12 janvier

Cela fait déjà plus d'une semaine que les vacances sont finies mais je n'arrive pas à reprendre le rythme, je n'aurai pas dû me coucher si tard. Mes nuits se résument à des insomnies et le matin je suis très fatiguée. Ce matin les filles de mon dortoir on du me faire sortir de mon lit sinon je ne serai sûrement pas là. J'arrive juste à temps pour le cours d'Histoire de la Magie, juste à temps, une seconde de plus et la porte était fermée mais je suis dans la pièce et je m'assoie à une des dernières places libres. Le cours commence et je me fais toute petite pour qu'on ne remarque pas ma mangue de sommeil, je suis partie vite de la tour de Serdaigle pour pouvoir manger quelque chose mais je n’avais pas vraiment le temps je n'ai pu manger qu'un bout de pain.

Cette journée ne s'annonce vraiment pas mais je fais un effort pour suivre le cours. Notre professeure demande d'ouvrir notre livre à la page 86-87 alors je plonge ma main dans mon sac, mais j'ai beau chercher il n'y est pas, je regarde dans toutes les poches possibles, puis re-regarde si j'ai mal vérifié. La livre n'est pas dans mon sac, dans la précipitation j'ai du l'oublier, pourtant je n'oublie jamais mon matériel. Je ne veux pas trop dire que j'ai oublier mon livre car j'en ai vraiment honte. Comment je vais faire ? Je jette un coup d’œil à côté, ma camarade en a un, ma meilleure option est de lui demander de le partager mais je suis bien trop timide pour y arriver. J'attends comme une idiote sans mon livre et sans rien faire pour en avoir un. Je ne peux rien faire d'autre qu'attendre, la professeure va bientôt se rendre compte que je n'ai pas livre, alors je prends mon courage à deux main et je dis à ma camarade :

- Euh Salut... J'ai oublier mon livre et... est ce qu'on peut le partager ?

Franchement pas très convaincant comme phrase d’approche, avec un petit sourire gêné j'attends la réponse de ma camarade. Ma phrase est pleine d’hésitations et de petites pauses mais j'espère qu'elle n'est pas méchante et qu'elle va bien vouloir partager son livre avec moi sinon je suis dans le pétrin.


@Léna Romanoff
Voilà le premier pas d'une longue danse

Les vacances venaient de prendre fin depuis déjà près d'une semaine mais Léna n'arrivait toujours pas à reprendre le rythme. Elle était restée à Poudlard pendant les vacances pour ne pas inquiéter sa mère sur diverses raisons. Léna étai encore fatiguée, elle avait mal dormi cette nuit. Un orage l'avait réveillée tard le soir et la jeune fille avait eut du mal à se rendormir. Une nouvelle journée de cours commençait et la jeune Serdaigle n'avait qu'une envie : qu'elle se termine.
Léna se rendit donc en salle de cours et s'assit à la même place que d'habitude.
Elle écouta alors les indications du manuel et sortit son manuel suite aux demandes du professeur. Ele l'ouvrit au pages 86-87 et sortit un parchemin de son sac. C'est alors qu'elle vit sa camarade la regarder et lui demander :

-Euh Salut.... J'ai oublier mon livre et... est-ce qu'on peut le partager ?

Léna regarda la jeune fille et lui sourit.

-Oui bien sur.

Léna décala son livre vers la droite pour que la jeune fille y ait accès puis elle se remit à écouter la professeur. Par moment, elle jetait de petits coups d'oeil vers sa voisine.

-C'est quoi ton nom déjà ? J'ai oublié.

Léna fixa la jeune fille un instant avant de compléter :

-T'es dans quelle maison au fait ?

Léna resta un instant sans rien dire puis elle tourna la page du manuel pour terminer sa lecture.

- Oui bien sur.

Ouf, je suis sauvée... le stress s’atténue et part complètement. Je regarde le manuel et rentre dans le cours avec aucune difficulté bien que l'Histoire de la magie ne soit pas ma matière préféré. Au bout de quelques instants ma camarde me dit :

- C'est quoi ton nom déjà ? J'ai oublié. T'es dans quelle maison au fait ?

Je regarde ma cravate en guise de réponse, cela me fais rire qu'elle me pose la question alors que les couleurs de ma maison sont sur mon uniforme bien visibles. Je l'ai déjà croisé mais je ne la connais pas plus que ça, cette fille m'intrigue et je sens qu'on va bien s'entendre même si c'est juste le temps d'un cours. Mais je lui réponds quand même :

- Je m'appelle Hannah et je suis à Serdaigle ! Et toi tu es aussi à Serdaigle car je t'ai déjà croisé en salle commune mais je ne sais pas ton prénom...

Je me sens bien plus à l'aise que lors de mes premières rencontre à Poudlard, je suis plus détendue mais j'ai toujours un peu peur du regard des autres, certes la timidité se fais de plus en plus rare mais je suis toujours un peu réservée. Le cours est intéressant mais ma camarade bien plus, j'aimerai bien discuter avec elle mais elle à l'air à fond dans le cours. Je tente quand même quelque chose avant même qu'elle est eu le temps de répondre et malgré la fatigue et la peur de me prendre un vent :

- C'est quoi ton cours préféré ?

Cette attitude ne me correspond pas mais je ne sais pas pourquoi mais je suis très excitée, cela me surprends mais je ne peux rien y faire.


@Léna Romanoff

Léna ne regardait pas la jeune fille, elle n’écoutait pas la prof non plus. Non, elle rêvait. C’est à peine si elle entendit ce que lui demandait sa camarade.

Peut-être pouvait-elle essayer d’être amie avec elle, essayer de devenir amie avec cette jeune fille.

La jeune Léna n’avait jamais eu d’amis chez les moldus. Sa seule amie devait avoir quelques années de plus qu’elle. Mais ce n’était pas réellement une amie. C’était plus une simple connaissance. Une personne comme une autre. C’est à peine si elles s’adresseraient un bonjour audible.

La jeune fille était triste. La mort de son père l’avait déchirée. Elle n’était plus la même. Sa grand mère qui avait refait surface après de longues années d’absence. Léna ne voulait pas croire à sa mort. Par le simple fait qu’elle savait qu’elle n'était pas morte. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque celle-ci était revenue. Elle n’avait pas vu sa petite fille grandir. Sa mère, différente depuis ce jour, ce jour ou elle vu la lettre. La lettre de Léna. Comme si de mauvais souvenirs lui revenaient en mémoires. Mais où avait-elle déjà pu voir cette lettre ? Léna ne le savait pas. Et elle ne voulait pas le savoir.
Elle sortit de sa rêverie et remarqua que la jeune fille la fixait étrangement.

-Excuse-moi, tu disais ?

@Hannah Scott

Devant le vent que la jeune fille laisse je suis un peu frustrée car je voulais juste faire connaissance mais si finalement elle me snobe ça n'en vaut pas la peine, je me suis trompé sur elle. Je continue d'écouter le cours bien qu'il ne m'intéresse pas vraiment mais je pense à autre chose, je suis ailleurs. Je ne saurais pas où mais pas dans la salle d'Histoire de la Magie, peut-être quelque part dans un recoin de mon esprit. Plus j'y pense plus je ferme la porte qui me garde en connection avec le cours et cette petite snobinarde. Je me sens mieux, plus légère, plus appréciée, est-ce par mon idéal ou tout simplement à cause du sommeil et de la fatigue, je tombe dans les bras de Morphée mais suis toujours à moitié éveillée. Mes semis-rêves m'emportent loin des soucis, là où tout va au mieux. La porte à moitié ouverte laisse passer un filet de lumière qui me dérange plus qu'autre chose, c'est elle qui tient le lien entre le sommeil et la réalité ce qui ne m'empêche pas d'avoir les yeux mi-clos en regardant dans le vide la fille à côté tout en restant droite, la tête entre les mains. Il fait bon dans une caravane qui m'est familière, entouré d'inconnus que pourtant j'ai l'impression de connaître vers une destination idyllique. Tout est calme et tellement agréable. Ma vision est un peu floue mais ça ne me dérange pas, on se croirait au paradis. Pendant quelques minutes ce rêve était presque réalité dans ma tête jusqu'à ce que la porte s'ouvre.

- Excuse-moi tu disais ?

Comme si on venait de me réveiller j'ouvre les yeux et fut éblouie et surprise par la lumière et la phrase que venait de prononcer la jeune fille, elle a dû me sortir de mes rêves. Elle aussi devait être ailleurs, sûrement pas endormie mais elle n'était pas présente au moment où je lui parlais. Un peu désolée de l'avoir pris pour autre, toujours en train de reprendre complètement conscience je pousse un petit bâillement à peine audible. Il faut vraiment que je dorme plus.

Je vois bien que si je ne me lance pas dans une vraie conversation je vais retourner me coucher et elle va sûrement repartir dans ses pensées qui n'ont pas l'air d'être des plus joyeuses alors je me dépêche de trouver mes dernière phrase et dis une phrase à peine logique :

- Euh, du coup moi c'est Hannah à Serdaigle. Enfaite je disais que je connaissais ton nom car je l'ai vu dans les couloirs mais ne connais pas ta maison.

Pas encore capable de me rendre compte des mots et de leur emplacement qui sorte de ma bouche je suis plutôt satisfaite de ma phrase... Oups qu'elle gaffe j'ai fait. Pourquoi je suis si étourdie ? Je viens juste de m'en rendre compte et je ne sais pas comment me reprendre. Pas le temps de parler elle est déjà en train de me répondre.

Tu souris à la jeune fille.
Elle s’appelle Hannah. C’est un joli prénom. Elle semble être plutôt gentille alors tu répondît :

- Moi c’est Léna. J’suis a Serdaigle, comme toi.

Puis tu arrêta de parler. Et tu détourna le regard.

- J’crois que j’t’ai déjà vu aussi. Enfin ... peut-être que j’me trompe. J’sais pas moi.

Tu parles d’une facon bizarre ces temps-ci. Tu as envie de t'excuser mais les mots ne sortent pas de ta bouche. Ils sont comme coincés.
Mais tu réussis a prononcer quelque chose, à peine audible.

- J’suis désolée si j’peux être violente mais ...

Alors ta voix se brise. Tu ne veux pas que les larmes prennent le dessus alors tu continues. Tu ne sais pas si elle t’entends mais tu t’en fiche.

- Ca va pas très bien en ce moment ...

Tu n’aurais pas du lui dire ça. Pas à elle. Parce que tu ne la connais que très peu. Voir quasiment pas.
Tu sors ta plume et un parchemin. Et tu écris :

Je sais pas ce qui m'arrive.

Puis tu tends le parchemin à ta camarade. Tu t’en fiche si tu te fais prendre. Mais en ce moment tu t’en fiche de tout, et de n’importe quoi.
Tu regardes la jeune fille et lui souris à nouveau. Tu ne veux pas qu'elle voit que tu es triste.

@Hannah Scott Désolée du retard

Elle s’appelle Léna, c'est un prénom assez commun pour une toute aussi commune que moi, c'est-à-dire qui sort du rang quand on la voit de plus près. C'est plutôt original d'être triste. Original certes mais ça fait du mal et ça se voit, on la tire cette tronche, ça se voit qu'on est ailleurs, et on se sent pas bien. Moi je ne suis pas bien, j'ai toujours une raison, toujours. Mais elle, elle devait avoir une sombre raison, je connais un peu. Je connais presque tout, presque. Sauf que là ça m'échappe et je ne sais pas quoi faire.

- Ça va pas très bien en ce moment ...

Sa voix n'est pas lucide, ou plutôt différente, ça s'entend. Les Mots qu'elle prononce, je les ressens aussi et ils me touchent car ils sont trop durs. Parfois je me le cache quand je suis triste, là on vient de me le dire en pleine face. Je vois son petit papier. Moi non plus je ne sais pas ce qu'elle a mais pour moi ce qui m'arrive est très clair. Je suis à nouveau brisé, par de nouvelles personnes. Je jette un coup d’œil à mes deux cousines, elles sont dans la salle. Je les avais oubliées, tant mieux. Elles sont mon contraire, le problème c'est que les opposés s'attirent et moi je suis tombée dans le panneau. Je les envie et j'ai envie d'être comme elles, sauf que le problème c'est qu'elles sont très, trop différentes. Je ne m'aime plus comme avant, je ne suis pas très bien, les regards des autres sont encore plus pesants qu'avant et ne n'aime pas ma façon de réagir, en pleurs. Léna me tend un sourire, je n'y crois pas un instant. J'écris et lui passe le bout de parchemin, je ne pense même pas qu'on pourrait se faire prendre car c'est le dernier de mes soucis. Le mot est accompagné d'un petit dessin affreux mais j’espère qu'il lui offrira la chance de rigoler.

Moi aussi, sauf que mon problème est bien exposé à moi mais je n’arriverai jamais à le vaincre.

Tu regarde ton parchemin.
Tu aurais souhaité disparaître de ce cours,
Tu voulais disparaître.
Loin,
Loin d’elle.
De tout.
Qu’est-ce qui t’as pris de lui parler ?
De raconter.
De prononcer.
Les mots qui sortent sont tranchants,
Froids,
Et blessants.
Tu ne le savais pas.
Avant.
Mais,
Maintenant,
Tu le sais.
Tu le sauras toujours.
Et jamais,
Jamais,
Ne l’oublieras.
Tu n’oublie jamais les choses.
Les choses comme ça.
Les choses différentes.
Qui arrivent sans le vouloir.
Des choses qu’on veux.
Sans qu’elles arrivent.
Des choses Impossibles.
Et qui le sera a toujours.
Cette fille.
Hannah.
Elle est comme toi.
Perdue,
Brisée,
Différente.
Pas comme les autres.
Tes doutes prennent fin,
Lorsqu’elle te rendit le bout de papier.
Ce fichu bout de papier.
Un papier sans débit ni fin.
Puis,
Sans bruit,
Sans un murmure,
Tu lis,
Sur la feuille,
Les mots,
Ceux qu’elle a écrit.
Ceux de sa plume,
Grattant le papier.
Ceux de sa plume,
Écrivant un destin,
Une histoire.
Des mots.
Les mots qui veulent dire tant de choses.
Et si peu, en même temps.
Tu attrapes ta plume.
Toujours cette plume.
Puis,
Tu écrivis.
L’encre écrivant les mots.
Les mots rédigeant des phrases,
Les phrases ornant le papier.
Un sourire sur les lèvres,
Le grattement de la plume aux oreilles,
Tu écrivis :

La douceur de ses mots n’ont plus aucun sens pour moi. Et, jamais, on ne pourra m’enlever cette peine

Tu passas le doigt sur son dessin,
Silencieuse comme le vent,
Muette comme les autres,
Soucieuse comme le soleil couchant.

Plume de @Hannah Scott excuse moi pour cet affreux retard ... C’est un plaisir de danser avec toi

En attendant une réponse de Léna, j'essaye d'écouter un minimum du cours, L'Histoire de la Magie n'est pas ma matière préféré mais je trouve que c'est un peu intéressant de connaître ce qui s'est passé avant, surtout pour une personne comme moi qui ne connaît pas grand chose de l'histoire des sorciers. Mais j'arrive pas à me concentrer, je comprends rien alors j'abandonne directement et préfère sortir mon stylo bille et je commence à dessiner des fleurs fanées dans le creux de ma main. Je trouve que je les réussi bien, certaines sont plus grandes ou plus vielles, chacune est différente mais elles se ressemble toutes. Cinq roses décomposées logent sur ma main gauche alors j'en dessine cinq, qui l'aurait cru. La plus grande à un pétale qui se détache. Je regarde avec plus de recul ma main et je trouve qu'elles sont fades et ternes, je voudrais y mettre plus couleur mais l'encre n'est pas sèche et ça risque de baver, je ne veux pas prendre le risque de les abîmer. Ne sachant plus quoi faire je réfléchis quels autres éléments je pourrais dessiner et à quel emplacement.


Je commence par former un cercle sous ma main, pas là ou on voit mes veines juste en dessous car il y a plus de chair. Je fais huit traits vers l’extérieur à équidistance, enfin, à peu près. Mon soleil n'est pas très original mais il redonne une bonne mine aux roses fanées du dessus. Je suis assez satisfaite de mes dessins alors e relève la tête et la tourne vers Léna qui me donne le petit bout de papier avec sa réponse inscrite dessus. Je prends silencieusement le papier car je pense que les Mots ne sont pas nécessaires, en tout cas pas à l'oral. Il n'y a que ceux qui sont écrits avec de l'encre qui reste dans le Temps, les autres ont les oublis parfois.
Parfois.

Mes yeux parcourent les lettres qui viennent de s'écouler de sa plume et la phrase que je viens de lire me laisse perplexe. Je sais ce que je peux lui répondre mais c'est beaucoup trop long et ce n'est pas la bonne réponse, je ne veux pas une réponse, je veux la bonne. Et je n'ai que des réponses simples. C'est une arnaque, on m'a donné des réponses mais parmi elles, il n'y a pas celle qui me comble. Tant pis va falloir réfléchir plus. Je ne suis pas très satisfaite de la réponse que je me suis faite dans ma tête avant de l'écrire mais je crois que je n'ai pas mieux. Je plonge ma plume dans l'encrier, la frotte un peu contre les bords pour ne pas en prendre trop, je ne veux pas faire de tache sur notre bout de papier et commence à écrire.
Avant de lui tendre ma réponse qui n'est pas parfaite, je relis une dernière fois les phrases.

Les Mots auront toujours un sens, même si tu ne les comprends pas. Pour moi, il représente la Liberté. Ils ont un pouvoir, et ne sont pas tout le temps doux, la plupart du temps, ils font mal. Ils peuvent être brutaux, rugueux, tendres, droit, mais ils passent un message. Il sont plus fort que la parole pour moi alors j'essaye de les choisir du mieux que je peux.
Je n'arriverai sûrement pas à t'enlever cette peine, mais j'essayerai tout de même, à la force de mes Mots doux.
Il ne faut pas faire semblant, c'est pourquoi on sourit pas, mais peut-être qu'à deux, on pourra inscrire un sourire sincère sur nos lèvres. Partante ?

J'accepte de lui donner ces phrases, elles ne sont pas si mal au final. J’espère pouvoir faire quelque chose pour elle-même si je dois m'oublier un peu. Ça me fera du bien d'oublier un peu mes démons. Je lui glisse le papier à côte de ma main et ne détourne pas es yeux de son visage, j'ai envie qu'elle sache que je porte une réelle attention à elle. Je suis pas la personne la mieux placée pour redonner le sourire mais Léna a le droit d'avoir la chance de sourire aujourd'hui. Le soleil saura lui redonner la forme de belle fleur ?

Je lève mon regard vers Hannah et plonge mes yeux bleus dans les siens.
Au début, je réussi à ne pas les baisser mais bien vite je n’y arrive plus.
Juste l’instant de quelques secondes, j’ai le temps d’apercevoir cette ombre sur le mur.
Je sais déjà ce qu’elle représente mais je me force à la redouter.
Car elle représente un univers bien trop puissant pour moi.
Un univers incontrôlable, un univers qui me surpasse et qui viendra me briser petit à petit.
Je vois la main d’Hannah s’approcher puis s’écarter pour me laisser voir le papier.
Je parcours du regard ces mots qu’elle a rédigé.
J’essaye de comprendre leur sens.
Elle raconte que les mots ont toujours un sens, c’est probablement vrai.
Mais que c’est possible qu’on ne le comprenne pas, peut-être vrai aussi.
Elle ne peut pas m’enlever cette peine, c’est une des seules choses donc je suis sure que c’est vrai.
Elle ne le peut pas et peut-être que personne ne le pourras.
Je continue à lire la fin du texte.
Je souris à Hannah et rédige ma réponse.

Partante.
Tu as raison, cette peine ne pourra jamais m’être enlevée. Mais j’ai peur. Peur des ténèbres. Je m’y suis déjà perdue une fois. J’ai peur de m’y perdre une seconde fois.

Je relis ma réponse plusieurs fois,
Cette histoire de ténèbres, j’y crois plus que tout.
Mais quelque chose je me fait encore plus peur.
J’ai peur de n’y être jamais vraiment sortie.
J’avance ma main et avance le papier vers Hannah.
J’essaie d’écouter le cours mais je n’y comprends rien.
J’espère qu’Hannah ne la voit pas, cette terreur qui emplie mes yeux.

@Hannah Scott désolée pour le retard, je suis à jour niveau RP, je répondrais plus vite