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07 sept. 2019, 17:46
La main de la Mare
ft. @Irene Field

Septembre 2044


Il n’avait jamais eu besoin de beaucoup dormir. Ou peut-être avait-il rapidement compris qu’il ne valait mieux pas dormir trop longtemps. De toute façon, il demeurait fatigué, continuellement, qu’importe les doses de sommeil. Ça s’accumulait sans partir. Et il avait du mal, à se laisser aller. Il n’aimait pas cette sensation de perte de conscience ou de connaissance. Car dans ces cas-là, assez fréquemment étant donné de ses angoisses, il se retrouvait à cauchemarder.
Bien vite, il avait mis au point une technique et des rituels pour le lever et le coucher, afin de garder les cauchemars et les angoisses là où ils sont. Il se lavait souvent et toujours avant d’aller dormir et toujours après. Pour être propre et rassuré sous les draps et pour laver les affres de la nuit afin d’affronter la journée. Il ne dérogeait jamais à cette règle et, plusieurs fois, il pouvait arriver que dans la nuit, il se relève pour aller se laver. Après un cauchemar, notamment.

Les cauchemars arrivent assez souvent. Pas toujours avec les mêmes intensités. Ça fonctionne par phases, comme pour les douleurs articulaires ou la fatigue plus ou moins importante. Ce n’est jamais intense bien longtemps mais une fois suffit pour qu’il se sente mal tout le jour et les nuits suivantes. Qu’il craigne de se rendormir pour ne pas avoir à revivre ce qu’il s’était passé.
Toujours, après un cauchemar, il allait l’écrire et le décrire, l’illustrer et le rationnaliser dans un de ses nombreux carnets de cuir. Un spécialement dédié à cela. La couverture est noire, cela ne surprend guère. Ses cauchemars sont généralement terrifiants. Mais il essaye d’y réfléchir, de les comprendre, d’y mettre du sens.

Avec son cœur d’enfant, il avait le goût pour les jeux, les énigmes et les interprétations. La symbolique et le fait de chercher le sens. Il pouvait s’en créer un, rattacher les fils rouges et tisser une toile de repère dans son esprit inquiet. La tête pleine d’épines, il cherchait toujours un moyen de les garder sous contrôle, de respirer tranquillement, de ne pas dépasser un certain nombre de battements à la minute.
Les écrire et les dessiner, permettait à la fois une rationalisation et une appropriation.

Mais le premier soir qu’il avait passé à Poudlard en tant que deuxième année, il avait fait un cauchemar.
Et ce cauchemar, il ne parvenait à l’analyser. Il y avait comme un blocage.

Il y avait vu quelque chose qui l’avait particulièrement terrifié. C’était une scène toute simple, ça n’avait pas duré bien longtemps. Mais à l’idée, il en tremblait encore, avait des nausées. Il avait du mal à passer à côté. Y avait consacré plusieurs pages, déjà. Pour évacuer, se vider la tête. Mais jour après jour, il ne pouvait s'empêcher d’y revenir, de retourner regarder ce qu’il avait écrit, de se rappeler cette scène, la repasser en boucle. Il en connaissait tous les détails, revivait toutes les sensations. Derrière ses yeux ouverts, le teint pâle de ses iris semblait projeter ces épines nouvelles.

Il ne voulait plus y penser, mais il ne pouvait s’en empêcher. Il avait des questions, mais pas d’interlocuteurs. Des idées mais la peur de les formuler. Il restait paralysé, des heures entières, jusqu’à entendre le chant des oiseaux pour ensuite se précipiter dans la salle de bain.
Ce n’était pas une solution idéale. Et à la bibliothèque, il était perdu sous le flux d’informations. Il y en avait trop, de partout, surtout qu’il ne savait vraiment sur quoi il devait véritablement se concentrer. Et qu’on ne lui accordait pas les moyens de se renseigner non plus.

Alors, il s’était mis en tête de se trouver un interlocuteur avec des réponses. Quelqu’un qui pourrait déconstruire les faits, répondre à ses interrogations. Quelqu’un avec une pensée de Pythie, une sorte d’oracle. Ou du moins, quelqu’un qui connaissait, les méthodes des oracles.
C’est pour cela qu’il s’était rendu dans la tour nord, se perdant évidemment en chemin et tachant de passer vite devant le bureau du concierge. Il marchait vite mais les marches n’en finissaient pas. Sur son épaule, il portait son sac de cours. Il s’était dépêché, ne sachant pas vraiment à quels horaires il pourrait avoir des réponses, avait tenté une approche directe et spontanée.

Arrivant enfin sous la trappe, il entendit des bruits de chaises, là-haut, un peu de fracas. Il s’en tint non loin et observa les élèves descendre un à un le long de l’échelle, vérifiant encore et toujours qu’il se trouvait au bon endroit et qu’il était légitime qu’il se trouve là. Même s’il ne faisait pas divination. Même si avec ses bouclettes et son regard lointain il avait l’air perdu. Même s’il se répétait en tête tout ce qu’il voulait dire depuis qu’il avait décidé de s’y rendre. Même s’il sentait al froide anxiété commencer à lui engourdir les mains. Il tâchait de se masser le poignet, les doigts, de bouger la main dans plusieurs sens. Souple et souffrant des articulations, c’était des gestes habituels pour lui.

Quand il fut assuré que tous les élèves du cours précédant étaient bel et bien sortis, et que la trappe était bel et bien toujours ouverte, il commença à grimper l’échelle, tremblant un peu. Arrivé en haut, sa tête bouclé dépassant tout juste, il toqua contre la trappe ? Le sol ? Il sentait déjà l’angoisse le paralysé, vidé son visage déjà pâle de son sang tandis qu’il se tenait là, debout, dans cette pièce circulaire et à l’ambiance éthérée, presque étouffante de voiles, qui commençait à le mettre mal à l’aise.

« - Bonjour Miss. »

C’est bien, il était poli, il essayait de se rappeler de son texte tandis que son regard partait fixé un point en diagonal, que ses doigts appuyaient l’un contre l’autre, qu’il bougeait parfois un peu. Il était nerveux, il était anxieux, alors il se raccrochait au texte appris.

« - Veuillez m’excuser de vous déranger c’était pour, savoir, vous demander si les rêves, vous connaissiez, pardon, rêves prémono- prémoni-… »

Son cœur commençait à battre la chamade, ses mains bougeaient dans tous les sens tandis qu’il balbutiait avant que, baissant la tête sur le côté, main en l’air donnant le tempo, il parvienne finalement à extraire la pensée de sa tête, le but de sa présence en ses lieux : « - Rêves pré-mo-ni-toi-res ! »

Il avait articulé chacune des syllabes l’une après l’autre, sa main en l’air battant la mesure, l’autre occupée à frotter son pouce contre la base de son index, dans une gestuelle rassurante et réconfortante.

Method in the Madness
Ière année RP : 2043-2044
Théana : there's alchemy between us

19 sept. 2019, 16:24
La main de la Mare
Que septembre paraissait long. Les journées semblaient monotones, toutes identiques. Se lever, s'occuper de Louis, donner ses cours, s'occuper de Louis, travailler pour le RRSL, s'occuper de Louis, et, enfin, se coucher, pour tout recommencer le lendemain. Seuls les messages échangés avec Hugh venaient ponctuer son quotidien ; mais ils se faisaient bien trop rares. Irene se surprenait même à espérer des nouvelles de ses parents, ne serait-ce que pour couper court à cette routine. Car ce n'étaient pas les surprises réservées par les élèves pendant ses cours qui pourraient la sortir de cette impression. Ce dont elle avait besoin, c'était de se recentrer sur elle-même ; chose qu'elle avait toujours eu du mal à faire. Et aujourd'hui encore, elle n'en aurait pas beaucoup l'occasion.

Un garçon entra dans la salle de classe après le dernier cours de la journée d'Irene. Il était poli, mais pas que. Il semblait aussi... perdu ?

Ces derniers temps, Irene peinait de plus en plus à conserver son habituel masque souriant. Son regard, son expression faciale, lui donnaient un air encore plus vide qu'habituellement. Elle en venait même à être soulagée que son mari ne la voit pas ainsi : cette absence d'émotions risquerait de le faire fuir ou, au moins, de lui poser question sur la personne qu'il avait épousée.
Elle se contenta donc de ce regard vide quand elle répondit au garçon.

« Bonjour... Les rêves prémonitoires, oui, bien entendu. Ils sont étudiés en cinquième année, avec les autres visions : les flashs et les prophéties.
Irene, comme souvent en ce moment, se perdait déjà dans ses explications professorales. Elle cligna des yeux et les laissa clôt une demi-seconde supplémentaire pour se recentrer.

– Avez-vous des interrogations à ce sujet ? »

Ça va être une grande, grande, grande journée !

24 sept. 2019, 18:24
La main de la Mare
Une fois ses mots lancés, ses mains étaient revenues se joindre, tordant un peu les doigts, tirant sur la peau des métacarpes, massant le dos et le poignet de la droite, puis de la gauche. Il y avait toujours dans sa posture, ce balancement rassurant. Un peu comme un pendule, qui lui permettait de penser droit alors que les boucles épineuses de ses pensées ne semblaient vouloir que sortir pour le paralyser. Mais maintenant qu’il était lancé, qu’il avait passé la première étape, la plus dure, il devait continuer. Même s’il pouvait tout à fait se retourner, et partir.
Le pouvait-il ? Il ne pourrait pas partir rapidement, car il lui faudrait reprendre le chemin de la trappe. Et s’il se précipitait, il risquait de tomber et de se tordre de nouveau la cheville. Comme à chaque fois, ou presque, qu’il empruntait des escaliers. Mais là, en pire. Car ce n’était pas une question de descendre une marche, mais d’en rater plusieurs et de tomber. D’être tout tordu sous le sol, à la merci de n’importe quoi, n’importe qui.
Alors c’était mieux d’essayer d’être calme. Ou du moins, de paraître calme. C’était ce qu’il sentait, dans la voix de la professeure. Donc il devait faire pareil. Respirer doucement, et ignorer ce palpitant qui tambourine contre ses côtes.

« - Donc, ça existe ? Mais, pas pour tout le monde, et pour tout. C’est particulier, c’est pas juste des rêves-rêves. Et ça doit être comme la peinture, fonctionner par symboles. » Il réfléchit, à voix haute. Essaye de garder le fil de sa question mais ça tourne, et les boucles se croisent, tandis que sa main-baguette de mesure se lève de nouveau. « - Quand on voit un escargot, dans les peintures du XVIe siècle, ce n’est pas juste un escargot. C’est un symbole, pour le temps qui passe, la complexité de la nature. » Il s’arrête, prend une profonde inspiration. Il sent du froid dans sa gorge et place une de ses mains sur son cœur pour essayer de le contenir, comme s’il allait lui percer la cage thoracique pour s’échapper hors de lui. « - Donc, on-on sait c-comment si c’est pas juste un rêve ? »

Il avait insisté, oralement, sur le « juste ». Sa conclusion ? Se mordre la lèvre inférieure. Il se sentait gauche, un peu ridicule, un peu trop anxieux. Ses mains et ses doigts étaient repartis se tordre entre eux, le balancement ne s’était pas arrêté. Il aurait bien voulu murmurer un « veuillez m’excuser », mais avait peur que son cœur s’échappe par sa gorge et sa bouche, si jamais il prenait de nouveau la parole.

Et avec tout ça, il n’était même pas sûr d’avoir posé sa question correctement. Il cherchait le détour, pour ne pas avoir à être confronté à quelque chose qu’il ne voulait pas voir, rêves prémonitoires ou murmures de l’inconscient mélangés.

Method in the Madness
Ière année RP : 2043-2044
Théana : there's alchemy between us

16 oct. 2019, 16:29
La main de la Mare
Quel étrange garçon. Il paraissait à la fois si anxieux et si sûr de lui, à parler de la peinture comme s'il l'avait lui-même étudiée pendant des années. Lasse de sa journée, Irene n'était pas préparée à cette rencontre. Et pourtant, elle sentit qu'elle n'attendait que ça : une étincelle pour la réveiller. Et le garçon lui parlait de rêves divinatoires - non, il n'en parlait pas vraiment... Il demandait comment les reconnaître. Qui demandait comment reconnaître une vision, en dehors des personnes suspectant d'en avoir ? Quelques mois plus tôt, elle aurait sauté de joie. Aujourd'hui, elle ne savait plus. Elle pensait... elle était simplement... intriguée.

« Oui, les rêves divinatoires existent, confirma Irene. Ce sont des visions, ce qui signifie que seuls les voyants peuvent en avoir. Ceux qui possèdent le don de double vue. Il existe une technique divinatoire pour déchiffrer ces rêves. 
Même si les symboles n'avaient pas la même signification qu'en peinture, la comparaison du garçon n'était pas idiote. Mais s'y connaissait-il également en mécanismes du sommeil ?

– Les voyants finissent par reconnaître les rêves divinatoires. Ils se réveillent avec une sensation particulière dont ils ont l'habitude après plusieurs expériences. 
Mais rien de magique là-dedans, que du chimique ! Remettant en place son cours de cinquième année, Irene resta un instant les yeux dans le vague. Sa concentration, sa mémoire, ou que sais-je d'autre, avait tendance à lui faire défaut dernièrement.

– Connaissez-vous les cycles du sommeil, Mr... 
Une pause, comme si Irene réalisait seulement maintenant où elle se trouvait.
– Comment vous appelez-vous, au fait ? »

Ça va être une grande, grande, grande journée !

01 nov. 2019, 20:20
La main de la Mare
Il regardait ailleurs. Partout sauf devant, sauf là où se trouvait le visage de sa professeure à-venir. Parce ce qu’il ne savait pas quoi en faire, de ce corps d’enfant tout tordu, tout maigre, comme une racine de tilleul. Une racine qu’il aurait bien dissimulée dans la terre, au plus profond. Il aurait aimé s’enterrer. Là, maintenant, il s’enterrerait bien. Mais il n’en avait pas la possibilité. Il ne pouvait qu’enterrer ses sens ou du moins, essayer. Car l’hypersensibilité ne permet pas de se détacher de son corps. Les Anciens, les philosophes, les Grecs… Ils n’avaient vraiment rien compris. Ou n’étaient vraiment, décidément pas comme lui. On ne peut pas se détacher de son corps via son esprit : on ne peut que subir et attendre.
C’était ainsi, jour ou nuit. Le jour en compagnie des Autres, le soir seulement avec ses pensées, ses angoisses et ces rêves qui lui donnaient des sensations de nausées. Il n’arrivait pas à se réveiller en allant bien.

« ils se réveillent avec une sensation particulière »

S’il avait entendu de loin les paroles de sa professeure, voilà qu’il semblait s’y intéresser désormais de près. Il la regardait, comme attentif à quelqu’un faisant une présentation, expliquant quelque chose. C’était le cas, un peu. Elle répondait à sa question. Lui, se sentait mal au réveil. Se forçait à sortir de ses rêves. Mais ça ne voulait pas dire qu’il était voyant. Il avait du mal à (sa)voir ce que l’on attendait de lui. Comment pourrait-il anticiper dans ses états d’inconscience ?
Et lui, avoir une habilité particulière…
Rien de tout ça ne le concernait. Déjà qu’il était incapable d’utiliser la magie…

C’est parce qu’il n’était qu’un incapable.
Un incapable effrayé par ses propres nuits, et qui n’arrivait pas même à se raisonner seul. Qui osait demander auprès d’une instance qu’il estimait supérieure. Il osait… Comment osait-il ?

Il se força à déglutir, le regard déjà perdu. Pas que le regard, ses pensées aussi.

Ce fut la question de sa professeure, qui le tira brusquement de ses dérivations. Il sursauta et répondit avec une spontanéité qu’on ne prête qu’à un discours de Vérité : « - Rosenthal ! »

Et il se tut, regardant la professeure de divination, croisant son regard, avant de laisser dériver de nouveau. Il semblait tendu, mal à l’aise. Comme une biche devant les phares d’une voiture, prête à se faire écraser et n’ayant pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait.
Pourtant, ça sonnait vrai. C’était vrai. En serrant ses mains entre elles, il sentait la bague avec l’armoirie des Rosenthal, léguée par sa mère avant qu’elle ne le quitte sur le quai de la gare, ce matin de Septembre. Ça sonnait bien plus vrai et juste que « Lyndon », qu’il ne pouvait qu’associer à « Alastair Lyndon ». Alors que Rosenthal, c’était sa mère, c’était son parrain. C’était plus rassurant. C’était un sentiment de sécurité, et de confiance.

Alors, il poursuivit. Car c’était naturel. Et qu’il n’était pas en faute.
« - Les cycles du sommeil ? Comme lorsque l’on met du temps à s’endormir et qu’on se réveille dans la nuit ? » Un silence, celui de la réflexion. Un silence pour ne pas bafouiller, même s’il parlait si doucement, de façon si monotone, qu’on se disait finalement qu’il n’articulait pas assez. « - C’est la technique pour déchiffrer ce genre de rêve ? Et seuls les voyants en font ? Parce que si c’est le cas, ç-ça ne me concerne pas. »

Ah si, il avait bafouillé finalement. Le stress de se retrouver en face-à-face. De se rappeler ses rêves et tout ce qu’il y a autour. De devoir se rappeler, enfin, constamment, qu’il n’y avait rien d’exceptionnel chez lui, car il était incapable en tout, et pour tout.
Même pour se dénommer.

Method in the Madness
Ière année RP : 2043-2044
Théana : there's alchemy between us

18 nov. 2019, 14:55
La main de la Mare
Rosenthal. « Quel drôle de prénom », pensa Irene, pour qui un enfant ne pouvait que penser à se présenter par son prénom. Et lui semblait être un drôle de garçon alors, après tout, pourquoi pas.

« Oui, c’est ça. Tout à fait ça. Ou comme quand on a beaucoup de mal à émerger, parce qu’on a été réveillé au mauvais moment du cycle. On peut se réveiller naturellement dans la nuit à la fin d’un cycle. Mais pour les voyants, leurs rêves divinatoires, c’est différent.
Des rêves qui survenaient au mauvais moment et venaient perturber le sommeil, ne laissant au voyant qu’une fatigue pesante et des signes du destin à déchiffrer. Le sommeil d’Irene aussi était perturbé, même si elle ne faisait pas de rêves divinatoires. Elle ne faisait pas beaucoup de rêves, d’ailleurs. Elle se réveillait trop souvent pour cela, tâtonnant dans le noir à la recherche de Hugh, qu’elle ne trouvait jamais. N’arrivant pas à se rendormir sans être allée boire un verre d’eau et vérifier que Louis, lui, dormait bien – ce qui, Merlin merci, était toujours le cas.

La technique… reprit Irene en émergeant de ses pensées. Non, la technique pour déchiffrer ces rêves s’appelle l’oniromancie.
Elle balaya cette notion d’un geste de la main avant d’y loger son front.

Seuls les voyants sont concernés, mais les voyants ne savent pas toujours qu’ils possèdent ce don. Certains signes peuvent les mettre sur la piste, comme ce genre de fatigues récurrentes, liées à des rêves qu’ils ne comprennent pas. Vous faites des rêves, Rosenthal ? »

Ça va être une grande, grande, grande journée !