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23 avr. 2020, 17:29
Rêves douloureux  PV I. Field 
@Irene Field
Reducio
À signaler avant tout, ce qui est en italique représente le rêve d'Antares. Il est donc normal qu'il y a des répétitions ou qu'il semble confus.

Je sombre dans les abysses. Il fait nuit, il fait froid, je ne sais pas où je suis. Tout autour de moi semble être sans vie, comme si toute la lumière du monde s’était dissous. Je ne comprends pas ce qu’il se passe, où suis-je ? Je n’en sais strictement rien. Un martèlement monte à mes oreilles, d’où est-ce que ce son provient ? Je n’en sais rien, j’essaie de tendre l’oreille. Debout, dans le noir, j’essaie d’inspecter ce qu’il se passe au tour de moi, mais je ne vois toujours rien, je n’entends rien, à part ce martèlement qui me semble si familier. Et c’est là que je compris, c’est mon cœur qui bat à une vitesse folle, c’est lui qui fait autant de bruit. Je place mes mains sur ma poitrine, j’ai peur. Je ne pense qu’à une seule chose : où est ma baguette ? Instinctivement je cherche ma baguette qui est toujours placée dans mes baskettes, je ne la trouve pas. Ou suis-je ? Je ne me sépare jamais de ma baguette, elle est comme une extension de moi. Est-ce qu’on me l’a enlevée ? Mais pourquoi on ferait cela, je n’ai jamais fait de magie en dehors du château. Poudlard. Mon cœur se sert lorsque je pense au château, je ne pense pas y être.

Où suis-je bon sang ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Il fait tellement froid ici, et tellement sombre. Je tremble comme une feuille, mes dents s’entrechoquent. J’ai tellement peur, la peur me comprime la poitrine, j’ai les larmes au bord des yeux. Je sens que cela devient difficile. Où suis-je ? Je suis seule et perdue. Totalement perdue. En essayant de chercher un peu de chaleur, je me recroqueville sur moi-même, je suis en boule au sol, enfin si on peut appeler cela un sol. Et je sombre encore plus dans le néant. Suis-je condamnée ? J’ai tellement peur. Pourtant au loin j’entends quelque chose, une voix et des pas rapides, au début je ne les entends presque pas, et puis j’ai l’impression qu’ils sont à côté de moi. Je ne parviens qu’à comprendre des brides d’informations « cours » mais courir pour aller où ? « Antares ! Cours ! Maintenant ! » les mots sont dit avec force et rage, je connais cette voix, c’est papa. Il est en danger, je le sens, je veux pour faire un pas dans la direction de sa voix, pourtant encore une fois j’entends sa demande, comme un supplice « Cours ! »

Je ne réfléchis plus, je cours. Et je cours à en perdre haleine, je cours tellement vite, ou du moins c'est l'impression que j'ai, je pourrais gagner les JO tellement je cours vite. Mes pas ainsi que ma respiration erratique résonnent dans ce drôle d'endroit, au loin, je peux entendre les pas de mon père pourtant lorsque je tends l'oreille, une vérité me frappe de plein fouet. Il n'est pas seul, il est poursuivis, d'autres pas accompagnent les siens et les miens, ils sont nombreux et ils font beaucoup de bruit, il y a aussi des paroles mais je n'arrive pas à les distinguer, pourtant je n'ai pas l'impression d'être si éloignée. Je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais lorsque je m'arrête pour regarder derrière moi, je les vois. Je vois papa, habillé d'un pull en laine et de son éternel pantalon de travail, et tout autour de lui, il y a des dizaines de personnes, ils ont des armes et des torches enflammées. Ce sont des moldus, des moldus attaquent mon père lui-même moldu. Et c'est là que je compris, ils sont en danger, mes parents sont en danger, je veux aller le rejoindre l'aider. Pourtant dans un dernier regard pour moi, il me crie de courir encore une fois, mais c'est impossible. Je crie, crie pour qu'on arrête de faire du mal à mon père, crie pour essayer d'avoir la force de l'aider. Mais là encore c'est impossible. Je sombre encore une fois.


Il ne faisait pas encore totalement jour, c'est le petit matin, le dortoir des Échides était calme, toutes les filles dormaient calmement, pourtant un cri de terreur réveilla les filles membres de ce dortoir. Antares, venait de se réveiller, et visiblement, elle venait de sortir d'un rêve affreux. Elle tremblait de tout son être, ses yeux étaient dans le vague, ses yeux zigzaguaient dans la pièce, ils n'arrivaient pas à se focaliser sur quelque chose. Mais le pire, c'était la terreur qui marquait ceux-ci, elle était assourdissante. La Serpentard fut heureuse de voir que ses camarades de chambre ne lui en tenaient pas rigueur, elles avaient toutes été là pour elle. Grâce aux amis qu'elle s'était fait à Poudlard, elle savait qu'elle ne serait plus jamais seule, pourtant les souvenirs de ce cauchemar étaient toujours marqués au fer rouge dans sa mémoire.

La journée se passa d'une drôle de façon pour la jeune fille, dès qu'elle entendait des pas précipités dans les couloirs du château, elle se crispait et n'osait pas se retourner. A la fin de la journée, Antares avait eu l'impression de mourir plusieurs fois d'affilée, elle était morte de trouille, son coeur palpitait beaucoup trop fort depuis le matin déjà. Il fallait qu'elle se calme, qu'elle en parle à quelqu'un. Plusieurs de ses amis, lui avaient conseillé d'aller demander de l'aide au professeur de Divination, Irene Field. Celle-ci était connue pour sa sagesse et son soutien auprès des élèves de Poudlard, c'était vraisemblablement quelque chose dont elle avait réellement besoin. Cependant, la peur de déranger le professeur était présente, trop présente, elle n'aimait pas obliger les gens à lui venir en aide, mais dans un sens, elle ne serait pas capable de continuer ce genre de cauchemar, elle était d'ailleurs terrifiée à l'idée de dormir. Le cauchemar avait visiblement été très traumatisant pour la jeune fille.

Antares avait pris sa décision à la fin des cours, elle allait aller toquer au bureau du professeur pour chercher de l'aide. Alors qu'elle s'avançait vers la tour Nord, les mains de la jeune fille devinrent moites, elle ne cessait de les essuyer sur sa jupe plissée. Elle était devant la trappe qui menait à cette classe, ne pas paniquer se disait elle. Elle frappa un petit coup discret à celle-ci et décida de la pousser, elle était ouverte, le professeur était donc là. « Excusez moi de vous déranger, Miss Field, je sais que nous n'avons jamais eu cours ensemble, mais j'aurais besoin de votre aide » Elle avait tout dit d'une voix douce et claire, cependant à certains moments sa voix s'était crispée « S'il vous plaît » elle espérait de tout coeur que le professeur acceptera de lui tendre la main, mais vu les commentaires de ses amis à propos du professeur en question elle en était presque sûre.

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« I am the srtom. And I am coming for you. »

28 mai 2020, 16:57
Rêves douloureux  PV I. Field 
Cette journée fut riche en émotions. Oh, pas par rapport aux élèves qui viennent de quitter mon cours, non... Mais parce que j'ai passé ma matinée avec Hugh et Louis, et pas simplement en coup de vent. Hugh a pris sa journée pour cela. Et ce soir, je sais que je les retrouve tous les deux, dans notre maison sur le Chemin de Traverse. Notre décision a enfin été prise. Fini, les craintes inutiles – ou, du moins, je vais essayer. Louis pourra toujours trouver refuge auprès de ses baby-sitters à Poudlard quand ni Hugh ni moi ne pourront nous en occuper mais, le reste du temps, nous recommencerons à vivre normalement. Enfin.
Je suis à la fois heureuse de cette décision, qui signe la fin de ma solitude et de celle de Hugh, mais aussi angoissée. J'espère sincèrement que nous ne nous trompons pas et que nous ne risquons effectivement rien. D'un autre côté, je n'ai pas vraiment d'autres choix. Si je devais perdre Hugh...

L'arrivée d'une jeune fille inconnue me fait relever la tête. Je ne la connais pas, mais je suis désormais habituée à voir toutes sortes d'élèves passer cette trappe. Je devine que cela va retarder mes retrouvailles avec ma famille, mais... mes pensées repliées derrière une expression factice, je l'accueille.

« Oui, bien sûr miss. Entrez, je vous en prie. Que puis-je faire pour vous ? »

Ça va être une grande, grande, grande journée !

05 juil. 2020, 23:04
Rêves douloureux  PV I. Field 
Lorsqu'Antares avait passé la trappe menant à la classe de divination (où elle n'avait encore jamais mis les pieds jusque-là), elle ne s'était pas attendue à être vraiment accueillie. Elle savait que le professeur Field était accueillante et toujours présente pour aider ses élèves, pourtant la serpentard ne l'était pas. Elle était venue chercher de l'aide, encore chancelante de son rêve, qui ne faisait que lui revenir en tête, et qui ne faisait qu'accroître sa peur. Et pourtant, elle avait pris son courage à deux mains et se trouvait devant la professeur, et elle paniquait, sévèrement. Elle ne savait même pas répondre à la question de la professeure, qu'elle tremblait déjà, qu'elle avait déjà du mal à respirer. Visiblement, elle avait bien fait de venir chercher de l'aide, car elle n'allait pas bien du tout.

Toujours sous l'ouverture de la trappe, Antares décida de laisser ses peurs visibles, ce n'était pas une honte de venir chercher de l'aide et d'avoir peur de quelques choses, et si quelqu'un savait l'aider, c'était bien la femme en face d'elle. Elle grimpait les marches les mains tremblantes et moites, ce n'est que lorsqu'elle se retrouva dans la salle de classe, qu'elle trouvait d'ailleurs très accueillante, que la serpentard prit le temps de relever son visage, elle l'avait gardé baissé depuis qu'elle était venue quémander de l'aide. Comment allait-elle expliquer cela ? Elle se tenait là, dans une salle où elle mettait les pieds pour la première fois, les bras le long de son corps qui se crispaient sur sa jupe, le teint pale, les cheveux pas spécialement dans le bon sens, signe qu'elle avait passé beaucoup de fois ses mains dedans, et ce qui était le plus marquant c'était ses cernes qui avaient viré au bleu - mauves. Elle n'allait pas bien et tout son corps criait à l'aide. « Je ... » elle avait commencé, mais n'arrivait pas à continuer sa phrase, il fallait qu'elle se reprenne au moins un peu, la femme en face d'elle ne faisait pas partie de ses cauchemars « je suis vraiment désolé de vous déranger, si vous le souhaitez je peux repartir, mais j'ai ... » ses yeux s'étaient remplis de larmes « j'ai besoin d'aide » la phrase avait été lâchée dans un souffle « je rêve, beaucoup » ses mains se trituraient entre elles signe flagrant de son malaise.

« Je rêve beaucoup de mon père, c'est un moldu miss, et je rêve qu'il se fait poursuivre, et je suis là, je le vois et moi aussi ils me poursuivent, c'est si réel, trop réel, j'ai ... » comment pouvait-elle dire cela au professeur sans qu'elle la prenne pour une folle ? « j'ai l'impression que c'est réel, que cela se passe ou que cela va se passer » elle avait lâché la bombe et elle faisait les cent pas devant le professeur, elle devait tout balancer d'un coup sinon elle n'en serait plus capable « et j'ai cette peur en moi vous comprenez ? » elle avait regardé la femme dans les yeux « je me réveille en pleine nuit hurlant comme une possédée, je réveille tout mon dortoir et cette peur .... elle reste pendant des jours ... » elle n'avait plus de force, elle pleurait, de rage, de douleur, elle était perdue, et venait de montrer à une personne qu'elle ne connaissait pas spécialement son mal-être et tout ce qu'elle ressentait.

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13 août 2020, 15:02
Rêves douloureux  PV I. Field 
Mes oreilles se tendent quand la jeune fille parle de ses rêves. Depuis que je suis professeur, un certain nombre d'élèves sont venus me faire part de leurs songes, mais sans que cela n'ait finalement de lien avec le don de double vue. J'ai fini par me faire à l'idée que j'aurais sûrement besoin de nombreuses années avant de découvrir un véritable apprenti voyant à Poudlard.
À mesure que la jeune fille m'explique ce qui l'amène ici, je la classe elle aussi dans la catégorie « non-voyant ». Cela ressemble bien plus à des angoisses nocturnes, liées au climat dans lequel sont plongés les mondes sorcier et britannique, qu'à des rêves divinatoires. Je ferais tout de même mieux de m'en assurer, bien entendu.

« Respirez, miss, tout va bien. Pour commencer, quel est votre prénom ?
J'essaye de la rassurer en arborant un sourire compréhensif.
Souhaitez-vous boire quelque chose ? Un chocolat chaud, peut-être ?
Heureusement, j'ai encore de quoi en préparer plusieurs litres dans mes appartements, tout près de cette salle de classe. Puis, j'enchaîne sur la question basique, celle qu'on apprend très rapidement quand on commence à étudier les rêves divinatoires.
Quand vous vous réveillez, ressentez-vous une grande fatigue qui semble peser sur l'ensemble de votre corps ; comme si vous n'aviez pratiquement pas dormi ? »

Ça va être une grande, grande, grande journée !