28 oct. 2013, 15:54
Opération : vol de sucreries
En marchant, le professeur Loewy faisait claquer son long manteau derrière elle. Elle aimait parcourir le château de long en large ; disons que ça lui faisait faire de l'exercice. Une promenade dans Poudlard était également une promenade pour les sens. À certaines heures de la journée par exemple, en passant devant les cuisines, on pouvait sentir le délicieux fumet du prochain repas, tout juste en cours de préparation par quelques elfes cuisiniers et incontestablement très doués. En passant devant les toilettes, en revanche, c'était une tout autre odeur qui envahissait cette partie du couloir – partie que tout le monde d'ailleurs s'était résolu à éviter, en passant par l'autre couloir qui lui était parallèle, de l'autre côté des salles. On passera sur les détails. Étrangement, c'était en passant devant certaines salles de cours que l'ouïe commençait à travailler à son tour : cris d'enfants sous la torture, rires moqueurs des autres... Il aurait été sans doute instructif d'écouter un cours depuis l'extérieur, mais malheureusement, la jeune femme avait d'autres chats à fouetter. En effet, l'heure était pour elle venue de retourner dans son bureau pour une petite séance de corrections. Avec les sucreries qu'elle planquait dans son bureau, la tâche perdait de son ampleur.
Elle entra dans la sa salle de classe, la traversa, et arrivée au pied des escaliers menant à son bureau se mit à penser qu'elle avait finalement beaucoup de chance de n'être qu'au premier étage du château. Elle monta donc les marches et se retrouva nez-à-nez avec l'imposante porte en bois de son bureau. Le professeur de Défense contre les Forces du Mal sortit son trousseau de clefs et choisit celle avec un petit bout de bois gravé ''bureau DCFM'', et l'inséra dans la serrure. Elle tenta de tourner la clef, mais sans succès. Elle posa sa main sur la poignée, la tourna, et constata que la porte était déjà ouverte. Étrange, ce n'était pas son genre d'oublier de fermer son bureau. Un vulgaire oubli du à la fatigue, sans doute. Elle entra donc, sans vraiment regarder devant elle. C'est lorsque, initiée par sa promenade des sens, elle entendit un bruit de respiration stressée qu'elle leva finalement les yeux, pour croiser le regard d'une de ses élèves : Haley Pidloux.
Il y avait une élève dans son bureau. Comment était-ce possible ? Kristen fixa la petite Rouge, cligna quelques fois des yeux... Crebleu, elle était vraiment là. Le professeur regarda son bureau, comme pour faire un constat, et... Surprise ! Il y avait aussi Madeleine Koter, une autre Gryffonne. Deux élèves de deuxième année dans le bureau de leur professeur de Défense contre les Forces du Mal. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. À tous les coups, elles voulaient voler le sujet du prochain examen, ou quelque chose dans le genre. Partagée entre exaspération profonde et sérieuse envie de s'esclaffer, la jeune femme trouva un compromis : elle fit un grand sourire aux deux jeunes filles, s'appuya sur sa canne, et demanda, le plus simplement du monde :
« Puis-je savoir ce que vous faites dans mon bureau ? »
Indéniablement, elle protégerait à l'avenir beaucoup mieux son bureau. Elle n'aurait jamais cru que des élèves auraient un jour l'idée de s'introduire à l'intérieur ! Les inconscients. Ils sauraient maintenant qu'entrer chez les gens sans permission n'est pas franchement conseillé Surtout quand "les gens", c'était Kristen Loewy.
Elle entra dans la sa salle de classe, la traversa, et arrivée au pied des escaliers menant à son bureau se mit à penser qu'elle avait finalement beaucoup de chance de n'être qu'au premier étage du château. Elle monta donc les marches et se retrouva nez-à-nez avec l'imposante porte en bois de son bureau. Le professeur de Défense contre les Forces du Mal sortit son trousseau de clefs et choisit celle avec un petit bout de bois gravé ''bureau DCFM'', et l'inséra dans la serrure. Elle tenta de tourner la clef, mais sans succès. Elle posa sa main sur la poignée, la tourna, et constata que la porte était déjà ouverte. Étrange, ce n'était pas son genre d'oublier de fermer son bureau. Un vulgaire oubli du à la fatigue, sans doute. Elle entra donc, sans vraiment regarder devant elle. C'est lorsque, initiée par sa promenade des sens, elle entendit un bruit de respiration stressée qu'elle leva finalement les yeux, pour croiser le regard d'une de ses élèves : Haley Pidloux.
Il y avait une élève dans son bureau. Comment était-ce possible ? Kristen fixa la petite Rouge, cligna quelques fois des yeux... Crebleu, elle était vraiment là. Le professeur regarda son bureau, comme pour faire un constat, et... Surprise ! Il y avait aussi Madeleine Koter, une autre Gryffonne. Deux élèves de deuxième année dans le bureau de leur professeur de Défense contre les Forces du Mal. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. À tous les coups, elles voulaient voler le sujet du prochain examen, ou quelque chose dans le genre. Partagée entre exaspération profonde et sérieuse envie de s'esclaffer, la jeune femme trouva un compromis : elle fit un grand sourire aux deux jeunes filles, s'appuya sur sa canne, et demanda, le plus simplement du monde :
« Puis-je savoir ce que vous faites dans mon bureau ? »
Indéniablement, elle protégerait à l'avenir beaucoup mieux son bureau. Elle n'aurait jamais cru que des élèves auraient un jour l'idée de s'introduire à l'intérieur ! Les inconscients. Ils sauraient maintenant qu'entrer chez les gens sans permission n'est pas franchement conseillé Surtout quand "les gens", c'était Kristen Loewy.
Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~
@Mentionnez-moi pour activer le Tabou
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28 oct. 2013, 16:46
Opération : vol de sucreries
A quatre pattes sous le bureau de son respecté professeur, Madeleine farfouillait, tapait contre les parois, cherchait elle ne savait pas trop quoi au juste. Elle ne pouvait pas voir ce qui se passait à l'extérieur du bureau (le bureau le meuble, pas la pièce même si c'est vrai dans les deux cas). Par contre, elle entendait assez distinctement les voix de ses camarades.
La jeune fille entendit un grincement qui lui donna une lueur d'espoir, elle appuya de toutes ses forces sur la partie du bureau qu'elle touchait au moment du grincement. Mais elle fut vite déçue : le grincement, c'était Luka qui refermait la porte du placard que Haley lui avait demandé de fouiller. Mince !
Madeleine entendit ensuite la voix de Luka les appeler :
« Eh vite, venez voir par ici ! J'ai trouvé quelque chose d'étrange sur cette commode ! »
Vite ? Ça allait être difficile vu la position actuelle de la jeune fille. En plus elle avait pas fini de fouiller. Elle venait de découvrir un tout petit trou dans la paroi de bois. Elle marmonna entre ses dents :
« Deux secondes j'arrive. »
Enfin, marmonner, ça entraîne un bruit plus intelligible que ce que venait de produire Madeleine. Peut-être que le verbe « penser » aurait été plus adapté ? Tout ça pour dire qu'il n'y avait aucune chance que ses camarades l'ait entendue.
D'ailleurs, il ne semblait pas l'attendre au vu du vacarme qui parvint bientôt à la deuxième année.
Je vais essayer de décrire ce boucan vraiment étrange : tout d'abord, Madeleine perçut comme un bruit de ventouse qui se décolle mais elle avait sûrement malentendu. Qu'est-ce qu'une ventouse viendrait faire là-dedans franchement ? Ensuite, un bruit plus ténu qu'on pourrait peut-être assimiler à une chute et qui se termina par un Bom ! retentissant. Et, la cerise sur le gâteau fut donné par le placard qui se sentit obligé de s'ouvrir en grinçant.
Pas très rassurant tout ça... surtout quand on ne peut pas voir la scène. Madeleine était restée figée le doigt dans le trou qu'elle avait trouvé. Pendant quelques instants qui lui semblèrent une éternité elle n'entendit plus rien. Puis Haley dit :
« Désolée Luka… »
Ouf ! Voilà de quoi rassurait un peu la jeune fille. Si Haley parlait c'est qu'elle était encore en vie. Et si elle parlait à Luka, alors c'est qu'il devait être vivant aussi lui ! Madeleine retira le doigt de son trou et entreprit de ramper en arrière pour sortir de sous le bureau. Bien sûr, elle se prit les pieds dans le fauteuil de miss Loewy, était tout sauf élégante à se dandiner comme ça et pour compléter le tableau se cogna dans le bureau.
« Aïeuh ! » dit-elle en se relevant et en se frottant la tête.
Puis, elle regarda la pièce dans son ensemble pour se faire une idée de la situation.
Le placard avait été refermé et Haley se tenait à quelques mètres de celui-ci, sa baguette allumée dans une main, un énorme pot coincé sous l'autre bras. Elle regardait sa camarade et lui dit :
« T’es prêtes ? On y va, je crois que Miss Loewy arrive… »
Cette phrase fit monter en flèche le taux d'adrénaline dans le sang de Madeleine. Il ne fallait surtout pas qu'ils se fassent prendre par leur professeur dans son propre bureau.
Dans sa panique, elle ne remarqua même pas qu'elle n'avait pas vu Luka. Elle ramassa sa carte sur le bureau en vitesse, et d'un rapide coup d’œil, put voir que, en effet, miss Loewy était vraiment toute proche ! Après, la jeune fille ne prit pas le temps de voir si elle était derrière la porte, ou au bout du couloir. Elle marmonna :
« Méfait accompli » en tapotant la carte avec sa baguette.
Oui, vous avez remarqué ? Madeleine marmonne beaucoup dans cette histoire. Mais ce n'est pas le sujet qui nous intéresse. La carte Maraudesque s'effaça, redevenant un parchemin tout ce qu'il y a de plus normal en apparence et la deuxième année, la carte à moitié pliée sous le bras se retourna pour courir vers Haley mais fut stoppée dans son élan.
A côté de la porte se tenait celle qu'elle avait le moins envie de voir là, maintenant, tout de suite, le professeur Loewy, en chair, en os et en canne !
La jeune femme, bon l'emploi du mot « jeune » ici est discutable mais « la femme » tout seul ça sonne pas très bien. Donc, le professeur était visiblement au summum de la surprise. Elle fixait Haley d'un air complètement ahuri. Ensuite, elle vit Madeleine à côté de son bureau.
Finalement, le professeur sembla reprendre contenance, sourit et demanda :
« Puis-je savoir ce que vous faites dans mon bureau ? »
Là, il se passa un truc très étrange. Au son de cette voix, Madeleine perdit complètement les pédales. Elle paniqua. Elle se mit à courir, attrapa Haley par le bras et l'entraîna avec elle, tout en farfouillant dans sa poche de son autre main, la carte toujours coincée tant bien que mal sous ce même bras.
Enfin, elle sortit un petit sachet fermé par un cordon. Elle ralentit, ouvrit le petit sachet. Il contenait une poudre noire. Madeleine lâcha Haley, arriva devant son professeur et lui lança une pleine poignée de cette poudre à la figure.
Aussitôt les minuscules grains se dispersèrent dans l'air plongèrent miss Loewy dans une obscurité des plus totales. Tout en secouant le sachet pour le vider des restes de poudre, Madeleine reprit sa course.
Le nuage d'obscurité prenait de l'ampleur. La deuxième année descendit quatre à quatre les escaliers qui montait de la salle de classe vers le bureau du professeur et traversa la salle à fond la caisse. Elle s'arrêta dans le couloir juste le temps de claquer la porte après que Haley fut sortie elle aussi de la salle.
Ensuite, elle fit signe à sa camarade de continuer et la course dans les couloirs reprit. Elle ne s'arrêta que bien plus loin dans un passage secret caché derrière un tableau, bien éloigné du bureau de miss Loewy.
C'était complètement stupide ce que Madeleine venait de faire. Certes, les deux jeunes filles avaient pu s'échapper mais le professeur les avaient vues et reconnues. La deuxième année avait juste aggravé leur cas en balançant sa poudre dont elle tenait encore le sachet vide.
Madeleine et Haley serait punies pour intrusion, vol ET agression d'un professeur maintenant. C'était vraiment pas très malin...
Et mais au fait. Ils étaient trois à être rentrés dans le bureau au début ! Elles ne sont plus que deux maintenant ! Il est passé où Luka ?
Les mains sur les genoux pour reprendre son souffle, Madeleine demanda :
« Au fait, il est où Luka ? »
Ensuite, elle termina de plier sa carte, qui par miracle n'était pas tombée, la mis dans sa poche referma le petit sachet et le rangea également. Dorénavant, il sera le souvenir, la preuve de cette histoire.
Griffes et Crocs, Griffes et Cœur, Gryff vainqueurs !
Gryffondor du mois en 01/2013, 06/2014, 12/2014 et 03/2015 - Elève du mois de Juin 2014 et Mars 2015
La jeune fille entendit un grincement qui lui donna une lueur d'espoir, elle appuya de toutes ses forces sur la partie du bureau qu'elle touchait au moment du grincement. Mais elle fut vite déçue : le grincement, c'était Luka qui refermait la porte du placard que Haley lui avait demandé de fouiller. Mince !
Madeleine entendit ensuite la voix de Luka les appeler :
« Eh vite, venez voir par ici ! J'ai trouvé quelque chose d'étrange sur cette commode ! »
Vite ? Ça allait être difficile vu la position actuelle de la jeune fille. En plus elle avait pas fini de fouiller. Elle venait de découvrir un tout petit trou dans la paroi de bois. Elle marmonna entre ses dents :
« Deux secondes j'arrive. »
Enfin, marmonner, ça entraîne un bruit plus intelligible que ce que venait de produire Madeleine. Peut-être que le verbe « penser » aurait été plus adapté ? Tout ça pour dire qu'il n'y avait aucune chance que ses camarades l'ait entendue.
D'ailleurs, il ne semblait pas l'attendre au vu du vacarme qui parvint bientôt à la deuxième année.
Je vais essayer de décrire ce boucan vraiment étrange : tout d'abord, Madeleine perçut comme un bruit de ventouse qui se décolle mais elle avait sûrement malentendu. Qu'est-ce qu'une ventouse viendrait faire là-dedans franchement ? Ensuite, un bruit plus ténu qu'on pourrait peut-être assimiler à une chute et qui se termina par un Bom ! retentissant. Et, la cerise sur le gâteau fut donné par le placard qui se sentit obligé de s'ouvrir en grinçant.
Pas très rassurant tout ça... surtout quand on ne peut pas voir la scène. Madeleine était restée figée le doigt dans le trou qu'elle avait trouvé. Pendant quelques instants qui lui semblèrent une éternité elle n'entendit plus rien. Puis Haley dit :
« Désolée Luka… »
Ouf ! Voilà de quoi rassurait un peu la jeune fille. Si Haley parlait c'est qu'elle était encore en vie. Et si elle parlait à Luka, alors c'est qu'il devait être vivant aussi lui ! Madeleine retira le doigt de son trou et entreprit de ramper en arrière pour sortir de sous le bureau. Bien sûr, elle se prit les pieds dans le fauteuil de miss Loewy, était tout sauf élégante à se dandiner comme ça et pour compléter le tableau se cogna dans le bureau.
« Aïeuh ! » dit-elle en se relevant et en se frottant la tête.
Puis, elle regarda la pièce dans son ensemble pour se faire une idée de la situation.
Le placard avait été refermé et Haley se tenait à quelques mètres de celui-ci, sa baguette allumée dans une main, un énorme pot coincé sous l'autre bras. Elle regardait sa camarade et lui dit :
« T’es prêtes ? On y va, je crois que Miss Loewy arrive… »
Cette phrase fit monter en flèche le taux d'adrénaline dans le sang de Madeleine. Il ne fallait surtout pas qu'ils se fassent prendre par leur professeur dans son propre bureau.
Dans sa panique, elle ne remarqua même pas qu'elle n'avait pas vu Luka. Elle ramassa sa carte sur le bureau en vitesse, et d'un rapide coup d’œil, put voir que, en effet, miss Loewy était vraiment toute proche ! Après, la jeune fille ne prit pas le temps de voir si elle était derrière la porte, ou au bout du couloir. Elle marmonna :
« Méfait accompli » en tapotant la carte avec sa baguette.
Oui, vous avez remarqué ? Madeleine marmonne beaucoup dans cette histoire. Mais ce n'est pas le sujet qui nous intéresse. La carte Maraudesque s'effaça, redevenant un parchemin tout ce qu'il y a de plus normal en apparence et la deuxième année, la carte à moitié pliée sous le bras se retourna pour courir vers Haley mais fut stoppée dans son élan.
A côté de la porte se tenait celle qu'elle avait le moins envie de voir là, maintenant, tout de suite, le professeur Loewy, en chair, en os et en canne !
La jeune femme, bon l'emploi du mot « jeune » ici est discutable mais « la femme » tout seul ça sonne pas très bien. Donc, le professeur était visiblement au summum de la surprise. Elle fixait Haley d'un air complètement ahuri. Ensuite, elle vit Madeleine à côté de son bureau.
Finalement, le professeur sembla reprendre contenance, sourit et demanda :
« Puis-je savoir ce que vous faites dans mon bureau ? »
Là, il se passa un truc très étrange. Au son de cette voix, Madeleine perdit complètement les pédales. Elle paniqua. Elle se mit à courir, attrapa Haley par le bras et l'entraîna avec elle, tout en farfouillant dans sa poche de son autre main, la carte toujours coincée tant bien que mal sous ce même bras.
Enfin, elle sortit un petit sachet fermé par un cordon. Elle ralentit, ouvrit le petit sachet. Il contenait une poudre noire. Madeleine lâcha Haley, arriva devant son professeur et lui lança une pleine poignée de cette poudre à la figure.
Aussitôt les minuscules grains se dispersèrent dans l'air plongèrent miss Loewy dans une obscurité des plus totales. Tout en secouant le sachet pour le vider des restes de poudre, Madeleine reprit sa course.
Le nuage d'obscurité prenait de l'ampleur. La deuxième année descendit quatre à quatre les escaliers qui montait de la salle de classe vers le bureau du professeur et traversa la salle à fond la caisse. Elle s'arrêta dans le couloir juste le temps de claquer la porte après que Haley fut sortie elle aussi de la salle.
Ensuite, elle fit signe à sa camarade de continuer et la course dans les couloirs reprit. Elle ne s'arrêta que bien plus loin dans un passage secret caché derrière un tableau, bien éloigné du bureau de miss Loewy.
C'était complètement stupide ce que Madeleine venait de faire. Certes, les deux jeunes filles avaient pu s'échapper mais le professeur les avaient vues et reconnues. La deuxième année avait juste aggravé leur cas en balançant sa poudre dont elle tenait encore le sachet vide.
Madeleine et Haley serait punies pour intrusion, vol ET agression d'un professeur maintenant. C'était vraiment pas très malin...
Et mais au fait. Ils étaient trois à être rentrés dans le bureau au début ! Elles ne sont plus que deux maintenant ! Il est passé où Luka ?
Les mains sur les genoux pour reprendre son souffle, Madeleine demanda :
« Au fait, il est où Luka ? »
Ensuite, elle termina de plier sa carte, qui par miracle n'était pas tombée, la mis dans sa poche referma le petit sachet et le rangea également. Dorénavant, il sera le souvenir, la preuve de cette histoire.
Griffes et Crocs, Griffes et Cœur, Gryff vainqueurs !
Gryffondor du mois en 01/2013, 06/2014, 12/2014 et 03/2015 - Elève du mois de Juin 2014 et Mars 2015
Ancien sorcier
30 oct. 2013, 13:36
Opération : vol de sucreries
Il était certain que ce vase recouvert d'un couvercle qu'il était impossible d'enlever, cachait quelque chose. C'était même sûr. Si ça se trouve le professeur de défense contre les forces du mal l'avait ensorcelé et il n'était possible de le retirer qu'à la seule condition de prononcer une certaine formule magique que le garçon ne connaissait pas. Ce serait légèrement problématique. Mais à ce moment précis Luka oublia les sucreries. Et si le professeur cachait un plus grand secret ? Et si en fouillant son bureau les trois camarades trouvaient des choses ou des informations compromettantes ? Car il était évident que tout le monde avait quelque chose a cacher. A ce moment là, sa soif de curiosité et de désir d'en savoir plus avaient pris le dessus sur tout le reste. Il en avait même oublié les deux jeunes filles avec qui il était.
Au final Haley réussit à ouvrir le pot. Le garçon ne savait pas comment, car il ne s'y intéressait plus. Il ne s'intéressait même pas au fait que dans ce pot se trouvaient bien les friandises. Au final, il aurait peut-être préféré que ce soit autre chose. Des friandises on peut en avoir autant qu'on veut, des informations privées sur un professeur, non. Il prit la décision intérieur de rester dans la salle de défense contre les forces du mal sans ses camarades, pour continuer de fouiller. Mais les événements qui suivirent allèrent à une vitesse folle. Tout d'abord, Haley eu du mal à décoller le pot, et elle eu besoin de tirer un bon coup pour réussir. Mais dans son élan elle tomba en emportant Luka, qui n'eut pas le temps de réagir. Elle tomba contre le placard et une des deux portes s'ouvrit. Le préfet rouge entendit un bruit de clé. Il voulut se relever rapidement, et faire bouger Haley qui maladroite, allait faire foirer le plan. Mais il n'eut pas le temps de réagir une nouvelle fois qu'il se fit pousser dans l'armoire et il entendit un nouveau bruit de clé, beaucoup plus proche cette fois-ci. Il était complètement dans le noir et ... Enfermé. Comment avait-elle pu oser enfermer son préfet ? Comment cela était-il arrivé ? C'était la honte, et il allait surement se faire trouver par Miss Loewy qui n'hésiterait surement pas à l'humilier, et à partir de là, adieu sa réputation. A ce moment, le garçon éprouvait de la haine envers Haley, d'oser l'abandonner et en plus de l'humilier à ce point. Dès qu'il la reverrait, elle prendrait cher.
Tandis qu'il songeait à ce qu'on pourrait penser de lui après ça, et à un moyen de faire payer Haley, il entendit une voix dans le bureau.
« Puis-je savoir ce que vous faites dans mon bureau ? »
C'était la voix de Miss Loewy. Madeleine et Haley n'avait pas été assez rapides pour échapper au professeur. Ou du moins une des deux. Le garçon colla son oreille à la porte du placard pour mieux entendre ce qui allait maintenant se passer. Il jubilait à l'idée qu'elles aient des ennuis, enfin Haley, car il n'avait rien contre Madeleine bien au contraire. Il se demandait en même temps ce qui allait lui arriver à lui. Car il était pris au piège, il n'avait aucun moyen de sortir d'ici, il était enfermé à clé. Sinon il aurait attendu sagement que le professeur s'en aille, mais là, c'était à elle de le libérer. A moins d'utiliser le sortilège Alohomora, ou autre. Il fallait voir. Pour l'instant, mieux valait se taire et écouter. Sauf que justement il n'entendait plus rien. Que se passait-il de l'autre côté du placard ? C'était une bonne question. Puis après deux secondes d'attente, Luka se dit qu'il se trouvait bien bête ici, enfermé dans un placard. Puis, machinalement, sans qu'on comprenne d'où ça venait il eu une petite réaction nerveuse. Un petit rire. Et c'est là qu'il se rendit compte qu'il venait de produire un bruit que le professeur avait sûrement entendu * Mais quel idiot ...*
Au final Haley réussit à ouvrir le pot. Le garçon ne savait pas comment, car il ne s'y intéressait plus. Il ne s'intéressait même pas au fait que dans ce pot se trouvaient bien les friandises. Au final, il aurait peut-être préféré que ce soit autre chose. Des friandises on peut en avoir autant qu'on veut, des informations privées sur un professeur, non. Il prit la décision intérieur de rester dans la salle de défense contre les forces du mal sans ses camarades, pour continuer de fouiller. Mais les événements qui suivirent allèrent à une vitesse folle. Tout d'abord, Haley eu du mal à décoller le pot, et elle eu besoin de tirer un bon coup pour réussir. Mais dans son élan elle tomba en emportant Luka, qui n'eut pas le temps de réagir. Elle tomba contre le placard et une des deux portes s'ouvrit. Le préfet rouge entendit un bruit de clé. Il voulut se relever rapidement, et faire bouger Haley qui maladroite, allait faire foirer le plan. Mais il n'eut pas le temps de réagir une nouvelle fois qu'il se fit pousser dans l'armoire et il entendit un nouveau bruit de clé, beaucoup plus proche cette fois-ci. Il était complètement dans le noir et ... Enfermé. Comment avait-elle pu oser enfermer son préfet ? Comment cela était-il arrivé ? C'était la honte, et il allait surement se faire trouver par Miss Loewy qui n'hésiterait surement pas à l'humilier, et à partir de là, adieu sa réputation. A ce moment, le garçon éprouvait de la haine envers Haley, d'oser l'abandonner et en plus de l'humilier à ce point. Dès qu'il la reverrait, elle prendrait cher.
Tandis qu'il songeait à ce qu'on pourrait penser de lui après ça, et à un moyen de faire payer Haley, il entendit une voix dans le bureau.
« Puis-je savoir ce que vous faites dans mon bureau ? »
C'était la voix de Miss Loewy. Madeleine et Haley n'avait pas été assez rapides pour échapper au professeur. Ou du moins une des deux. Le garçon colla son oreille à la porte du placard pour mieux entendre ce qui allait maintenant se passer. Il jubilait à l'idée qu'elles aient des ennuis, enfin Haley, car il n'avait rien contre Madeleine bien au contraire. Il se demandait en même temps ce qui allait lui arriver à lui. Car il était pris au piège, il n'avait aucun moyen de sortir d'ici, il était enfermé à clé. Sinon il aurait attendu sagement que le professeur s'en aille, mais là, c'était à elle de le libérer. A moins d'utiliser le sortilège Alohomora, ou autre. Il fallait voir. Pour l'instant, mieux valait se taire et écouter. Sauf que justement il n'entendait plus rien. Que se passait-il de l'autre côté du placard ? C'était une bonne question. Puis après deux secondes d'attente, Luka se dit qu'il se trouvait bien bête ici, enfermé dans un placard. Puis, machinalement, sans qu'on comprenne d'où ça venait il eu une petite réaction nerveuse. Un petit rire. Et c'est là qu'il se rendit compte qu'il venait de produire un bruit que le professeur avait sûrement entendu * Mais quel idiot ...*
Ancien sorcier
30 oct. 2013, 15:54
Opération : vol de sucreries
Haley ne bougeait plus, en fait, elle était comme pétrifiée. Miss Loewy se tenait juste devant elle. Bon, no panic, une excuse, une excuse, bon on pourrait toujours lui dire que les deux jeunes filles étaient venue pour demander des explications aux devoirs qu'elles avaient eus et qu'en venant dans le bureau, elles avaient trouvées la porte ouverte sans personne à l'intérieur ! C'était vraiment un bon plan ça... non ? Pourquoi ne pas essayer ? Haley sentait ses joues brûler. Ce n'était pas le moment, mais alors vraiment pas, son coeur manquait presque de sortir de sa poitrine tellement il battait fort. Comment ont-elles pu se mettre dans une telle situation ? C'était incroyable. Et encore, ce n'était pas tout, non, bien sur, Luka lui en voudrait toute sa vie, sur le coup Haley était servie ! La blondinette qui avait réussi à s'entendre avec tout le monde avait réussi à se mettre une personne à dos en à peine quelques secondes. Même si à la base, elle n'avait pas vraiment eu le choix, mais bon, peut-être que Luka comprendra... Quoique vu dans quelle situation la deuxième année l'avait mis, c'était, peu probable. Mais bon, il était trop tard pour changer ça, maintenant que c'était fait, c'était fait, on ne pouvait plus revenir en arrière...
« Puis-je savoir ce que vous faites dans mon bureau ? »
La jeune femme avait dit ça avait un sourire au bout des lèvres. C'était suspect tout ça, ça cachait quelque chose, la deuxième année savait qu'il allait se passer quelque chose... mais quoi ? Et bah rien. Quoique en fait si, Madeleine s'était mise à courir, avait sortie un sachet avec de la poudre à l'intérieur, avait lancé tout ça sur la professeure, enfin la poudre, pas le sachet, ensuite elle avait attrapé Haley par le bras -d'ailleurs Haley manqua de tomber- puis se sauva toujours en courant. Haley voulut arrêter Madeleine pour aller chercher Luka, bah oui, la blondinette se sentait coupable de le laisser seul avec la professeure de défense contre les forces du mal.. mais finalement elle ne put rien faire puisque Madou la tenait trop bien pour qu'Haley ne se détache et stop sa camarade dans son délit de fuite. N'empêche que ce n'était pas malin de la part de Madou, Haley avait élaboré dans sa tête un plan qui tenait à peu près la route et la brunette avait réduit les chances à zéro pourcent pour que tout le monde ne soit pas puni. C'était dommage, m'enfin, ils seront punis ensemble. Encore faut-il que miss Loewy remarque le préfet...
« Au fait, il est où Luka ? »
Ahahah, bonne question Madou, tu n'aurais pas pu la poser justes deux minutes auparavant ? Bon, ce n'est pas grave. Haley fit un petit sourire nerveux, elle s'en voulait vraiment. Mais quand je vous dis vraiment, c'est vraiment ! Bon, maitenant, il faut tout expliquer à Madeleine, elle comprendra elle, enfin quoiqu'elle le savait peut-être déjà, elle avait peut-être entendu Charlie lui parler dans les dortoirs l'autre jour...
"Et bien il est... mh... dans-le-placard-de-miss-Loewy."
Haley avait parlé tellement vite que ça aurait été un miracle si Madou avait compris ce qu'elle venait de dire. La deuxième année se calma un peu afin de mieux expliquer à sa camarade où était le préfet des Gryffondor.
"Luka est dans le placard de Miss Loewy. Je ne sais pas si tu étais au courant, mais j'avais de choses à faire aujourd'hui. La première était comme tu le sais, prendre les sucreries à miss Loewy et les donner à miss Grayce. La deuxième... c'était d'enfermer Luka dans le placard. Je voulais aller le rechercher, mais maintenant c'est trop tard. On devrait aller ramener ça à Miss Grayce non ?"
« Puis-je savoir ce que vous faites dans mon bureau ? »
La jeune femme avait dit ça avait un sourire au bout des lèvres. C'était suspect tout ça, ça cachait quelque chose, la deuxième année savait qu'il allait se passer quelque chose... mais quoi ? Et bah rien. Quoique en fait si, Madeleine s'était mise à courir, avait sortie un sachet avec de la poudre à l'intérieur, avait lancé tout ça sur la professeure, enfin la poudre, pas le sachet, ensuite elle avait attrapé Haley par le bras -d'ailleurs Haley manqua de tomber- puis se sauva toujours en courant. Haley voulut arrêter Madeleine pour aller chercher Luka, bah oui, la blondinette se sentait coupable de le laisser seul avec la professeure de défense contre les forces du mal.. mais finalement elle ne put rien faire puisque Madou la tenait trop bien pour qu'Haley ne se détache et stop sa camarade dans son délit de fuite. N'empêche que ce n'était pas malin de la part de Madou, Haley avait élaboré dans sa tête un plan qui tenait à peu près la route et la brunette avait réduit les chances à zéro pourcent pour que tout le monde ne soit pas puni. C'était dommage, m'enfin, ils seront punis ensemble. Encore faut-il que miss Loewy remarque le préfet...
« Au fait, il est où Luka ? »
Ahahah, bonne question Madou, tu n'aurais pas pu la poser justes deux minutes auparavant ? Bon, ce n'est pas grave. Haley fit un petit sourire nerveux, elle s'en voulait vraiment. Mais quand je vous dis vraiment, c'est vraiment ! Bon, maitenant, il faut tout expliquer à Madeleine, elle comprendra elle, enfin quoiqu'elle le savait peut-être déjà, elle avait peut-être entendu Charlie lui parler dans les dortoirs l'autre jour...
"Et bien il est... mh... dans-le-placard-de-miss-Loewy."
Haley avait parlé tellement vite que ça aurait été un miracle si Madou avait compris ce qu'elle venait de dire. La deuxième année se calma un peu afin de mieux expliquer à sa camarade où était le préfet des Gryffondor.
"Luka est dans le placard de Miss Loewy. Je ne sais pas si tu étais au courant, mais j'avais de choses à faire aujourd'hui. La première était comme tu le sais, prendre les sucreries à miss Loewy et les donner à miss Grayce. La deuxième... c'était d'enfermer Luka dans le placard. Je voulais aller le rechercher, mais maintenant c'est trop tard. On devrait aller ramener ça à Miss Grayce non ?"
30 oct. 2013, 23:07
Opération : vol de sucreries
Le professeur Loewy, à trente-quatre ans, avait vécu déjà bien des choses. Des choses glorieuses, d'autres non, des choses joyeuses, des choses malheureuses... Mais alors ce coup-là, on ne lui avait jamais fait ! Reprenons. Imaginez-vous une petite fille dont c'est l'anniversaire. Vous, étant une âme charitable, voyant cette petite fille ouvrir ses cadeaux seule au beau milieu de la salle commune, décidez d'offrir un petit présent à cette fillette. Un cadeau certes commun, que l'on peut trouver dans n'importe quelle boutique Weasley, mais un cadeau tout de même ! De la poudre d'obscurité instantanée du Pérou. Figurez-vous à présent que cette même jeune fille, quelques mois plus tard, s'infiltre dans votre bureau et, pour s'échapper, vous envoie à la figure... devinez quoi ? Là voilà, notre fameuse poudre d'obscurité instantanée du Pérou !
Une seule chose tourna dans l'esprit du professeur de Défense contre les Forces du Mal lorsque la poudre d'obscurité lui vint au visage, l'aveuglant totalement. Madeleine Koter était une sale gosse. Une sale gosse, mais pas que ! Une sale gosse très culottée. Si les Gryffondor étaient des personnes courageuses, on ne pouvait leur attribuer l'intelligence et la réflexion des Serdaigle ; là, c'était indéniable. Les élèves avaient fui : grand bien leur fasse ! la tête de Haley Pidloux et surtout celle de Madeleine Koter restaient gravées dans l'esprit du professeur, et ces deux jeunes filles se prendraient une punition phénoménale, sous peu.
Kristen, pendant que la poudre faisait son travail, avait préféré fermer les yeux. Ainsi, quand elle les ouvrit à nouveau, elle savait que se dresserait devant elle rien d'autre qu'un bureau vide. Elle aurait alors tout le loisir d'identifier la raison de la venue des deux jeunes filles. Qu'avaient-elles piqué ? Qu'avaient-elles fouillé ? Ne pouvant réprimer un étonnamment long soupir, la jeune femme s'avança dans son bureau et examina les alentours. Jusqu'au moment où elle entendit un petit rire. Son esprit lui jouait peut-être des tours, mais après l'intrusion de deux élèves dans son propre bureau, mieux valait vérifier qu'un troisième ne se cachait pas quelque part. Elle tapa sous son bureau avec sa canne, afin de vérifier s'il n'y avait pas quelqu'un là-dessous... Mais non, rien. Elle regarda à gauche, à droite, au plafond ! Personne. Elle parcourut une dernière fois la pièce du regard, et ses yeux se stoppèrent sur son placard. Non... Il n'y avait quand même pas quelqu'un là-dedans ?! À pas lents, elle s'en approcha, pointa sa baguette sur la serrure, fit apparaître sans un mot une petite lueur blanche... Un ''clic'', un seul, et la porte du placard s'ouvrit.
Et en effet, le placard était habité. Kristen ne fut presque pas surprise et se contenta de pousser un énième soupir. Luka Rivers avait apparemment élu domicile dans le placard de son professeur préféré. Le fanatisme était poussé un peu trop loin. La jeune femme attrapa le Préfet rouge par l'épaule et le tira hors de son placard. En affichant le même sourire qu'elle avait avant de se prendre de la poudre d'obscurité, elle toisa le jeune garçon et dit :
« Peut-être pourrez-vous répondre à ma question ? Puis-je savoir ce que vous et vos charmantes camarades vous ayant gentiment laissé en plan faisiez dans mon bureau ? »
Une seule chose tourna dans l'esprit du professeur de Défense contre les Forces du Mal lorsque la poudre d'obscurité lui vint au visage, l'aveuglant totalement. Madeleine Koter était une sale gosse. Une sale gosse, mais pas que ! Une sale gosse très culottée. Si les Gryffondor étaient des personnes courageuses, on ne pouvait leur attribuer l'intelligence et la réflexion des Serdaigle ; là, c'était indéniable. Les élèves avaient fui : grand bien leur fasse ! la tête de Haley Pidloux et surtout celle de Madeleine Koter restaient gravées dans l'esprit du professeur, et ces deux jeunes filles se prendraient une punition phénoménale, sous peu.
Kristen, pendant que la poudre faisait son travail, avait préféré fermer les yeux. Ainsi, quand elle les ouvrit à nouveau, elle savait que se dresserait devant elle rien d'autre qu'un bureau vide. Elle aurait alors tout le loisir d'identifier la raison de la venue des deux jeunes filles. Qu'avaient-elles piqué ? Qu'avaient-elles fouillé ? Ne pouvant réprimer un étonnamment long soupir, la jeune femme s'avança dans son bureau et examina les alentours. Jusqu'au moment où elle entendit un petit rire. Son esprit lui jouait peut-être des tours, mais après l'intrusion de deux élèves dans son propre bureau, mieux valait vérifier qu'un troisième ne se cachait pas quelque part. Elle tapa sous son bureau avec sa canne, afin de vérifier s'il n'y avait pas quelqu'un là-dessous... Mais non, rien. Elle regarda à gauche, à droite, au plafond ! Personne. Elle parcourut une dernière fois la pièce du regard, et ses yeux se stoppèrent sur son placard. Non... Il n'y avait quand même pas quelqu'un là-dedans ?! À pas lents, elle s'en approcha, pointa sa baguette sur la serrure, fit apparaître sans un mot une petite lueur blanche... Un ''clic'', un seul, et la porte du placard s'ouvrit.
Et en effet, le placard était habité. Kristen ne fut presque pas surprise et se contenta de pousser un énième soupir. Luka Rivers avait apparemment élu domicile dans le placard de son professeur préféré. Le fanatisme était poussé un peu trop loin. La jeune femme attrapa le Préfet rouge par l'épaule et le tira hors de son placard. En affichant le même sourire qu'elle avait avant de se prendre de la poudre d'obscurité, elle toisa le jeune garçon et dit :
« Peut-être pourrez-vous répondre à ma question ? Puis-je savoir ce que vous et vos charmantes camarades vous ayant gentiment laissé en plan faisiez dans mon bureau ? »
Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
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31 oct. 2013, 15:32
Opération : vol de sucreries
Haley n'avait pas l'air franchement dans son assiette. Ça n'avait pas l'air d'être le course qui l'avait mise dans cet état, mais plus la question de Madeleine, elle eut un sourire nerveux, puis elle répondit très vite :
"Et bien il est... mh... dans-le-placard-de-miss-Loewy."
Madeleine n'avait rien compris du tout à ce que venait de baragouiner Haley. Enfin, le début ça allait, mais après, elle n'avait réussi à saisir que « card » et « wy ». A partir de ça, on pouvait supposer : « il a pris le car, oui » mais déjà mis bout à bout avec le début de a phrase, ça donnait un truc comme ça : « Et bien il est... mh... il a pris le car oui » et ça ne voulait pas dire grand chose. En plus, un car qui passe par hasard au premier étage de Poudlard dans le bureau de miss Loewy, qui s'arrête, et là, Luka se dit : tiens, si je prenais ce bus pour m'échapper. Non, mais c'est franchement n'importe quoi.
Madeleine allait demander à Haley de répéter quand celle-ci la devança :
"Luka est dans le placard de Miss Loewy."
What ?! Mais qu'est-ce qu'il peut bien fabriquer dans ce placard ! Il s'est caché ? Oui, ça doit être ça, il a été nettement plus malin que les deux jeunes filles et il s'est caché dans le placard quand il a entendu miss Loewy arrivait.
« Je ne sais pas si tu étais au courant, mais j'avais de choses à faire aujourd'hui. La première était comme tu le sais, prendre les sucreries à miss Loewy et les donner à miss Grayce. La deuxième... c'était d'enfermer Luka dans le placard. Je voulais aller le rechercher, mais maintenant c'est trop tard. »
Ah, parce qu'en plus, c'est Haley qui l'a enfermé?! Remarque c'est toujours plus malin que ce qu'a fait Madeleine. Mais alors, si il n'a pas entendu miss Loewy arrivait, son premier réflexe a peut-être était de tambouriner contre la porte pour que ses deux camarades viennent lui rouvrir. La deuxième année ouvrit des yeux de hiboux et porta la main devant sa bouche en imaginant la scène : Mince ! A l'heure qu'il est, il s'est sûrement fait chopé par miss Loewy.
Bien sûr, il restait quand même la chance que Luka ait entendu le professeur et n'est pas manifesté sa présence. Mais dans ce cas, il était sûrement encore coincé dans le placard. Et avait-il sa baguette avec lui ? Si ce n'était pas le cas, il faudrait que les deux filles retournent le chercher. Et à l'instant présent, la dernière chose que Madeleine avait envie de faire c'était de retourner dans ce fichu bureau.
Mais pourquoi elle était allée se mêler à cette histoire ? Qu'est-ce qui lui avait pris ? Là, c'est sûr, son besoin d'adrénaline était plus que comblé, elle ne recommencerait plus jamais ! En plus elle allait se prendre une punition terrible qu'elle avait trouvé le moyen d'aggraver encore. Et elle avait entraîné Haley avec elle. En réalisant enfin la gravité de ses actes et les ennuis dans lesquels elle avait plongé tête baissée, Madeleine eut une soudaine envie de pleurer. Elle essaya de se retenir mais elle devait vraiment faire une tête plus que bizarre.
*C'est pas le moment de craquer, surtout pas devant Haley ! Tu es une Gryffondor alors courage, maintenant il faut assumer ! *
"On devrait aller ramener ça à Miss Grayce non ?"
Cette phrase ramena la deuxième année sur terre. Elle contempla le pot qui contenait la réserve de friandises convoitée. Il ne fallait pas perdre le sens des priorités. C'était miss Grayce qui les avait envoyé fourrer leur nez là-dedans. Maintenant il fallait lui ramener la boîte, en plus, elle les protégerait, non ? Un professeur doit montrer l'exemple et assumer ses actes.
La jeune fille se rappela alors que miss Grayce avait bien précisé, avec un sourire amusé qu'elle nierait avoir eu vent de cette entreprise.
Ce bref moment d'espoir passait, la Gryffondor dit enfin :
« Oui, tu as raison. Il faut aller lui donner. »
Les deux jeunes filles se mirent en route. Madeleine ressortit sa carte maraudesque. Oui, elles seraient punies, mais elles devaient encore trouver le moyen de descendre dans le bureau de miss Grayce pour lui donner la boîte sans se faire pincer.
Le trajet se déroula sans trop de problèmes, miss Loewy était encore dans son bureau et n'avait apparemment parlé à personne encore de leur petite aventure.
Les fillettes arrivèrent devant la porte du bureau de miss Grayce. Madeleine regarda Haley, prit une grande inspiration et frappa le battant de bois.
Griffes et Crocs, Griffes et Cœur, Gryff vainqueurs !
Gryffondor du mois en 01/2013, 06/2014, 12/2014 et 03/2015 - Elève du mois de Juin 2014 et Mars 2015
"Et bien il est... mh... dans-le-placard-de-miss-Loewy."
Madeleine n'avait rien compris du tout à ce que venait de baragouiner Haley. Enfin, le début ça allait, mais après, elle n'avait réussi à saisir que « card » et « wy ». A partir de ça, on pouvait supposer : « il a pris le car, oui » mais déjà mis bout à bout avec le début de a phrase, ça donnait un truc comme ça : « Et bien il est... mh... il a pris le car oui » et ça ne voulait pas dire grand chose. En plus, un car qui passe par hasard au premier étage de Poudlard dans le bureau de miss Loewy, qui s'arrête, et là, Luka se dit : tiens, si je prenais ce bus pour m'échapper. Non, mais c'est franchement n'importe quoi.
Madeleine allait demander à Haley de répéter quand celle-ci la devança :
"Luka est dans le placard de Miss Loewy."
What ?! Mais qu'est-ce qu'il peut bien fabriquer dans ce placard ! Il s'est caché ? Oui, ça doit être ça, il a été nettement plus malin que les deux jeunes filles et il s'est caché dans le placard quand il a entendu miss Loewy arrivait.
« Je ne sais pas si tu étais au courant, mais j'avais de choses à faire aujourd'hui. La première était comme tu le sais, prendre les sucreries à miss Loewy et les donner à miss Grayce. La deuxième... c'était d'enfermer Luka dans le placard. Je voulais aller le rechercher, mais maintenant c'est trop tard. »
Ah, parce qu'en plus, c'est Haley qui l'a enfermé?! Remarque c'est toujours plus malin que ce qu'a fait Madeleine. Mais alors, si il n'a pas entendu miss Loewy arrivait, son premier réflexe a peut-être était de tambouriner contre la porte pour que ses deux camarades viennent lui rouvrir. La deuxième année ouvrit des yeux de hiboux et porta la main devant sa bouche en imaginant la scène : Mince ! A l'heure qu'il est, il s'est sûrement fait chopé par miss Loewy.
Bien sûr, il restait quand même la chance que Luka ait entendu le professeur et n'est pas manifesté sa présence. Mais dans ce cas, il était sûrement encore coincé dans le placard. Et avait-il sa baguette avec lui ? Si ce n'était pas le cas, il faudrait que les deux filles retournent le chercher. Et à l'instant présent, la dernière chose que Madeleine avait envie de faire c'était de retourner dans ce fichu bureau.
Mais pourquoi elle était allée se mêler à cette histoire ? Qu'est-ce qui lui avait pris ? Là, c'est sûr, son besoin d'adrénaline était plus que comblé, elle ne recommencerait plus jamais ! En plus elle allait se prendre une punition terrible qu'elle avait trouvé le moyen d'aggraver encore. Et elle avait entraîné Haley avec elle. En réalisant enfin la gravité de ses actes et les ennuis dans lesquels elle avait plongé tête baissée, Madeleine eut une soudaine envie de pleurer. Elle essaya de se retenir mais elle devait vraiment faire une tête plus que bizarre.
*C'est pas le moment de craquer, surtout pas devant Haley ! Tu es une Gryffondor alors courage, maintenant il faut assumer ! *
"On devrait aller ramener ça à Miss Grayce non ?"
Cette phrase ramena la deuxième année sur terre. Elle contempla le pot qui contenait la réserve de friandises convoitée. Il ne fallait pas perdre le sens des priorités. C'était miss Grayce qui les avait envoyé fourrer leur nez là-dedans. Maintenant il fallait lui ramener la boîte, en plus, elle les protégerait, non ? Un professeur doit montrer l'exemple et assumer ses actes.
La jeune fille se rappela alors que miss Grayce avait bien précisé, avec un sourire amusé qu'elle nierait avoir eu vent de cette entreprise.
Ce bref moment d'espoir passait, la Gryffondor dit enfin :
« Oui, tu as raison. Il faut aller lui donner. »
Les deux jeunes filles se mirent en route. Madeleine ressortit sa carte maraudesque. Oui, elles seraient punies, mais elles devaient encore trouver le moyen de descendre dans le bureau de miss Grayce pour lui donner la boîte sans se faire pincer.
Le trajet se déroula sans trop de problèmes, miss Loewy était encore dans son bureau et n'avait apparemment parlé à personne encore de leur petite aventure.
Les fillettes arrivèrent devant la porte du bureau de miss Grayce. Madeleine regarda Haley, prit une grande inspiration et frappa le battant de bois.
Griffes et Crocs, Griffes et Cœur, Gryff vainqueurs !
Gryffondor du mois en 01/2013, 06/2014, 12/2014 et 03/2015 - Elève du mois de Juin 2014 et Mars 2015
Ancien sorcier
04 nov. 2013, 22:36
Opération : vol de sucreries
Le Gryffondor s'en voulait. Il s'en voulait d'avoir rigolé nerveusement. Il faudrait sérieusement qu'il songe à aller se soigner, ça lui jouerait des tours dans la vie, et la situation actuelle en était un bon exemple. Les secondes paraissaient être une éternité, il était certain que le professeur de Défense contre les Forces du Mal, qu'il idolâtrait tant, avait entendu le petit bruit qu'il avait émit, et n'allait donc pas tarder à se manifester. Le garçon voulait maudire Haley Pidloux qui était la cause de sa situation actuelle. Enfermer son préfet dans un placard. Il était certain que la jeune fille allait entendre parler de lui. Et le plus vite possible, histoire qu'il se soulage en s'énervant sur elle. Il n'avait pas l'habitude de libérer sa colère sur les gens, mais là, elle avait dépassé les bornes. Pourtant Luka était quelqu'un de gentil, mais là, en ayant la fille en face de lui, il lui serait impossible de se contenir.
La porte du placard s'ouvrit. D'un coup le garçon se sentit ébloui. Non pas à cause de la beauté du professeur, car certes il l'admirait, mais elle n'était pas vraiment dotée d'un physique avantageux. Mais elle respirait la classe. Il se sentit ébloui par la lumière du jour. Ainsi il ne pu distinguer la réaction du professeur de défense contre les forces du mal. Il entendit seulement qu'elle venait de pousser un soupir. Elle était sûrement déçue de le voir dans le coup... Quoique ça, elle ne le savait pas encore. Miss Loewy attrapa Luka par l'épaule. A ce moment là, il se sentit intime avec le professeur. *Oh mais c'est qu'elle me touche l'épaule dis-donc...* Mais il se calma direct, sachant que ce n'était sûrement pas un geste d'affection, mais elle voulait seulement le sortir de là. Elle lui afficha un sourire. Le garçon se demanda si il ne préférait pas quand elle ne souriait pas...
« Peut-être pourrez-vous répondre à ma question ? Puis-je savoir ce que vous et vos charmantes camarades vous ayant gentiment laissé en plan faisiez dans mon bureau ? »
Il fallait absolument qu'il trouve une excuse. Une idée méchante lui vint de suite à l'esprit. Une idée lui permettant de se venger d'Haley, mais en même temps qui enfoncerait Madeleine avec elle... Mais bon, tant pis après tout. Il ne fallait pas l'enfermer dans un placard, et l'abandonner, non mais oh, en voilà un animal ! Il essaya de prendre un air décontracté et naturel avant de prononcer les mots suivants :
« Oh bonjour Miss Loewy ! Justement, je passais par là, et j'ai entendu Haley et Madeleine discuter. En reconstituant ce que j'avais entendu de leur conversation, j'ai pu comprendre qu'elles voulaient voler quelque chose dans votre bureau. Je les ai donc suivies pour en savoir plus. Puis lorsque j'ai vu qu'elles commençaient à fouiller partout, j'ai fait mon apparition, pour les arrêter et faire en sorte qu'elles s'expliquent ! Mais Haley cette sauvage a profité d'un moment d'inattention de ma part pour m'enfermer dans le placard et pouvoir s'échapper. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé après ça... »
Il pensait, du moins il espérait, s'être montré assez convaincant. Il laissait Madeleine et Haley assumer seules la bêtise que tous les trois avaient faite. Mais il tenait à sa réputation de préfet, et ne pouvait pas se permettre de dire la vérité quand il était si facile de mentir.
La porte du placard s'ouvrit. D'un coup le garçon se sentit ébloui. Non pas à cause de la beauté du professeur, car certes il l'admirait, mais elle n'était pas vraiment dotée d'un physique avantageux. Mais elle respirait la classe. Il se sentit ébloui par la lumière du jour. Ainsi il ne pu distinguer la réaction du professeur de défense contre les forces du mal. Il entendit seulement qu'elle venait de pousser un soupir. Elle était sûrement déçue de le voir dans le coup... Quoique ça, elle ne le savait pas encore. Miss Loewy attrapa Luka par l'épaule. A ce moment là, il se sentit intime avec le professeur. *Oh mais c'est qu'elle me touche l'épaule dis-donc...* Mais il se calma direct, sachant que ce n'était sûrement pas un geste d'affection, mais elle voulait seulement le sortir de là. Elle lui afficha un sourire. Le garçon se demanda si il ne préférait pas quand elle ne souriait pas...
« Peut-être pourrez-vous répondre à ma question ? Puis-je savoir ce que vous et vos charmantes camarades vous ayant gentiment laissé en plan faisiez dans mon bureau ? »
Il fallait absolument qu'il trouve une excuse. Une idée méchante lui vint de suite à l'esprit. Une idée lui permettant de se venger d'Haley, mais en même temps qui enfoncerait Madeleine avec elle... Mais bon, tant pis après tout. Il ne fallait pas l'enfermer dans un placard, et l'abandonner, non mais oh, en voilà un animal ! Il essaya de prendre un air décontracté et naturel avant de prononcer les mots suivants :
« Oh bonjour Miss Loewy ! Justement, je passais par là, et j'ai entendu Haley et Madeleine discuter. En reconstituant ce que j'avais entendu de leur conversation, j'ai pu comprendre qu'elles voulaient voler quelque chose dans votre bureau. Je les ai donc suivies pour en savoir plus. Puis lorsque j'ai vu qu'elles commençaient à fouiller partout, j'ai fait mon apparition, pour les arrêter et faire en sorte qu'elles s'expliquent ! Mais Haley cette sauvage a profité d'un moment d'inattention de ma part pour m'enfermer dans le placard et pouvoir s'échapper. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé après ça... »
Il pensait, du moins il espérait, s'être montré assez convaincant. Il laissait Madeleine et Haley assumer seules la bêtise que tous les trois avaient faite. Mais il tenait à sa réputation de préfet, et ne pouvait pas se permettre de dire la vérité quand il était si facile de mentir.
09 nov. 2013, 14:19
Opération : vol de sucreries
Le jeune préfet paraissait plutôt sûr de lui. Ce fut donc avec un air tout à fait naturel qu'il répondit à la question du professeur :
« Oh bonjour Miss Loewy ! Justement, je passais par là, et j'ai entendu Haley et Madeleine discuter. En reconstituant ce que j'avais entendu de leur conversation, j'ai pu comprendre qu'elles voulaient voler quelque chose dans votre bureau. Je les ai donc suivies pour en savoir plus. Puis lorsque j'ai vu qu'elles commençaient à fouiller partout, j'ai fait mon apparition, pour les arrêter et faire en sorte qu'elles s'expliquent ! Mais Haley cette sauvage a profité d'un moment d'inattention de ma part pour m'enfermer dans le placard et pouvoir s'échapper. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé après ça... »
Fâcheux. À onze ans, à moins d'être déjà très expérimenté dans le domaine du mensonge et de la tromperie, on ne pouvait falsifier la vérité si aisément. Luka Rivers devait donc être en train de raconter la vérité. Après tout, son histoire tenait tout à fait la route. Si tout c'était bien passé tel que l'avait affirmé le jeune garçon, alors les deux jeunes filles allaient en voir de toutes les couleurs ! Kristen soupira. Qu'est-ce que les deux fillettes pouvaient bien chercher dans son bureau ? Et dans quel but ? Elle était bien décidée à découvrir tout ça, et réfléchit donc rapidement à un moyen de répondre à toutes ces questions. Elle fixa le préfet de Gryffondor de ses yeux bleus et chercha une solution. Lui, il ne mentait pas. Il ne mentait sûrement pas. Il ne mentait peut-être pas. Expliquez-moi donc comment un gosse avec une tête d'ange comme lui pouvait mentir ! Mais les apparences sont parfois trompeuses, non ? Elle était après tout bien placée pour se méfier des apparences. Bon. Il ne coûtait rien de vérifier, après tout, même si cela s'avérerait peut-être inutile.
Elle se retourna face à son bureau, le contourna, et s'assit sur son grand siège. Sans mot dire, elle saisit une feuille de parchemin, sa plume, et écrivit les mots suivants :
Elle signa d'un coup de plume, plia la lettre, la scella rapidement, et la tendit au préfet. Avec le plus grand sérieux, elle ordonna :
« Vous remettrez ceci à mademoiselle Koter. Le message est aussi adressé à mademoiselle Pidloux. Je les envoie en retenue, demain à 21 heures, dans mon bureau. Étant le seul témoin de la scène, je compte sur vous pour être présent également. Je tiens à obtenir des réponses quant à l'attitude de ces jeunes filles avant de décider de l'objet de leur retenue. »
Le professeur fit un signe de tête exaspéré en direction de la porte, indiquant au préfet qu'il pouvait maintenant disposer. Quelle bande de sales gosses, quand même ! Le professeur Loewy ne put réprimer un léger sourire. Pour ce qui attendait les deux jeunes filles ? Parce qu'elle se rappelait de sa scolarité, où malgré le fait qu'elle ait été une bonne élève, elle avait comme tout le monde – ou presque - fait des bêtises ? Un peu des deux, sans doute.
« Oh bonjour Miss Loewy ! Justement, je passais par là, et j'ai entendu Haley et Madeleine discuter. En reconstituant ce que j'avais entendu de leur conversation, j'ai pu comprendre qu'elles voulaient voler quelque chose dans votre bureau. Je les ai donc suivies pour en savoir plus. Puis lorsque j'ai vu qu'elles commençaient à fouiller partout, j'ai fait mon apparition, pour les arrêter et faire en sorte qu'elles s'expliquent ! Mais Haley cette sauvage a profité d'un moment d'inattention de ma part pour m'enfermer dans le placard et pouvoir s'échapper. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé après ça... »
Fâcheux. À onze ans, à moins d'être déjà très expérimenté dans le domaine du mensonge et de la tromperie, on ne pouvait falsifier la vérité si aisément. Luka Rivers devait donc être en train de raconter la vérité. Après tout, son histoire tenait tout à fait la route. Si tout c'était bien passé tel que l'avait affirmé le jeune garçon, alors les deux jeunes filles allaient en voir de toutes les couleurs ! Kristen soupira. Qu'est-ce que les deux fillettes pouvaient bien chercher dans son bureau ? Et dans quel but ? Elle était bien décidée à découvrir tout ça, et réfléchit donc rapidement à un moyen de répondre à toutes ces questions. Elle fixa le préfet de Gryffondor de ses yeux bleus et chercha une solution. Lui, il ne mentait pas. Il ne mentait sûrement pas. Il ne mentait peut-être pas. Expliquez-moi donc comment un gosse avec une tête d'ange comme lui pouvait mentir ! Mais les apparences sont parfois trompeuses, non ? Elle était après tout bien placée pour se méfier des apparences. Bon. Il ne coûtait rien de vérifier, après tout, même si cela s'avérerait peut-être inutile.
Elle se retourna face à son bureau, le contourna, et s'assit sur son grand siège. Sans mot dire, elle saisit une feuille de parchemin, sa plume, et écrivit les mots suivants :
Mademoiselle Koter,
Au vu de votre intrusion dans mon bureau sans la moindre autorisation, et l'attitude que vous avez adoptée ayant été prise en flagrant délit, vous écopez d'une retenue. Puisque vous semblez tant apprécier mon lieu de travail, vous vous y rendrez, en compagnie de mademoiselle Pidloux Haley, demain soir sans faute, à 21 heures précises.
Professeur Loewy.
Elle signa d'un coup de plume, plia la lettre, la scella rapidement, et la tendit au préfet. Avec le plus grand sérieux, elle ordonna :
« Vous remettrez ceci à mademoiselle Koter. Le message est aussi adressé à mademoiselle Pidloux. Je les envoie en retenue, demain à 21 heures, dans mon bureau. Étant le seul témoin de la scène, je compte sur vous pour être présent également. Je tiens à obtenir des réponses quant à l'attitude de ces jeunes filles avant de décider de l'objet de leur retenue. »
Le professeur fit un signe de tête exaspéré en direction de la porte, indiquant au préfet qu'il pouvait maintenant disposer. Quelle bande de sales gosses, quand même ! Le professeur Loewy ne put réprimer un léger sourire. Pour ce qui attendait les deux jeunes filles ? Parce qu'elle se rappelait de sa scolarité, où malgré le fait qu'elle ait été une bonne élève, elle avait comme tout le monde – ou presque - fait des bêtises ? Un peu des deux, sans doute.
Reducio
RPG terminé de mon côté ; j'ouvrirai un autre sujet sous peu dans mon bureau. 
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Ancien sorcier
17 nov. 2013, 15:13
Opération : vol de sucreries
Haley était au bord de la crise. Elle était vraiment stressée. Dans sa tête, c'était le carnaval. Comment avait-elle pu accepter une chose pareille ? Bon, en même temps elle n'avait pas vraiment eu le choix mais quand même. Elle aurait dû s'en douter. C'était bien la dernière fois qu'elle demanderait à la sous-directrice de lui donner une action à faire. C'était chaud très chaud. Elle avait pris énormément de risques avec Madeleine et Luka. D'ailleurs elle se demandait bien ce qui lui était arrivé. Peut-être avait-il réussi à s'en sortir lui. Ou peut-être pas. Haley pensait à ce qui allait arriver juste après. Enfin, je veux dire, c'était certain qu'une belle punition n'allait pas tarder à montrer le bout de son nez. Ils étaient allé un peu trop loin pour ne pas en avoir une.
Haley regardait sa camarade. Elle n'avait pas l'air d'aller bien, mais ça se comprenait. Mais bon ce n'était peut-être pas si grave. Cette petite expédition dans le bureau du professeur Loewy avait permis aux deux jeunes filles de se rapprocher un peu. Et puis, c'était drôle. Enfin, "drôle".. vite fait. C'était la première fois que Haley faisait une bêtise pareille et elle n'osait même pas imaginer la tête de ses parents quand ils apprendront ça. Vous imaginez ? C'était sûr, lorsqu'Haley rentrerait chez elle, elle serait punie une seconde fois, et comme il faut.
« Oui, tu as raison. Il faut aller lui donner. »
Bon... eh bien c'est parti. Madeleine sortait sa belle carte, regardant à droite et à gauche de celle-ci au cas où un indésirable viendrait à leurs rencontre, heureusement pour elles, personne n'avait décidé de faire une petite balade dans le château à ce moment précis, et donc pendant le trajet les fillettes avaient eu le champ libre. Tant mieux. Les deux jeunes filles arrivèrent saines et sauves devant le bureau de la sous-directrice. Madeleine frappa à la porte. Aucun bruit. Haley prit son courage à deux mains et ouvrit la porte le plus doucement possible. Une fois celle-ci assez ouverte, elle passa sa tête et regarda. Miss Grayce était là. Bon, c'était peut-être le moment de lui donner...
"E-excusez-nous de vous déranger, n-nous vous apportons les sucreries de miss Loewy..."
Haley tremblait, elle n'osait même pas s'approcher du professeur de potions. Elle n'avait pas peur, non, mais elle trouvait déjà qu'ouvrir la porte sans autorisation était déjà assez comme ça...
Haley regardait sa camarade. Elle n'avait pas l'air d'aller bien, mais ça se comprenait. Mais bon ce n'était peut-être pas si grave. Cette petite expédition dans le bureau du professeur Loewy avait permis aux deux jeunes filles de se rapprocher un peu. Et puis, c'était drôle. Enfin, "drôle".. vite fait. C'était la première fois que Haley faisait une bêtise pareille et elle n'osait même pas imaginer la tête de ses parents quand ils apprendront ça. Vous imaginez ? C'était sûr, lorsqu'Haley rentrerait chez elle, elle serait punie une seconde fois, et comme il faut.
« Oui, tu as raison. Il faut aller lui donner. »
Bon... eh bien c'est parti. Madeleine sortait sa belle carte, regardant à droite et à gauche de celle-ci au cas où un indésirable viendrait à leurs rencontre, heureusement pour elles, personne n'avait décidé de faire une petite balade dans le château à ce moment précis, et donc pendant le trajet les fillettes avaient eu le champ libre. Tant mieux. Les deux jeunes filles arrivèrent saines et sauves devant le bureau de la sous-directrice. Madeleine frappa à la porte. Aucun bruit. Haley prit son courage à deux mains et ouvrit la porte le plus doucement possible. Une fois celle-ci assez ouverte, elle passa sa tête et regarda. Miss Grayce était là. Bon, c'était peut-être le moment de lui donner...
"E-excusez-nous de vous déranger, n-nous vous apportons les sucreries de miss Loewy..."
Haley tremblait, elle n'osait même pas s'approcher du professeur de potions. Elle n'avait pas peur, non, mais elle trouvait déjà qu'ouvrir la porte sans autorisation était déjà assez comme ça...
Ancien sorcier
18 nov. 2013, 21:27
Opération : vol de sucreries
Luka réprima un petit sourire satisfait. Visiblement, le professeur croyait le garçon. Il était fier de lui et de sa façon de mentir. Il avait un don pour convaincre les gens, il n'avait jamais eu de mal à ça. Puis sa petite tête d'enfant sage et mignon et son statut de préfet l'aidaient considérablement à être crédible. Ainsi, il n'était pas mécontent de lui, bien au contraire. Le garçon regardait toujours le professeur droit dans les yeux. Elle avait un regard particulier qu'il n'aurait su réellement qualifier. Sans même la connaître il éprouvait de la sympathie pour cette femme. Elle avait un côté mystérieux et à la fois attachant. C'était étrange, en général le garçon ne s'intéressait pas aux personnes âgés mais là c'était différent. Aujourd'hui, la situation était mauvaise, mais il viendrait bien voir le professeur un jour, pour discuter un peu et en apprendre plus sur elle. En tout cas, ils allaient peut-être se revoir plus tôt que prévu... Krikri, -Oui dans sa tête il l'avait surnommé ainsi, mais il le gardait pour lui- se dirigea vers son bureau et écrivit quelque chose sur un bout de parchemin. Ensuite elle scella sa lettre et la donna au préfet.
« Vous remettrez ceci à mademoiselle Koter. Le message est aussi adressé à mademoiselle Pidloux. Je les envoie en retenue, demain à 21 heures, dans mon bureau. Étant le seul témoin de la scène, je compte sur vous pour être présent également. Je tiens à obtenir des réponses quant à l'attitude de ces jeunes filles avant de décider de l'objet de leur retenue. »
Tout d'abord, le garçon hocha simplement la tête. Il était partagé entre plusieurs sentiments. En premier lieu il était heureux qu'Haley se retrouve en retenue après son geste complètement idiot que d'avoir osé enfermé Luka dans le placard. En deuxième lieu, il était un peu gêné par rapport à Madeleine, car il l'appréciait sincèrement. Et en troisième lieu, il était partagé à l'idée de passer du temps avec le professeur ce qui était intéressant, mais en contrepartie embêté d'être envoyé en retenue. Il devait être un préfet irréprochable. De plus il allait devoir rester près d'Haley sans pouvoir la réprimander sans cesse. Le professeur ne le permettrait pas. Puis il savait à l'avance, qu'au moins une des deux filles balanceraient le pourquoi il était vraiment là. Le vol de sucreries. Enfin bref, il aurait préféré ne pas avoir été mêlé à tout ça. Le professeur fit un signe de tête en direction de la porte, pour montrer au garçon qu'il était temps de s'évaporer maintenant.
« Très bien, ce sera fait. Au revoir Professeur.»
Puis après ces mots il disposa. En marchant dans les couloirs il pensa à Haley. Dès qu'il la verrait il lui ferait payer son geste. Mais il ne savait pas encore exactement comment. Il lui fallait maintenant trouver Madeleine afin de lui remettre la lettre. Il espérait qu'elle ne lui en veuille pas trop, malgré son mensonge et le fait qu'il n'ait pas assumé la vraie raison de sa venue. Il pouvait paraître lâche aux yeux de la jeune fille. Mais il ne l'était pas. C'était seulement une question de dignité pour le coup d'avoir menti. Puis de toute façon, d'après ce qu'il avait compris en étant enfermé dans le placard, le professeur l'avait vue avant qu'elle ne se soit enfuie. Donc ça ne changeait en rien sa sanction.
« Vous remettrez ceci à mademoiselle Koter. Le message est aussi adressé à mademoiselle Pidloux. Je les envoie en retenue, demain à 21 heures, dans mon bureau. Étant le seul témoin de la scène, je compte sur vous pour être présent également. Je tiens à obtenir des réponses quant à l'attitude de ces jeunes filles avant de décider de l'objet de leur retenue. »
Tout d'abord, le garçon hocha simplement la tête. Il était partagé entre plusieurs sentiments. En premier lieu il était heureux qu'Haley se retrouve en retenue après son geste complètement idiot que d'avoir osé enfermé Luka dans le placard. En deuxième lieu, il était un peu gêné par rapport à Madeleine, car il l'appréciait sincèrement. Et en troisième lieu, il était partagé à l'idée de passer du temps avec le professeur ce qui était intéressant, mais en contrepartie embêté d'être envoyé en retenue. Il devait être un préfet irréprochable. De plus il allait devoir rester près d'Haley sans pouvoir la réprimander sans cesse. Le professeur ne le permettrait pas. Puis il savait à l'avance, qu'au moins une des deux filles balanceraient le pourquoi il était vraiment là. Le vol de sucreries. Enfin bref, il aurait préféré ne pas avoir été mêlé à tout ça. Le professeur fit un signe de tête en direction de la porte, pour montrer au garçon qu'il était temps de s'évaporer maintenant.
« Très bien, ce sera fait. Au revoir Professeur.»
Puis après ces mots il disposa. En marchant dans les couloirs il pensa à Haley. Dès qu'il la verrait il lui ferait payer son geste. Mais il ne savait pas encore exactement comment. Il lui fallait maintenant trouver Madeleine afin de lui remettre la lettre. Il espérait qu'elle ne lui en veuille pas trop, malgré son mensonge et le fait qu'il n'ait pas assumé la vraie raison de sa venue. Il pouvait paraître lâche aux yeux de la jeune fille. Mais il ne l'était pas. C'était seulement une question de dignité pour le coup d'avoir menti. Puis de toute façon, d'après ce qu'il avait compris en étant enfermé dans le placard, le professeur l'avait vue avant qu'elle ne se soit enfuie. Donc ça ne changeait en rien sa sanction.