Microcosme
La lumière blafarde de la magie du géant continuait à éclairer la serre, rendant dures et fugitives les ombres, forçant les deux jeunes filles à rester cachées. Elles ressentaient le battement des pas du géant dans le sol, frémissement sourd qui remontait tel un courant dans la colonne vertébrale. Le géant ne sembla pourtant pas s'approcher, furetant à la périphérie de leur champ de vision, avant de s'éloigner à nouveau. Aishani restait toujours blotti sous le plan de travail, pendant que Megan furetait en direction de l'étrange trou au milieu de la pièce...
"Aucune idée de ce que c'est... Il y a des cercles de métal sur le bord, je crois, mais il faisait trop sombre tout à l'heure pour voir quoi que ce soit."
La lumière lointaine de la magie éclaira de nouveau la serre, dévoilant ce qui semblait être des supports métalliques tout le long de la dépression. Il était difficile de savoir précisément à quoi cela ressemblait, mais cela donnait l'idée que quelque chose devait aller à cet endroit. Un truc de la taille d'une petite cabane si on en jugeait les proportions. En s'approchant à peine plus, on pouvait distinguer d'étranges cercles de métal dans le bas de la fosse. Comme des sorties ou entrées d'égout...
Le géant s'avança à nouveau, puis s'arrêta durant de longues secondes. Enfin, ses pas semblèrent s'éloigner, la lumière s’éteignit laissant la place à l'obscurité. Avait il trouvé la lampe torche ? Avaient elles eu de la chance ? Un dernier fracas sourd vint agiter la serre. La porte venait sans doute de se refermer...
Aishani soupira de soulagement, avant de sortir doucement de sous le plan de travail. Elle tatonna contre les murs, jusqu'à l'endroit où elle avait vu un panneau s'illuminer précédemment. La plaque de métal sombre était là... Mais elle était lisse sous ses doigts.
"Megan ? Peux tu me lancer ta lampe, que je regarde quelque chose ? J'ai vu des symboles s'allumer sur cette plaque lorsque tu es entrée tout à l'heure..."
C'était peut être l'adrénaline due aux minutes précédentes, mais Aishani se sentait étrangement pleine d'énergie. Vivante, survivante même. Elle ne savait toujours pas comment sortir d'ici... Mais elle était désormais suffisamment calme pour y réfléchir correctement... Et puis elle se souvint...
"Oh..."
La lampe... Les deux lampes étaient à l'extérieur de la sphère... Aishani sentit son cœur se serrer... Cela voulait dire qu'il n'y avait plus qu'une option...
Hésitante, elle releva le regard vers Megan, cette fois bien moins sûre d'elle qu'auparavant.
"... Peux tu éclairer cet écran de ta baguette?.. S'il te plait ?.."
Sa voix était toute petite, presque étranglée. Comme si le simple fait de le demander était déjà un terrible effort pour la jeune fille.
"Aucune idée de ce que c'est... Il y a des cercles de métal sur le bord, je crois, mais il faisait trop sombre tout à l'heure pour voir quoi que ce soit."
La lumière lointaine de la magie éclaira de nouveau la serre, dévoilant ce qui semblait être des supports métalliques tout le long de la dépression. Il était difficile de savoir précisément à quoi cela ressemblait, mais cela donnait l'idée que quelque chose devait aller à cet endroit. Un truc de la taille d'une petite cabane si on en jugeait les proportions. En s'approchant à peine plus, on pouvait distinguer d'étranges cercles de métal dans le bas de la fosse. Comme des sorties ou entrées d'égout...
Le géant s'avança à nouveau, puis s'arrêta durant de longues secondes. Enfin, ses pas semblèrent s'éloigner, la lumière s’éteignit laissant la place à l'obscurité. Avait il trouvé la lampe torche ? Avaient elles eu de la chance ? Un dernier fracas sourd vint agiter la serre. La porte venait sans doute de se refermer...
Aishani soupira de soulagement, avant de sortir doucement de sous le plan de travail. Elle tatonna contre les murs, jusqu'à l'endroit où elle avait vu un panneau s'illuminer précédemment. La plaque de métal sombre était là... Mais elle était lisse sous ses doigts.
"Megan ? Peux tu me lancer ta lampe, que je regarde quelque chose ? J'ai vu des symboles s'allumer sur cette plaque lorsque tu es entrée tout à l'heure..."
C'était peut être l'adrénaline due aux minutes précédentes, mais Aishani se sentait étrangement pleine d'énergie. Vivante, survivante même. Elle ne savait toujours pas comment sortir d'ici... Mais elle était désormais suffisamment calme pour y réfléchir correctement... Et puis elle se souvint...
"Oh..."
La lampe... Les deux lampes étaient à l'extérieur de la sphère... Aishani sentit son cœur se serrer... Cela voulait dire qu'il n'y avait plus qu'une option...
Hésitante, elle releva le regard vers Megan, cette fois bien moins sûre d'elle qu'auparavant.
"... Peux tu éclairer cet écran de ta baguette?.. S'il te plait ?.."
Sa voix était toute petite, presque étranglée. Comme si le simple fait de le demander était déjà un terrible effort pour la jeune fille.
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Promotion '43 (Première année RP)
Miss Gryffondor 2019. Hors de mon chemin plébéiens !
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Microcosme
Mon observation est coupée un instant par une diminution de l’éclairage. Je retourne la tête vers ma comparse, toujours figée à notre position initiale. Elle me répond :
« Aucune idée de ce que c'est... Il y a des cercles de métal sur le bord, je crois, mais il faisait trop sombre tout à l'heure pour voir quoi que ce soit. »
La forme humanoïde géante revenant vers nous, je plisse les yeux, de nouveau aveuglée par la lumière. Pour l’éviter, je détourne la tête, reportant mon attention sur la fosse qui me fait face. Grâce à la luminosité du sort, je peux voir les anneaux de métal dont parle Aishani, mais leur utilité m’est pour le moment totalement inconnue.
Puis l’obscurité reprend peu à peu place alors que l’origine du Lumos s’éloigne et sort de la pièce. Maintenant que je ne vois plus rien, se cacher sous la table ne sert plus à grand-chose, et je tente de me relever, mais heurte le plan de travail au passage. Je fais une grimace et me frotte la tête, murmurant un « Aïe » discret.
Bon, l’objectif maintenant est de retrouver la Gryffondor, sans tomber dans le trou. Je l’entends se déplacer, mais je ne sais pas vraiment d’où le son vient… Heureusement, elle me facilite la tâche en me posant une question :
« Megan ? Peux-tu me lancer ta lampe, que je regarde quelque chose ? J'ai vu des symboles s'allumer sur cette plaque lorsque tu es entrée tout à l'heure... »
Au fur et à mesure de ses paroles, mon visage se décompose, encore. Les symboles qu’elle dit avoir vus, cela me rassure, mais la lampe est toujours dehors - si elle n’a pas été emportée entre temps par le visiteur. La brune s’en rend compte et m’épargne une réponse, continuant :
« Oh… Peux tu éclairer cet écran de ta baguette?.. S'il te plait ?.. »
La longue pause et le ton de sa dernière phrase contrastent énormément avec l’assurance qu’elle montrait alors qu’elle était en train d’ouvrir la porte. Serrant les lèvres, je hoche la tête, avant de me rendre compte qu’Aishani n’a probablement pas vu mon geste. J’exprime ma pensée :
« Hem, oui, j’ai ma baguette et je sais lancer ce sort. »
Pendant quelques secondes, je me demande pourquoi cette idée ne m’est pas venue plus tôt. La réponse est sûrement à cause de la mise en garde de la Gryffondor sur le gardien à l’entrée de la réserve. Mettant ma main dans la poche de ma jupe, j’en sors le bout de bois qui me permet de faire de la magie, puis lance un regard inquiet dans le vide, à l’endroit où je suppose que se trouve ma camarade :
« J’espère que ça va pas poser problème, mais au point où on en est… »
Je prends une grande inspiration et ferme les yeux pour me concentrer. Presque immédiatement, je ressens le flot de magie parcourir mon corps sous la forme de petits picotements. Le regard dirigé devant moi, je dis :
« Lumos. »
Le bout de ma baguette s’allume progressivement jusqu’à fournir une luminosité correcte, et les contours autour de moi sont à présent discernables. Je fais un petit sourire à Aishani, puis reporte mon attention sur la plaque qu’elle m’a indiquée plus tôt. Approchant l’extrémité lumineuse de la paroi, je parviens à repérer les symboles, qui ne ressemblent à rien de ce que j’ai pu voir jusqu’à maintenant. J’invite la Gryffondor à s’approcher également, et lui demande :
« C’était ces symboles-là ? J’ai jamais vu de trucs qui ressemblent à ça, par contre… On dirait un autre alphabet… »
« Aucune idée de ce que c'est... Il y a des cercles de métal sur le bord, je crois, mais il faisait trop sombre tout à l'heure pour voir quoi que ce soit. »
La forme humanoïde géante revenant vers nous, je plisse les yeux, de nouveau aveuglée par la lumière. Pour l’éviter, je détourne la tête, reportant mon attention sur la fosse qui me fait face. Grâce à la luminosité du sort, je peux voir les anneaux de métal dont parle Aishani, mais leur utilité m’est pour le moment totalement inconnue.
Puis l’obscurité reprend peu à peu place alors que l’origine du Lumos s’éloigne et sort de la pièce. Maintenant que je ne vois plus rien, se cacher sous la table ne sert plus à grand-chose, et je tente de me relever, mais heurte le plan de travail au passage. Je fais une grimace et me frotte la tête, murmurant un « Aïe » discret.
Bon, l’objectif maintenant est de retrouver la Gryffondor, sans tomber dans le trou. Je l’entends se déplacer, mais je ne sais pas vraiment d’où le son vient… Heureusement, elle me facilite la tâche en me posant une question :
« Megan ? Peux-tu me lancer ta lampe, que je regarde quelque chose ? J'ai vu des symboles s'allumer sur cette plaque lorsque tu es entrée tout à l'heure... »
Au fur et à mesure de ses paroles, mon visage se décompose, encore. Les symboles qu’elle dit avoir vus, cela me rassure, mais la lampe est toujours dehors - si elle n’a pas été emportée entre temps par le visiteur. La brune s’en rend compte et m’épargne une réponse, continuant :
« Oh… Peux tu éclairer cet écran de ta baguette?.. S'il te plait ?.. »
La longue pause et le ton de sa dernière phrase contrastent énormément avec l’assurance qu’elle montrait alors qu’elle était en train d’ouvrir la porte. Serrant les lèvres, je hoche la tête, avant de me rendre compte qu’Aishani n’a probablement pas vu mon geste. J’exprime ma pensée :
« Hem, oui, j’ai ma baguette et je sais lancer ce sort. »
Pendant quelques secondes, je me demande pourquoi cette idée ne m’est pas venue plus tôt. La réponse est sûrement à cause de la mise en garde de la Gryffondor sur le gardien à l’entrée de la réserve. Mettant ma main dans la poche de ma jupe, j’en sors le bout de bois qui me permet de faire de la magie, puis lance un regard inquiet dans le vide, à l’endroit où je suppose que se trouve ma camarade :
« J’espère que ça va pas poser problème, mais au point où on en est… »
Je prends une grande inspiration et ferme les yeux pour me concentrer. Presque immédiatement, je ressens le flot de magie parcourir mon corps sous la forme de petits picotements. Le regard dirigé devant moi, je dis :
« Lumos. »
Le bout de ma baguette s’allume progressivement jusqu’à fournir une luminosité correcte, et les contours autour de moi sont à présent discernables. Je fais un petit sourire à Aishani, puis reporte mon attention sur la plaque qu’elle m’a indiquée plus tôt. Approchant l’extrémité lumineuse de la paroi, je parviens à repérer les symboles, qui ne ressemblent à rien de ce que j’ai pu voir jusqu’à maintenant. J’invite la Gryffondor à s’approcher également, et lui demande :
« C’était ces symboles-là ? J’ai jamais vu de trucs qui ressemblent à ça, par contre… On dirait un autre alphabet… »
6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
Microcosme
Aishani entendait Megan non loin d'elle, elle mis son bras en protection pour éviter de se faire éblouir par le Lumos soudain. Grand bien lui en pris car la lumière vint illuminer de sa pâleur froide l'ensemble de la serre. Serrant les yeux, les adaptant à la lumière, Aishani commenta :
"La personne de tout à l'heure semblait utiliser un Lumos,mais n'a pas semblé nous voir... Je me dis que tant qu'on est dans la protection de cet endroit, on peut faire ce qu'on veut..."
Elle jeta un regard dans la direction présumée de la porte, mais l'extérieur était d'un noir absolu à travers le verre épais. Impossible de voir ou d'entendre quoi que ce soit... Mais c'était un problème pour plus tard. Car Megan vient d'avancer la baguette vers la plaque qu'Aishani touchait de son autre main, et quelque chose commença a apparaitre.
"Des symboles, on dirait un dessin..."
Décrivit l'indienne, alors que de petites écritures brillantes apparaissaient à la surface du métal sombre, accompagnées de ce qui semblait ressembler au début d'un sceau. Aishani s'approcha, regardant la forme de ces écritures de plus prêt. Cela ne ressemblait à rien de ce qu'elle connaissait.
"Des runes, peut être ? Elles semblent réagir à la magie de ta baguette. Peux tu venir la toucher pour voir ?"
Megan s'approchait, révélant un étrange amas de symboles, entouré de cinq cercles disposés de manières aléatoires. L'ensemble brillait d'une lueur bleutée, contrastant avec le mat de plaque de métal.
"C'est marrant, je ne sens aucune texture, comme si c'était imprimé. Ça te dit quelque chose ?"
"La personne de tout à l'heure semblait utiliser un Lumos,mais n'a pas semblé nous voir... Je me dis que tant qu'on est dans la protection de cet endroit, on peut faire ce qu'on veut..."
Elle jeta un regard dans la direction présumée de la porte, mais l'extérieur était d'un noir absolu à travers le verre épais. Impossible de voir ou d'entendre quoi que ce soit... Mais c'était un problème pour plus tard. Car Megan vient d'avancer la baguette vers la plaque qu'Aishani touchait de son autre main, et quelque chose commença a apparaitre.
"Des symboles, on dirait un dessin..."
Décrivit l'indienne, alors que de petites écritures brillantes apparaissaient à la surface du métal sombre, accompagnées de ce qui semblait ressembler au début d'un sceau. Aishani s'approcha, regardant la forme de ces écritures de plus prêt. Cela ne ressemblait à rien de ce qu'elle connaissait.
"Des runes, peut être ? Elles semblent réagir à la magie de ta baguette. Peux tu venir la toucher pour voir ?"
Megan s'approchait, révélant un étrange amas de symboles, entouré de cinq cercles disposés de manières aléatoires. L'ensemble brillait d'une lueur bleutée, contrastant avec le mat de plaque de métal.
Aishani scrutait le dessin, le touchant du doigt, comme pour en éprouver la surface.
"C'est marrant, je ne sens aucune texture, comme si c'était imprimé. Ça te dit quelque chose ?"
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Microcosme
À ma suite et après m’avoir rassurée quant à l’utilisation de la magie au sein de la serre miniaturisée, la Gryffondor commente elle aussi les inscriptions figurant sur la plaque :
« Des symboles, on dirait un dessin… Des runes, peut être ? Elles semblent réagir à la magie de ta baguette. Peux tu venir la toucher pour voir ? »
Ainsi, elle ne semble pas reconnaître la nature des écritures plus que moi. Une moue embêtée sur le visage, j’approche encore un peu plus ma baguette de la fluorescence bleutée, qui se dévoile peu à peu à la lumière du Lumos. Les symboles sont disposés de manière très étrange, mais cela ne me renseigne pas sur leur provenance. À ce moment, la réflexion la plus pertinente me venant à l’esprit est que ça ne doit pas être pratique à lire. De plus, certains - cinq - d’entre eux sont entourés, pour une raison sûrement très logique, mais qui nous reste inconnue.
Aishani prend l’initiative de toucher la surface, et j’observe son geste avec une part d’appréhension :
« C'est marrant, je ne sens aucune texture, comme si c'était imprimé. Ça te dit quelque chose ? »
Je secoue la tête, à la fois rassurée et déçue devant l’absence de réaction de l’objet. Après un instant d’hésitation, je l’imite et passe mon index sur les cinq cercles, successivement. La sensation au toucher est étrange mais en effet, comme la brune me l’a fait remarquer, la surface est dépourvue de relief.
De nouveau, aucun changement.
Le regard tourné vers ma comparse, je réponds :
« Pas du tout… Je vois pas comment ils ont pu dessiner tout ça sans laisser au moins une petite trace. Il y a peut-être un sort qui permet de faire ça. »
Après une pause et le doigt toujours posé sur un des symboles, je formule quelques hypothèses en jetant un regard interrogateur à la Gryffondor :
« Peut-être que… qu’il faut toucher les cercles dans un certain ordre, comme un code ? Ou que les lignes représentent des directions ? Je sais pas… Je comprends pas comment on peut lire un truc qui va dans tous les sens comme ça. »
Perplexe, je laisse les doigts de ma main gauche courir sur les tracés luminescents, tandis que je tiens ma baguette de l’autre main. Le taux d’adrénaline dans mon corps, qui était monté en flèche lorsque la forme humanoïde était encore dans la réserve, a depuis retrouvé un niveau à peu près normal, et je parviens à réfléchir de manière plus posée. Bon, je suis toujours inquiète par rapport à notre capacité à sortir de la réserve sans encombre. Pourquoi est-ce que nous sommes entrées ici, déjà ? Ah oui, le jardin.
Mon regard dérive quelques secondes sur la verdure qui se trouve autour de nous, puis je le reporte vers Aishani, puis les écritures :
« Pourquoi tu cherchais ce jardin, déjà ? »
Je stoppe ma phrase net une fois la question posée. Les yeux ronds, figés sur le dessin, je viens de comprendre ce qu’il représente. Changeant ma baguette de main pour libérer ma main droite, j’appose celle-ci sur la surface métallique. Le dessin étant plus grand que ma main d’enfant, le bout de mes doigts n’atteint pas totalement les cinq cercles, mais les lignes semblent se superposer relativement bien aux traits de ma paume. Pendant mon geste, je fais part de ma réalisation à la fille brune :
« Je crois que j’ai compris ! C’est bien un dessin qui représente quelque chose ! »
« Des symboles, on dirait un dessin… Des runes, peut être ? Elles semblent réagir à la magie de ta baguette. Peux tu venir la toucher pour voir ? »
Ainsi, elle ne semble pas reconnaître la nature des écritures plus que moi. Une moue embêtée sur le visage, j’approche encore un peu plus ma baguette de la fluorescence bleutée, qui se dévoile peu à peu à la lumière du Lumos. Les symboles sont disposés de manière très étrange, mais cela ne me renseigne pas sur leur provenance. À ce moment, la réflexion la plus pertinente me venant à l’esprit est que ça ne doit pas être pratique à lire. De plus, certains - cinq - d’entre eux sont entourés, pour une raison sûrement très logique, mais qui nous reste inconnue.
Aishani prend l’initiative de toucher la surface, et j’observe son geste avec une part d’appréhension :
« C'est marrant, je ne sens aucune texture, comme si c'était imprimé. Ça te dit quelque chose ? »
Je secoue la tête, à la fois rassurée et déçue devant l’absence de réaction de l’objet. Après un instant d’hésitation, je l’imite et passe mon index sur les cinq cercles, successivement. La sensation au toucher est étrange mais en effet, comme la brune me l’a fait remarquer, la surface est dépourvue de relief.
De nouveau, aucun changement.
Le regard tourné vers ma comparse, je réponds :
« Pas du tout… Je vois pas comment ils ont pu dessiner tout ça sans laisser au moins une petite trace. Il y a peut-être un sort qui permet de faire ça. »
Après une pause et le doigt toujours posé sur un des symboles, je formule quelques hypothèses en jetant un regard interrogateur à la Gryffondor :
« Peut-être que… qu’il faut toucher les cercles dans un certain ordre, comme un code ? Ou que les lignes représentent des directions ? Je sais pas… Je comprends pas comment on peut lire un truc qui va dans tous les sens comme ça. »
Perplexe, je laisse les doigts de ma main gauche courir sur les tracés luminescents, tandis que je tiens ma baguette de l’autre main. Le taux d’adrénaline dans mon corps, qui était monté en flèche lorsque la forme humanoïde était encore dans la réserve, a depuis retrouvé un niveau à peu près normal, et je parviens à réfléchir de manière plus posée. Bon, je suis toujours inquiète par rapport à notre capacité à sortir de la réserve sans encombre. Pourquoi est-ce que nous sommes entrées ici, déjà ? Ah oui, le jardin.
Mon regard dérive quelques secondes sur la verdure qui se trouve autour de nous, puis je le reporte vers Aishani, puis les écritures :
« Pourquoi tu cherchais ce jardin, déjà ? »
Je stoppe ma phrase net une fois la question posée. Les yeux ronds, figés sur le dessin, je viens de comprendre ce qu’il représente. Changeant ma baguette de main pour libérer ma main droite, j’appose celle-ci sur la surface métallique. Le dessin étant plus grand que ma main d’enfant, le bout de mes doigts n’atteint pas totalement les cinq cercles, mais les lignes semblent se superposer relativement bien aux traits de ma paume. Pendant mon geste, je fais part de ma réalisation à la fille brune :
« Je crois que j’ai compris ! C’est bien un dessin qui représente quelque chose ! »
6ème année RP - 17 ans - #783F04
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Microcosme
Aishani avait laissé de la place à Megan, tout en continuant à regarder autour d'elle. L'endroit était sombre, mais il y avait un bizarre sentiment de sécurité dans cette petite serre, maintenant que plus aucun géant ne les menaçaient à l'extérieur. Croisant les bras contre elle, elle détailla d'avantage la porte, l'espèce de tablette et les liens arcaniques qui semblaient lier les deux ensembles.
Megan lui posait la question sur ses prémonitions. Aishani serra les dents, même pour elle c'était difficile à expliquer.
"Je ne sais pas en fait. Je rêve de cet endroit depuis plus de deux semaines maintenant. Chaque nuit, j'en détaille un peu plus, en plus grand détail... C'est bien ce que je recherchais... Mais c'est très différent de ce dont j'ai rêvé... Au milieu, il devrait y avoir une grande plateforme centrale, et des végétaux, et fleurs partout. Et de la lumière aussi, un grand ciel bleu... Mais j'imagine que le rêve n'est jamais vraiment exact à la réalité..."
Megan devint subitement silencieuse, concentrée, comme si elle avait remarqué quelque chose. La Gryffondor tourna la tête vers elle, curieuse. Elle la voit tracer de la pointe de ses doigts les symboles puis doucement écarter sa main, afin que chaque doigts vienne toucher un cercle différent, sa paume pressant contre la tablette, de la joie dans le visage.
"Je crois que j'ai compris ! C'est..."
Une lumière éclatante se dégagea alors de la porte, éblouissant l'indienne. Détournant la vue, l'espace de quelques instants, elle entendis un bruit, comme une porte qui s'ouvre et se referme. Reprenant ses esprits, elle ne put que constater la disparition de Megan, et l'apparition nouvelle d'une énorme silhouette sombre à l'extérieur...
"Sang noir..."
La plaque de métal était la commande d'ouverture de la porte ! C'était aussi simple que ça... Tout en se flagellant intérieurement pour son manque de jugeote, l'indienne posa sa main sans attendre sur la tablette, se laissant engouffrer dans la lumière...
Se retrouvant subitement propulsée dans un lieu sombre et sans lumières, Megan pu voir une petite lumière apparaitre dans ce qui ressemblait à une grosse boule de neige avant qu'une forme sombre ne vienne violemment à sa rencontre...
"Oups !"
Aishani se rattrapa à la jeune Poufsouffle a deux mains, mettant quelques secondes à reconnaitre ses alentours. Très vite, elle commença à tater dans le noir sur le sol, sous les étagères, à la recherche d'une des lampes torches. Elle se releva triomphale de sous une des étagères, avec une lampe torche encore allumée, mais dont le trait de lumière s'était perdu contre le mur, la rendant quasi invisible aux regards.
"Quelle chance ! J'avais cru qu'elle était cassée..."
Elle éclaira Megan, et la grosse boule de neige.
Ayant repris leur taille réelle, les deux jeunes filles purent admirer une boule de neige de bonne taille, aussi grosse qu'un ballon de handball. Elle été décorée simplement, dans un alliage de cuivre, de verre et de bois, avec des petites valves de cuivre sur le bord. De l'extérieur, on pouvait en discerner l'intérieur, remplis de petites tables de travail botanique, ainsi qu'une petite dépression argentée au centre, dont le cercle se retrouvait en haut de la sphère, comme si un objet en tube s'installait à cet endroit. Une petite double porte leur faisait face, invitante, mais Aishani savait désormais qu'il était plutôt dangereux de poser le doigt dessus.
Aishani souriait. La situation était toujours étrange, potentiellement dangereuse, mais beaucoup plus normale que tout à l'heure. C'était étrangement rassurant.
"Eh bien ! Que d'aventure pour un si petit jardin..."
L'esprit de l'indienne continuait à décortiquer les éléments passés. Il y a à peine deux minutes, les deux jeunes filles avaient été à l'intérieur de cet objet. A vu de nez, elles ne devaient pas avoir dépassé les trois centimètres pendant toute leur expérience... Pas étonnant que toute personne extérieure soit apparue si démesurément grande...
Megan lui posait la question sur ses prémonitions. Aishani serra les dents, même pour elle c'était difficile à expliquer.
"Je ne sais pas en fait. Je rêve de cet endroit depuis plus de deux semaines maintenant. Chaque nuit, j'en détaille un peu plus, en plus grand détail... C'est bien ce que je recherchais... Mais c'est très différent de ce dont j'ai rêvé... Au milieu, il devrait y avoir une grande plateforme centrale, et des végétaux, et fleurs partout. Et de la lumière aussi, un grand ciel bleu... Mais j'imagine que le rêve n'est jamais vraiment exact à la réalité..."
Megan devint subitement silencieuse, concentrée, comme si elle avait remarqué quelque chose. La Gryffondor tourna la tête vers elle, curieuse. Elle la voit tracer de la pointe de ses doigts les symboles puis doucement écarter sa main, afin que chaque doigts vienne toucher un cercle différent, sa paume pressant contre la tablette, de la joie dans le visage.
"Je crois que j'ai compris ! C'est..."
Une lumière éclatante se dégagea alors de la porte, éblouissant l'indienne. Détournant la vue, l'espace de quelques instants, elle entendis un bruit, comme une porte qui s'ouvre et se referme. Reprenant ses esprits, elle ne put que constater la disparition de Megan, et l'apparition nouvelle d'une énorme silhouette sombre à l'extérieur...
"Sang noir..."
La plaque de métal était la commande d'ouverture de la porte ! C'était aussi simple que ça... Tout en se flagellant intérieurement pour son manque de jugeote, l'indienne posa sa main sans attendre sur la tablette, se laissant engouffrer dans la lumière...
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Se retrouvant subitement propulsée dans un lieu sombre et sans lumières, Megan pu voir une petite lumière apparaitre dans ce qui ressemblait à une grosse boule de neige avant qu'une forme sombre ne vienne violemment à sa rencontre...
"Oups !"
Aishani se rattrapa à la jeune Poufsouffle a deux mains, mettant quelques secondes à reconnaitre ses alentours. Très vite, elle commença à tater dans le noir sur le sol, sous les étagères, à la recherche d'une des lampes torches. Elle se releva triomphale de sous une des étagères, avec une lampe torche encore allumée, mais dont le trait de lumière s'était perdu contre le mur, la rendant quasi invisible aux regards.
"Quelle chance ! J'avais cru qu'elle était cassée..."
Elle éclaira Megan, et la grosse boule de neige.
Ayant repris leur taille réelle, les deux jeunes filles purent admirer une boule de neige de bonne taille, aussi grosse qu'un ballon de handball. Elle été décorée simplement, dans un alliage de cuivre, de verre et de bois, avec des petites valves de cuivre sur le bord. De l'extérieur, on pouvait en discerner l'intérieur, remplis de petites tables de travail botanique, ainsi qu'une petite dépression argentée au centre, dont le cercle se retrouvait en haut de la sphère, comme si un objet en tube s'installait à cet endroit. Une petite double porte leur faisait face, invitante, mais Aishani savait désormais qu'il était plutôt dangereux de poser le doigt dessus.
Aishani souriait. La situation était toujours étrange, potentiellement dangereuse, mais beaucoup plus normale que tout à l'heure. C'était étrangement rassurant.
"Eh bien ! Que d'aventure pour un si petit jardin..."
L'esprit de l'indienne continuait à décortiquer les éléments passés. Il y a à peine deux minutes, les deux jeunes filles avaient été à l'intérieur de cet objet. A vu de nez, elles ne devaient pas avoir dépassé les trois centimètres pendant toute leur expérience... Pas étonnant que toute personne extérieure soit apparue si démesurément grande...
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Microcosme
Avant que ma main ne se pose sur la plaque, Aishani m’explique la raison de sa recherche, les bras croisés sur sa poitrine. Ainsi, toute cette histoire vient de rêves qu’elle a faits ces dernières semaines ? Bien que ceux-ci semblent plus réalistes - même si on parle d’une serre dans une boule à neige - que les miens, je trouve quelque peu étrange de pousser plus loin les recherches. En même temps, mes rêves sont vraiment très bizarres, la plupart du temps.
Alors que ma main finit de se poser sur les symboles, je suis aveuglée par une lumière intense. Ma phrase n’est même pas terminée que je me sens propulsée hors de la serre, de la même manière que j’y suis arrivée. Mon sort est rompu par la surprise. Déséquilibrée et me retrouvant dans le noir, je manque de tomber lorsque Aishani me heurte, puis se rattrape à ma robe.
Encore un peu étourdie par la sortie, je reste sans bouger tandis que j’entends ma comparse fouiller le sol de la réserve. Après quelques secondes, j’entends :
« Quelle chance ! J'avais cru qu'elle était cassée... »
Ah, elle a retrouvé une des lampes. En partie rassurée, je souris, puis suis forcée de plisser les yeux face à la forte luminosité que la Gryffondor me met en pleine figure. Une source de lumière revenue dans la pièce, je récupère l’autre lampe qui était à l’origine à Aishani là où je l’avais posée, puis viens avec elle observer l’endroit où nous étions retenues. La brune commente :
« Eh bien ! Que d'aventure pour un si petit jardin... »
Penchée sur la sphère, j’acquiesce en silence. Après une courte pause nous permettant de reprendre nos esprits et de réfléchir à propos des derniers évènements, je dis :
« Oui, et on a eu de la chance… »
Je mets ma lampe torche dans une de mes poches, puis approche mes mains de la serre. Ayant vérifié la position de la petite porte pour ne pas la heurter par erreur, je saisis la boule à neige à deux mains et la soupèse :
« Oh, c’est assez lourd ! »
Le poids de l’objet est supérieur à ce à quoi je m’attendais, mais je suis quand même capable de le soulever. En tenant la serre bien droite, je l’approche de la lampe tenue par la Gryffondor, et peux mieux observer ses détails. Mon regard est attiré par un anneau se situant au sommet de la boule à neige, aligné avec le creux central repéré plus tôt, quand nous étions derrière la paroi de verre. Cette disposition me laisse perplexe et je me questionne à nouveau sur le rôle de la cuvette cerclée de métal.
Désignant le cercle du menton, je fais part de mon interrogation à Aishani :
« C’est bizarre, le truc en haut. On dirait qu’il manque quelque chose. »
Alors que ma main finit de se poser sur les symboles, je suis aveuglée par une lumière intense. Ma phrase n’est même pas terminée que je me sens propulsée hors de la serre, de la même manière que j’y suis arrivée. Mon sort est rompu par la surprise. Déséquilibrée et me retrouvant dans le noir, je manque de tomber lorsque Aishani me heurte, puis se rattrape à ma robe.
Encore un peu étourdie par la sortie, je reste sans bouger tandis que j’entends ma comparse fouiller le sol de la réserve. Après quelques secondes, j’entends :
« Quelle chance ! J'avais cru qu'elle était cassée... »
Ah, elle a retrouvé une des lampes. En partie rassurée, je souris, puis suis forcée de plisser les yeux face à la forte luminosité que la Gryffondor me met en pleine figure. Une source de lumière revenue dans la pièce, je récupère l’autre lampe qui était à l’origine à Aishani là où je l’avais posée, puis viens avec elle observer l’endroit où nous étions retenues. La brune commente :
« Eh bien ! Que d'aventure pour un si petit jardin... »
Penchée sur la sphère, j’acquiesce en silence. Après une courte pause nous permettant de reprendre nos esprits et de réfléchir à propos des derniers évènements, je dis :
« Oui, et on a eu de la chance… »
Je mets ma lampe torche dans une de mes poches, puis approche mes mains de la serre. Ayant vérifié la position de la petite porte pour ne pas la heurter par erreur, je saisis la boule à neige à deux mains et la soupèse :
« Oh, c’est assez lourd ! »
Le poids de l’objet est supérieur à ce à quoi je m’attendais, mais je suis quand même capable de le soulever. En tenant la serre bien droite, je l’approche de la lampe tenue par la Gryffondor, et peux mieux observer ses détails. Mon regard est attiré par un anneau se situant au sommet de la boule à neige, aligné avec le creux central repéré plus tôt, quand nous étions derrière la paroi de verre. Cette disposition me laisse perplexe et je me questionne à nouveau sur le rôle de la cuvette cerclée de métal.
Désignant le cercle du menton, je fais part de mon interrogation à Aishani :
« C’est bizarre, le truc en haut. On dirait qu’il manque quelque chose. »
6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
Microcosme
C'est toujours étrange comme la suite d'évènements effrayants fait changer de niveau la résistance à la tension. Les deux jeunes filles n'étaient toujours pas tirées d'affaires, dans le noir total, la porte de la réserve de nouveau fermée et verrouillée, avec à peine une source de lumière, et un gardien inconnu toujours prêt à leur bondir dessus au moindre soupçon de sortilège. Ironiquement, ce n'était plus rien comparé à la frayeur précédente. Aishani sentait encore son coeur battre à tout rompre, mais se retrouver de nouveau dans un terrain connu lui amenait un sentiment de familiarité. Elle regardait le visage de la jeune Poufsouffle alors qu'elle levait la lourde boule de neige, l'admirant dans les reflets de sa torche. Megan non plus ne semblait plus aussi tendue qu'avant.
La jeune sorcière l'interpella, Aishani arrêta de la dévisager pour regarder avec elle, l'objet. Maintenant qu'elles avaient du temps, chaque seconde supplémentaire le rendait tout à la fois bizarre et familier. Megan avait raison, il semblait définitivement y avoir conne une sorte d'ouverture en haut, du genre qui permet d'ajouter des trucs. Aishani vint poser le doigt dessus, plissant les yeux au cas où elle se retrouverait de nouveau renvoyée à l'intérieur. Il y avait une petite faiblesse sur le métal, ça jouait un peu. C'était définitivement une ouverture. Mais même en appuyant fort dessus, cela ne s'ouvrait pas.
"C'est super étrange, oui... Mais on verra tout ça une fois sortis d'ici..."
L'indienne se désintéressa de la boule de neige pour faire passer sa lampe torche alentour. Des étagères, des armoires à glaces, le long vase en céramique ouvragée à côté de la porte. L'endroit restait tout de même assez sinistre, pas forcément le mieux pour étudier l'objet... Et puis même si ça ne faisait qu'une quinzaine de minutes depuis le début de toute cette aventure... Le temps commençait à vraiment manquer.
Aishani mis la lampe torche allumée dans sa bouche avant d'attraper sans cérémonie la boule de neige des mains de Megan. D'une main, elle déboutonna sa chemise et, sous les yeux ébahis de la Poufsouffle, fit disparaitre entièrement la boule dans sa poitrine, plus précisément une ouverture sombre en cuir ajustée le long de son corps. Aishani reporta sa lampe sur la jeune fille.
"Viens. Il est temps de partir de cet endroit..."
Aucun problème ne survint alors qu'elles sortaient de la réserve de métamorphose. La porte n'était pas verrouillée de l'intérieur, plus personne n'était dans la classe. Aishani guida Megan vers une salle d'étude vide, avant d'ouvrir de nouveau sa chemise, en ressortant la boule de neige ouvragée. Maintenant qu'elles pouvaient l'admirer à la lumière naturelle, l'objet était d'une beauté singulière. C'était vraiment, entièrement, une serre miniature, tout en verre et cuivre sculpté. Un socle de bois portait la serre et sur ses côtés, de petites molettes se trouvaient, mais dont l'effet échappèrent aux jeunes filles. L'une semblait opacifier le verre, l'autre semblait remplir la serre d'une brume humide.
"Certainement des trucs de botanistes...", commenta Aisha.
L'ouverture supérieure, en iris, faisait un petit à plat de cuivre sur le dessus. Même en appuyant de tout son poids dessus, elle ne s'ouvrait pas. Il y avait fort à parier qu'elle ne réagisse que lorsque le bon objet était posé dessus. A l'intérieur du verre, on discernait les tables de travail remplie de terre. Avoir déplacé la serre avait fait tomber de la terre sur son sol, ce qui laissait présager que la retourner risquait de tout désordonner... Aishani ne s'y essaya pas. Par contre, elle semblait très intéressée par l'étiquette qu'elles avaient trouvées toutes les deux collées sous la boule de neige. Celle ci était écrite d'une jolie plume fanée par les années :
L'indienne réfléchissait, regardant l'étiquette. Megan la vit plusieurs fois fermer les yeux et se concentrer dessus, puis sur la boule de neige, sans que rien ne se passe. Pris d'une soudaine inspiration, elle regarda plus en détail le dessous de la boule, avant de sourire.
"Il n'y a pas de numéro de série, mais je vois une sorte de signature. Certainement un artisan... C'est maigre comme piste mais j'imagine que ce sera suffisant..."
Elle sourit à Megan, avant de se rendre compte qu'il manquait tout le contexte à ce qu'elle expliquait. Aishani rougit de sa soudaine confiance envers la jeune Poufsouffle. Elle l'avait aidé sans poser de questions, avec enthousiasme et sagacité... Il était peut être temps de tout lui expliquer...
"Megan... Merci beaucoup pour ton aide... Mais je n'ai pas été totalement honnête avec toi..."
L'indienne semblait avoir perdu de son assurance. Elle se gratta l'arrière de l'oreille, gênée pour trouver ses mots.
"Tu te rappelles quand tu m'as parlé de mes yeux ? Et que j'ai dit que c'était un reflet de lumière... C'est faux... C'est... Autre chose, je ne sais pas quoi... C'est ce qui m'a amené à la recherche de cet objet..."
Elle regarda la serre portable, croisant les bras contre elle.
"Lorsque je rêve, mon esprit est attiré par des objets, des lieux, des personnes. Je ne sais jamais pourquoi, ni comment ça marche, mais à chaque fois tout ce que je trouve est lié à d'autres choses... Et je le ressent... Par exemple, je sais que cette boule de neige aura une importance dans une vingtaine de jours... Mais je ne sais pas encore pourquoi... Je sais juste qu'il faut la protéger d'ici là."
Ses yeux revinrent croiser le regard de Megan, à peine plus déterminés qu'auparavant.
"Le truc... On me surveille déjà dans mon dortoir, vu que j'ai une petite réputation de mauvaise fille...", elle détourna les yeux, "Du coup, j'aurais besoin que tu gardes cette serre pour moi..."
La jeune sorcière l'interpella, Aishani arrêta de la dévisager pour regarder avec elle, l'objet. Maintenant qu'elles avaient du temps, chaque seconde supplémentaire le rendait tout à la fois bizarre et familier. Megan avait raison, il semblait définitivement y avoir conne une sorte d'ouverture en haut, du genre qui permet d'ajouter des trucs. Aishani vint poser le doigt dessus, plissant les yeux au cas où elle se retrouverait de nouveau renvoyée à l'intérieur. Il y avait une petite faiblesse sur le métal, ça jouait un peu. C'était définitivement une ouverture. Mais même en appuyant fort dessus, cela ne s'ouvrait pas.
"C'est super étrange, oui... Mais on verra tout ça une fois sortis d'ici..."
L'indienne se désintéressa de la boule de neige pour faire passer sa lampe torche alentour. Des étagères, des armoires à glaces, le long vase en céramique ouvragée à côté de la porte. L'endroit restait tout de même assez sinistre, pas forcément le mieux pour étudier l'objet... Et puis même si ça ne faisait qu'une quinzaine de minutes depuis le début de toute cette aventure... Le temps commençait à vraiment manquer.
Aishani mis la lampe torche allumée dans sa bouche avant d'attraper sans cérémonie la boule de neige des mains de Megan. D'une main, elle déboutonna sa chemise et, sous les yeux ébahis de la Poufsouffle, fit disparaitre entièrement la boule dans sa poitrine, plus précisément une ouverture sombre en cuir ajustée le long de son corps. Aishani reporta sa lampe sur la jeune fille.
"Viens. Il est temps de partir de cet endroit..."
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Aucun problème ne survint alors qu'elles sortaient de la réserve de métamorphose. La porte n'était pas verrouillée de l'intérieur, plus personne n'était dans la classe. Aishani guida Megan vers une salle d'étude vide, avant d'ouvrir de nouveau sa chemise, en ressortant la boule de neige ouvragée. Maintenant qu'elles pouvaient l'admirer à la lumière naturelle, l'objet était d'une beauté singulière. C'était vraiment, entièrement, une serre miniature, tout en verre et cuivre sculpté. Un socle de bois portait la serre et sur ses côtés, de petites molettes se trouvaient, mais dont l'effet échappèrent aux jeunes filles. L'une semblait opacifier le verre, l'autre semblait remplir la serre d'une brume humide.
"Certainement des trucs de botanistes...", commenta Aisha.
L'ouverture supérieure, en iris, faisait un petit à plat de cuivre sur le dessus. Même en appuyant de tout son poids dessus, elle ne s'ouvrait pas. Il y avait fort à parier qu'elle ne réagisse que lorsque le bon objet était posé dessus. A l'intérieur du verre, on discernait les tables de travail remplie de terre. Avoir déplacé la serre avait fait tomber de la terre sur son sol, ce qui laissait présager que la retourner risquait de tout désordonner... Aishani ne s'y essaya pas. Par contre, elle semblait très intéressée par l'étiquette qu'elles avaient trouvées toutes les deux collées sous la boule de neige. Celle ci était écrite d'une jolie plume fanée par les années :
Serre portable
Don d'Emilie Shirkland
- 2027-
Don d'Emilie Shirkland
- 2027-
L'indienne réfléchissait, regardant l'étiquette. Megan la vit plusieurs fois fermer les yeux et se concentrer dessus, puis sur la boule de neige, sans que rien ne se passe. Pris d'une soudaine inspiration, elle regarda plus en détail le dessous de la boule, avant de sourire.
"Il n'y a pas de numéro de série, mais je vois une sorte de signature. Certainement un artisan... C'est maigre comme piste mais j'imagine que ce sera suffisant..."
Elle sourit à Megan, avant de se rendre compte qu'il manquait tout le contexte à ce qu'elle expliquait. Aishani rougit de sa soudaine confiance envers la jeune Poufsouffle. Elle l'avait aidé sans poser de questions, avec enthousiasme et sagacité... Il était peut être temps de tout lui expliquer...
"Megan... Merci beaucoup pour ton aide... Mais je n'ai pas été totalement honnête avec toi..."
L'indienne semblait avoir perdu de son assurance. Elle se gratta l'arrière de l'oreille, gênée pour trouver ses mots.
"Tu te rappelles quand tu m'as parlé de mes yeux ? Et que j'ai dit que c'était un reflet de lumière... C'est faux... C'est... Autre chose, je ne sais pas quoi... C'est ce qui m'a amené à la recherche de cet objet..."
Elle regarda la serre portable, croisant les bras contre elle.
"Lorsque je rêve, mon esprit est attiré par des objets, des lieux, des personnes. Je ne sais jamais pourquoi, ni comment ça marche, mais à chaque fois tout ce que je trouve est lié à d'autres choses... Et je le ressent... Par exemple, je sais que cette boule de neige aura une importance dans une vingtaine de jours... Mais je ne sais pas encore pourquoi... Je sais juste qu'il faut la protéger d'ici là."
Ses yeux revinrent croiser le regard de Megan, à peine plus déterminés qu'auparavant.
"Le truc... On me surveille déjà dans mon dortoir, vu que j'ai une petite réputation de mauvaise fille...", elle détourna les yeux, "Du coup, j'aurais besoin que tu gardes cette serre pour moi..."
~ I aim to misbehave ♫ ~
Promotion '43 (Première année RP)
Miss Gryffondor 2019. Hors de mon chemin plébéiens !
Promotion '43 (Première année RP)
Miss Gryffondor 2019. Hors de mon chemin plébéiens !
Microcosme
La serre toujours dans les mains, je relève les yeux vers la Gryffondor, qui me dévisage un instant. Qu’est-ce qui se passe ? J’ai de la terre sur le visage ? Avec mes mains prises, je ne peux pas l’enlever tout de suite, en plus…
Sans me laisser le temps de lui demander la raison de son regard, Aishani s’approche également de la boule à neige pour y apposer le doigt. Pour mieux discerner le résultat de son opération, j’approche légèrement la tête et je peux apercevoir que le cercle de métal, s’il ne s’ouvre pas, bouge tout de même imperceptiblement. Elle me confirme :
« C'est super étrange, oui... Mais on verra tout ça une fois sorties d'ici... »
Une fois sorties d’ici ? Il est vrai qu’on pourra mieux observer l’étrange objet, mais il faut déjà être capables de le faire sortir sans se faire repérer, en espérant que personne ne nous attende à l’extérieur. La lampe torche de ma comparse se détache du verre pour se promener sur les murs de la réserve, et je suis son faisceau du regard.
Me prenant par surprise, Aishani prend sa lampe entre ses dents et s’empare de la serre miniature. Je reste quelques secondes les bras figés, avant que ma mâchoire ne manque de se décrocher lorsque la boule à neige semble disparaître dans la poitrine de la Gryffondor. Mais comment elle a fait ça ? Je ne l’ai pas vue utiliser sa baguette, en plus… Et avec le gardien, cela n’aurait pas été possible.
Dévisageant ma camarade comme si elle était un extraterrestre, je la suis alors que nous sortons enfin de la pièce, en murmurant :
« Mais comment… ? »
J’ai assisté à beaucoup de phénomènes étranges aujourd’hui, mais ce dernier est peut-être l’étrangeté de trop. Trop ébahie pour en dire plus, je me contente de marcher derrière la Gryffondor qui me guide en silence jusqu’à une salle d’étude inoccupée.
De la même manière qu’elle l’a glissée dans son torse, elle ressort la boule à neige comme si de rien n’était. Me pinçant les lèvres, je garde ma question pour plus tard en voyant la mine concentrée d’Aishani, et reporte moi aussi mon attention sur la boule en verre.
L’aspect de serre que je pouvais deviner dans le noir est désormais clairement visible : c’est un tout petit jardin qui se tient devant nous. Tout en veillant à ne pas enclencher de nouveau le mécanisme de la porte, nous testons les deux molettes plantées sur les côtés, sans vraiment comprendre leur utilité. La brune me confie :
« Certainement des trucs de botanistes... »
En guise de réponse, je me contente de hocher la tête, puis appuie sur le cercle situé sur le dessus de la serre. Aucune réaction de celle-ci.
Après avoir étudié le dessus de la sphère, nous passons au dessous : une étiquette s’y trouve, et d’après son apparence, elle ne date pas d’hier. Emilie Shirkland… Ce nom ne me dit rien du tout. En même temps, l’année notée est 2027, ce qui représente une éternité en comparaison avec ma courte vie. Papa est sorti de Poudlard en - je calcule rapidement - 2022, ce qui fait qu’il n’a probablement pas connu cette Emilie non plus.
Mes yeux revenant vers la Gryffondor, je l’observe qui ouvre et ferme les yeux à plusieurs reprises. Qu’est-ce qui lui arrive ? J’ai l’impression de la revoir lors de notre rencontre - à peine quelques dizaines de minutes plus tôt. Sans m’éclairer plus sur son attitude, elle m’indique :
« Il n'y a pas de numéro de série, mais je vois une sorte de signature. Certainement un artisan... C'est maigre comme piste mais j'imagine que ce sera suffisant... »
Certes, mais où veut-elle en venir ? Elle m’a dit que c’était grâce à un rêve qu’elle a pu trouver la boule à neige. Peut-être que celui-ci va en fait plus loin que l’objet en lui-même ? Aishani continue :
« Megan... Merci beaucoup pour ton aide... Mais je n'ai pas été totalement honnête avec toi… »
Je me fige. Qu’est-ce que j’ai encore raté comme information ? Ses phrases suivantes, tandis qu’elle pique un fard, m’embrouillent presque autant qu’elle me fournissent des explications, et me font plisser légèrement les yeux :
« Tu te rappelles quand tu m'as parlé de mes yeux ? Et que j'ai dit que c'était un reflet de lumière... C'est faux... C'est... Autre chose, je ne sais pas quoi... C'est ce qui m'a amené à la recherche de cet objet… Lorsque je rêve, mon esprit est attiré par des objets, des lieux, des personnes. Je ne sais jamais pourquoi, ni comment ça marche, mais à chaque fois tout ce que je trouve est lié à d'autres choses... Et je le ressens... Par exemple, je sais que cette boule de neige aura une importance dans une vingtaine de jours... Mais je ne sais pas encore pourquoi... Je sais juste qu'il faut la protéger d'ici là. Le truc... On me surveille déjà dans mon dortoir, vu que j'ai une petite réputation de mauvaise fille… Du coup, j'aurais besoin que tu gardes cette serre pour moi… »
Tout au long de sa tirade, mes émotions varient entre la perplexité et l’expectative. Sur certains points, j’avais donc bien raison au début. Une mauvaise fille ? Je ne la décrirais pas comme cela, même si elle est parfois bizarre. De plus, il est vrai que si elle répète souvent des actes comme celui d’aujourd’hui, elle risque d’avoir des problèmes avec les préfets. Et moi aussi… Normalement personne ne nous a vues, mais j’espère sincèrement qu’Ena et Miles n’auront pas vent de ce qu’il s’est passé. Hésitante, je prends quelques secondes pour réfléchir à ce que la Gryffondor vient de me dire. Je commence, encore confuse :
« Bon, c’est pas grave… Je crois. Il y a eu des moments qui m’ont fait peur mais c’était quand même cool de t’accompagner. »
Fronçant les sourcils, je continue :
« C’est bizarre d’avoir des rêves comme ça. J’en ai jamais entendu parler. Il y a d’autres gens dans ta famille qui ont pareil ? Mais vingt jours… D’accord, je retiens ça. J’espère que si tu as raison, on n’aura pas des frayeurs comme aujourd’hui. »
Je reprends mon sac pour le poser sur une table et l’ouvre avant de stopper mon geste. La boule à neige est légèrement trop grosse, et je risque de la renverser. Comment la transporter, alors ? Je demande :
« Comment t’as fait pour la faire disparaître, tout à l’heure ? C’était pas de la magie, mais on en aurait vraiment dit… »
Mes yeux passent de la serre miniature à mon sac, puis à la Gryffondor.
Sans me laisser le temps de lui demander la raison de son regard, Aishani s’approche également de la boule à neige pour y apposer le doigt. Pour mieux discerner le résultat de son opération, j’approche légèrement la tête et je peux apercevoir que le cercle de métal, s’il ne s’ouvre pas, bouge tout de même imperceptiblement. Elle me confirme :
« C'est super étrange, oui... Mais on verra tout ça une fois sorties d'ici... »
Une fois sorties d’ici ? Il est vrai qu’on pourra mieux observer l’étrange objet, mais il faut déjà être capables de le faire sortir sans se faire repérer, en espérant que personne ne nous attende à l’extérieur. La lampe torche de ma comparse se détache du verre pour se promener sur les murs de la réserve, et je suis son faisceau du regard.
Me prenant par surprise, Aishani prend sa lampe entre ses dents et s’empare de la serre miniature. Je reste quelques secondes les bras figés, avant que ma mâchoire ne manque de se décrocher lorsque la boule à neige semble disparaître dans la poitrine de la Gryffondor. Mais comment elle a fait ça ? Je ne l’ai pas vue utiliser sa baguette, en plus… Et avec le gardien, cela n’aurait pas été possible.
Dévisageant ma camarade comme si elle était un extraterrestre, je la suis alors que nous sortons enfin de la pièce, en murmurant :
« Mais comment… ? »
J’ai assisté à beaucoup de phénomènes étranges aujourd’hui, mais ce dernier est peut-être l’étrangeté de trop. Trop ébahie pour en dire plus, je me contente de marcher derrière la Gryffondor qui me guide en silence jusqu’à une salle d’étude inoccupée.
De la même manière qu’elle l’a glissée dans son torse, elle ressort la boule à neige comme si de rien n’était. Me pinçant les lèvres, je garde ma question pour plus tard en voyant la mine concentrée d’Aishani, et reporte moi aussi mon attention sur la boule en verre.
L’aspect de serre que je pouvais deviner dans le noir est désormais clairement visible : c’est un tout petit jardin qui se tient devant nous. Tout en veillant à ne pas enclencher de nouveau le mécanisme de la porte, nous testons les deux molettes plantées sur les côtés, sans vraiment comprendre leur utilité. La brune me confie :
« Certainement des trucs de botanistes... »
En guise de réponse, je me contente de hocher la tête, puis appuie sur le cercle situé sur le dessus de la serre. Aucune réaction de celle-ci.
Après avoir étudié le dessus de la sphère, nous passons au dessous : une étiquette s’y trouve, et d’après son apparence, elle ne date pas d’hier. Emilie Shirkland… Ce nom ne me dit rien du tout. En même temps, l’année notée est 2027, ce qui représente une éternité en comparaison avec ma courte vie. Papa est sorti de Poudlard en - je calcule rapidement - 2022, ce qui fait qu’il n’a probablement pas connu cette Emilie non plus.
Mes yeux revenant vers la Gryffondor, je l’observe qui ouvre et ferme les yeux à plusieurs reprises. Qu’est-ce qui lui arrive ? J’ai l’impression de la revoir lors de notre rencontre - à peine quelques dizaines de minutes plus tôt. Sans m’éclairer plus sur son attitude, elle m’indique :
« Il n'y a pas de numéro de série, mais je vois une sorte de signature. Certainement un artisan... C'est maigre comme piste mais j'imagine que ce sera suffisant... »
Certes, mais où veut-elle en venir ? Elle m’a dit que c’était grâce à un rêve qu’elle a pu trouver la boule à neige. Peut-être que celui-ci va en fait plus loin que l’objet en lui-même ? Aishani continue :
« Megan... Merci beaucoup pour ton aide... Mais je n'ai pas été totalement honnête avec toi… »
Je me fige. Qu’est-ce que j’ai encore raté comme information ? Ses phrases suivantes, tandis qu’elle pique un fard, m’embrouillent presque autant qu’elle me fournissent des explications, et me font plisser légèrement les yeux :
« Tu te rappelles quand tu m'as parlé de mes yeux ? Et que j'ai dit que c'était un reflet de lumière... C'est faux... C'est... Autre chose, je ne sais pas quoi... C'est ce qui m'a amené à la recherche de cet objet… Lorsque je rêve, mon esprit est attiré par des objets, des lieux, des personnes. Je ne sais jamais pourquoi, ni comment ça marche, mais à chaque fois tout ce que je trouve est lié à d'autres choses... Et je le ressens... Par exemple, je sais que cette boule de neige aura une importance dans une vingtaine de jours... Mais je ne sais pas encore pourquoi... Je sais juste qu'il faut la protéger d'ici là. Le truc... On me surveille déjà dans mon dortoir, vu que j'ai une petite réputation de mauvaise fille… Du coup, j'aurais besoin que tu gardes cette serre pour moi… »
Tout au long de sa tirade, mes émotions varient entre la perplexité et l’expectative. Sur certains points, j’avais donc bien raison au début. Une mauvaise fille ? Je ne la décrirais pas comme cela, même si elle est parfois bizarre. De plus, il est vrai que si elle répète souvent des actes comme celui d’aujourd’hui, elle risque d’avoir des problèmes avec les préfets. Et moi aussi… Normalement personne ne nous a vues, mais j’espère sincèrement qu’Ena et Miles n’auront pas vent de ce qu’il s’est passé. Hésitante, je prends quelques secondes pour réfléchir à ce que la Gryffondor vient de me dire. Je commence, encore confuse :
« Bon, c’est pas grave… Je crois. Il y a eu des moments qui m’ont fait peur mais c’était quand même cool de t’accompagner. »
Fronçant les sourcils, je continue :
« C’est bizarre d’avoir des rêves comme ça. J’en ai jamais entendu parler. Il y a d’autres gens dans ta famille qui ont pareil ? Mais vingt jours… D’accord, je retiens ça. J’espère que si tu as raison, on n’aura pas des frayeurs comme aujourd’hui. »
Je reprends mon sac pour le poser sur une table et l’ouvre avant de stopper mon geste. La boule à neige est légèrement trop grosse, et je risque de la renverser. Comment la transporter, alors ? Je demande :
« Comment t’as fait pour la faire disparaître, tout à l’heure ? C’était pas de la magie, mais on en aurait vraiment dit… »
Mes yeux passent de la serre miniature à mon sac, puis à la Gryffondor.
6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
Microcosme
Aishani avait les yeux dans le vide, réfléchissant à la première question de Megan.
"Non... Non, je ne crois pas qu'aucune personne de ma famille n'ait jamais eu quoi que ce soit à faire avec la magie dans son ensemble... Ou en tout cas toute la famille que je connais, ici en Angleterre... Du peu que j'en sais, je suis la seule à avoir reçu une quelconque malédiction de ce genre depuis que nous nous sommes installés en Albion..."
L'indienne restait silencieuse. Son arbre généalogique paternel se brisait brutalement au dessus de son arrière arrière grand père. Il était orphelin, avant de devenir guerrier de la foi, ayant fait partie des derniers régiments sikhs britanniques dans les années 40. Ayant profité de la main tendue de la Grande Bretagne à toutes ses dernière troupes coloniales, le jeune couple d'orphelins Singh s'était d'abord installé à Londres pendant la reconstruction, puis avait migré à Manchester dans les années 80. Sa famille était remplie d'histoires de hauts faits militaires... Il n'y avait jamais eu de place pour la superstition avant elle...
Mais la jeune Gryffondor fut coupée dans ses reflexions par Megan, avec une question bien plus usuelle. Elle ne put s'empêcher de sourire à sa camarade.
"Oh ça... C'est totalement magique. Je crois que ce fut ma seule folie à la rentrée, d'ailleurs..."
Elle déboutonna son gilet et sa chemise, revelant sur son tshirt une longue poche de cuir accrochée à son épaule en holster, lui couvrant le flanc. Elle était fine, toute en longueur. D'une main elle l'ouvrit en grand, dévoilant un néant absolu. Ouverte, l'ouverture faisait la taille d'un ballon de foot.
"C'est un accès rapide à ma valise. Tu sais comme les sorciers ont des bidules plus grands à l'intérieur qu'à l'extérieur ? J'ai acheté une valise comme ça. J'ai toute une petite pièce à disposition pour ranger mes affaires, et cette poche me permet d'attraper et d'y ranger des trucs sans avoir besoin d'y être. C'est vraiment super."
Aishani plongea sa main à l'intérieur, avant d'en ressortir un livre moldu. Elle replongea la main fouillant quelque secondes et en ressortit la lampe torche qu'elle avait utilisé auparavant. Pendant qu'elle le rangeait à nouveau, l'indienne continuait.
"A la base, l'artisan vendait des sacs de cours pour aller avec la valise, mais je n'aime pas vraiment ça. J'ai donc négocié avec lui pour avoir ce modèle taillé sur mesure et discret... C'est mon petit secret..."
L'indienne paraissait très fière d'elle, alors qu'elle refermait sa chemise et son gilet.
"J'ai amené beaucoup de livres avec moi, bien trop pour la place minuscule qu'on a dans les dortoirs... Du coup je suis très contente d'avoir cet espace supplémentaire. Et puis il a d'autres utilités, comme tu as pu le voir..."
Elle fit un clin d'oeil à Megan. Cela lui permis de voir qu'elle avait quelques difficultés avec l'objet...
"Oh... Attends, j'ai un truc pour ça..."
La main disparu de nouveau dans la chemise, entre les boutons, avant de ressortir rapidement avec un long sac en tissu épais, rouge et or, aux couleurs du Manchester United.
"Tiens, c'est un Tote bag, c'est un sac moldu fait pour porter des trucs aux formes variées. C'est bien plus résistant que ça en a l'air..."
Elle lui tendit le sac de toile. Il y avait une petite fermeture éclair sur le dessus. Aishani souriait.
"Je compte sur toi pour me le rendre la prochaine fois, d'accord ?"
"Non... Non, je ne crois pas qu'aucune personne de ma famille n'ait jamais eu quoi que ce soit à faire avec la magie dans son ensemble... Ou en tout cas toute la famille que je connais, ici en Angleterre... Du peu que j'en sais, je suis la seule à avoir reçu une quelconque malédiction de ce genre depuis que nous nous sommes installés en Albion..."
L'indienne restait silencieuse. Son arbre généalogique paternel se brisait brutalement au dessus de son arrière arrière grand père. Il était orphelin, avant de devenir guerrier de la foi, ayant fait partie des derniers régiments sikhs britanniques dans les années 40. Ayant profité de la main tendue de la Grande Bretagne à toutes ses dernière troupes coloniales, le jeune couple d'orphelins Singh s'était d'abord installé à Londres pendant la reconstruction, puis avait migré à Manchester dans les années 80. Sa famille était remplie d'histoires de hauts faits militaires... Il n'y avait jamais eu de place pour la superstition avant elle...
Mais la jeune Gryffondor fut coupée dans ses reflexions par Megan, avec une question bien plus usuelle. Elle ne put s'empêcher de sourire à sa camarade.
"Oh ça... C'est totalement magique. Je crois que ce fut ma seule folie à la rentrée, d'ailleurs..."
Elle déboutonna son gilet et sa chemise, revelant sur son tshirt une longue poche de cuir accrochée à son épaule en holster, lui couvrant le flanc. Elle était fine, toute en longueur. D'une main elle l'ouvrit en grand, dévoilant un néant absolu. Ouverte, l'ouverture faisait la taille d'un ballon de foot.
"C'est un accès rapide à ma valise. Tu sais comme les sorciers ont des bidules plus grands à l'intérieur qu'à l'extérieur ? J'ai acheté une valise comme ça. J'ai toute une petite pièce à disposition pour ranger mes affaires, et cette poche me permet d'attraper et d'y ranger des trucs sans avoir besoin d'y être. C'est vraiment super."
Aishani plongea sa main à l'intérieur, avant d'en ressortir un livre moldu. Elle replongea la main fouillant quelque secondes et en ressortit la lampe torche qu'elle avait utilisé auparavant. Pendant qu'elle le rangeait à nouveau, l'indienne continuait.
"A la base, l'artisan vendait des sacs de cours pour aller avec la valise, mais je n'aime pas vraiment ça. J'ai donc négocié avec lui pour avoir ce modèle taillé sur mesure et discret... C'est mon petit secret..."
L'indienne paraissait très fière d'elle, alors qu'elle refermait sa chemise et son gilet.
"J'ai amené beaucoup de livres avec moi, bien trop pour la place minuscule qu'on a dans les dortoirs... Du coup je suis très contente d'avoir cet espace supplémentaire. Et puis il a d'autres utilités, comme tu as pu le voir..."
Elle fit un clin d'oeil à Megan. Cela lui permis de voir qu'elle avait quelques difficultés avec l'objet...
"Oh... Attends, j'ai un truc pour ça..."
La main disparu de nouveau dans la chemise, entre les boutons, avant de ressortir rapidement avec un long sac en tissu épais, rouge et or, aux couleurs du Manchester United.
"Tiens, c'est un Tote bag, c'est un sac moldu fait pour porter des trucs aux formes variées. C'est bien plus résistant que ça en a l'air..."
Elle lui tendit le sac de toile. Il y avait une petite fermeture éclair sur le dessus. Aishani souriait.
"Je compte sur toi pour me le rendre la prochaine fois, d'accord ?"
~ I aim to misbehave ♫ ~
Promotion '43 (Première année RP)
Miss Gryffondor 2019. Hors de mon chemin plébéiens !
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Microcosme
Apparemment, la Gryffondor est un cas isolé dans sa famille, en tout cas dans celle dont elle a connaissance. Même moi qui ai toute ma famille en Angleterre, je ne les connais pas si bien et ne peux pas remonter plus loin que mes grands-parents. Peut-être que cette forme de magie n’est pas si rare chez les sorciers, en fait, mais que je ne suis juste pas au courant. Il faudra sûrement qu’elle en parle à quelqu’un qui s’y connaît mieux.
À mon interrogation sur sa manière de faire disparaître la boule à neige, elle me répond avec un sourire amusé :
« Oh ça... C'est totalement magique. Je crois que ce fut ma seule folie à la rentrée, d'ailleurs... »
Je hausse un sourcil, étonnée. Je ne m’en étais pas vraiment rendue compte avant, trop prise par nos péripéties, mais Aishani n’a jusqu’à présent pas du tout utilisé la magie, lui préférant le crochetage et la lampe torche. C’est assez curieux, mais vu ce qu’elle vient de dire, elle doit venir d’une famille de moldus. Le gardien présent dans la réserve était une bonne raison, aussi.
Lorsqu’elle ouvre sa chemise, je peux apercevoir une grande sacoche qui est dissimulée sur son côté. Curieuse, je m’approche un peu. C’est cependant seulement quand elle défait la fermeture que je reconnais réellement l’objet. Un rangement avec une espèce de trou sans fond dedans mais qui donne accès à pleins de choses, on en a un dans le placard du salon !
La Gryffondor continue, en me montrant divers objets sortis de la poche, puis en les rangeant :
« C'est un accès rapide à ma valise. Tu sais comme les sorciers ont des bidules plus grands à l'intérieur qu'à l'extérieur ? J'ai acheté une valise comme ça. J'ai toute une petite pièce à disposition pour ranger mes affaires, et cette poche me permet d'attraper et d'y ranger des trucs sans avoir besoin d'y être. C'est vraiment super. À la base, l'artisan vendait des sacs de cours pour aller avec la valise, mais je n'aime pas vraiment ça. J'ai donc négocié avec lui pour avoir ce modèle taillé sur mesure et discret... C'est mon petit secret.. »
Toute fière, Aishani m’indique qu’elle a apporté à Poudlard plus de livres qu’il ne peut en rentrer dans leurs dortoirs. Cela m’intrigue, ceux de Gryffondor sont donc si petits ? Je n’ai pas l’impression de manquer de place dans nos dortoirs, pourtant. En même temps, ma maison est plutôt petite, et j’ai l’habitude de partager ma chambre, donc je ne suis pas trop dépaysée.
La brune, me voyant avec la serre miniature un peu trop grande pour mon sac, en sort un grand en tissu de sa sacoche :
« Tiens, c'est un Tote bag, c'est un sac moldu fait pour porter des trucs aux formes variées. C'est bien plus résistant que ça en a l'air... Je compte sur toi pour me le rendre la prochaine fois, d'accord ? »
Je prends le sac qu’elle me tend, et un sourire amusé se dessine sur mes lèvres lorsque je reconnais l’inscription en or sur fond rouge écrite sur la toile. Tout en y faisant rentrer la boule à neige puis en refermant la fermeture éclair, je dis :
« Oui, je connais, c’est super pratique. J’en ai plusieurs à la maison, mais j’ai pas pensé à les prendre… »
Tout en désignant le logo sur le côté du Tote bag, je reprends :
« Tu supportes le Manchester United, ha ha ? Je regarde pas trop le foot, plus le rugby, mais chez moi il y a le Cambridge United. Bon, ils sont pas aussi forts. »
Une réalisation soudaine me frappe en voyant les couleurs du sac, puis en me rappelant celles du stade - l’Abbey Stadium - à l’autre bout de la ville, et je ris en donnant mon anecdote à Aishani :
« Oh c’est marrant, t’es à Gryffondor et les couleurs de Manchester c’est rouge et jaune - ou rouge et or -, et je suis à Poufsouffle et les couleurs de Cambridge c’est jaune et noir ! »
Après avoir récupéré mon sac de cours, je fais passer les anses du sac autour de mon épaule, puis confie à ma camarade d’un air pensif :
« Je sais pas trop où je vais le ranger encore, mais il sera bien caché. Et je te rendrai le sac en même temps que la serre, t’inquiète pas. »
À mon interrogation sur sa manière de faire disparaître la boule à neige, elle me répond avec un sourire amusé :
« Oh ça... C'est totalement magique. Je crois que ce fut ma seule folie à la rentrée, d'ailleurs... »
Je hausse un sourcil, étonnée. Je ne m’en étais pas vraiment rendue compte avant, trop prise par nos péripéties, mais Aishani n’a jusqu’à présent pas du tout utilisé la magie, lui préférant le crochetage et la lampe torche. C’est assez curieux, mais vu ce qu’elle vient de dire, elle doit venir d’une famille de moldus. Le gardien présent dans la réserve était une bonne raison, aussi.
Lorsqu’elle ouvre sa chemise, je peux apercevoir une grande sacoche qui est dissimulée sur son côté. Curieuse, je m’approche un peu. C’est cependant seulement quand elle défait la fermeture que je reconnais réellement l’objet. Un rangement avec une espèce de trou sans fond dedans mais qui donne accès à pleins de choses, on en a un dans le placard du salon !
La Gryffondor continue, en me montrant divers objets sortis de la poche, puis en les rangeant :
« C'est un accès rapide à ma valise. Tu sais comme les sorciers ont des bidules plus grands à l'intérieur qu'à l'extérieur ? J'ai acheté une valise comme ça. J'ai toute une petite pièce à disposition pour ranger mes affaires, et cette poche me permet d'attraper et d'y ranger des trucs sans avoir besoin d'y être. C'est vraiment super. À la base, l'artisan vendait des sacs de cours pour aller avec la valise, mais je n'aime pas vraiment ça. J'ai donc négocié avec lui pour avoir ce modèle taillé sur mesure et discret... C'est mon petit secret.. »
Toute fière, Aishani m’indique qu’elle a apporté à Poudlard plus de livres qu’il ne peut en rentrer dans leurs dortoirs. Cela m’intrigue, ceux de Gryffondor sont donc si petits ? Je n’ai pas l’impression de manquer de place dans nos dortoirs, pourtant. En même temps, ma maison est plutôt petite, et j’ai l’habitude de partager ma chambre, donc je ne suis pas trop dépaysée.
La brune, me voyant avec la serre miniature un peu trop grande pour mon sac, en sort un grand en tissu de sa sacoche :
« Tiens, c'est un Tote bag, c'est un sac moldu fait pour porter des trucs aux formes variées. C'est bien plus résistant que ça en a l'air... Je compte sur toi pour me le rendre la prochaine fois, d'accord ? »
Je prends le sac qu’elle me tend, et un sourire amusé se dessine sur mes lèvres lorsque je reconnais l’inscription en or sur fond rouge écrite sur la toile. Tout en y faisant rentrer la boule à neige puis en refermant la fermeture éclair, je dis :
« Oui, je connais, c’est super pratique. J’en ai plusieurs à la maison, mais j’ai pas pensé à les prendre… »
Tout en désignant le logo sur le côté du Tote bag, je reprends :
« Tu supportes le Manchester United, ha ha ? Je regarde pas trop le foot, plus le rugby, mais chez moi il y a le Cambridge United. Bon, ils sont pas aussi forts. »
Une réalisation soudaine me frappe en voyant les couleurs du sac, puis en me rappelant celles du stade - l’Abbey Stadium - à l’autre bout de la ville, et je ris en donnant mon anecdote à Aishani :
« Oh c’est marrant, t’es à Gryffondor et les couleurs de Manchester c’est rouge et jaune - ou rouge et or -, et je suis à Poufsouffle et les couleurs de Cambridge c’est jaune et noir ! »
Après avoir récupéré mon sac de cours, je fais passer les anses du sac autour de mon épaule, puis confie à ma camarade d’un air pensif :
« Je sais pas trop où je vais le ranger encore, mais il sera bien caché. Et je te rendrai le sac en même temps que la serre, t’inquiète pas. »
6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily