Présentation : Un livre de botanique dites-vous ? Et oui, mais pas un livre qui vous servira en cours non, un livre qui servira à garder en mémoire les plantes magiques inventées par nous autres joueurs. La plus grande partie d'entre elles ont été imaginées lors de la rédaction du premier devoir de botanique de première année ; Les plus marquantes auront été exposées ici. Ce livre est en perpétuel développement et a une valeur rp qui vous permet de parler de ces plantes voir même peut-être de les intégrer à vos rp si elles sont plantées dans les serres.

Et qu'entend-on rpgiquement par moderne ? Dans le contexte ces plantes sont ou récemment découvertes ou récemment remises au bout du jour. Si il est dit que certaines semblent avoir été découvertes il y a bien longtemps, elles ont certainement été remises dans ce livre par des botanistes ayant découverts de nouvelles choses à leur sujet.

Envie de voir des plantes que vous avez inventés dans l'index ? Le meilleur moyen pour cela est de réaliser le premier devoir de botanique. Mais dans le cas où vous l'avez fait et où vous pensez que vos œuvres méritent vraiment leur place dans ce livre vous pouvez m'envoyer un hibou. (sans garantit d'y figurer pour autant puisque seules les plus exceptionable sont mises en lumière ici)

Les Champignons de Pompéi ou Veines de volcan

(Créée par Anathema Lyndon)

Histoire : Ce champignon assez particulier et d'apparence peu commune tire son premier nom de son lieu de découverte et prolifération : la ville de Pompéi, enseveli sous la lave et détruite par le volcan Vésuve en 79 après Jésus-Christ. Ces champignons furent découverts en 1432 au moment de l'exploration du site par les sorciers, bien avant les moldus. Cette espèce ne se trouve qu'à Pompéi, pour le moment, pour deux raisons très simples : ces champignons ne peuvent pousser que dans un sol recouvert de lave et sous lequel se trouvent suffisamment de nutriment provenant de cadavres humains pour proliférer.

Description : Les champignons sont de couleur allant du jaune foncé au rouge intense rappelant des braises et sont parcourus d'espèces de veines noires ressemblant à du charbon. Il est dangereux de s'en approcher car leurs spores émettent du soufre, les rendant fortement toxiques. Par ailleurs, les attraper à mains nues est vivement déconseillé : cela ayant le même effet que d'attraper une bûche brûlante dans un feu de cheminée. Leur deuxième appellation vient de leur apparence : en effet, des veines parcourent leur tige et leur chapeau, créant ainsi un réseau de communication entre tous les membres de l'espèce. L'on peut observer une activité de leur part quand les veines noires se mettent à rougeoyer.

Propriétés magiques : Malgré la dangerosité évidente du champignon, plusieurs caractéristiques médicinales lui furent découvertes. Outre le fait de déboucher instantanément les narines lorsque l'on s'approche d'un peu trop près, en faire une soupe bien chaude accélérerait la circulation sanguine et permettrait de redonner une certaine vigueur à l'organisme (particulièrement au niveau des cuisses et des mollets). Ces champignons sont ainsi beaucoup utilisés dans les sanatoriums sorciers se trouvant près de Pompéi et sont petit à petit devenus une étape essentielle pour la cure contre les rhumatismes.

Veneficus Fongus

(Créée par Xénos Sperande)

Description :Le Veneficus fungus est un lichen corticole verdâtre qui se développe sur les chênes, les hêtres ou les marronniers. Il est composé d’un mycobiote et d’une cyanobactérie autotrophe. Lorsqu’il atteint l’âge adulte (c’est à dire après à peu près 23 semaines), les Thalles de la plante prennent une forme fractale ressemblant à un amalgame aérien de flocon de neige et le Veneficus se pare alors d’une teinte bleuté assez gracieuse. Les jeunes spécimens sont verdâtres et possèdent des thalles peu fourni et sans schéma. Ce lichen pousse principalement dans les forêts denses, sombres et humides et il craint la lumière directe du soleil. Contrairement à ses cousins moldus c’est un spécimen assez délicat qui ne s’accoutume pas à tous les climats. Il se nourrit comme les autres à partir de l’air (notamment de dioxyde de carbone) et de l’eau de pluie par ruissellement. Le Veneficus est inoffensif tant qu’il est vert mais dès qu’il prend sa forme adulte il devient dangereux et il ne faut surtout pas y toucher sous peine de finir à St Mangouste.

Histoire : Gunhilda de Gorsemoor travaillait sur son remède contre la Dragoncelle depuis des années déjà, mais elle n’arrivait à rien. Enfin si, elle avait calculé qu’il lui manquait un ingrédient clé pour rendre son remède fonctionnel : une plante qui stabiliserai assez le système immunitaire pour laisser le temps aux autres ingrédients actifs de sa potion d’agir sur la maladie. C’était son obsession : elle devait trouvé ce remède. Malheureusement il n'existait aucun ingrédient ayant de telles propriétés et elle avait besoin de gallion pour mener ses recherches, elle était donc devenue la guérisseuse du petit village sorcier qu’elle habitait par la force des choses. Un jour elle vit entrer dans sa modeste demeure deux bûcherons qui soulevaient une étrange statue. A cause de son œil borgne elle ne vit pas immédiatement qu’il s’agissait d’un être humain et démentit toute fausse impression que ces idiots pouvaient s’être faite : elle soignait en échange de Gallions seulement, elle ne prenait pas les cadeaux et elle ne faisait pas de troc. L’un des deux hommes lui expliqua calmement que ce n’était pas un cadeau mais son fils et apprenti. Il lui expliqua l’histoire de l’étrange plante qui l'avait pétrifié et Gunhilda fût soudain plus poli. Elle concocta un philtre à la Mandragore pour l’adolescent et dès qu’il fût réveillé, elle lui demanda de la mener avec un ami botaniste jusqu’à la plante qui l’avait affecté. Il les conduisit au pied d’un énorme chêne dont le tronc était couvert de ce qui ressemblait à la plus fine des dentelles. Le botaniste étudia la plante attentivement et Gunhilda qui avait l’intuition que cette plante avait un énorme potentiel testa les propriétés de la plante floconneuse sur quelques cobayes… Les premiers résultats furent... Euh… Déconcertant. Intéressant certes, les poisons étaient réellement fascinant… Mais elle cherchait plutôt à guérir présentement. Lorsqu’elle testa les propriétés de la plante encore verte en revanche elle fût comblé…

Propriétés magiques : Le Veneficus encore vert est un des ingrédients clés du remède contre la Dragoncelle, il a des propriétés fortifiantes et régénérantes qui renforcent le système immunitaire efficacement. La préparation de la plante nécessite toutefois un traitement spécial et elle n’est généralement commercialisé que sous forme de poudre prête à l’emploi. On recommande aux potionnistes et aux botanistes amateurs d’éviter de préparer des spécimens récoltés dans la nature eux-mêmes. Quand ce lichen a atteint la taille adulte c’est un paralysant très puissant, il suffit d’effleurer la plante des doigts pour être aussitôt pétrifié aussi efficacement que si on avait croisé le reflet du regard d’un Basilic. La Mandragore permet de contrer l’action du Veneficus aussi efficacement qu’elle contre les effets du Basilic. Préparé en infusion le Veneficus adulte donne un poison très lent et extrêmement douloureux qui était notamment utilisé pour les condamnés à mort durant la Renaissance...

Entretien : Le Veneficus ne se cultive pas, aucun botaniste n’a jamais réussi à en faire pousser. En revanche certains botanistes ont effectué des expériences sur des spécimens trouvés dans la nature et il a été montré que le Veneficus bénéficiait d’une meilleure croissance et était moins dangereux pour les être humains lorsqu’il poussait sur un arbre habité par des Botrucs, en effet ces spécimens ne provoque que de léger malaise au lieu de pétrifier ceux qui les touchent. Apparemment les Botrucs auraient des techniques de culture pour améliorer la pousse du Veneficus et le détoxifier mais elles sont inaccessible pour l'instant.

Antherocerotes pavimentum

(Créée par Herminie Peers)

Description : A. pavimentum est en fait une mousse, mais elle apparaît à la surface comme formée d'une matière très dure et grise semblable à de la pierre, d'une cinquantaine de cm de côté. C'est en fait une membrane de protection capable d'une grande résistance qui donne cette apparence. En dessous, se trouvent les parties les plus fragiles de la plante : du tissu plus spongieux, baveux, qui lui permet de se déplacer en rampant comme un escargot sur le sol des prairies où on les trouve. On les voit souvent se déplacer lentement et former des troupeaux qui avancent à la queue-leu-leu. Il n'est alors pas rare qu'un archéologue moldu soit fort intrigué par ce qu'il croit être un vestige de route.

Propriétés magiques : Ayant peu d'intérêts magiques, les Ongles de Géants sont des créatures très paisibles qui voyagent pour brouter l'herbe. Malgré tout, ces mousses frémissent quand on marche dessus, ce qui peut agréablement surprendre vos invités. Elles sont également indestructibles, et pourraient ouvrir un passage parmi une jungle de plantes dangereuses ? On dit notamment que les Ongles de géants résistent à l'amollissement des Cadarbres et permettraient donc de traverser en sécurité la zone.

Entretient : Tout ce qu'on a craindre ces mousses, ce sont les périodes de sécheresse puisqu'elles ont besoin d'humidité pour qu'adhère leur mucus.

La Foulandreuse

(Créée par Naomi Bergsturm)

Description : La foulandreuse est une fougère originaire d'Afrique subsaharienne. Son lieu de naissance et lieux de vie de prédilection est le congo, pays chaud et humide que coupe l'équateur. A première vue elle ressemble à n'importe quelle fougère tropicale, ses longues feuilles dirigées vers le ciel, vertes, lisses et recourbées vers l'extérieur. Lors de sa période de reproduction d'Avril à septembre on observe aussi sur l'intérieur de la feuille des dizaines de traits jaunes parallèles qui sont ses sporanges.

La foulandreuse si elle ne se dénote de ses cousines les fougères tropicales moldues en apparence, a des capacités de survie décuplées par la magie. Ses feuilles lorsqu'on les coupe repoussent en moins de 24h et reprennent exactement la même taille lorsqu'elles le font. De plus une feuille qui a repoussé après avoir été coupée va sécréter un suc semblable à de la résine qui va recouvrir toute sa surface et durcie une fois sec. Il faut savoir qu'une feuille coupée n'accueillera plus de spores et qu'on ne peut donc pas couper toutes les feuilles de la fougère si l'on souhaite preserver sa dépendance.

Propriétés magiques : Le suc produit par une feuille qui a repoussé peut-être récupéré et utilisé comme cirage de renforcement que ce soit pour du bois ou des chaussures. En plus de donner un aspect brillant il assurera la protection de l'objet sur lequel il est utilisé en durcissant. Pour le garder à l'état liquide et qu'il ne durcisse pas cependant on est obligé de le mélanger à d'autres ingrédients, souvent des huiles. Il est déjà commercialisé dans la plupart des commerces de produits d'entretien sorciers.

Entretient : Les botaniques possédants de ces plantes font en sorte de ne couper à chaque fois qu'une dizaine de feuilles pour en garder quatre ou cinq qui jouent le rôle de reproductrices. Il faut savoir qu'une feuille repoussera toujours, même si elle a été déjà coupée plusieurs fois auparavant. Seul bémol, la récolte de résine est longue à faire et ne peut-être faite que lorsqu'elle est sous état liquide c'est à dire peu après que la feuille et retrouvée sa forme d'origine. Certains assurent que l'idéal est de récolter 48h après la coupe, mais pour la plupart c'est un travail d'observation et il faut trouver le bon moment pour chaque feuille dans son individualité.

Lycopode Spiritualis

(Créée par Jennifer Coldiron)

Description : Le Lycopode Spiritualis est un herbacé, une plante vivace toujours verte, aux feuilles persistantes.
Ses tiges, en général couchées et rampantes, mesurent en moyenne cinquante centimètres de long. Régulièrement ramifiées, elles sont couvertes de petites feuilles pointues, épaisses et irrégulières. Celles-ci sont réparties tout autour des tiges et sont finement dentées.
Les spores en forme d’épi positionnés au bout d’une tige dressée, forme un sac de couleur jaune souffre et mesure entre quatre à huit centimètres de hauteur, et entre un et deux centimètres de diamètre.
Ses racines sont généralement dichotomiques, avec une division en forme de « Y ».
Comme avec tous les ptéridophytes, l’endoderme de cette plante ressemble à une couche d’écorce, celle-ci est très boisée.

Histoire : Le Lycopode Spiritualis est présent sur Terre depuis environ 430 millions d’années, ce fut l’une des premières plantes après les algues unicellulaires. C’est à l’Antiquité, que notre plante a été découverte par l’Homme, plus précisément par Antonius Castor. Grand sorcier botanique, il est également à l’origine de la découverte de l’Aconit ainsi que la Sauge. C’est lors de ses nombreux voyages qu’il a pu mettre la main sur le Lycopode Spiritualis dans la forêt amazonienne. C’est grâce à ses recherches poussées et à ses expériences, qu’il a pu découvrir les biens-faits magiques de cette plante. Utilisant des cobayes humains pour obtenir des données sur les effets des plantes qu’il utilise, il n’était pas très bien vu par les autres sorciers de sa région. Néanmoins, son travail était respecté par les guérisseurs, lui permettant de vendre ses découvertes. Sa renommée mondiale a permis de faire voyager le Lycopode, mais pour autant la plante reste localisée dans sa région d’origine, car il est impossible de la faire pousser hors de la forêt amazonienne. Aujourd’hui, la quantité présente sur Terre n’est pas importante dû à son impossibilité de délocalisation. Cependant, de nombreux botanistes de chaque coin du monde se rendent dans cette forêt pour permettre à leur région d’avoir à leur disposition cette plante, notamment pour leurs effets anesthésiant, mais encore pour ses capacités divinatoires. Il existe également des botanistes qui se sont spécialisés dans la culture de cette plante et ainsi ce se donc installés dans la région.

Propriétés magiques : Selon son mode d’emploi, cette plante a des effets différents pour son consommateur.
Lorsque les spores de celle-ci sont mangées crues, le Lycopode Spiritualis provoque un trip sombre et profond dans lequel le consommateur oublie souvent ce qu’il a consommé. À faible dosage, il anesthésie et à un effet narcotique. Des dosages trop élevés engendrent un état de folie, caractérisé par une grande agitation, confusion et souvent accompagné de nombreuses hallucinations.

Cette plante peut également être brûlée avec de l’encens, utilisée ainsi, elle améliore les capacités psychiques et mentales lors de fatigue, de troubles de la concentration ou d’épuisement. Elle est également utilisée pour favoriser la divination, développant ainsi le subconscient et ouvrant l’esprit des personnes présentes dans la pièce où les fumées sont inhalées.

Entretient : Le Lycopode est très simple d’entretien car il est très rustique. Cette plante a besoin d’un sol retenant bien l’eau, mais souple et drainant et il faut qu’il soit riche en humus. Son exposition doit être mi-ombragée et au Nord. Ces plantes, originaires de sous-bois apprécient les atmosphères confinées et une bonne humidité atmosphérique.

Étant une plante impossible à importer hors de son habitat naturel, son entretien ne se fait que pas les botanistes professionnels, présents en forêt amazonienne, qui cultivent sur place la plante. Son semis est fait à la fin de l’hiver, grâce aux spores présents au revers des feuilles. Ceux-ci donnent naissance, en milieu humide, à une masse verte qui produit par la suite des jeunes plantules à individualiser par repiquage.
Au quotidien, pour avoir de beaux Lycopodes, il est important de pulvériser le feuillage avec de l’eau non-calcaire. Il faut également, entre le printemps et l’automne, leur apporter de l’engrais. Enfin, en hiver, il faut réduire les arrosages, sauf si la plante est dans une pièce surchauffée. Ce qui arrive très rarement, cultivant cette plante à l’extérieur.

Il se peut, qu’une apparition de cochenilles caparaçonnées se déclenche, tant ce cas, il faut tamponner avec du coton imbibé d’une préparation à base d’huile de colza, de savon noir et d’alcool à brûler dilué à 5%.

Pincettes de Gleann ou Forceps imperita

(Créée par Kristen Loewy)

Description : Les pincettes de Gleann sont formées autour d'un bulbe de la taille d'une pastèque qui constitue leur cœur. Celui-ci produit des sons rauques et des bulles de couleur verte. Ce bulbe est entouré d'une dizaine de tiges dont les feuilles sont en forme de palmes. Les tiges sont constamment en mouvement et les feuilles se déforment de manière aléatoire pour former des pinces avant de reprendre leur forme originelle. La plante une fois sa croissance terminée a ses tiges qui atteignent facilement la taille d'un adulte.

Propriétés magiques : Le Forceps imperita possède une capacité de mimétisme très développée. En effet elle est capable de reproduire des mouvements à condition d'un peu d'entrainement. Il serait sans doute possible de l'utiliser comme arme mais ayant été découverte récemment on étudie encore ce dont elle est capable.

Entretient : Ces plantes habituées à la végétation luxuriante d'Amazonie ne sont pas très exigeantes en ce qui concerne l'ensoleillement qui leur est alloué. En revanche elles ont besoin d'un sol riche, si possible de terreau, et de beaucoup d'eau tiède. Elles se nourrissent comme toutes les plantes de ce qu'elle trouve dans le sol et la photosynthèse. On ne sait pas si d'autres choses lui servent à se nourrir mais ses pinces laisse penser qu'elle est capable de chasser pour se nourrir.

Les baisers de Perséphone

(Créée par Anathema Lyndon)

Description : Cette plante est rarement isolée et pousse très souvent en compagnie d'autres plants. Arrivant à hauteur de cheville (soit entre 30 et 40 centimètres), ces plants se caractérisent par une longue tige de couleur bleu-vert gorgée d'un suc au goût sucré. Les fleurs poussant le long de la tige sont rondes et douce au toucher. Mais ce qui donne véritablement son appellation à cette plante sont les petites fleurs accrochées au bout de leur pistil qui tombent du bout de leur tige, comme si elles souhaitaient s'enfouir sous la terre. D'ailleurs, le pollen se dégageant des fleurs et permettant la reproduction de l'espèce ne se dégage que lorsque la fleur touche le sol. Ces fleurs sont assez communément d'une couleur rouge-rosé rappelant des lèvres. Un doux parfum s'en dégage. De façon assez surprenante, cette fleur pousse toute l'année mais ne fleurit qu'à partir de l'été : son parfum est particulièrement apprécié des abeilles. Ces fleurs sont ainsi souvent entourées de plants et fleurs d'autres espèces.

Propriétés magiques : dès l'Antiquité, cette fleur fut principalement utilisée pour des parfums et ne quittait pas cette fonction. En effet, l'odeur qui s'en dégage est très douce, ayant surtout un effet apaisant sur les personnes en deuil. Ce n'est qu'au XIXe siècle que le monde sorcier apprit de façon tragique une nouvelle utilisation possible pour Les baisers de Perséphone : un poison. En effet, une pâte faite à partir des pétales et du pistil et appliquée sur les lèvres est un poison mortel. Cette utilisation fut découverte lors de la résolution d'un meurtre impliquant un dignitaire sorcier français et une de ses maîtresses. Ou était-ce vraiment un meurtre ?

La cloche de Judas

(Créée par Anathema Lyndon)

Description : les tailles et dimensions varient en fonction d'un spécimen à l'autre. Les origines de cette plante sont en effet particulières. De même que les Gouttes du Diable, ces plantes ne se trouvent pas dans la nature mais sont créées spontanément suite à un phénomène magique. Une cloche de Judas pousse ainsi à l'endroit où un sorcier s'est suicidé. L'élément le plus important de cette plante est sa fleur en forme de cloche. En fonction de l'importance de l'acte et de la vie du sorcier, la taille et la couleur de la cloche varient. On peut l'entendre sonner une fois par an, à l'heure où la personne en question s'est donné la mort. Ces plantes sont signes de mauvaises augures et selon les légendes, entendre leur son lugubre inciterait les personnes à entretenir des pensées négatives, les poussant à passer à l'acte progressivement à leur tour.

Propriétés magiques : Ces plantes servent de repères et parfois comme lieux de commémoration. Il est impossible de les extraire de l'endroit où elles ont pris racine. Il n'existe pas de mention de leur utilisation en potions ou dans le domaine médical car il est dit que quiconque viendrait abîmer ces fleurs serait maudit. Elles ne semblent pas mourir, simplement se faire plus petites, moins colorées et finalement disparaître quand l'âme de leur suicidé a fini par trouver la paix.

Orchidée du piffre

(Créée par Naomi Bergsturm)

Histoire : Cette orchidée est une espèce magique découverte il y a peu, le jour de la mort du grand sorcier pâtissier Conticini. Le secret jusqu'alors bien gardé des saveurs de ses desserts fût révélé au grand jour en même temps que son jardin secret rempli de ses orchidées.

Description : L'Orchidée du piffre est une orchidée qui peut paraître ordinaire dans un premier lieu. Ses pétales noirs striés de rose lui donne l'air un peu lugubre et font ressortir ses pistils jaunes moutardes. Elle reste fleurie entre mars et novembre. C'est une période relativement longue qui en fait une plante d'ornement très appréciée.

Propriétés magiques : La particularité de cette orchidée, ce sont ses gousses. Elle n'en produit qu'une fois par an et chaque fois avec un goût différent. En effet si les gousses de certaines orchidées donne le goût très apprécié en pâtisserie de la vanille, celles-ci donnent ont un nouveau parfum chaque année. Les gousses sont capables de synthétiser un nouvel arôme à partir de son environnement. Pour choisir leur parfum, il faut les arroser avec des infusions à plus de 80° au goût de ce qu'on veut leur inculquer.

Conticini avait une bonne centaine de plants qu'il arrosait tous les jours avec différentes infusions. En utilisant un seul type d'infusion par plante il avait réussi à créer des arômes uniques, signatures de sa célèbre pâtisserie. L'ingrédient secret de son gâteau signature, le Paris Brest, était une gousse d'Orchidée du piffre qu'il nourrissait tous les jours avec une infusion cannelle, café et tonka.

Bambou bulleur

(Créée par Paul Springwind)

Description : Cette plante se présente physiquement comme son homologue non magique, à l'exception près que sa couleur qui est verte au début de sa croissance tend vers un rose pâle au fur et à mesure de sa vie. Comme le bambou normal, la tige est flexible et solide.

Propriétés magiques : Son attribut "bulleur" vient du mucus que produit la plante. Ce mucus magique remonte le long du bambou et forme une bulle jaune quand suffisamment de mucus est présent en haut de la plante. Quand cette dernière explose, elle produit un son pur, dépendamment de la taille du bambou (plus celui ci est grand et épais, plus le son sera grave). Ce son est utile pour faire pousser d'autres plantes magiques qui ont besoin de musique pour s'épanouir. Le mucus lui peut servir à la préparation de potions qui ont pour cible l'ouïe ou la musique. Ingérer directement le mucus peut avoir des effets aléatoires, c'est fortement déconseillé.

Hortensia morveux

(Créée par Kristen Loewy)

Description : Comme les hortensias qu'on trouve chez les moldus, l'hortensia morveux prend une couleur différente en fonction de l'acidité du sol auquel il est associé. Il peut aussi bien être blanc que bleu, violet ou rouge. Les hortensias morveux de poudlard changent presque chaque année de couleur puisque votre professeur de botanique aime particulièrement expérimenter différents types de terre sur chaque plant pour en étudier les changements.

Les fleurs de l'hortensia morveux se forment par petits bouquets ronds souvent un peu rabougris et qui se laissent tomber, comme si la plante avait le pouvoir de s'avachir.

Propriétés magiques : L'Hortensia morveux possède une humeur. Et lorsque celle-ci est mauvaise il se met à cracher de la morve en toutes directions. Ces sécrétions sont utilisées dans les firmes esthétiques magiques que ce soit pour confectionner des gels pour les cheveux ou encore pour d'autres produits de beauté.

Entretient : Tous les dimanche matin entre 5 et 6 heures on fait écouter à la plante du rock. Son album préféré semble être celui des bizarr'sisters mais comme avec la terre, votre professeure expérimente souvent des nouveautés.

L'arbuste originel ou La grenade d'Eden

(Créée par Anathema Lyndon)

Description : un nom très théâtral pour une plante qui finalement n'en a pas véritablement l'allure. Il s'agit d'un arbuste assez petit que l'on pourrait facilement garder chez soi et confondre avec un bonzaï un peu plus gros que les autres. Certains spécimens atteignent parfois néanmoins la taille d'un arbuste ou d'un buisson respectable et mesure alors dans les 80 centimètres. Le tronc est en tout point similaire à celui d'un vieux chêne et des fleurs en forme d'étoiles et à la couleur verte y poussent. Un arbuste ne peut produire qu'un seul fruit et met toute sa vie à le faire fleurir puis grossir, rendant ces fruits très rares. La durée de vie de ces arbres peut souvent dépasser les 275 ans. Le fruit produit ressemble en tout point à une grenade, n'en diffère que ses propriétés. De forme ronde, de couleur rouge, la peau plutôt douce et contenant une multitude de grains une fois le fruit coupé. L'odeur qui s'en dégage est assez sucrée mais subtile. L'arbuste est particulièrement friand des climats chaud et tempérés. On le trouve principalement au Moyen-Orient.

Propriétés magiques : ce fruit est associé dans les traditions moldues au fruit de la connaissance et de la fertilité. Consommer le jus de ce fruit une semaine par mois tous les mois pendant un an permet en effet de doubler ses chances de conception, mais à petite dose. Il est très dangereux de consommer le fruit de cet arbre en entier, car il possède en effet de fortes propriétés hallucinogènes. La personne l'ayant ingéré semble avoir accès à toutes les connaissances du monde, pendant un bref instant, avant d'en mourir. Néanmoins, consommée en plus petite quantité, la chair de ce fruit permet de faciliter l'apprentissage de nouvelles connaissances et était d'ailleurs très consommé lors de cérémonies religieuses (les druides en était particulièrement friand depuis le voyage de l'un d'eux au Moyen-Orient).

Cadarbre

(Créée par Herminie Peers)

Description : On ne voit du Cadarbre pâle qu'une sorte de petit arbre au tronc blanc pâle et à l'allure tourmentée, noueuse. Le feuillage est gris terne, pas vert, car la plante n'est pas chlorophyllienne : elle est carnivore. Mais sous la surface du sol, un réseau de racines bulbeuses pleines de gaz se déploie sur une dizaine de mètres. Il existe plusieurs espèces de Cadarbre, comme Machaebus sanguinea qui est d'une couleur écarlate sanglante. Les Cadarbres sont capables de se déplacer pour occuper un nouvel endroit. Ils produisent des fruits tous les ans sur l'arbre.

Propriétés magiques : Sur la surface de terrain couverte par les racines du Cadarbre, une pression (un pas, un animal) fait exploser les bulbes racinaires et libèrent les gaz. Ils ont la propriété d'ameublir toute substance, ce qui fait d'abord s'effondrer le sol, emprisonnant la proie dans la terre. Celle-ci, au bout de quelques heures, commence également à s'ameublir, ayant ingéré le gaz en respirant et par la peau. Les organes s'effondrent sur eux-mêmes, cœur et poumons lâchent en premier, et le corps est lentement décomposé et absorbé par la plante, ce qui laisse des cadavres à demi décomposés dans le sol (D'où le nom commun de la plante). Il faut donc bien savoir repérer l'arbre en surface et ne pas s'approcher. Mais le gaz est un ingrédient de potion pour soigner les pétrifications.

Entretient : Pour approcher l'arbre il faut un sortilège de tête-en-bulle et un de lévitation, pour récupérer au mieux une racine avec son bulbe, et au pire de la terre. Pour pouvoir avoir votre propre Cadarbre, il faut commander un fruit (d'un blanc glauque) que vous planterez dans la terre, dans un espace renforcé et protégé des inconscients. Il faudra juste lâcher des animaux sur le sol pour le nourrir quand les racines seront en place.

Le Millipois

(Créée par Nova Stronger)

Description : Le Millipoia peut mesurer jusqu'à 1.50 m et s'étendre sur 2 m de largeur.Sa tige est large à la base puis s'affine et se divise en des centaines de fines tigettes.

Les feuilles du Millipoia sont entortillées et d'autres, plus petites, sont ovales et légères.
Ses fleurs sont bleues et minuscules ; sur un plant on peut compter parfois plus de 1000 fleurs composées de 8 pétales rondes et de 4 sépales minuscules. Ces fleurs donnent un fruit, le "poia", qui est comestible comme légume et très goûteux, à conditions de bien le cuire, car ses pouvoirs sont actifs quand il est cru. Le poia est minuscule ( 1 millimètre ) mais cependant présent en très grande quantité. Le Millipoia n'aime pas les bords de mers mais supporte très bien l'altitude. Ses racines sont fines et fragiles. C'est une plante qui a besoin d'eau fréquemment et de soleil également.

Propriétés magiques : Le Millipoia à le pouvoir de faire grandir son consommateur de 1 millimètre par poia mangé. Au-delà de deux poia par jours, la troisième que vous mangerez vous fera rétrécir. Les jeunes sorciers mangent souvent deux poia par jours pour être des Sorciers imposants plus tard. En revanche la limite rétrécissante ne s'arrête qu'à 2000 poia, de quoi se rendre lilliputien, voire pour certains macroscopiques. Pour consommer le Millipoia comme un légume, il faut faire bouillir les poias pour les débarrasser de leurs pouvoirs.
Mais comme tout légume aux pouvoirs exceptionnels n'est pas sans contrainte, ce fruit si vous le consommez cru en trop grande quantité ou trop régulièrement a aussi des effets laxatifs relativement contraignants.

Aquips

(Créée par Hans Aston)

Description : Le Aquips a une corolle éperonnée, c'est une simple fleur orange avec un dégradé violet qui pousse de façon éparse (c'est à dire que si le promeneur en trouve par pur hasard, il peut être sûr que d'autres sont trouvables dans les environs.).

A travers l'éperon du Aquips, on peut voir le niveau de nectar contenu par la plante malgré la couleur foncée qui colore cet éperon "nectarifère". D'une hauteur maximale de trente centimètres le Aquips pousse généralement en montagne, dans des coins exposés Sud, bien ensoleillés et humides. Cette plante aime la douceur et être arrosée le matin par la rosée.

Propriétés magiques : Le Aquips reste un ingrédient apprécié pour faire de bonnes potions ou plats (son éperon, solide, permet parfois d'obtenir son contenu ; un nectar ayant un goût similaire à de la lavande). Son nectar peut aussi se transformer en « poussière d'étoiles » quand il est mélangé avec des ailes de chauves-souris, un ingrédient indispensable à la fabrication des potions d'invisibilité (inconvénient : L'odeur de lavande est détectable).

Il a aussi la capacité de modifier sa couleur pour prévenir l'état de son environnement. Cette fleur est donc l'ingénieux moyen que les scientifiques ont trouvés pour étudier les changements climatiques et météorologique.

Entretient : Lorsqu'elle est bien entretenue ses couleurs sont réparties de manière égale sur toutes sa surface, racines comprises ! Seules les feuilles restent vertes puisque la plante est chlorophyllienne. Pour savoir ce qu'il manque à la plante il suffit d'observer de quelle manière sont réparties ses colorations ; lorsque le orange est majoritaire cela signifie qu'elle manque de chaleur et/ou d'ombre alors que quand c'est le violet qui domine elle manque plutôt d'eau et de lumière. Son éperon lui reste toujours violet, il n'y a donc pas à s'inquiéter s’il ne subit pas les même changent que le reste des pétales.A savoir que c'est le mélange égal de ses deux couleurs (orange et violet) sur la tige et les pétales qui attire les insectes pollinisateurs.

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Arbre de vie

(Créée Xénos Sperande)

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Description : L’Arbre de vie est le plus grand arbre vivant sur terre, il fait 99 mètres de haut et son tronc a une circonférence de 53 mètre, c’est aussi sans doute le plus vieil arbre vivant, bien qu’aucun botaniste n’ait réussi à évaluer l’âge réel de ce spécimen on estime qu’il aurait près de 8000 ans. L’Arbre de vie se trouve en Afrique et appartient a la même famille que les Baobabs bien que ses propriétés magiques lui confèrent certaines caractéristiques botanique spéciales, sa démesure notamment serait du à la puissance magique qui circule dans sa sève. Il possède des feuilles digitées et ses branches noueuses sont aussi épaisse que le tronc de certains arbres adultes. Le tronc de l’Arbre de vie est très larges car comme les baobabs moldus, il est creux. L’arbre emplie cette réserve d’eau durant la saison des pluies pour pouvoir endurer les arides sécheresses de l’été Africain. Le bois des baobabs est assez poreux et fragile normalement certains animaux sont même capable d’y faire des trous pour puiser directement dans les réserves de l’arbre, ce n’est pas le cas de l’Arbre de vie. Son tronc est plus solide que celui de ses cousins moldus et l’Arbre se défend en détournant l’attention de ses agresseurs si on l’attaque, il sécréte avec ses feuilles une poudre extrêmement volatile et psychotrope qui amoindrie la volonté de la victime et lui fait oublier ses intentions agressives. L’arbre de vie n’utilise cette arme que pour se défendre et est plutôt pacifiste et bienveillant en temps normal.

L’Arbre de vie fleuri en Juin, après que la saison des pluies ait rempli ses réserves d’eau. Il produit alors de sublimes fleurs blanches pendantes dont les minuscules sépales forment uns sorte de pompon soyeux, le pistil de la fleur est assez imposant et large, à l’instar du tronc de l’Arbre de vie pour pouvoir stocker, non pas des réserves d’eau ici mais du nectar. Les fruits résultant de la pollinisation sont des cabosses assez semblables à celles des cacaotiers, elles renferment une chair très nourricière et sucrée dont le parfum est indescriptiblement délicieux.

Histoire : Merlin laissa son esprit s'accrocher à la rune de localisation qu'il avait gravé sur le livre de nécromancie rudimentaire que cette maudite Morgane avait volé, puis il transplana. Heureusement qu'elle était prévisible il avait pu anticiper au moins... Le tourbillon de couleurs et le silence épais du transplannage se dissipèrent dans un craquement sonore et Merlin apparu dans une immense prairie d'herbe jaune poussiéreuse.

Il balaya le paysage des yeux et grimaça, il avait lu beaucoup de livres, ça devait être l’Égypte dont parlé certains vieux grimoires que... Le vieux sorcier interrompit sa réflexion quand ses yeux accrochèrent un arbre majestueux orné de grosses fleurs blanches. Il avança vers l'Arbre avec un émerveillement puéril et l'examina sous toutes les coutures... Il avait quelques notions de botaniques depuis le temps... Il fallait bien avec le nombre d'empoisonneurs qui tournaient autours d'Arthur ! Bon d'accord... Il avait un peu débordé lors de ses recherches comme à son habitude et il avait maintenant des connaissances assez globales sur la botanique, il savait reconnaître de nombreux spécimens végétaux... Celui là ressemblait à ses arbres "bouteilles" dont parlaient certains récits romains. Mais... Il agita sa baguette en essayant d'apercevoir le sommet de l'arbre, aussitôt des chiffre brumeux apparurent devant lui et il écarquilla les yeux. Cet arbre était gigantesque. Il fit le tour de l'arbre avec concentration en faisant des grands pas qu'il comptait à voix haute, quand il revint à son point d'origine il mit les poings sur les hanches. Non de non ! Cet arbre était gigantesque. Son visage se figea et il regarda nerveusement autours de lui, zut il en avait oublié Morgane et le livre de nécromancie qu'elle avait volé !
Merlin s'approcha du tronc à pas vif, il fallait qu'il puisse retrouver l'Arbre pour y ramener un ami botaniste, il était sûr que cet arbre était particulier... Il se racla la gorge et grava une rune de localisation sur le tronc en utilisant flambios. Aussitôt que sa rune fût gravé une pluie poussiéreuse lui tomba dessus, Merlin leva les yeux et aperçu la poudre émaner des feuilles vertes de l'arbre, il eut à peine le temps de s'interroger qu'un profond sentiment de paix l'envahissait... Et lui faisait oublier Morgane et son livre de nécromancie.

Grâce à la rune il parvint tout de même à retrouver l'arbre. Son collègue botaniste l'appela Arbre de vie pour souligner la singularité et la puissance de l'arbre. Il y eut quelques problèmes inattendu d'inferi en Grande-Bretagne l'année suivante...

Propriétés magiques : En cas d'attaque les feuilles de l'arbre de vie produisent une substance magique qui anihile la volonté de l'attaquant, la poudre produit aussi un profond état de relaxation et de paix qui permet à l'Arbre de détourner l'attaquant de ses projets agressifs. Cette poudre est très recherché car ses propriétés sont beaucoup plus puissantes qu'une potion de paix et qu'elle ne produit aucun effet secondaire, elle provoque même chez certains individus des révélations qui changent leur vie. Cette poudre est difficile à obtenir car l'Arbre est capable de différencier un réel attaquant d'un sorcier avide venu l'embêter pour récupérer sa poudre défensive, et il refuse de s'en servir face à ce genre de personne. Le nectar que contient la fleur entre dans la composition d'une potion de régénérescence qui permet de recouvrir sa vitalité et son énergie, elle est parfois utilisé sur des victimes de maléfices de magie noire avec succès. Le fruit de l'Arbre de vie est délicieux et nourricier, il est souvent utilisé par les magicozoologistes pour nourrir des animaux de grandes tailles en captivité car il est très nourricier et riches en vitamines. Il est aussi très utilisé pour la domestication des Demi-guises qui sont extrêmement friand de ce fruit.

Entretient : L’Arbre de vie n’a pas besoin d’entretien et malgré les nombreuses tentatives effectuées pour le répliquer par semis ou par bouture, aucun botaniste sorcier ou moldu n’est parvenu à ce jour à faire pousser un deuxième spécimen. Certains sorciers-chercheur ont émis l’hypothèse que cet arbre était la source et le gardien de la vie sur terre et qu’il était bien plus un être magique qu’un arbre. Certaines légendes prête d’ailleurs à l’arbre de vie la capacité d’être immortel et attestent que sa mort serait la fin de la vie elle-même.

Cantus Immodesta , La chanteuse écarlate

(Créée par Ana Wish)

Description : La chanteuse écarlate est une plante vivace d'une vingtaine de centimètres. Elle a une longue tige verte agrémentée par deux feuilles allongées et une tête d'un rouge très voyant. Sa tête est un amas de pétales ébouriffé qui renferme un pistil chantant. Quand le soleil est au zénith, ce pistil se remplit de chaleur et se met à vibrer parfois si rapidement qu'il en devient audible . La plante ondule alors afin de faire varier la fréquence fondamentale de son son et est capable de créer de jolies mélodies. L'hiver la cantus immodesta se réduit à un petit pied avec une bouture verte pour le prochain été. Elle utilise la reproduction sexuée mais la seule différence notoire entre les individus mâles et femelles et un chant plus maîtrisé chez ces dernières.

Propriétés magiques : Ce sont les mélodies de la chanteuse écarlate qui ont des propriétés magiques puisque leurs sons réussissent aisément à apaiser tensions et stress des individus à proximité. Ce serait la note émise par la plante qui enchanterait , par le biais d'ondes, notre système limbique. Malgré ce pouvoir bénéfique certains botanistes mettent en garde contre un effet d'abrutissement et d'absence de réactivité sur le long terme. D'ailleurs les plantes avoisinantes à la chanteuse ont souvent des difficultés à survivre l'été lorsqu'elle chante puisque leur organisme est fortement mis au ralenti.

La Tournelune

(Créée par Mike Table)

Description : La Tournelune est une plante plutôt grande, pouvant mesurer jusqu'à deux mètres. Sa tige est verte et épaisse, couverte de quelques feuilles. Au sommet de la tige, une grande fleur s'y trouve. C'est une grande fleur aux pétales bleus et blanches, entourées par des sépales verts. Son coeur est également très grand, elle contient des graines allongées et noires. Elle ressemble beaucoup à son homologue moldu : le tournesol, mais arborant des couleurs plus froides et nocturnes. Si il semble actif la nuit, le tournelune est tout de même une plante chlorophyllienne qui fait la photosynthèse le jour.

Propriétés magiques : Les graines de Tournelune sont utilisées pour l'huile que l'on y extrait. Cette huile a des bienfaits apaisant et peut être utilisée comme huile de massage ou comme huile essentielle. Elle est également capable de fortifier le bois des baguettes et de les réparer si elles sont fissurées. La Tournelune tient également son nom du fait qu'elle se tourne vers la Lune (comme le Tournesol se tourne vers le soleil). Cependant, le jour, la Tournelune ferme ses pétales sur elle-même pour protéger ses graines de la lumière du soleil, qui pourrait les brûler. Il est donc possible uniquement de les récolter la nuit.

L'Aquapic sanguinaire

(Créée par Libella Aspera)

Description : L'aquapic se présente sous la forme d'un buis d'un marron jaunâtre aux terribles aiguilles acérées et empoisonnées. Il pousse sur les grèves des pays particulièrement gris et pluvieux, à contre-flanc des falaises et des rochers. S'il est submergé par une marrée ou une montée des eaux, il prend une teinte marron rougeâtre qui est due au manque d'oxygène (l'Aquapic sanguinaire peut rester en apnée pendant plusieurs jours) mais qui a pour avantage de le rendre particulièrement attrayant pour les poissons, crustacés et autres mollusques.

Propriétés magiques : L'Aquapic sanguinaire se délecte du sang de toutes les créatures vivantes (terrestres et maritimes) qui ont le malheur de frôler ses dangereuses aiguilles. Son poison immobilise instantanément sa victime et ses aiguilles s'insèrent douloureusement dans sa peau sans lui laisser le moindre échappatoire possible. Le sorcier suffisamment doué et téméraire qui réussirait malgré tout à récolter quelques aiguilles d'Aquapic sanguinaire y gagnerait puisqu'il s'agit d'un ingrédient recherché pour certains contre-poisons.

Florem crepitae ou la fleur crépitante

(Créée par Wolfgang Ravenwood)

Description : Cette plante, comme son nom l'indique, est une plante à fleur. Elle mesure entre 30cm et 1m50 pour le plus grand spécimen jamais trouvé. Elle peut s'étendre jusqu'à 10m². Dans ces cas-là, on peut croire à plusieurs spécimens. Cette plante envoie ces racines ramper à la surface du sol puis replonger afin de créer un clone d'elle-même plus petit. Ces clones ont la particularité de posséder une fleur sous la forme d'un bourgeon. Ce bourgeon est d'une couleur passant de jaunâtre à orange pour les plus gros. La plante originelle ne fait pas de fleur mais étend ses racines autant en profondeur qu'en surface pour couvrir a maximum de terrain.

On trouve cette plante, dans les forêts denses. Elles sont repérables à l'odeur des cadavres fumants et pourrissants sous leurs feuilles. Leurs feuilles ont l'apparence de feuilles de plant de citrouille et leur bourgeons de couleur jaune et orange peuvent prêter à confusion même si la différence est remarquable lorsqu'on se rapproche.

Lorsque deux clones de deux plants différents se rencontrent, les clones se désamorcent et deviennent des plants reproducteurs. Ceux-ci émettent alors des spores qui se déposeront ailleurs et formeront de nouveaux plants.

Propriétés magiques : Le plus intéressant dans cette plante sont les bourgeons des clones. Leur couleur vive attire les insectes et autres animaux intéressés par les fruits ou les fleurs. Mais, dès qu'un poids est perçu sur une feuille ou une racine de la plante, qui rappelons-le pousse à ras le sol, le bourgeon le plus proche du signal émis s’ouvre et son contenant explose au contact de l'air. De cette petite explosion se dégage une poussière qui étouffe l'intrus et le tue en quelques minutes d'agonie. Un bourgeon ne peut servir qu'une fois et pourrit ensuite.

Ces bourgeons peuvent être récoltés sans exploser en évitant les mouvements brusques et les changements d'air trop violent et en se rendant plus léger avec un sortilège de lévitation. On peut aussi les récolter alors que les bourgeons sont désamorcés lors de la rencontre de deux plantes différentes. Une fois séparés de la plante mère, les bourgeons ne sont plus sensibles et peuvent exploser sur demande grâce à un sort spécifique ce qui en fait des armes dangereuses.

BellaSepulkra

(Créée par Xenos Sperande)

Description : La Sepulkra est une plante vivace arbustive à rhizome, c’est une plante très répandue qui pousse dans les climats tempérés, elle est également calcicole et apprécie l’humidité et l’ombre.

La Sepulkra possède de larges feuilles pétiolées et alternées, ressemblant beaucoup à celles du datura moldue. Ses fleurs possèdent une corolle et ont la forme caractéristique des fleurs de stramoine, en forme de cloche tombante, elles sont d’un joli rouge carmin par contre, contrairement au datura moldue dont les fleurs sont blanches.

Ce qui distingue la Sepulkra de ses cousins moldus, c’est surtout sa particularité de noircir avec l’âge. Ainsi les jeunes spécimens sont très difficiles à distinguer des daturas moldus hors de la floraison, mais les plants plus âgés attirent particulièrement l’œil avec leur texture poussiéreuse noire, ils donnent l’impression d’avoir réchappé à un incendie.

Histoire : La Sepulkra est une plante hybride créé par Phineas Graves en 1971. Phineas était un botaniste mélomane très créatif, un jour il a prit des graines de datura et leur à appliquer un sort expérimental. Lors de ses recherches et du lancement du sortilège, il écoutait le morceau Square Hammer de Ghost sur le tourne disque de son laboratoire. A peine la lumière rouge de son sortilège atteignait-elle la petite graine noire qu’un germe apparaissait et que la plante se développait.

Phineas a d’abord était extatique, il a planté le germe qu’il venait d’obtenir et a soigneusement prit en note le résultat de son expérience, jetant parfois un regard ravi à la petite plante qui poussait, déployant ses petites feuilles vertes et grandissant à vue d’œil en tournoyant sur elle-même. Quand le tourne disque s’est arrêté, Phineas n’y a pas fait attention tant il était absorbé par sa découverte et lorsqu’il a enfin relevé la tête de ses notes, il a été fort désappointé en voyant que sa petite protégée ne grandissait plus.

Phineas ne s’est pas aperçu tout de suite de la corrélation entre la musique qu’il écoutait et la croissance de sa plante, il croyait que c’était son sort qui avait produit ce résultat. Il mit trois semaines a comprendre que la musique ambiante avait influencé son sortilège et que sa nouvelle création avait désormais besoin d’écouter du métal pour grandir.

Propriétés magiques : Cette plante est l’ingrédient actif d’un des plus puissants onguents anesthésique de la médicomagie moderne, il est notamment utilisé pour les accidents de Quidditch graves impliquant des fractures ouvertes. La plante est puissamment décontractante. Attention toutefois : toutes les parties de la Sepulkra contiennent un poison très violent et si elle est ingérée elle provoque des hallucinations pouvant conduire à des accidents et des agressions de la part du malheureux consommateur. Des recherches sont en cours pour déterminer si la poudre noire dont se couvrent les vieux spécimens a des propriétés magiques quelconque.

Entretien: Cette plante ne peut grandir qu'en écoutant du métal. Elle adore black sabbath, Iron maiden ou encore Korn mais son groupe favori reste Ghost. Dans le silence elle reste à l'état de graine. Cette propriété a l'avantage qu'il est possible de maîtriser sa croissance à la minute près et de la stopper à n'importe quel moment. Pour ce qui est d'autres détails pratiques cette plante ne se soucie pas des saisons et aime être arrosée quotidiennement en petites quantités.

La Boaliane

(Créée par Xénos Sperande)

Description : La Boaliane est une plante carnivore magique à tige ligneuse et arbustive qui aime les sols drainés et riches, elle ne supporte pas les sols calcaires et lourd. On la rencontre dans les régions tempérés chaudes ou tropicales, elle pousse sur les arbres ou sur le sol si l’humus y est assez épais. Contrairement à ses cousines moldues dont les fleurs ressemblent à de petits estomac suspendus, ses fleurs sont très gracieuses et élégantes. D’ailleurs les fleurs en question n’ont rien à voir avec le processus de digestion de la plante, elles ne servent que d’appât. En effet chaque printemps la Boaliane prépare une hampe florale portant une dizaine de boutons et semblables à un treillis, après une semaine les boutons éclosent et laissent place à de sublimes fleurs oranges dont les corolles rougeoyantes exhalent un parfum envoûtant. Pour former ses fruits, la plante attend qu’une proie vienne sentir ou manger ses fleurs puis elle avance lentement ses stolons et s’enroule doucement autours de sa proie pour l’étouffer tandis que ses fleurs endorment la victime, la mort par Boaliane est tout à fait indolore. Ensuite ce sont ses stolons constricteurs qui vont se changer en racines pour absorber les éléments nutritifs liés à la décomposition de sa victime. Quand la Boaliane a attrapé une proie, les fleurs fanent aussitôt et la plante se sert de cet apport nutritif pour produire d’énormes fruits comestibles.

Ce qui distingue la Sepulkra de ses cousins moldus, c’est surtout sa particularité de noircir avec l’âge. Ainsi les jeunes spécimens sont très difficiles à distinguer des daturas moldus hors de la floraison, mais les plants plus âgés attirent particulièrement l’œil avec leur texture poussiéreuse noire, ils donnent l’impression d’avoir réchappé à un incendie.

Histoire : Beaumont Majoribanks était en apprentissage chez un botaniste en Amérique du sud et il travaillait dans une parcelle très ombragée sur un jeune spécimen de filet du diable avec Felicis son fléreur qui se tenait prudemment à distance de la plante. Après quelques heures de bêchage pour aérer la terre autours de la jeune plante, Beaumont s’est équipé d’un râteau pour lisser le terrain : il avait presque fini. C’est là qu’il s’est aperçu de la disparition de Felicis. Il a appelé le fléreur en entrant dans la jungle alentours sans se préoccuper du danger, trop préoccupé par la disparition de son animal. Pour retrouver son fléreur plus vite Beaumont lança un sortilège de traçage lié à la rune de son collier. Après une dizaine de minutes de marche il tomba enfin sur Felicis.

C’était une vision tout à fait horrible: Felicis était enserré dans d’étranges lianes fines. Beaumont s’agrippa au râteau qu’il avait gardé en main et entreprit d’arracher Felicis des lianes de cette plante meurtrière… Malheureusement la poigne de la plante était solide et son râteau n’avait aucun effet sur elle. Il du se rendre à l’évidence: Felicis était mort, tué par l’assaut traître de cette fleur bizarre. Au début il cru qu’il s’agissait d’un filet du diable sauvage mais après avoir examiné la plante attentivement il s’aperçut qu’il n’avait jamais lu ou vu cette étrange fleur dans un des nombreux livres qu’il avait lu sur la botanique. Il partit chercher le Botaniste chez qui il étudiait pour lui faire part de sa découverte. Ce fût la première plante qu’il découvrit lui-même et il écrivit un brillant article sur la Boaliane l'année suivante.

Propriétés magiques : Les Sépales jaunes de la plante sécrètent une poudre qui inhalée, a des propriétés sédatives et anesthésiques aussi puissantes que les opiacés moldu. Les fruits quand à eux sont extrêmement énergétiques et protéinés et sont utilisés pour traiter les cas graves de dénutrition aussi bien en médicomagie que chez les magicozooligstes qui récupèrent des animaux maltraités. Le goût carné mais sucré du fruit en fait un aliment facile à donner aussi bien aux animaux végétariens qu’aux carnivores. Les botanistes n’ont pas encore trouvé d’usage aux stolons de la plante mais leur capacités à se transformer et à réagir à leur environnement avec rapidité semblent prometteuses.

Entretien: La plante ne peut-être cultivé dans les régions tempérés que dans une serre car elle a besoin d’une température minimale de 20° sans quoi sa sève se fige et elle dépérit rapidement. Elle a besoin d’être arrosé assez régulièrement son substrat doit rester perpétuellement humide. La plante quand elle est cultivée en serre est rarement alimenté en viande car les fleurs se fanent dès que la plante en consomme alors que la plupart du temps on la cultive pour le parfum de ses fleurs et pour la poudre somnifère de ses sépales. Toutefois quand on souhaite récolter des fruits il devient nécessaire de nourrir sa Boaliane, pour cela on utilise normalement des rats ou d’autres nuisibles comme les lutins par exemple. Il suffit de les lâcher dans la serre et d’attendre quelques heures, en général tous les nuisibles sont mort quand on revient. Si cette plante n’était pas aussi dangereuse pour les être humains elle pourrait sans doute être utilisé pour dératiser son jardin, mais la réglementation interdit la culture de la Boaliane pour qui n’est pas Botaniste...

Ilallomylia letum - La berceuse

(Créée par Chems Dalley)

Description : La berceuse est une plante à fleur pouvant mesurer de 30 à 140 cm. Elle paraît très disproportionné car, même après avoir atteint sa dernière phase de croissance, les fleurs de cette plante sont extrêmement petites comparé à la circonférence de leur tige, qui malgré sa taille, est relativement délicate et casse facilement. Pareillement, les feuilles sont également très petites, et représentent le premier moyen de reconnaissance de la fleur de part leur forme inversée en "goutte de pluie". L’Ilallomylia réunit quatre pièces pointu dans son pétale d’une couleur bleutée tirant sur le violet vers le centre. Les plus véreux diront qu’elle est esthétiquement insignifiante avec sa tige fade véronèse et ses feuilles larmoyantes. Même les sépales de la fleur sont plus large que les pétales, créant une sorte de coupole pour ce qu’on pourrait apparenter à des tâches de bleues en bout de tige plus qu'à une corolle.

Histoire : La berceuse apparaît pour la première fois dans une grotte du Nouveau-Mexique, proche de Roswell. Nous sommes en 1950 et la ville est toujours secoué par le crash du 4 juillet 1947 qu’une partie de la population croit toujours être d’origine extra-terrestre. Deux agents de la GOE (Groupe d’Opération Spécial), Michael Mason et Estevan Pérez, sont établis dans une grotte sur une opération de démantèlement de cartel. Tout se passera bien jusqu’à ce que Mason tombe inconscient brusquement sans raison apparente, raconte Estevan. Michael avait prit l’habitude de mâchouiller sur des brins de paille et d’herbe. Malheureusement, ce jour là, il serait tombé sur la berceuse. Pour cette habitude, il restera deux ans endormis sous surveillance médicale constante avant de se réveiller totalement changer au point de poser sa démission au GOE, prétextant ne plus jamais vouloir s’exposer à une quelconque forme de violence quand bien même l’homme n’a jamais été exposé à un traumatisme durant ses années de services. Les moldus tireront de cette affaire que Mason aurait subi une influence surnaturelle. Sans le savoir, ils avaient raison sans l’être. C’est en se penchant sur la grotte suite à cette affaire que la communauté magique retrouve la plante et lui attribue les effets que l’on lui connait aujourd’hui.
Plus tard, les moldus retrouveront l’Ilallomylia. Étant une cousine de la très populaire valériane, ils ne marqueront qu’une légère différence avec celle-ci. Parmi ceux l’ayant consommé se distingue un certain Christopher Nolan, créateur du concept fictif de l’Inception.

Propriétés magiques : Consommée en tisane, à faible dose, elle a un effet apaisant. Il est déconseillé d'en donner aux enfants même si ses propriétés calmantes peuvent donner envie de leur en administrer.
Les feuilles de la plante peuvent être séchées et brûlées. Elles auraient des propriétés divinatoires et permettraient de se plonger plus facilement dans la méditation.
Enfin ses fleurs mangées crues sont un puissant hallucinogène, relativement relaxant mais qui trouble fortement les sens. Elles peuvent être utilisées médicalement pour des patients subissant de fortes douleurs mais est fortement déconseillée à usage personnel puisqu'il est aisé d'atteindre rapidement une dose létale. Il faut savoir calculer sa propre dose idéale pour en consommer sans danger.

Entretien: Elle fait partie de la flore cavernicole, les UV lui étant hautement toxique. Cette plante se développe et grandit dans une atmosphère très humide, l’hygrométrie des cavernes étant généralement très élevé, elle se sent mieux dans cet environnement. En revanche, elle reste clémente à une plage de température très large du moment que l’on atteint pas des extrêmes, ses limites pouvant être comparé à celle de la résistance humaine soit des valeurs allant de -150°C à 100°C. L’Ilallomylia n’est sinon pas plus capricieuse; elle pousse sur tout sol sa seule exigence étant l’obscurité et même si elle serait plus à l’aise dans une atmosphère saturé en humidité ce n’est pas un paramètre qui l’empêcherait de pousser.

Aubépine Antivenom

(Créée par Jennifer Coldiron)

Description : L’aubépine est un arbuste qui se présente comme un buisson, pouvant atteindre deux à dix mètres de hauteur. Il est facilement reconnaissable par son aspect épineux, d’ailleurs souvent planté comme clôture étant infranchissable en raison de ces nombreux rameaux couverts d’épines. Ses branches, de couleur grise, sont, en effet, garnies de petites et courtes pointes acérées.
L’aubépine possède de petites feuilles ovales, incisées, dentées et divisées en trois à cinq lobes peu profonds. Ses feuilles sont vertes, luisantes sur le dessus et plus pâles en dessous.

Au printemps, de nombreuses fleurs de couleur blanche ou rosée apparaissent. Elles se disposent en corymbes, c’est-à-dire en grappes qui forment un dôme sur le dessus d’un même plan. Les fleurs de l’aubépine sont particulièrement parfumées. Leur odeur rappelle celle des amandes amères. À la fin de l’été et durant l’automne, les fleurs se métamorphosent et laissent leur place à des fruits. Se sont de petites drupes dont la taille est similaire à celle d’un gros pois ou d’une baie. Les fruits affichent un rouge vif brillant qui devient sombre et mat au moment de sa maturité. Charnus, les fruits de l’aubépine renferment de nombreuses graines enfermées dans une chair jaune.

Contrairement au Prunellier (Épine noire), les Aubépines ne fleurissent qu’après la sortie de ses feuilles.

Légende : L’Aubépine est l’arbuste sacré des fées. Elle fait partie des trois « arbres féeriques » que révéraient les anciens druides : Chêne, Frêne, Aubépine. On a cru aussi pendant longtemps que les Aubépines étaient des sorcières qui s'était transformées d'elles-mêmes en arbre pour protéger les jardins de leurs congénères.

Histoire : L’Aubépine est connue depuis l’Antiquité, voire par certains peuples de la préhistoire. Elle est réputée pour traiter les effets indésirables du venin de dragon en cas de morsure. Cette plante est aussi efficace pour lutter contre l’anxiété, l’insomnie et les troubles légers du sommeil, mais ce n’est pas son utilisation première.

Au fil des années, cette plante a multiplié les surnoms : bois de mai, épine de mai, épine blanche… Le surnom d’épine blanche reste le plus fréquent. D’ailleurs, le terme aubépine vient du latin alba spina qui signifie « épine blanche ».

Quoi qu’il en soit, l’Aubépine connaît un grand succès depuis la Préhistoire. À cette période, ses fruits étaient utilisés comme denrées alimentaires. Ressemblant à des baies, ils étaient séchés, moulus puis incorporés dans les bouillies et pâtes à pain.

Les fleurs d’Aubépine ont quant à elles acquis plusieurs vertus dès l’Antiquité : d’abord pour lutter contre l’insomnie et toutes autres troubles légers du sommeil, puis enfin pour atténuer l’anxiété. Les fleurs étaient suspendues dans les maisons, notamment au-dessus des lits.

Néanmoins, les biens-faits magiques des feuilles de l’Aubépine n’ont été découverts que tardivement. Ce n’est qu’à la fin du XVIIIème siècle que le potentiel des feuilles de cette plante fut mis en évidence grâce à Giovanna Bonnano, empoisonneuse professionnelle en Italie. En effet, elle concoctait énormément de poison qu’elle vendait aux femmes de son village pour assassiner leurs maris. Néanmoins, elle avait toujours un antidote pour chacun de ses poisons en cas de problèmes. C’est après de nombreuses recherches qu’elle mit la main sur l’Aubépine, et découvrit son efficacité contre le venin de dragons.

Aujourd’hui, l’Aubépine est un arbuste qui se développe dans différents environnements et dans de nombreuses régions du monde. Elle est commune en Asie occidentale, en Amérique du Nord, ainsi qu’en Europe centrale et nordique ; cette dernière région est celle d’origine de l’Aubépine.

Propriétés magiques : Stockées dans un sachet disposé dans la maison, généralement suspendu au-dessus des lits ou placé dans les oreillers, les fleurs de l’Aubépine, luttent contre les troubles légers du sommeil, l’insomnie et anxiété. Elles peuvent également être utilisées dans l’eau des bains pour agir sur la totalité du corps du plaignant, ou bien encore en infusion juste avant le coucher.

Concernant les feuilles, elles sont réduites en poudre et mélangées à des huiles pour obtenir un onguent. Cette pommade est étalée sur des morsures de dragon dont le venin est néfaste, supprimant ainsi toute trace du poison.
Pour les personnes ayant ingéré du venin par maladresse ou empoisonnement, cet onguent est inefficace. Néanmoins, les feuilles peuvent être infusées pendant neuf à treize minutes dans une eau frémissante, une fois refroidie, l’infusion doit être entièrement avalée pour que les effets du poison se dissipent.

Peu d’effets indésirables sont connus, même en cas de long traitement. Il se peut parfois qu’apparaissent, au bout d’une heure, des allergies cutanées plutôt légères dû à l’onguent appliqué. Cependant, aucunement néfastes pour la peau, ces plaques disparaissent une dizaine de minutes après l’apparition.
Pour que les feuilles d’Aubépine soient efficaces, il faut toujours respecter les doses prescrites. Si les doses sont trop élevées, l’effet de guérison n’aura pas lieu et accéléra les effets du poison.

Entretien: L’Aubépine a une préférence pour les terrains calcaires avec une exposition ensoleillée. À la croissance lente, cette plante peut vivre pendant plusieurs centaines d’années. Sa floraison se déroule d’avril à mai et les fruits apparaissent d’août à octobre. La récolte des fleurs se fait ainsi durant le printemps, et celle des fruits durant l’automne.

La plantation de l’Aubépine a lieu à l’automne ou au printemps, mais, comme pour tous les arbustes, la période idéale est toujours l’automne. Plantée à cette période, l’enracinement est amélioré avant l’hiver et reprend ensuite au printemps.
De plus, un sol bien drainé est à favoriser pour l’emplacement de la plante. En effet, si on observe les endroits où poussent naturellement les Aubépines, on peut se rendre compte qu’elles préfèrent les terres bien drainées. Dans une terre lourde, un bon apport de sable au moment de la plantation est fortement conseillé.

L’entretien de l’Aubépine se limite à une taille de mise en forme en fin d’hiver, surtout pour les sujets composant une haie. La fertilisation et l’arrosage ne sont pas nécessaires.

L’apparition de maladie est à surveiller sur cette plante. Comme la plupart des Rosacées, l’Aubépine est sensible au feu bactérien. Dans ce cas, les feuilles présentent des tâches brunâtres ou couleur rouille. Les boutons floraux se dessèchent et brunissent, et les rameaux se recourbent en crosse et sèchent. Cette maladie progresse rapidement si les conditions climatiques lui sont favorables, ainsi, une branche entière peut mourir en quelques jours.
L’inconvénient majeur avec cette maladie, c’est que nous ne disposons d’aucun traitement réellement efficace. Il faut donc mettre en œuvre des mesures permettant de prévenir l’apparition de la maladie et d’empêcher son extension :
- Supprimer les parties atteintes en coupant plusieurs dizaines de centimètres en dessous des lésions touchées,
- Arracher les sujets les plus gravement atteints,
- Brûler systématiquement les déchets végétaux,
- Désinfecter soigneusement les outils après avoir taillé un arbuste (atteint ou pas)
- Éliminer les floraisons secondaires,
- En mars-avril, pulvériser une solution de cuivre (avec modération, une haute dose de cuivre est toxique pour les écosystèmes !), permettant parfois de freiner la maladie.

Le Pinsot

(Imaginé par Deryn O'Connors)

Description : Le Pinsot est un arbre de la famille des conifères du genre Pinus (les pins) C'est un résineux de grande taille (jusqu'à 80 mètres de haut) avec une croissance monopodiale très rapide puisqu'il atteint sa taille adulte en seulement 3 ans. L'écorce du tronc est épaisse et craquelée. Il a des feuilles en forme d'aiguilles vertes foncées. Du fait de sa grande taille, il a une sève très fluide et légère afin de monter et descendre de façon aisée et d'alimenter correctement toutes les parties de l'arbre.

Cet arbre est dioïque et produit des cônes communément appelé "pomme de pin". Les arbres "femelles" sont souvent plus haut que les arbres "mâles".

A noter qu'une fois tous les dix ans, si l'hiver est assez froid (- 28° minimum), le Pinsot verra ses aiguilles pâlir jusqu'à devenir presque translucides, il les perdra ensuite à la manière d'un feuillus à feuilles caduques. En palissant, les aiguilles habituellement dures et piquantes deviennent souples et soyeuses. On appelle alors le Pinsot l'arbre à soies. Les aiguilles dégagent alors une odeur de lait.

Histoire Lors d'un vol test en balai au Nord de la Russie, au début du XIXe siècle Dimitri Porskoff, fut pris dans une tempête de neige. Il tomba alors au milieu d'une forêt de conifères. Cette année là, l'hiver était particulièrement rigoureux et le sorcier eut la chance d'assister pour la première fois à une tombée de soies.

Il fallut attendre 50 ans avant que le phénomène se reproduisent et que les dires du pilotes soient pris en considération. Depuis, des études approfondies de l'arbre ont permis de comprendre son fonctionnement. Des plantations sous atmosphère frigorifique ont été mises en place dans le Nord de l'Europe.

Effets magiques: Les soies recueillies toutes les dix ans permettent :
- de fabriquer des pinceaux absolument fabuleux. Les poils sont capables de changer d'épaisseur en fonction du tracé désiré et ont une extraordinaire durée de vie.
- d'attirer les licheurs. Ces petit démons qui cherchent des truies pour se nourrir sont attirer par l'odeur particulière des aiguilles de soie fraîches. Les piégeurs du service des nuisibles en Russie utilisent désormais ses aiguilles pour protéger les habitations moldues.

Le cambium (ou l'écorce intérieure) des arbres de un ou deux ans est quand à lui utilisé :
- pour fabriquer des meubles pour les jeunes sorciers. En effet, la capacité de croissance rapide du Pinsot continue à agir quelques temps, permettant aux lits et autres de grandir avec l'enfant.
- pour la fabrication de certaines hormones de croissance pour les personnes touché de nanisme ponctuel.

La sève du Pinsot a été classé produit dangereux et interdit à la commercialisation. A petite dose, elle permet de soulager les maux de tête en diminuant la pression neuronale mais en cas d'excès il semblerait que la pression ne remonte pas, rendant les consommateurs particulièrement sots. La sève de cet arbre a la particularité de durcir très rapidement à l'air libre, formant des petites boulettes dures très faciles à transporter et à stocker.

Entretient : Le Pinsot ne demande pas un sol très riche mais craint la concurrence avec les feuillus. Il peut stocker de grandes quantité d'eau en hiver pour les périodes plus arides. Il aime à vivre en forêt sur des terrains plats et dans un climat froid voir très froid.