Comme à mon habitude, je n’écoute rien.

Car
Rien
N’a
D’importance.

Ce cours ne m’a jamais paru aussi barbant. J’ai envie de leur crier à tous de se taire. Y’a des choses bien plus importantes que l’histoire des Fondateurs de Poudlard. Mon frère, par exemple. J’avais pourtant demandé à la lune de veiller sur lui. Je l’avais suppliée. De tout mon cœur.

Qu’il ne rejoigne pas
Les étoiles.

Pourtant, il est toujours sur Terre. Il est là, mais loin, si loin que je ne peux même pas lui tenir la main. Je ne peux pas le prendre dans mes bras. Je ne peux pas plus lui murmurer que je serai là pour lui jusqu’au bout. J’étouffe. Les seuls mots que j’aimerais prononcer, il ne peut même pas les entendre. Je n’ai qu’une envie, c’est que l’année se termine et que je puisse rentrer chez moi. Loin d’ici. Loin de tout ce qui ne m’a jamais semblé aussi étranger. Et de ne plus jamais revenir. J’ai accepté de le quitter. Je le savais. Je le savais, et pourtant je suis partie.

Je l’ai laissé
Faner.

Je n’entends plus rien de ce que l’on veut me dire. Je suis entourée d’une muraille de pierre. Et lorsque leurs mots arrivent enfin à se créer un chemin au-delà, les miens restent coincés. Il y a tellement de choses que j’aimerais hurler, tellement de larmes que je voudrais verser.

Le chaos
Dans ma tête
Mais le silence
Dans ma voix.

Les mots sont de plus en plus nombreux, ils se regroupent, au fond de ma gorge, ils se mélangent et s’entrechoquent. Je dois serrer ma plume plus fort. Mes dents aussi.

Est-ce comme ça
D’imploser ?

@Eileen Jones

Ma feuille est juste *noire*. Remplie de mots sans queue ni tête, notés à la volée en les entendant franchir les lèvres de Miss Montmort, de dessins sans logique visible, juste sortis de mon crayon sans rien demander à personne. Je n'écoute que d'une oreille, et encore les mots ne me parviennent même pas. Ce sont des sons. Juste des sons, entrant dans mes tympans dans le seul et uniquement but de créer un brouhaha incompréhensible.
*Bruit*

J'enfouis ma tête dans mes bras, laissant le noir m'envahir comme il envahit mon cœur. *Ne pense pas à Thalia*
J'inspire. Je laisse consciencieusement mes poumons se remplir d'air. *Pas Thalia*
Je ne dois plus penser à elle. C'est dur de ne pas le faire, trop dur, mais je dois me forcer. Je dois y arriver, plus que jamais.

Je relève mon visage, et fais tomber mon crayon par hasard sur le sol. Il tombe dans un petit claquement sec, mais mes joues s'empourprent automatiquement. Je me baisse pour ramasser mon crayon gisant au sol, avant de m'apercevoir qu'il est loin, beaucoup trop loin pour que mon bras puisse l'attraper.
Comment ai-je fait pour le faire tomber au juste ?
Mes cheveux me tombent devant les yeux lorsque je relève la tête. Je ne fais rien pour les repousser, à quoi cela servirait-il ?
Mes yeux se posent sur la fille à côté de moi, Ella je crois... Elle n'a pas l'air spécialement bien. Est-ce que... ? Non, non ne pense pas à ça.

- Dis, t'arriverais à attraper mon crayon par hasard ?

Navrée pour le retard...

La fille d’à côté, elle a parlé. Elle a des longs cheveux. Je touche les miens par réflexe, mais je me souviens qu’ils ont disparu. Parce que je les ai arrachés.

J’ai entendu
Mais pas écouté.

De toute façon, je ne veux plus les écouter. Je veux juste qu’ils se taisent. Ça n’est pas si compliqué. Je pose un regard vide sur la fille. Mon regard, il fut un temps où il grouillait de vie et d’émotions. Tout le temps. Tant d’émotions, trop pour ce monde, des émotions qui amusaient certains et qui exaspéraient les autres. Mais quand je me regarde dans le miroir maintenant, je me rends compte que

J’y vois
Plus rien.

Deux prunelles de feu. Mon dieu, il s’éteint. Des fois, les autres en ravivent les braises. Mais c’est un feu destructeur, qui détruit tout sur son passage. Chaque brin d’herbe meurt. Ils n’avaient rien demandé. Et pourtant ils passent du vert au noir.

Moi non plus
J’ai rien demandé.

Alors j’arrête de regarder la fille. Je ne l’appelle pas à l’aide, car je sais que c’est inutile. Je ne l’incendie pas non plus, non. Je suis juste. Indifférente. Et je sens le fossé qui se creuse, non, que je creuse au moyen de ma propre pelle rouillée, entre moi et le reste du monde. Et si je tombe dedans sans faire exprès, il n’y aura

Aucune main
Pour me rattraper.

Lui non plus, il n’a personne. Mais s’il meurt. S’il meurt... T’as pas le droit. Alors, fille, arrête de parler. Parce que ça ne sert à rien, il fait noir de mon côté. Et dans le noir, je n’entends pas mieux.

@Eileen Jones désolée pour cet énorme retard

Elle ne parle pas. Que de silence. Peut-être est-elle faite de silence ? Car ne pas parler peut faire du bien, le silence peut être bien, peut faire beaucoup de bien, lorsqu'il n'est pas *pensant*, angoissant. Lorsqu'il n'est pas uniquement là pour nous tuer, nous abandonner à notre sort.

- Merci...

Ma bouche se referme sèchement. Comme ce mot.
Sec.
Froid.
*Glacial ?*
Et mon regard humide, accroché à ce crayon, gisant au sol tel une pomme tombée de son pommier.
Un poids lourd se forme au dessus de ma poitrine. Au dessus de mon coeur, qui peine à battre correctement. Au dessus de mes poumons, qui galèrent à laisser l'air les remplir. Pourquoi ai-je du mal, tout d'un coup ?

Mon regard sur pose sur elle.

La fille.

Elle est toujours là. A fixer la table, d'un air triste. Si triste que la boule s'agrandit. Le gouffre dans ma poitrine s’élargit, sûrement pour me faire culpabiliser d'avoir répondit si sèchement à son silence. Mes lèvres s'ouvrent, laissant s'échapper un soupir, l'air chaud qui venait d'emplir mes poumons auparavant.
Elle va pas bien. Pourquoi ? Dis-moi, qu'est-ce qu'il se passe hein ?

- Je... Pourqu... Pourquoi tu parles pas ?

Je cherche son regard, je cherche à y entrer. Je veux voir ce qu'elle pense, je veux comprendre pourquoi elle est comme ça, pourquoi elle ne va pas bien. Elle a peut-être fait des erreurs, de grosses erreurs pour se fondre comme ça dans un mutisme sans nom. Ou elle a peur... Peur de quelque chose que je ne connais pas, ou que je fais semblant de ne pas connaitre.
Celui qui veut tirer les enseignements de ses erreurs doit chaque jour apprendre à surmonter ses craintes. Alors vas-y, fonce et affronte-les.

Phrase soulignée pour la mission cdc de Juin.

Je crois qu’elle me remercie. Je crois aussi que c’est ironique. Mais sincèrement, je n’ai pas la force de me battre. Ce n’est plus ce genre de combat que je veux mener. Si elle préfère juger les gens sans connaître leur histoire, c’est son problème.

Sûrement pas
Le mien.

Je m’efforce de me concentrer sur autre chose que mes pensées, celles qui forment un nuage de fumée toxique au-dessus de ma tête. Faut pas les écouter. Alors je regarde la table. Je tente de dresser la liste de ses qualités. Je me donne du mal, vraiment. Je l'jure, maman.

Mais j’y arrive
Pas non plus.

J’ai l’impression de ne plus arriver à rien faire, à part penser à ce gouffre, à part penser "n’oublie pas de respirer". Je me sens inutile. Dans tous les sens du terme. Comme si ma présence sur Terre ne rimait à rien. Peut-être que je n’aurais pas dû naître du tout. Ça m’aurait évité bien des problèmes. Mais non. Tu devais être là pour lui. Mon ventre se tord, mes yeux me piquent. Car je sais que même en vivant, je ne suis pas là. Je ne veux pas qu’il ait mal. J’ai tout fait pour qu’il ait une vie parfaite, comme la mienne ne pouvait pas l’être. Et elle a tout gâché. La tumeur. La maladie. Qui l’éteindra la lumière dans ses yeux, et ce de plus en plus vite. Je veux juste pouvoir lui parler. Lui dire que

Tout
Ira bien.

J’espère juste qu’il n’a pas mal. Et la bouche de la fille d’à côté émet un nouveau son. Pourquoi. Parler. Je me tourne vers elle, agacée. Elle culpabilise, maintenant. Parce que lui fais pitié. Alors sa fausse empathie, qu’elle se la garde. Ses questions inutiles aussi. Pas de tes affaires. En attendant, je la

Foudroie
D’un
Regard.

Puis je baisse les yeux. C’est vrai, ça, pourquoi tu parles pas, Ella ? Hein ? La vérité c’est que j’en sais rien. Les mots, ils veulent juste pas sortir. Comme s’ils attendaient que je puisse le voir et qu’ils puissent servir pour de vrai. Et ça me donne envie de chialer. Mais je redresse la tête. Laisse-moi tranquille. J’ai besoin de personne, et surtout pas de toi. Mais quelque chose me dit que tant que la curiosité de madame ne sera pas satisfaite, elle n’en démordra pas. Alors j’écris :

Elle baissa les yeux devant ce regard si froid, foudroyant que lui lance la Gryffondor. Ravalant tant bien que mal les larmes, qui commençaient à monter dans le seul but de dévaler ses joues, qui les ont, elles, déjà beaucoup trop supporté. Elle n'allait pas pleurer, l'ayant déjà trop fait. Non elle n'allait pas se remettre à chialer, alors elle se mordit la lèvre, doucement, pas comme avant lorsqu'elle le faisait jusqu'à saigner, tandis qu'avec son ongle, nota un mot invisible sur le bois, qu'elle voudrait dire mais qui ne sort pas, bloqué.
*Désolée...*
Elle n'avait qu'une envie : s'enfuir le plus vite possible de cette salle.
Le regard que lui avait lancé la fille était trop dur, et trop semblable à celui qu'elle avait supporté tout l'été dernier. Ce regard qui avait la fâcheuse manie de la faire culpabiliser, pleurer par la même occasion, lui rappelant beaucoup trop la haine de sa soeur, omniprésente dans sa vie.
Seulement ce regard foudroyant avait disparu des pupilles de sa voisine, ce qui la met d'autant plus mal à l'aise. Elle ne savait pas quoi faire, se contenta donc uniquement d'attendre que la fille ait fini d'écrire sur le bout de papier.



Ces mots résonnent dans ma tête sans que le sens ne me parvienne réellement.
Comment ça, elle peut pas ?
On ne devient pas muet du jour au lendemain, si ?
Alors pourquoi... ?
Pourquoi ne peut-elle pas tout simplement parler ?
Je veux comprendre. Ce silence. Son silence.
Sans cesser de fixer le papier, j'ouvre la bouche en silence, puis la referme aussitôt.
Ma main est toujours posée sur la table, tiède.
Je veux savoir, ce qui ne va pas.
Pourquoi parler lui est impossible...

- Tu... Qu... Pourquoi... ?

Je n'ose pas affronter son regard, de peur de le revoir, l'Autre. Je me sens coupable de parler, alors qu'elle ne peut pas. Ou... Ou peut-être ne veut-elle pas ? Je n'en sais rien, mais je garde les yeux rivés sur les trois mots qu'elle a écrit, attendant peut-être qu'elle me réponde, ou qu'elle se mue dans son silence, même sur papier...

Voilà qu’elle recommence avec ses questions débiles. Je la regarde une seconde. Ils sont tous débiles. Et il fait trop chaud, tout d’un coup. Le poids de ses interrogations pèse trop lourd sur mes épaules, j’aimerais m’en libérer, partir et la laisser là, toute seule. Avec ses yeux qui me scrutent, trop curieux, elle n’a pas à savoir, elle sait pas qui je suis. Mais sincèrement, je le sais pas moi-même. Alors

Pourquoi
Elle demande ?

Ma respiration se fait plus saccadée, et en cet instant je la déteste. Aimerait-elle que l’on lui remue le couteau dans la plaie ? Qu’on lui pose des questions des plus personnelles sans même savoir son nom ? Elle me blesse, elle me blesse en me plongeant la tête la première dans mes pensées les plus sombres, m’obligeant à les passer en revue, encore et encore.

Je serre
Les poings.
Je claque
Des dents.

Sa fausse compassion, dégoulinante et mièvre, m'horripile au plus haut point. Et je me hais. Si fort. Ça ne peut pas qu’être de la faute des autres si y’a quelque chose qui cloche chez moi. Une petite fille. De douze ans maintenant. J’ai forcément fait quelque chose d’horrible pour mériter cette vie. Dans un élan de rage, je me saisis de ce malheureux bout de parchemin et le déchire en deux. En quatre. Puis en six.

A
L’infini.

Une fois le travail terminé, je regarde avec indifférence les fragments de papier s’éparpiller autour de moi. Et je me donne envie de pleurer.

Désolée pour le retard

À peine ai-je le temps de la prononcer, que je regrette, beaucoup trop. J'ai demandé sans réfléchir, comme d'habitude, mais peut-être n'a-t-elle pas envie de parler, d'en parler ?
Elle n'est pas lâche elle au moins, elle ne ment pas pour qu'on la laisse tranquille. Elle l'a écrit qu'elle ne peut pas, que les sons ne sortent pas, bloqués à l'intérieur d'elle-même. Elle l'a écrit, l'a dit, l'a avoué. Elle ne le cache pas, comment pourrait-elle le cacher après tout ? Dès que quelqu'un ne parle pas, ça se remarque, car il faut constamment parler ici. Tout le temps.
Pour lancer ces fichus sorts il faut parler, prononcer une formule compliquée qui n'a absolument aucun sens.
Il faut constamment parler, souvent pour ne rien dire.

Je voudrais m'excuser, comme je le fais chaque fois. Je voudrais m'excuser d'avoir remué le couteau dans la plaie. Je voudrais m'excuser qu'elle ne puisse pas parler, alors que ce n'est pas ma faute, je ne lui ai presque jamais parlé jusqu'à aujourd'hui.
Je voudrais m'excuser de tout ça, alors que je n'y suis pas pour tout.
Tout n'est pas ma faute. Mais c'est tout comme.
Je voudrais m'excuser, mais ces excuses restent coincées au fond de ma gorge.
Elle a prit le papier, pour le déchirer, encore et encore. Par ma faute...

Je n'arrive pas à bouger, paralysée. Je n'arrive pas à parler, à dire quoi que ce soit. Car je sais que ça pourrait blesser. Que ça va la blesser.
Et je n'en ai pas envie.
Alors je regarde les bouts de papier s'éparpiller autour d'elle, avec qu'une envie : les faire disparaitre.

- Mais qu'est-ce qui va pas ? J't'en voudrais pas si tu le... "dis" pas...

*Enfin je crois*.

Je me tourne vers la fille. Tout d’un coup, elle me parait moins menaçante. C’est même elle qui a l’air terrorisée. Est-ce que

J’te fais
Un peu peur ?

La tornade s’apaise. En la voyant ainsi, vulnérable et dans l’incompréhension, le regard perdu, je me m’adoucis un peu. Peut-être qu’elle voit cette faiblesse soudaine dans mes yeux. Peut-être qu’elle s’en servira contre moi. Mais je veux pas qu’elle ait pitié de moi, ni qu’elle se sente coupable. Parce qu’elle n’a rien fait. Alors je lui montre. J’essaie de lui montrer que je suis perdue, la plupart du temps. Que la colère et le désespoir me rongent et que je n’arrive plus à les arrêter. Qu'ils font partie de moi à présent.

Je veux pas leur faire mal. Je veux juste qu’ils me laissent tranquille. Et des fois, la meilleure façon de les faire fuir, c’est d’être dure. De déchirer. Et quand on ne sait faire que ça, c’est

Assez
Simple.

Sa voix retentit à nouveau. Mais cette fois-ci, je n’y perçois pas de la pitié. On dirait plutôt qu’elle cherche à comprendre. A aider, peut-être. Mais ce qu’elle doit savoir, c’est que je n’ai jamais eu besoin de l’aide de personne. Elle n’était pas là quand ils m’ont enfermée dans les vestiaires pendant des heures. Elle n’était pas non plus présente lorsqu’ils m’ont fait trébucher en plein milieu de la cantine. Elle n’était pas là, tous les jours, quand je revenais avec un poignet tordu et que l’infirmière me traitait de maladroite.

Maladroite,
J’l’ai jamais
Été.

Personne n’était là, d’ailleurs, quand j'ai souffert dans le plus grand silence. Personne ne l'a jamais su, d'ailleurs. Alors j'ai appris à prendre soin de moi toute seule. Mais ça fait tellement mal d'être seule au monde. Et là, maintenant, j’ai envie de lui répondre



Maintenant, c'est terminé. Elle n'a pas à savoir. Les yeux brillants et les lèvres pincées, je me lève brusquement, attrape à la va-vite ma plume inutilisée et quitte la salle de classe en courant. Ils me font tous mal.

Je suis vraiment désolée pour ce retard impardonnable

Elle ne répond pas. Après tout, c'est normal, vu qu'*elle ne peut pas*. Mais ça me fait mal, un peu. Est-ce que je l'ai blessé, en lui demandant de parler, ou d'écrire ce qu'elle avait sur le coeur ? Est-ce que je lui fais du mal depuis tout à l'heure ? Je ne sais pas. Et quelque part je ne veux pas savoir. Tout ce que je voulais, c'était l'aider. De l'aide, on en a tous besoin lorsqu'on ne va pas bien. Pourquoi n'a-t-elle pas voulu, elle ? Je soupire, entendant la sonnerie retentir. *Tant mieux*. Oui tant mieux, elle allait partir de son côté, je vais faire la même, partir loin d'ici, dans mon dortoir, à la bibliothèque... N'importe où mais loin de cette salle, et si possible sans la croiser. Elle ne veut pas d'aide elle, pas comme j'en voulais, alors je ne vais pas forcer. Je n'en ai pas la force, tout simplement.

Je la vois se dépêcher de sortir, vite, trop vite, comme si elle voulait s'enfuir. C'est peut-être ça après tout ? Elle veut s'enfuir elle aussi, partir loin de moi, pour que j'arrête d'essayer de *l'aider*. J'aimerais la suivre, quelque part j'en ai envie, mais si elle me repousse ? Si elle m'envoie balader, comme elle le faisait un peu quelques instants plus tôt ? Je me lève, ramasse mes affaires, mon stylo tombé plus loin, et sors de la salle sans un mot. Je ne vais pas la suivre, tant pis. Je vais juste marcher, prendre la direction que me guident mes pieds, sans me poser de questions. Juste marcher, errer.

F I N

Bon on est d'accord que rien ne s'est passé comme prévu Merci quand même, poulette ! On s'en refait un quand tu veux, si tu veux