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24 juil. 2015, 17:52
Un bureau ensoleillé
Quand Edern, ses valises à la main, après avoir été accueilli en salle des profs, s'approcha pour la toute première fois des serres de botanique il découvrit un bureau magnifique mais très féminin : un escalier de pierre tortueux entouré de larges feuilles vertes conduisaient au-dessus de la serre n°3, vers une pièce circulaire entièrement vitrée, des murs au plafond, le sol étant recouvert d'un épais gazon artificiel, mais, à ce qu'en vit Edern, bel et bien vivant. Le professeur entreprit de s'installer, personnalisant son nouveau lieu de travail :

Il garda les parois de verre ainsi que le sortilège permettant de voir depuis l'intérieur mais de ne pas être vu de l'extérieur. Il perfectionna même ce sort afin que celui qui se trouvait devant la porte ait l'image d'un bureau vide et parfaitement en ordre. Il ajouta toutefois, non sans malice un petit panonceau en ardoise près de l'entrée : « Ne jamais se fier aux apparences, frappez à la porte ! »

Edern après hésitation, avait choisi de conserver le gazon vivant qui recouvrait le sol : Il était plutôt réticent à ce genre de magie mais il trouvait dommage de détruire un si beau travail. Il laissa donc toute leur liberté aux brins d'herbe même si cela voulait dire que ceux-ci continueraient à s'enrouler autour de ses chevilles pour l'empêcher de marcher ou à se glisser dans ses chaussettes. Il supprima les fleurs tombant du plafond (on dirait des vraies, mais ce n'en était pas moins des imitations).

Pour le mobilier, un large bureau de bois clair trônait au milieu de la pièce, derrière lui un fauteuil de cuir à haut dossier n'attendait que le professeur. Un autre fauteuil moins imposant, se trouvait en face. Des bibliothèques basses (afin de ne pas gêner la vue) étaient alignées le long des murs contenant des ouvrages divers sur la botanique. Enfin, à l'écart, quelques poufs et une table basse offrait un coin détente ou discussions au cadre moins officiel.

Un bureau simple mais confortable.


Reducio
Ce RPG est ouvert à tous, élèves comme professeurs, faisant ou non de la botanique. Toutefois, rien ne vous empêche d'ouvrir votre propre sujet.

Même le plus petit des Serpents a du venin.
05 déc. 2015, 05:39
Un bureau ensoleillé
Shanti avait toujours été très curieuse… Et ce défaut ne s’était pas minimise en arrivant à Poudlard, bien au contraire. Apres tout, le château regorgeait tellement de secrets ! Ce fut donc avec plaisir que la jeune hindoue avait demandé à faire la partie « Ragots » de la Petite Mornille. Sauf que voilà, il semblerait que les élèves devenaient de plus en plus renfermes sur eux-mêmes, ne laissant plus filtrer grande information. La rouge avait donc dû se rabattre sur ses professeur ! Mais que dire sur eux ? La petite fille n’était pas une fouineuse mais si elle voulait honorer ses collègues avec un article digne de ce nom, elle devrait bien espionner certaines personnes…

Voilà pourquoi elle se trouvait devant le bureau de M. Rhodes, le professeur de botanique ainsi que le directeur de maison des Serpentard. La jeune fille hésitait à entrer… Sa conscience la taraudait toujours, et cela depuis la veille. Franchement, cela ne faisait pas partie de ses valeurs, aussi bien que familiales que de Gryffondor, d’aller fouiner dans les affaires des autres ! De plus, si jamais M. Rhodes se trouvait dans son bureau, elle allait se faire taper sur les doigts !

Elle inspira d’un grand coup puis expira lentement, comme pour évacuer son stresse. Elle avait promis qu’elle le ferait, donc, elle le ferait ! Alors qu’elle allait frapper à la porte afin d’être sure que le bureau soit vide, elle poussa un petit cri de surprise. Devant elle se trouvait un bureau complètement en ordre et... vide. Visiblement, M. Rhodes était un maniaque… Mais tout à coup, un panneau ou il était écrit « Ne jamais se fier aux apparences, frappez à la porte ! » apparut.

Un air méfiant sur le visage, la jeune Sadhan leva lentement sa main et frappa trois petits coups distincts. Son cerveau réfléchissait à toute allure… et si le professeur était présent ? Qu’allait-elle dire pour justifier sa présence ?
25 déc. 2015, 11:57
Un bureau ensoleillé
Quatorze heure. La sonnerie retentit et tous les cinquièmes années se ruèrent dehors, laissant derrière eux un professeur rincé. Les Puffapod avaient beau être adorables, ils étaient épuisants. Marmonnant un « Failamalle » sans grande conviction pour ranger le matériel de TP dans le coffre prévu à cet effet, Edern quitta sa salle de classe sans grand regard vers le résultat de son sortilège. Il se traîna jusqu'à son bureau et s'affala dans son fauteuil. Il devait maintenant écrire son cours de quatrième année. C'était pour demain. Il avait suffisamment repoussé le moment de le faire. Mais qu'est-ce qu'il était fatigué !

« Tic. Tac. Tic. Tac. » fait la trotteuse de la montre du sorcier que celui-ci observait paresseusement depuis très exactement cinquante-trois mouvements de cette dernière. Quand il arriva à soixante, un coin de son cerveau lui souffla que ça faisait une minute, que c'était débile de regarder sa montre pendant aussi longtemps et qu'en plus c'était du temps perdu. Le professeur se redressa, soufflant un grand coup avant de balayer du regard le parchemin vierge devant lui.

Quatorze heure quinze. Le parchemin était toujours aussi vierge. Et Edern avait entrepris de tester sa résistance au pliage et sa capacité de déformation. A partir de quand un parchemin enroulé gardait-il cette position ? Y avait-il un diamètre particulier d'enroulement plus propice qu'un autre à la conservation de la forme ? Et quand on le pliait, cela fragilisait-il beaucoup le parchemin ? Les coins de la malheureuse feuille commençaient à être bien abîmés. Il faudrait quand même qu'il arrête de jouer avec.

Quatorze heure trente. Edern avait changé de jouet. C'était maintenant son presse-papier qui voletait dans les airs, frôlant le tapis de pelouse magique puis s'élevant au plafond pris d'une subite accélération avant de s'arrêter juste devant celui-ci.

Le professeur, les pieds croisés sur son bureau, commandant ses acrobaties du bout de sa baguette, fut soudainement interrompu par trois coups frappés à sa porte. Le presse-papier tomba au sol, propageant sur la pelouse le même résultat qu'un galet jeté dans une rivière calme. La plante magique n'aimait pas du tout que des choses lui tombent dessus. Edern alla vite le ramasser, l'enferma dans un tiroir de son bureau avec le parchemin martyrisé et alla ouvrir la porte, se prenant les pieds dans la pelouse mécontente.

Il tomba sur une élève de Gryffondor, trop jeune pour suivre ses cours.

« Bonjour. Que me vaut cette visite ? »

Même le plus petit des Serpents a du venin.
31 déc. 2015, 10:32
Un bureau ensoleillé
Shanti sentit son cœur s’accélérer dans sa poitrine. Elle le savait, bien qu’elle ignorait comment, que son professeur allait ouvrir la porte ! Elle le sentait au plus profond d’elle-même et commençait sérieusement à regretter d’être venue… Pourtant, une partie d’elle-même la poussait à ne pas reculer devant ce défi… Elle se secoua mentalement les esprits. Depuis quand laissait-elle son cœur de Gryffondor empiéter sur sa sagesse habituelle ? Soupirant, elle décida qu’il fallait qu’elle se calme. Si M. Rhodes remarquait qu’elle n’était pas dans son état normal, il se douterait forcement de quelque chose… Deux secondes après, la porte s’ouvrait en effet sur le professeur de botanique, qui semblait assez surpris de la voir ici. Ce qui était plutôt normal, étant donne qu’elle n’était qu’en première année !

« Bonjour. Que me vaut cette visite ? »

Shanti pâlit légèrement. Le moment était arrivé… Ou il la croyait, ou il ne la croyait pas et elle se ramassait une retenue… Or il ne fallait surtout pas que ça arrive ! Si sa mère l’apprenait, aucunes excuses, et surtout pas celle d’un gage, ne tiendrait devant Ashna !

« Euh… Bonjour professeur ! » réussit-elle à dire.

Elle soupira discrètement de soulagement et réfléchit à ce qu’elle allait dire… Prétendre qu’elle venait l’interviewer ? Mmm… ça pourrait marcher. Cependant, ça ne servirai a rien… Or elle était venue pour avoir des résultats ! Son cœur battait à mille à l’heure… Il faudrait trouver quelque chose à dire et vite !


« Hum… Excusez-moi de vous déranger mais j’aurais besoin d’un service, si l’on peut dire ça comme ça… » dit-elle pour le moment.

Elle sentait parfaite le regard interrogateur du professeur sur elle, à moins que ce ne soit son cerveau qui lui donnait cette sensation… Tout à coup, elle eut une illumination ! C’était l’idée la plus parfaite, l’idée la plus merveilleuse même qu’elle n’ait jamais eu ! Oui, c’était l’idée du siècle, elle en était convaincue…


« J’aurais besoin… de ragots. Sur les Serpentards. Rien de bien méchants, mais… Voilà en fait, je suis journaliste au journal de Gryffondor et c’est moi qui est en charge de la partie ragots. J’ai déjà trouvé quelques trucs sur les autres maisons et Gryffondor mais pour Serpentard, rien, niet, nada ! Donc si vous pouviez… »

Malheureusement, une fois qu’elle eut mis en parole son idée, elle se rendit compte a quel point c’était ridicule. Elle se tut alors, croisant mentalement les doigts et priant en même temps pour qu’il accepte. Il ne manquerait plus qu’elle se prenne la honte !
15 janv. 2016, 17:50
Un bureau ensoleillé
La jeune gryffone ne semblait pas spécialement tranquille. Après une légère hésitation marquant son… désarroi ? Doute ? Malaise ? A moins que cela ne soit que de la timidité ? Elle salua l'enseignant :

« Euh… Bonjour professeur ! »

Elle marqua une pause, semblant chercher ses mots. Edern resta de marbre, attendant qu'elle présente le motif de sa venue. Il n'avait rien contre le fait de recevoir des premières ou deuxièmes années, il prenait toujours plaisir à leur présenter sa matière, voir à leur donner quelques notions de base s'ils en manifestaient la curiosité.

« Hum… Excusez-moi de vous déranger mais j’aurais besoin d’un service, si l’on peut dire ça comme ça… » reprit la petite Gryffone.

Elle fit une nouvelle pause. Edern repensa à son parchemin martyrisé encore vierge, à la demi-heure qu'il avait perdu en gamineries. Il faudrait vraiment qu'il se mette au travail. Cette petite allait-elle bien finir par lui dire pourquoi elle était là ? Elle avait un service à lui demander. Quel genre de services pourraient-ils bien rendre à cette jeune gryffondor ? Au vu du nombre de fois où les Serpentard étaient venus le voir la bouche en cœur pour lui demander un « service » il savait que ce mot pouvait cacher tout et n'importe quoi. Du moins, chez les Verts. Qu'en était-il des Rouges ? Réputés moins roublards, ce qu'il nommait « service » était peut-être moins vaste.

La réponse vint finalement, quand la jeune fille se lança dans un discours un peu désordonné :


« J’aurais besoin… de ragots. Sur les Serpentards. Rien de bien méchants, mais… Voilà en fait, je suis journaliste au journal de Gryffondor et c’est moi qui est en charge de la partie ragots. J’ai déjà trouvé quelques trucs sur les autres maisons et Gryffondor mais pour Serpentard, rien, niet, nada ! Donc si vous pouviez… »

Edern soupira intérieurement en fixant de son unique œil gris les yeux bruns de sa jeune interlocutrice. Voilà donc pourquoi elle était si gênée de venir faire cette demande. Il y avait de quoi. Et la réponse était tout de suite vue : Non. Le professeur ne comptait pas jouer à ce jeu-là. Même si c'était vrai que la collecte de ragots croustillants pouvait apparaître comme amusante (dans la salle des profs aussi, ça discutait ragots…), il n'était vraiment pas disposé à lancer des rumeurs qu'elles soient vraies ou fausses sur les Serpentard. Quittant finalement son apparente neutralité, il répondit :

« Vous avez un sacré culot de venir me demander ça. »

Il agrémenta cette phrase d'un sourire afin qu'elle ne passe pas pour un reproche.

« C'est une qualité admirable chez un journaliste, mais il en est une autre tout aussi importante et qui lui ai intimement liée : la débrouille. Vous ne saviez pas quoi écrire sur les Serpentard, vous êtes venue me demander. Bien. Mais maintenant, que se passerait-il si je refusais de vous aider ? Car en effet, je n'ai pas l'intention de raconter quoique ce soit sur les Serpentard, les ragots se basent généralement sur la vie privée des gens et sont parfois faux. Ils peuvent potentiellement blesser ou embarrasser les personnes visées. C'est d'ailleurs un aspect auquel vous devez faire attention dans la rédaction de votre article. En tant que professeur et par respect pour les Serpentard, je n'accéderai donc pas à votre demande. »

Edern posa la main sur la poignée de sa porte. Il attendait la réponse de la jeune Gryffone et avait laissé tomber son masque dépourvu d'émotions. Il la considérait sans aucune animosité ni regard de reproche, ce dernier tendant davantage vers la bienveillance.

Même le plus petit des Serpents a du venin.
20 févr. 2016, 10:28
Un bureau ensoleillé
« Vous avez un sacré culot de venir me demander ça. » dit le professeur en souriant.

Shanti eut le bon sens de rougir. Elle se demandait toute fois ce que le professeur avait derrière la tête… La phrase passait pour un reproche mais ce sourire l’intriguait un peu. Etait-ce un signe que le professeur Rhodes n’était pas en colère ? Elle commençait à en douter… En y réfléchissant, cela aurait du être sa réaction logique et ce fut avec appréhension que la jeune Sadhan le vit reprendre la parole.


« C'est une qualité admirable chez un journaliste, mais il en est une autre tout aussi importante et qui lui ai intimement liée : la débrouille. Vous ne saviez pas quoi écrire sur les Serpentard, vous êtes venue me demander. Bien. Mais maintenant, que se passerait-il si je refusais de vous aider ? Car en effet, je n'ai pas l'intention de raconter quoique ce soit sur les Serpentard, les ragots se basent généralement sur la vie privée des gens et sont parfois faux. Ils peuvent potentiellement blesser ou embarrasser les personnes visées. C'est d'ailleurs un aspect auquel vous devez faire attention dans la rédaction de votre article. En tant que professeur et par respect pour les Serpentard, je n'accéderai donc pas à votre demande. »

Il avait raison sur toute la ligne… Non seulement elle devait apprendre à se débrouiller, mais aussi elle devait apprendre à mentir correctement, sans oublier d’apprendre à contrôler sa curiosité. Si elle s’était contrôlée depuis le début, elle ne se serait sans doute jamais trouvé la ! Et elle n’aurait pas risque une retenue… Quoique, le professeur de botanique ne semblait pas être très énervé… Mais ce n’était pas de refaire le monde, après tout, on disait bien qu’avec des si on pourrait mettre Paris en bouteille… Elle avait fait une erreur, elle devait assumer. Quant à la partie destinée aux ragots, Shanti n’était pas vraiment convaincue. Elle écrivait des ragots pour divertir ses camarades, pas pour détruire la vie des gens… Pour elle, les ragots étaient à prendre au second degré. Ce fut donc avec une petite moue gênée que la Gryffondor répondit, combinant sa gêne à ses talents d’actrices :

« Je… Oui, vous avez raison, c’était stupide. Je m’excuse de vous avoir dérangé, je comprends tout à fait votre point de vue monsieur… »

Elle espérait que des excuses suffiraient. Shanti n’était pas très douée pour s’excuser… La voix un peu tremblante, elle poursuivit :

« Je crois que je vais y aller… Merci, professeur. Et désolé encore… »

Elle le salua, et marcha dignement hors de la pièce, consciente d’être rouge comme une tomate. Des qu’elle arriva a une certaine distance du bureau de Mr Rhodes, Shanti se mit à courir à en perdre haleine jusqu’au parc. Elle avait grandement besoin de se trouver seule un moment, afin de reprendre contenance, avant d’aller affronter ses camarades…

Reducio
Fin du RPG pour moi :) Merci pour cette expérience Monsieur et désolé pour le retard ^^
20 févr. 2016, 11:06
Un bureau ensoleillé
Même si le ton du professeur n'était pas agressif, la Gryffondor n'était clairement pas à son aise. En même temps, ce n'était pas réellement l'objectif d'Edern. La brunette rougit tandis qu'il parlait puis répondit :

« Je… Oui, vous avez raison, c’était stupide. Je m’excuse de vous avoir dérangé, je comprends tout à fait votre point de vue monsieur… Je crois que je vais y aller… Merci, professeur. Et désolé encore… »

Après l'avoir salué elle tourna les talons et s'éloigna. Le professeur rentra dans son bureau et retrouva sa place. Où est-ce qu'il en était déjà ? Ah oui : nulle part, il n'avait pas eu le courage de commencer. Décidément ce cours de quatrième année ne l'inspirait pas. Il se releva et s'approcha d'une étagère. Il en profita pour jeter un coup d'oeil dehors. Un élève aux longs cheveux noirs courrait à perdre haleine. Peut-être bien la gryffone qui venait de le quitter. Edern laissa son regard vaguait un moment sur le paysage et l'imposant château qui surplombait son petit bureau. Un amas d'arches, de fenêtres, de vitraux, de meurtrières, de portes, de tours pointus, de passerelles, de cours. A croire que les fondateurs avaient joué aux dés pour le construire. En regardant l'architecture du château, Edern se demandait vraiment si les quatre sorciers n'avaient pas un grain. Ou peut-être tout simplement un esprit créatif bien plus aiguisé que le sien, carré, ordonné. Il aimait l'ordre et la géométrie, et n'avait jamais compris comment certaines personnes arrivaient à créer sans idée de départ, simplement au fur et à mesure, en se disant « tiens, si je rajoutais une tour ici ! », simplement comme ça, formant à la longue un agencement qui aurait pu passer pour le fruit du hasard. Et cette impression n'était peut-être pas si éloignée de la vérité. S'arrachant à ses pensées, Edern attrapa une pile de livres et entreprit de lister les diverses notions qu'il devrait aborder.

- Fin du RPG -

Même le plus petit des Serpents a du venin.