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24 nov. 2013, 20:50
Punitions pour sorciers facétieux. (PV)
‘Vous avez trouvé le cinquième sujet !’
‘Dans un antre enterré, trouvé celui qui cherchait un mouchoir après avoir éternué.’


Le monde magique était fascinant. La plupart des messages étaient envoyés par des chouettes ou des hiboux. Tout le monde se baladait avec un bout de bois qui faisaient jaillir parfois des étincelles de couleur, ou qui, lorsqu'on les pointait sur des objets en disant une certaine formule, les faisaient léviter. Il y avait une école de sorcellerie en Écosse, dans un château. Cette école était des plus importante pour plusieurs raisons. On pouvait prendre en compte pour le facteur bizarrerie le fait que des bougies flottaient dans la Grande Salle, que certaines armures s'animaient, qu'il y avait des fantômes gras, sanglants, gris, quasi-sans-tête, des esprits frappeurs, j'en passe et des meilleures. Mais tout cela n'était rien à côté des élèves de cette école. Oh oui, ces petites bébêtes qui couraient dans tous les sens, qui faisaient des catastrophes en cours ou ailleurs, qui mangeaient comme des trolls sortant d'un régime draconien. Qui s'infiltraient dans les bureaux de leurs professeurs pour faire des bêtises, et qui fuyaient comme des petits cafards qu'on essaye d'écraser mais qui évitent la chaussure en zigzagant bêtement. Ah, les sales bêtes ! La question était donc la suivante : Pourquoi diable, malgré le fait que ces mômes étaient de véritables machines à bêtises, le professeur Loewy continuait-elle à les apprécier ? Ce n'était même pas parce qu'elle savait que s'ils faisaient des bêtises, elle pourrait ensuite les punir. C'était juste comme ça, parce que malgré tout, elle aimait son métier... et tout ce qu'il pouvait impliquer.

Enfin bref, aujourd'hui était le lendemain d'hier, et hier, c'était le jour où elle avait retrouvé Haley Pidloux et Madeleine Koter dans son bureau, en train de trafiquer on-ne-sait-quoi, et puis quelques minutes plus tard, Luka Rivers était sorti du placard – au sens propre du terme. Le professeur de Défense contre les Forces du Mal avait demandé des explications, et après avoir entendu celles-ci, avait finalement décidé de convoquer les trois élèves : les deux jeunes filles comme accusées, le préfet comme témoin... Ce soir allait vaguement ressembler à une scène de tribunal, où Kristen serait le juge.

Les élèves étaient convoqués pour 21 heures dans le bureau de leur professeur. Ils devraient donc arriver dans quelques minutes. Comment cela allait-il se passer ? Quelle serait la retenue, au final, et pour qui serait-elle ? Il faudrait trouver quelque chose d'adapté à la situation, de bien long et bien fastidieux. Mais avant tout, la jeune femme voulait savoir ce qui avait amené les deux jeunes filles dans son bureau. Elle était assise au fond de son grand fauteuil, derrière son bureau, et observait un tas de copies qu'elle devait corriger. La première du tas était légèrement intrigante. Elle la lut rapidement, soupira, et inscrivit un gros ''T'' à l'encre rouge en haut du parchemin. Le professeur la détacha du tas et vit la seconde copie : guère meilleure que la première. Après un autre soupir, elle s'affala dans son siège et ferma les yeux. Alors qu'elle désespérait, se disant qu'elle devrait bien finir par les corriger un jour ou l'autre, on toqua à la porte. Kristen se redressa vivement et dit :

« Entrez. »

Elle posa les coudes sur son bureau et croisa les doigts. Elle attendit que les élèves disent quelque chose. N'importe quoi, mais quelque chose.


Reducio
L'ordre de post n'a pas d'importance, mais une fois que vous en aurez choisi un, merci de le garder jusqu'à la fin du RPG.
Ce que vous direz lors de vos premiers posts aura une influence sur votre retenue. Si vous arrivez à vous défendre de façon admirable, vous pourrez peut-être même y échapper. A l'inverse, vous pouvez aussi très bien aggraver votre cas. Bref, bonne chance pour vous sortir de ce pétrin ! :P

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
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25 nov. 2013, 16:14
Punitions pour sorciers facétieux. (PV)
Au bout d'un an et quelques mois la petite fille-modèle que tout le monde aimait avait disparu. Pour la toute première fois dans sa scolarité à Poudlard, Haley était collée. Elle l'avait tout de même bien cherché en même temps. Et puis, elle n'était pas seule. Bien heureusement, sinon, elle n'aurait pas fait de bêtises. C'était tout à fait logique. Seule elle n'aurait jamais pu et elle n'aurait jamais su comment faire pour parvenir à la fin de la tâche qui lui avait été confiée. Triste affaire. Mais bon, elle s'était tout de même bien amusée ce jour-là. Et elle avait eu très peur aussi, surtout lorsqu'elle avait miss Loewy devant elle. Enfin, dans le sens de très peur je voulais dire bien entendu que c'était le fait qu'elle soit devant elle et pas autre chose ! Bref. Il ne restait à Haley plus qu'une petite demi-heure avant de faire face à la professeure de défense contre les forces du mal. Elle était zen et ne stressait pas. Dans sa tête un discours avait été préparer même si elle savait qu'il ne servait à rien et que la professeure allait sûrement leur faire nettoyer les toilettes de Poudlard avec une brosse à dents. Ou un truc dans le genre. Enfin, elle n'espérait tout de même pas faire ça parce que rien que d'y penser, ça la répugnait ! Les profs étaient sadiques, mais pas à un tel point... Si ?

20h45. L'heure de descendre jusqu'au premier étage était arrivée. Haley commença à prendre la route, se demandant si Madeleine était déjà arrivée. Ensuite elle pensa à Luka, elle allait sûrement le voir ce soir... génial. Elle avait réussi à l'éviter du mieux qu'elle pouvait et là elle allait se retrouver dans la même pièce qu'elle. La jeune fille savait qu'il avait de quoi lui en vouloir mais tout de même, ce n'était pas vraiment de sa faute. Enfin, si, mais pas à 100% puisque à la base, elle ne devait même pas l'enfermer dans ce maudit placard ! La jeune fille était à présent au deuxième étage. Aller, courage plus qu'un seul et tu y es. Ça paraissait pas, mais c'était vraiment crevant de descendre toutes ces marches ! Haley était fatiguée. Elle aurait tant voulu être dans son lit à l'instant présent et commencer à dormir. Malheureusement non. Elle y penserait deux fois tiens la prochaine fois avant de faire n'importe quoi ! Elle n'aimait pas rater des heures de sommeil. En plus, elle qui luttait tant bien que mal à ne pas avoir de cernes monstrueuses. Bon, elle n'avait que douze ans, elle n'avait pas beaucoup de cernes mais tout de même ! Priver un enfant de dormir c'était mal. Ou pas.

Plus que quelques pas... ça y est, Haley était enfin devant la porte du bureau de miss Loewy. 20H58. Il lui restait deux minutes pour réviser son petit discours. Bon et puis zut, autant y aller maintenant, à deux minutes près... En plus, tout le monde était là. Haley fit un léger sourire à Madeleine, en guise de « c'est parti », puis elle s'avança et frappa à la porte. Un « entrez » se fit entendre et Haley ouvrit la porte doucement. Pas trop vite. Une fois à l'intérieur, elle regarda sa professeure assise derrière son bureau, les coudes appuyés dessus et les doigts croisés. Comme-ci elle attendait que quelqu'un prenne la parole. En fait, c'était vraiment ce qu'elle attendait. Haley regarda à droite, puis à gauche, pour voir où étaient ses camarades et s'ils allaient prendre la parole en premier... Eh bien non. Donc bah, Haley commence hein. La jeune fille se racla la gorge et prit la parole.


« Bonsoir... Je vous prie de m'excuser pour... pour ce que nous avons fait dans votre bureau hier après-midi. » Haley marqua un petit blanc. C'était quoi déjà la suite de son discours ? Elle avait oublié... à la la. Quelle tête de linotte cette petite... bon, tant pis, on fait ça au feeling ! « Sachez que nous n'avons en aucun cas mis notre nez dans vos affaires. Enfin, je veux dire que nous n'avons pas regardé dans vos tiroirs ou quoique ce soit. Nous voulions juste vos sucreries... Nous les avons trouvés juste après que nous sommes entrés. » C'était nul. Très nul ça comme discours. Vraiment, d'ailleurs ça aggravait peut-être la situation, mais bon tant pis, maintenant qu'elle était là... elle pouvait bien y rester longtemps. De toute façon, si elle échappait à cette colle grâce à ce discours pathétique, elle ne parviendrait pas à dormir comme il faut. Bref. « Je suis désolée de mettre infiltrer dans votre bureau comme ça, surtout pour des sucreries. Mais... heu... » Haley s'interrompit. Devait-elle dire que c'était miss Grayce qui avait dit de le faire ? Autant le dire … non ? Ce qui était énervant dans l'histoire c'est que si miss Loewy allait demander à la professeure de potion si l'histoire qu'elle avait racontée était vrai, celle-ci nierait puisque lorsqu'elle avait lancé le gage, elle avait bien précisé que s'il arriver quelque chose elle dirait qu'elle n'était pas au courant de leurs agissements. En gros, ils étaient tous coincés ! Les malheureux. « C'est Miss Grayce qui nous a dit de faire ceci. Enfin, elle ne nous l'a pas vraiment dit, je lui ai plutôt demandé … mais … indirectement. À travers un jeu. Vous devez sûrement voir duquel je veux parler... » La pipelette ! Haley termina sa phrase et se tut. Il valait mieux pour elle, là elle s'était plus enfoncé qu'autre chose. Mais bon tant pis. Cette colle sera comme une veillée... Ou pas. Et tant pis si les autres s'en sortent mieux qu'elle, au pire elle resterait seule. On verra bien les paroles de Luka et Madeleine. Auront-ils plus de chances que la blondinette ? Sûrement vu le paquet d’imbécillité qu'elle venait de sortir...

27 nov. 2013, 16:35
Punitions pour sorciers facétieux. (PV)
Depuis la fin de l'après-midi, Madeleine avait été moins souriante que d'habitude. Pourtant, en apparence, il n'y avait aucune raison à ce changement soudain. Qu'avait-il bien pu se passé pour la mettre dans cet état ? Plus la journée avançait, plus la gryffone stressait. Pourquoi ? Peu de gens étaient au courant. La réponse à la question se trouvait dans la poche de la robe noire de Madeleine. C'était un petit bout de parchemin écrit de la main de sa professeur de Défense Contre les Forces du Mal qui disait :
Mademoiselle Koter,

Au vu de votre intrusion dans mon bureau sans la moindre autorisation, et l'attitude que vous avez adoptée ayant été prise en flagrant délit, vous écopez d'une retenue. Puisque vous semblez tant apprécier mon lieu de travail, vous vous y rendrez, en compagnie de mademoiselle Pidloux Haley, demain soir sans faute, à 21 heures précises.

Professeur Loewy.

Un message pas spécialement agréable à lire... Même si Madeleine s'attendait à cette convocation. En plus le hibou, délivreur du message avait eu le culot de lui réclamer une récompense ! Non, mais franchement ! En plus, il avait juste eu à descendre deux étages avant de trouver la Gryffondor, ça n'avait rien d'un périple ! Inutile de dire que Madeleine ne lui a pas donné, cette récompense et le hibou est reparti rejoindre sa maîtresse après un coup de bec à la jeune fille pour lui manifester son mécontentement.

L'heure fatidique approchait maintenant à grands pas. Si il avait été possible de fuir devant le temps, et bien je pense que Madeleine aurait battu son record de vitesse à plate couture, mais malheureusement, le temps vous rattrape toujours, quoi que vous fassiez pour y échapper.

La jeune fille aurait pu se planquer sous sa couette et tentée de se faire oublier mais ça n'aurait en rien arrangé son problème, d'autant plus que miss Loewy a accès à sa salle commune... elle serait vite retrouvée.

Donc, non, il ne servait à rien de fuir, et à 20h35, trop stressée pour continuer ses activités, la gryffone passa le portrait de la Grosse Dame en traînant les pieds.

Quinze minute plus tard, elle était six étages plus bas, devant la salle de classe de Défense Contre les Forces du Mal. Vu qu'elle avait un peu l'air bête à poireauter toute seule dans le couloir à une heure où il n'y a plus aucun cours, Madeleine se résolut à entrer dans la salle de classe, malgré sa réticence à se rapprocher du bureau redouté. Il était 20h50.

Huit minutes plus tard précisément, Haley arriva. Elle commença par faire mine d'attendre mais changea d'avis au dernier moment. Elle sourit à sa camarade et se dirigea vers la porte.

Mais qu'est-ce qu'elle faisait ?! Il leur restait deux minutes avant de devoir se retrouver face à face avec miss Loewy et elle, elle précipite tout ! C'est n'importe quoi !


« Toc toc toc » fit le poing de Haley sur le battant de bois.

Elle a frappé, c'est parti. Alors, on ne panique pas, c'est juste un mauvais moment à passer. On va sûrement se retrouver à devoir faire un truc comme astiquer toutes les récompenses de la salle des trophées, à nettoyer les WC à la brosse à dents ou à ranger la bibliothèque avec Rusard (et Mme Pince si bibliothèque il y a) sur le dos. Pas de quoi en faire un drame.

Haley poussa la porte, et entra, Madeleine à sa suite. La pièce était telle qu'elle était la dernière fois que la gryffonce y était entré. La seule différence notoire était la présence de la propriétaire des lieux, assise dans son fauteuil entre deux tas de copies.

Miss Loewy n'esquissa pas un geste, ne prononça pas un mot, se contentant de les regarder calmement. Ce fut Haley qui finalement prit l'initiative de commencer la plaidoirie.


« Bonsoir... Je vous prie de m'excuser pour... pour ce que nous avons fait dans votre bureau hier après-midi. … Sachez que nous n'avons en aucun cas mis notre nez dans vos affaires. Enfin, je veux dire que nous n'avons pas regardé dans vos tiroirs ou quoique ce soit. Nous voulions juste vos sucreries... Nous les avons trouvés juste après que nous sommes entrés. »

Aïe, aïe, aïe, ça partait mal. Bien sûr que si ils avaient fouillé ! Pas beaucoup mais un minimum avant de mettre la main sur les sucreries. Et sur ce point, miss Loewy ne serait pas dupe. Il aurait peut-être mieux valu par dire que leur entreprise n'avait pas eu pour but de vandaliser le bureau, ni d'y cacher des surprises déplaisantes, telles qu'une bombabouse par exemple.

« Je suis désolée de mettre infiltrer dans votre bureau comme ça, surtout pour des sucreries. Mais... heu... »

Là, Madeleine ne remarqua quelque chose. Depuis le début, Haley disait « je ». Comme si sa camarade n'était pas désolée ! Ils avaient monté le coup ensemble, avaient tout fait ensemble ! Donc, ils se devaient d'être solidaires ! Quoique, c'est vrai que ce n'est pas très solidaire d'être parti en laissant leur troisième acolyte enfermé dans le placard... Mais ça, c'était différent, c'était un gage ! Bref, de toute façon, miss Loewy attendait sûrement que les trois élèves prennent la parole à tour de rôle.

« C'est Miss Grayce qui nous a dit de faire ceci. Enfin, elle ne nous l'a pas vraiment dit, je lui ai plutôt demandé … mais … indirectement. À travers un jeu. Vous devez sûrement voir duquel je veux parler... »

Aïe... Haley jouait donc cartes sur table. Elle avait tout balancé. Mais comment pouvait-elle espérer une seule seconde que miss Loewy allait croire leur histoire ? Et même si, dans le meilleur des cas, elle allait demander confirmation à la sous-directrice, le pourcentage de chances que leur directrice de maison prennent la défense des enfants était de au maximum -10 %.

Bon apparemment, Haley n'avait pas envie d'aller plus loin. C'est ton tour, Madeleine. Mais que pouvait-elle bien dire ? Appuyer les dires de Haley ? Ça serait inutile... mais si elle sortait une autre version, le professeur verrait bien que l'une des deux ment, et elle croirait la version la plus probable : donc celle de Madeleine. Oui... mais la vérité sort de la bouche des enfants, et même si la jeune fille est encore une enfant techniquement, Haley est plus jeune... Bon, de toute façon, ça ne sert à rien d'essayer d'imaginer ce qui se passera derrière les yeux inexpressifs de miss Loewy, alors il faut parler maintenant et on verra bien.

Rougissante, Madeleine dit :

« Bonjour... » Bravo, hyper intelligent !

« Ce que ma camarade veut dire c'est que... on est pas entré dans votre bureau pour le vandaliser... et on a rien caché dedans... vous ne découvrirez pas de bombabouses ou de pétard dans vos tiroirs... »

A cet instant, la Gryffondor ne put s'empêcher d'imaginer la tête de son professeur si un pétard lui sautait à la figure par surprise. Accidentellement, elle éclata de rire, et tout le stress ressenti dans l'approche du moment actuel enrichit encore le rire déplacé de Madeleine qui sonnait faux dans ce grand bureau silencieux.

Enfin, elle réussit à se calmer. En riant elle avait retirer tout crédit à ses paroles. Félicitations. D'une voix de souris, elle dit :

« Excusez-moi... »

Puis ne sachant plus quoi dire et par peur d'empirer encore la situation, elle se tut et baissa la tête, fuyant les regards de son professeur et de Haley.

Griffes et Crocs, Griffes et Cœur, Gryff vainqueurs !
Gryffondor du mois en 01/2013, 06/2014, 12/2014 et 03/2015 - Elève du mois de Juin 2014 et Mars 2015

30 déc. 2013, 16:30
Punitions pour sorciers facétieux. (PV)
* Bande de débiles * Pensa Luka en levant les yeux au ciel tandis qu'il passait à côté de la table des Serdaigle dans le grande salle. Deux élèves de la maison bleu, qui d'ailleurs, se trouvaient partager certains cours avec le préfet, s'amusaient à imiter des bruits d'animaux. Le Gryffondor soupira lorsqu'il passa à côté de l'un deux et qu'il imitait le cochon. Le garçon avait le même âge qu'eux et pourtant, il se sentait intellectuellement grandement supérieur. Mais passons. Ces individus ne méritaient pas qu'on leur octroie plus d'attention que cela. C'était même déjà trop.

Le Gryffondor sortait donc de la grande salle, après avoir mangé comme quatre. Sa journée s'était révélée ardue... Il avait eu des émotions durant le cours de Sortilèges. De plus il était resté longtemps à la bibliothèque pour travailler un devoir de défense contre les forces du mal... Pour dire qu'il était bien content d'avoir fini cette journée par un bon repas. Enfin non, la journée n'était pas réellement terminée... En parlant de défense contre les forces du mal... Il était arrivée une aventure au garçon la veille. Il s'était retrouvé enfermé dans un placard. Mais c'était une très longue histoire. Pour résumer, lui, Madeleine et Haley, deux camarades de Gryffondor, s'étaient introduits dans le bureau de Miss Loewy après qu'Haley ait reçu une demande de la part de Miss Grayce, la sous-directrice... Une requête un peu spéciale. Celle-ci souhaitait qu'ils volent les sucreries du professeur. Luka et Madeleine s'étaient joints à Haley car ils pensaient qu'ils allaient bien s'amuser... Mais ça c'était pas fini comme prévu. Le professeur Loewy est retourné à son bureau avant que les jeunes gens ne ressortent. Luka avait trouvé les sucreries mais Haley, sans doute sous le coup de la précipitation, avait enfermé le garçon dans un placard après l'avoir poussé à l'intérieur. Il s'était senti humilié et allait le faire payer à cette dernière, qu'il ne portait désormais plus dans son cœur. Bien au contraire. Miss Loewy avait réussi à coincer les deux jeunes filles, et après que Luka se soit trahi, elle l'avait attrapé aussi. Mais étant préfet, il avait su trouver les mots. Il avait usé du mensonge pour sauver sa peau. D'ailleurs après qu'il ait été abandonné, il n'avait plus aucune raison d'être solidaire avec les deux filles. Malgré le fait qu'il aimait beaucoup Madeleine. Il avait donc dit au professeur qu'il les avait trouvé ici et qu'en voulant les punir, Haley avait voulu l'enfermer dans le placard. On pouvait dire que ça tenait la route après tout.

En bref, le garçon avait été convoqué dans le bureau du professeur avec les deux filles à 21h pour que le professeur s'explique avec elles. Lui, devait être présent comme il avait été témoin. Puis le professeur voulait surement vérifier sa version. C'est ça qui l'inquiétait... Est-ce que Madeleine et Haley allaient le trahir en balançant qu'il était de mèche avec elles ? C'est ce qu'on verrait... Maintenant, Luka montait pour se rendre au bureau de Miss Loewy. Il avait été convoqué à 21h et... Il était 21h. Il y serait dans 5 minutes tant pis. Il ne vit pas Madeleine et Haley en arrivant. Elles étaient donc déjà dans le bureau. Le garçon toqua et puis entra. Le professeur attendait visiblement que quelqu'un se mette à parler et à donner des explications. Mais ce n'était pas à lui de le faire mais bien à une des deux filles. C'est Haley qui parla en premier. Le garçon la fusillait du regard en repensant à ce qu'elle avait fait. Elle ne perdait rien pour attendre ! De plus elle commença à tout balancer... Miss Grayce, le vol de sucreries... Luka écarquilla les yeux. Elle n'avait donc pas préparé une excuse, un mensonge ? Dans la vie ça aidait. Surtout dans ce genre de situation. Là, elle balançait tout. Ce n'était pas bon... Madeleine visiblement pensait comme Luka car elle essaya de rattraper le coup. Mais après ses propos elle se mit à rire toute seule... Peut-être nerveusement, avant de s'excuser. Le garçon leva les sourcils en voyant qu'il y avait désormais un énorme blanc. C'était peut-être à son tour de parler même si il ne savait pas trop quoi dire. Il allait donc continuer sur son mensonge. Il se racla la gorge.


" Moi je ne sais pas trop quoi vous dire, mis à part le fait que j'essayais de faire mon travail de préfet et que je me suis retrouvé enfermé dans un placard... " Il tua Haley du regard après avoir dit ça.

Ensuite, il ne savait plus du tout ce qu'il pouvait faire. Peut-être tout de même présenter des excuses ? Non, d'après son mensonge, il n'avait pas à s'excuser pour sa part. Peut-être que le professeur allait s'exprimer maintenant ? Ou alors, comme il craignait, Madeleine ou Haley allait réagir à ses paroles, en le balançant peut-être... Après c'était sa parole contre la leur.

04 janv. 2014, 20:07
Punitions pour sorciers facétieux. (PV)
Tout allait de travers, absolument tout. Déjà Haley qui avait balancé toute la vérité, qui n'allait certainement pas être cru puisqu'elle indiquait de miss Grayce était indirectement dans le coup, et franchement quel professeur croirait un élève disant que la sous-directrice de Poudlard était "la cause" des agissements des trois élèves ici présent ? Sûrement... aucun. Oui, c'est ça. Ensuite c'était Madeleine qui prit la parole. Elle était intelligente, elle saurait mieux s'en sortir qu'Haley ça c'était sûr !

"Bonjour..."

Un léger sourire se dessina sur les lèvres d'Haley. Ce sourire était tellement petit qu'il aurait fallu un microscope pour le voir ! Bref, il était actuellement 21h et quelques minutes et Madeleine commençait sa phrase par un "bonjour". Trouvez la logique là-dedans. Bon ok, c'est pas bien de se moquer mais bon voilà quoi 'fin bref, mais à part le fait qu'elle se soit trompé de mot, elle s'en sortait bien. Mais en même temps elle venait seulement de sortir ça donc... bref, on écoute la suite.

« Ce que ma camarade veut dire c'est que... on est pas entré dans votre bureau pour le vandaliser... et on a rien caché dedans... vous ne découvrirez pas de bombabouses ou de pétard dans vos tiroirs... »

Voilà, là on reconnaissait la petite grande Madeleine. Quand je vous le disais qu'elle était intelligente et qu'elle s'en sortirait mieux qu'Hale... ou pas en fait. Madeleine venait tout juste d'éclater de rire. Pourquoi riait-elle ? Aucune idée. Finalement la deuxième année n'était pas seule à avoir empiré son cas. Manquait plus que Luka maintenant. Qu'allait-il dire ? Haley regarda le préfet qui lui, lui lançait des regards noirs. Génial... bon en même temps il y avait de quoi là puisque la deuxième année l'avait enfermé dans le placard... même si c'était pas réellement de sa faute. Enfin bref, le préfet s'apprêtait à parler et Haley l'écouta pour voir s'il allait lui aussi empirer son cas ou non.

" Moi je ne sais pas trop quoi vous dire, mis à part le fait que j'essayais de faire mon travail de préfet et que je me suis retrouvé enfermé dans un placard... "

Si Luka possédait des fusils à la place des yeux, il était certain qu'Haley serait morte à l'heure actuelle. Le regard que portait Luka à la deuxième année était comment dire... flippant, oui c'était le mot adéquat. Elle était bien contente d'être dans la même pièce que la professeure de défense contre les forces du mal parce que comme ça, elle était sûre que comme ça, si.Luka avait prévu de "gueuler" sur la jeune fille il ne le ferait pas maintenant et Haley pouvait se préparer psychologiquement à une telle éventualité.

Les paroles de Luka restèrent dans la tête d'Haley qu'a-t-il voulu dire par "j'essayais de faire mon travail de préfet" ? Dans ce que les trois élèves avaient fait lors du kidnapping de sucreries il n'y avait aucun "travail de préfet". À moins que Luka ai menti au professeur, c'était possible hein, après tout le jeune garçon avait été "abandonné" par les deux filles donc après il avait eu un petit moment avec miss Loewy et tout deux avaient été seuls. Personne n'avait entendu les paroles du préfet à part la professeure...


"Quel travail de préfet ? Quand t'étais avec nous dans c'bureau hier y'avait aucun travail de... préfet... à moins que piquer des sucreries faisait parti de ton travail...

Finalement, Haley aurait mieux fait de se taire, la relation qu'elle avait avec Luka était déjà extrêmement tendue, mais là, vu ses paroles c'était probablement certain que ça allait être pire. Bon, de toute façon tant pis, en plus il n'avait pas de quoi lui en vouloir plus qu'avant puisque lui aussi était dans le coup !

06 janv. 2014, 17:28
Punitions pour sorciers facétieux. (PV)
Les explications des jeunes voyous étaient pour le moins vaseuses. Alors que Haley Pidloux invoquait le professeur Grayce pour sa défense, disant que c'était elle qui avait commandé aux jeunes de pénétrer dans son bureau pour y dérober des sucreries, Madeleine Koter, elle, se contentait d'ajouter qu'elles n'avaient pas eu l'intention de faire une farce : bombabouses ou pétards. À l'évocation du mot ''bombabouse'', la jeune femme ne put s'empêcher d'esquisser un léger sourire. Elle se rappela de son professeur de sortilèges, de la tête qu'il avait dû faire en découvrant la bombabouse cachée dans son bureau, et surtout, elle se rappela de la retenue monumentale qu'elle s'était prise. La seule de toute sa scolarité... Alors qu'elle se remémorait silencieusement ces temps passés, la fillette se mit à rire. Pourquoi ? Cela n'avait aucune importance : elle avait ri, décrédibilisant sa défense déjà un peu faiblarde. Luka Rivers prit ensuite la parole. Sa version des faits n'avait pas changé, fort heureusement pour lui. Mais alors, il se passa quelque chose de surprenant. Alors que le professeur de Défense contre les Forces du Mal analysait les dires de chacun des enfants, Haley Pidloux parla à nouveau :

« Quel travail de préfet ? Quand t'étais avec nous dans c'bureau hier y avait aucun travail de... préfet... à moins que piquer des sucreries fasse partie de ton travail... »

Ah ? Le petit blondinet aurait-il menti ? Kristen n'avait pas bougé, et était toujours légèrement penchée en avant, coudes sur le bois massif de son bureau et doigts croisés au niveau de son visage à l'expression dubitative. Tout semblait foireux, dans cette histoire. Après quelques longues secondes sans piper mot et sans esquisser le moindre geste, le professeur se redressa finalement, et cala son dos dans le fond de son siège, prenant une grande inspiration.

« Bon. »

Dans le contexte actuel, ce simple mot pouvait être mauvais présage, car tout à fait enveloppé de mystère. ''Bon'' quoi ? ''Bon, assez avec cette histoire'', ou...

« Nous allons vérifier vos dires, Mlle Pidloux. »

La théorie du mauvais présage était confirmée. Le professeur saisit un morceau de parchemin vierge, écrit quelques mots dessus à l'aide d'une très belle plume, le roula, puis le ferma à l'aide d'une petite ficelle rouge. D'un coup de baguette, elle ouvrit la cage située sur sa droite, et presque aussitôt, Igwu vola vers elle et se posa sur l'accoudoir de son siège. Elle lui attacha le mot à la patte, et dit :

« À Erin Grayce. »

Le professeur ouvrit la porte d'un autre mouvement de baguette, afin que sa chouette puisse sortir et trouver le destinataire du message, et reporta son intention sur le préfet de Gryffondor. Elle le dévisagea, plongeant ses yeux dans les siens.

« M. Rivers, pouvez-vous m'expliquer ce que vient de dire votre camarade ? Si cette histoire de sucreries est bien vraie, vous n'étiez tout de même pas dans le coup, si ? »

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14 janv. 2014, 21:00
Punitions pour sorciers facétieux. (PV)
Comme on le dit souvent, la vérité fini toujours par éclaté. Mentir, ça ne sert à rien à part nous enfoncer. C'était le cas de Luka, qui, à cause d'Haley n'était plus protégé par le mensonge qu'il avait dit à la professeure en face des trois élèves. La deuxième année sentait déjà les regards noirs du jeune garçon, mais bon c'était sortit instinctivement, et puis maintenant que c'était fait, c'était fait. Même les regards noirs du préfet n'arrangeraient rien à la situation auquel le premier année faisait face...

« Bon. » Commença la professeure. Ce genre de commencement de phrase n'était pas très bon et la deuxième année paniquait peu, voire beaucoup même. Elle se demandait bien ce que la professeure de défense contre les forces du mal avait derrière la tête et elle ne du pas attendre très longtemps avant d'avoir la réponse à sa question...

« Nous allons vérifier vos dires, miss Pidloux. »

Oh, oh. Ça voulait dire quoi ça ? Là, la deuxième paniquait plus que cinq petites secondes auparavant. Comment, comptait-elle "vérifier ses dires" ? Allait-elle lui faire ingurgiter du Veritaserum sorti tout droit de la réserve de miss Grayce ? ... non, elle n'allait pas oser ? Quoi que, c'était miss Loewy, la deuxième année était sûre qu'elle serait capable, après tout, lors de l'un des derniers cours, la professeure avait laissé ses élèves face à des Fangieux. Bon, ok, c'était pour s'entraîner sur un sortilège, mais bref, tout ça pour dire que miss Loewy était bien capable de lui faire boire cette potion.

Les suppositions d'Haley s'effacèrent lorsque miss Loewy attrapa un bout de parchemin et qu'elle commença à écrire dessus. Lorsqu'elle eut fini, la professeure, d'un coup de baguette fit sortir son hibou de sa cage et l'envoya voir le professeur Grayce. Ce n'était pas réellement bon signe, mais à présent ce n'était plus bien grave, la situation ne pouvait pas être pire... ou peut-être que si. Bref.


« M. Rivers, pouvez-vous m'expliquer ce que vient de dire votre camarade ? Si cette histoire de sucreries est bien vraie, vous n'étiez tout de même pas dans le coup, si ? »

Le professeur reportait à présent sur le préfet de Gryffondor. Il valait mieux pour Haley fermer sa petite bouche et de laisser parler le jeune homme. Après tout, c'était lui qui était interrogé.