Ancien sorcier
09 juil. 2014, 15:25
Concours d'été - Un choix crucial
Allez, un dernier pas à franchir et son choix serait fait. Définitif. Elena doutait encore mais inspirant une grande bouffée d'air, elle tendit la jambe et pénétra dans la bureau de sa professeure de défense contre les forces du mal. Voilà, elle avait choisi. Mais choisi quoi ? Pourquoi la fillette redoutait tant de pénétrer dans ce bureau ? La réponse tenait en un hibou. Quelques jours plus tôt, la fillette s'était inscrite au concours d'été et avait reçu en retour, pour la première épreuve, une énigme.
Cette énigme lui avait paru simple au premier abord. Tout de suite elle avait pensé avoir trouvé la solution mais elle s'était ravisée. On ne donnait pas une énigme aussi simple à une Serdaigle. Elle s'était donc dirigé vers la bibliothèque et avait bucher toute la journée, la tête courbée sur le morceau de papier, pour découvrir la réponse bien cachée de son énigme. Elle avait éliminé lieu après lieu de sorte à ce qu'il ne lui en reste qu'un. Le problème ? Elle n'avait pas réussi. Après avoir bel et bien éliminé une dizaine de possibilité, Elena s'était retrouvée avec deux lieux, tout aussi probable l'un que l'autre. Se refusant à choisir, elle avait tiré au sort et le bureau de sa professeure de DCFM était sorti gagnant. Pressée d'en finir avec cette énigme qui lui cassait la tête, la jeune fille avait descendu les deux étages qui séparaient la bibliothèque du bureau. Elle n'avait croisé personne. Évidemment ! Dehors, le soleil réchauffait la moindre parcelle du parc et tous les résidents du château étaient sortis en profiter. Tous sauf ceux qui participaient au concours, bien sûr. Chassant le parc de ses pensées, la fillette avait dépassé l'infirmerie et s’était arrêtée devant la salle de DCFM.
Après avoir poussé doucement la porte, elle avait hésité à entrer. Et si c'était l'autre choix ? Si elle s'était trompé du tout au tout ? * Oh, arrête avec tes SI. Avance et tu verras bien ! *, se réprimanda-t-elle.
Elena franchit la porte. La salle était vide. Quelques rayons de soleil traversaient la fenêtre et réchauffaient la pièce. La fillette s'assit sur un banc et attendit. Elle relut son énigme qu'elle connaissait maintenant presque par cœur. Peut-être était-elle passé à coté d'un indice important ? * Tant pis, se dit-elle, maintenant que je suis ici, j'y reste et advienne que pourra...! *
Cette énigme lui avait paru simple au premier abord. Tout de suite elle avait pensé avoir trouvé la solution mais elle s'était ravisée. On ne donnait pas une énigme aussi simple à une Serdaigle. Elle s'était donc dirigé vers la bibliothèque et avait bucher toute la journée, la tête courbée sur le morceau de papier, pour découvrir la réponse bien cachée de son énigme. Elle avait éliminé lieu après lieu de sorte à ce qu'il ne lui en reste qu'un. Le problème ? Elle n'avait pas réussi. Après avoir bel et bien éliminé une dizaine de possibilité, Elena s'était retrouvée avec deux lieux, tout aussi probable l'un que l'autre. Se refusant à choisir, elle avait tiré au sort et le bureau de sa professeure de DCFM était sorti gagnant. Pressée d'en finir avec cette énigme qui lui cassait la tête, la jeune fille avait descendu les deux étages qui séparaient la bibliothèque du bureau. Elle n'avait croisé personne. Évidemment ! Dehors, le soleil réchauffait la moindre parcelle du parc et tous les résidents du château étaient sortis en profiter. Tous sauf ceux qui participaient au concours, bien sûr. Chassant le parc de ses pensées, la fillette avait dépassé l'infirmerie et s’était arrêtée devant la salle de DCFM.
Après avoir poussé doucement la porte, elle avait hésité à entrer. Et si c'était l'autre choix ? Si elle s'était trompé du tout au tout ? * Oh, arrête avec tes SI. Avance et tu verras bien ! *, se réprimanda-t-elle.
Elena franchit la porte. La salle était vide. Quelques rayons de soleil traversaient la fenêtre et réchauffaient la pièce. La fillette s'assit sur un banc et attendit. Elle relut son énigme qu'elle connaissait maintenant presque par cœur. Peut-être était-elle passé à coté d'un indice important ? * Tant pis, se dit-elle, maintenant que je suis ici, j'y reste et advienne que pourra...! *
Ancien sorcier
09 juil. 2014, 18:47
Concours d'été - Un choix crucial
Le Chevalier du Catogan aimait à se promener dans les différents et nombreux tableaux qui parsemaient les murs de Poudlard. C'était bien simple : à califourchon sur son poney... Hum. Je disais, à califourchon sur son Cheval, il traversait à son gré les cadres dorés, faisant connaissance avec des personnages plus ou moins contents de le voir, saluant les élèves qui passaient devant lui, aidant ceux dont le piteux sens de l'orientation les avaient menés à mille lieues de l'endroit où il souhaitaient se rendre... Car le Chevalier était un homme honorable, mieux ! Un chevalier sans peurs et sans reproches, prêt à tout pour illuminer le monde de sa glorieuse bienfaisance, vous connaissez la chanson. (La vérité étant qu'il adorait faire la causette au premier venu, mais on va pas s'étendre là dessus si vous voulez bien.)
La chose est qu'alors qu'il titillait une armada de snobinards mal embouchés, un tout petit petit poussin, comme il se plaisait à appeler les mômes ayant pour coutume de porter du jaune Poussin sur eux, et dont l'insigne sur sa robe signifiait qu'il était plutôt haut placé pour sa petite taille (z'avez saisi le jeu de mot ? le chevalier a-d-o-r-a-i-t les jeux de mots), lui avait demandé, assez curieusement d'ailleurs, de surveiller la salle de Défense Contre les Forces du Mal en vue d'un concours. En bon chevalier servant très très bavard qu'il était, il avait accepté : voilà pourquoi ces temps-ci, il passait le plus clair de son temps dans un cadre vide dont l'existence restait un mystère, renseignant les infortunés sur la justesse de leur choix. Le pire étant que ces ingrats, gagnants ou non, fuyaient systématiquement sous les paroles incessantes du pauvre Chevalier, dont la déception augmentait d'avantage à chaque fois. Quelle impolitesse franchement ! Ne pouvaient-ils pas écouter sagement les paroles judicieuses d'un ancien, qui avait vécu un bon nombre de décennies en plus, si ce n'étaient de siècles ? Heureusement pour les petits derniers, le Chevalier s'efforçait d'être toujours affable, éludant les cruels mioches apeurés et qui avaient beaucoup de reproches à se faire, eux.
C'est ainsi que lorsqu'une jeune myrtille, appartenant à la noble Maison Serdaigle, se présenta, il lui offrit son plus beau sourire, celui qu'il servait aux damoiselles qu'il courtisait en son temps. Sauf qu'il n'essayait aucunement de séduire la petite, ne vous méprenez pas ! Elle n'était pas son genre de toute façon, le Chevalier ayant toujours eu un faible pour les rousses.
« Elena ? Quel joli nom ! » dit-il aimablement une fois qu'il fut en connaissance de l'identité de la jeune fille. « J'ai connu une Helen autrefois, vous me faîtes penser à elle. La même longue chevelure brune, les mêmes yeux verts. Quoi que les siens étaient d'avantage d'un vert d'eau, mais cela n'a pas d'importance. Et ces tâches de rousseur ! Elles me font penser à ma Serena, qui en avait tant... Sur les pommettes, le nez, même sur les épaules ! Et une pâleur semblable, c'est fou... Vous ressassez tant de souvenirs en moi ! Mais bon, je ne vais pas vous importuner plus longtemps avec mes vieilles histoires, je me doute que vous désirez pour le moment connaître les résultats ! Savoir si vous avez remporté la première épreuve ! Au passage, je trouve cette idée de tournoi fort sympathique, une joute achèvera-t-elle le spectacle ? Si oui, je serais ravi d'y assister, voir un peu comment les nouvelles générations ont remaniés nos bien belles traditions ! » Il marqua une légère pause, quêtant une réaction de son interlocutrice visiblement muette, avant de se reprendre brutalement. « Mais j'en oublie les bonnes manières ! Quel goujat je fais ! Excusez mon impolitesse, je vais y remédier : comment trouvez-vous ce concours, vous ? Ah mais au fait, j'ai omis de vous donner les résultats ! Je perds la tête, ce n'est possible autrement. Je disais donc, vous êtes qualifiée Mam'zelle Fray ! Félicitations à vous, c'est amplement mérité ! Sur ce, je vous laisse aller fêter votre victoire avec vos chers camarades, et espère vous revoir très bientôt dans Poudlard ! » conclut le Chevalier, visiblement repu. Cette demoiselle lui était très sympathique, et il se réjouissait d'avance à l'idée de pouvoir converser avec elle une nouvelle fois.
La chose est qu'alors qu'il titillait une armada de snobinards mal embouchés, un tout petit petit poussin, comme il se plaisait à appeler les mômes ayant pour coutume de porter du jaune Poussin sur eux, et dont l'insigne sur sa robe signifiait qu'il était plutôt haut placé pour sa petite taille (z'avez saisi le jeu de mot ? le chevalier a-d-o-r-a-i-t les jeux de mots), lui avait demandé, assez curieusement d'ailleurs, de surveiller la salle de Défense Contre les Forces du Mal en vue d'un concours. En bon chevalier servant très très bavard qu'il était, il avait accepté : voilà pourquoi ces temps-ci, il passait le plus clair de son temps dans un cadre vide dont l'existence restait un mystère, renseignant les infortunés sur la justesse de leur choix. Le pire étant que ces ingrats, gagnants ou non, fuyaient systématiquement sous les paroles incessantes du pauvre Chevalier, dont la déception augmentait d'avantage à chaque fois. Quelle impolitesse franchement ! Ne pouvaient-ils pas écouter sagement les paroles judicieuses d'un ancien, qui avait vécu un bon nombre de décennies en plus, si ce n'étaient de siècles ? Heureusement pour les petits derniers, le Chevalier s'efforçait d'être toujours affable, éludant les cruels mioches apeurés et qui avaient beaucoup de reproches à se faire, eux.
C'est ainsi que lorsqu'une jeune myrtille, appartenant à la noble Maison Serdaigle, se présenta, il lui offrit son plus beau sourire, celui qu'il servait aux damoiselles qu'il courtisait en son temps. Sauf qu'il n'essayait aucunement de séduire la petite, ne vous méprenez pas ! Elle n'était pas son genre de toute façon, le Chevalier ayant toujours eu un faible pour les rousses.
« Elena ? Quel joli nom ! » dit-il aimablement une fois qu'il fut en connaissance de l'identité de la jeune fille. « J'ai connu une Helen autrefois, vous me faîtes penser à elle. La même longue chevelure brune, les mêmes yeux verts. Quoi que les siens étaient d'avantage d'un vert d'eau, mais cela n'a pas d'importance. Et ces tâches de rousseur ! Elles me font penser à ma Serena, qui en avait tant... Sur les pommettes, le nez, même sur les épaules ! Et une pâleur semblable, c'est fou... Vous ressassez tant de souvenirs en moi ! Mais bon, je ne vais pas vous importuner plus longtemps avec mes vieilles histoires, je me doute que vous désirez pour le moment connaître les résultats ! Savoir si vous avez remporté la première épreuve ! Au passage, je trouve cette idée de tournoi fort sympathique, une joute achèvera-t-elle le spectacle ? Si oui, je serais ravi d'y assister, voir un peu comment les nouvelles générations ont remaniés nos bien belles traditions ! » Il marqua une légère pause, quêtant une réaction de son interlocutrice visiblement muette, avant de se reprendre brutalement. « Mais j'en oublie les bonnes manières ! Quel goujat je fais ! Excusez mon impolitesse, je vais y remédier : comment trouvez-vous ce concours, vous ? Ah mais au fait, j'ai omis de vous donner les résultats ! Je perds la tête, ce n'est possible autrement. Je disais donc, vous êtes qualifiée Mam'zelle Fray ! Félicitations à vous, c'est amplement mérité ! Sur ce, je vous laisse aller fêter votre victoire avec vos chers camarades, et espère vous revoir très bientôt dans Poudlard ! » conclut le Chevalier, visiblement repu. Cette demoiselle lui était très sympathique, et il se réjouissait d'avance à l'idée de pouvoir converser avec elle une nouvelle fois.
15 juil. 2014, 18:04
Concours d'été - Un choix crucial
~ Fin de la 1ère épreuve et début de la deuxième ~
Griffes et Crocs, Griffes et Cœur, Gryff vainqueurs !
Gryffondor du mois en 01/2013, 06/2014, 12/2014 et 03/2015 - Elève du mois de Juin 2014 et Mars 2015