Objets / Êtres-vivants concernés :  Un chou et un chien, tentative de transformer un chou en chien
Formule: Canis Verto
Inventeur : Ellena Tryhard
Histoire de la métamorphose :  Relatée à travers certaines pages du carnet d'expérimentation d'Ellena Tryhard

Objets / Êtres-vivants concernés : chien et laitue
Formule: Lactucanifors
Inventeur : Spruce Pugs
Histoire de la métamorphose :

Complicité du ministère dans la création d'une abomination

Une abomination, un sortilège monstrueux, nous vous dévoilons tout sur la dernière invention du loufoque Spruce Pugs avec la complicité de membres du ministère. Cet article a été écrit pour vous par votre formidable envoyée spéciale Skeeta Riter qui, aidée de sa célèbre plume, est allée braver les plus graves dangers pour ramener le dernier scoop à ses chers lecteurs.

Les faits se sont donc déroulés dans le célèbre village sorcer de Loutry Ste-Chaspoule, où ont vécu certains des (trop?) célèbres membres de l'AD tels que l'infernale famille Weasley ou les exubérants Lovegood. C'est d'ailleurs non loin de la résidence de ces derniers que ce sont produits les terribles événements. Un sorcier, à l'allure de chien enragé, au regard cruel et glacial, aux cheveux hirsutes à créer à l'aide d'un sortilège une créature particulièrement horrifiante.

Sa très honnorable voisine, Mandy Gooseberry, a accepté de nous en dire un peu plus sur son terrifiant voisin: "Harold et moi l'avions toujours trouvé bizarre! N'est-ce pas Harold? Toujours à ruminer dans sa barbe sans jamais vous adresser la parole et à vous jeter des regards à vous glacer le sang. La pauvre petite créature. Elle était toute mignonne avant d'être recueilli par le vieux fou. Tu te souviens Harold? A peine trente centimètres au garrot, le poil crème bien coupé, des petits yeux noirs brillants. Je ne sais pas ce qui est passée par la tête de la vieille Chrysanthe Everglade. C'est elle qui le lui a donné alors que ce n'était qu'un chiot. On ne sait pas ce que le vieux lui a fait mais après ce n'était plus du tout le même animal. Pas vrai Harold? On ne l'a plus jamais revu sauf une fois et nous avons eu peine à le reconnaître, le poil emmêlé, recouvert de terre, l’œil aussi fou que celui de son maître, il rapportait un gnome de jardin... A ce moment là, j'ai tout de suite dit à Harold que j'étais sûre que quelque chose de terrible allait finir par arriver! Hein que je te l'ai dit Harold?"

Nous remercions vivement les braves Gooseberry, Mandy et son mari Harold, pour leur courageux témoignage. Comment une idée aussi horrible est venu à l'esprit de Mr. Pugs? C'est pour en savoir un peu plus que nous sommes allés interroger le principal intéressé en personne. Mr Pugs, qui a certainement du être victime d'un sortilège de mutisme dans sa jeunesse, a malgré tout fini par nous avouer tout ce qui s'était passé grâce aux innombrables ressources de votre chère Skeeta.

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"Vous voyez Choupette...elle est très active... faut la voir tenter de pourchasser les nargoles dans les houx où les gnomes dans les choux et les salades... son passe-temps favori! A ce moment là nous observons Mr Pugs éclater d'un rire machiavélique avant de remorendre: "Pas très douée, m'voyez. C'est qu'c'est rapides ces p'tites bêtes, et intelligentes faut pas croire. La sentait arriver... surtout les nargoles. Alors choupette, elle était tout' triste. Roule toi dans la boue choupette, que j'lui disais, j'te laverais après. Pour essayer de camoufler l'odeur m'voyez. Pi un jour, elle chassait un gnome dans le potager et une grosse feuille de salade lui est tombée dessus. Elle est pas bien grosse ma choupette. On voyait juste une grosse feuille de salade se cogner contre les choux. Nouveau rire tonitruant.

Ça m'a donné une idée, m'voyez! A Poudlard, j'tais pas mauvais en métamorphose. Mais ça r'monte à loin. M'bon vieux Spruce, que j'me suis dit, faut qu'tu fasses un truc pour cette pauvre choupette. Alors, j'n'ai parlé à mon vieil ami Barty... travaille au ministère, département des créatures magiques... en charge du matériel scolaire pour Poudlard... les animaux qui s'ront envoyés aux élèves pour s'entraîner. A Poudlard, m'voyez, les pauvres animaux en subissent des métamorphoses ratées. Pour pas qu'deviennent fous, Barty est chargé de leur lancer une série de sorts de protections avant d'les envoyer là-bas. Barty a accepté de protéger choupette pour que j'puisse m'entraîner. J'tais un rouillé, m'voyez. Faut pas croire, j'suis pas un monstre comme ils racontent. Le doute est permis très cher lecteur, attendez un peu la suite des révélations.

Portrait de l'aboninable Mr. Pugs

" ‘C'est une drôle d'idée que tu as là, mon très cher Spruce.’ qu'm'a dit Barty. ‘Intéressant, fort intéressant. Tu me tiendras au courant de tes avancées. Transformer un chien en salade, très classique. Une salade en chien déjà plus complexe. Mais alors une métamorphose mi-chien mi-salade voilà qui est simplement extraordinaire. Tu me diras si jamais tu y arrives un jour.’

V'la, j'voulais transformé ma choupette en salade pour qu'elle réussisse à attraper des gnomes et des nargoles. Une sorte d'camouflage quoi. Pour ça, j'me suis souvenu d'ma deuxième année, à l'époque on étudiait "Vera Verto". On d'vait transformer nos animaux en verres. On m'vait donner une saleté d'chat. Pardon m'dame pour le langage. Jamais aimé ces bestioles-là. A la fin d'cours mon verre miaulait et avait des poils roux. Mais un beau verre qu'c'était, à whisky, un peu comme celui-là m'voyez. Et c'la qu'j'ai su! Faut qu'je transforme un sortilège non fini en un sortilège fini. Un sortilège coupé au milieu dla métamorphose mais qu'donnerait quand même un résultat magiquement stable. J'me suis aussi un peu inspiré du sortilège de transfert. Un peu d'bricolage quoi. Pi, il m'a qu'même fallu un an et demi mais j'suis arrivé. ‘Lactucanifors’ qu'j'l'lai appelé. Faut pas croire, à mon époque, on étudiait l'latin à Poudlard. Plus com' maintenant... les p'tis jeunes savent à pein'parler anglais. ‘Lactuca’ c'est ‘laitue’, ‘cani’ c'est ‘chien’ alors ‘lactucani’ c'est ‘chien-laitue’, et pi ‘fors’ pour la métamorphose. C'est qu'il est pas bête, l'vieux Spruce. Et la gestuelle rien d'plus simple, d'la droite vers la gauche, d'la gauche vers la droite, pardon, c'qu'il est bon votre... Fin' bon r'venons, une forme de salade, com'un cœur mais avec trois branches. C'qu'elle est contente maint'nant choupette, elle attrape les gnomes à gogo et les nargoles j'vous en parle même pas.

Portrait du monstre affectueusement appelé "choupette"

Croquis réalisé par Mr. Pugs représentant la gestuelle du sortilège "Lactucanifors"

Comment une personne telle que Mr. Pugs, qui je vous le rappelle croit à l'existence des nargoles, ne s'est pas encore fait confisquer sa baguette? Comment le département des régulations des créatures magiques peut-il cautionner de tels actes? C'est une véritable honte pour le pays, une vraie négligence de la part du ministère de laisser à de tels personnages la possibilité de créer de tels monstres qui se baladeraient dans la nature. Nous avons tenté de les interroger mais bien évidemment ces derniers ont refusé de témoigner plutôt qu'admettre leur bévue! Si c'est ainsi que le ministère est géré, attendez-vous à voir surgir dans vos rues de nombreuses "créatures" de la sorte. Des rumeurs raconterait même qu'une certaine Miss Poppins aurait, suite à cela, déjà commencer des essais pour transformer son perroquet en un "perro-parapluie"!

Skeeta Riter

Note de l'auteur:
Toute ressemblance avec un personnage ou une personne existant ou ayant existé serait purement fortuite.
Le nom de Skeeta Riter n'est pas une erreur mais a, au contraire, bien été conçu pour rappeler la célèbre Rita Skeeter.

Objets / Êtres-vivants concernés : Bichon Maltais / Salade fraîcheur aux olives noires sur lit d’aromates

Formule: Powacetaria

Inventeur : Ian Chouljenko

Histoire de la métamorphose :

* Mise à l’écrit automatique des notes prises avec mon dictaphone magique *

[Enregistrement n°1]

« Je suis arrivé en Ukraine à la gare de Kharkiv ce matin et je suis actuellement dans un taxi qui m'emmène directement chez Mr Chouljenko, le sorcier que je vais interviewer toute à l’heure. Il vit seule dans sa ferme. Je devrais arriver d’ici une heure et demi. »

***

[Enregistrement n°2]

« Le taxi vient de me déposer à la ferme de Mr Chouljenko. Sur les derniers kilomètres, je ne suis passé que devants quelques rares maisons et je n’ai pas vu beaucoup d’habitants. Sa ferme est très isolée et entourée de champs. J’ai pu voir qu’on cultivait surtout du maïs et de la salade. Sa maison est collée à la grange et ne paye pas de mine. Je reprends l’enregistrement une fois avec lui. »

***

[Enregistrement n°3]

« Bonjour Mr Ian Chouljenko et merci de m’accueillir dans votre foyer. Pourriez-vous, en quelques mots, vous présenter aux lecteurs qui ne vous connaissent pas ? »

IC : « Beh bonjour, moi c’est Ian Chouljenko, j’ai 57 ans et j’suis maint’nant agriculteur. J’fais surtout d'la salade. Avant d’être fermier, j’étais brocanteur, v’savez, et encore avant j’ai fait des études de Magie à Durmstrang en Russie. »

« On vous connaît surtout pour les différentes métamorphoses que vous avez inventées. Celle qui me vient en tête lorsque j’entends votre nom, c’est la fameuse métamorphose du saucisson en boudin. »

IC : « C’est vrai qu’on m’parle souvent d’celle-là mais j’en ai fait plein d’autres, v’savez. R’gardez autour de vous, c'est moi qu’ait tout fait. »

« C’est vrai qu’il y a beaucoup d’objets sur vos étagères. Il y en a un, particulièrement, qui m’a intrigué quand je suis arrivé chez vous. C’est celui-ci.

J’ai l’impression que vous avez voulu métamorphoser une salade en chien ? »

IC : « C’est vrai que j’ai pas réussi cette métamorphose mais c’est pas exactement ce que vous dites. D’jà c’est de la laitue, c'est pas n’importe quelle salade et c’n’est pas non plus n’importe quelle chienne, v’savez. Elle s’appelait Powpet. Ma p’tite Powpet. Elle me manque tellement, v’savez. »

« Vous avez voulu essayer de métamorphoser de la salade, pardon, de la laitue pour retrouver votre chienne ? »

IC : « J’venais de perdre Powpet et, v’savez quand on vit seul, c’pas facile. Un soir, alors que j’allais préparer mon dîner, j’ai ouvert mon frigo et j’ai vu le plat que j’avais cuisiné la veille : une salade fraîcheur aux olives noires sur lit d’aromates. J’adore la cuisine, v’savez. J’avais pas l'appétit ce soir là, alors, c’est là que j’ai essayé de transformer le contenu de mon assiette en Powpet. C’était un magnifique bichon maltais au pelage brun-roux. Et puis, beh, j’ai fait plusieurs essais mais j’ai pas réussi. J’ai quand même gardé celle-ci en souvenir. C’est mieux qu’une photo, non ? »

« Oui oui, sûrement … Et pour la formule, pouvez-nous nous l'a donner et nous expliquer son étymologie ? »

IC : « La formule, c’est “Powacetaria”. En fait, “Pow”, beh, c’est Powpet et “acetaria”, ça veut dire “salade” en latin. »

« Très bien. Merci pour tous ces renseignements Mr Chouljenko. Je suis sûr que les lecteurs vont déguster l’article grâce aux détails croustillants que vous m’avez apportés. Merci aussi pour votre franchise et de ne pas m’avoir raconté des salades, sans mauvais jeu de mots. »

* Fin des enregistrements *

Extrait du journal des aventures de Charity Dogbagge, sorcière du XXe siècle à propos de son voyage en Croatie du Nord, conservé au Museum d’histoire de la métamorphose, 125 Diagon Alley, Londres.

Jour 52 :
Après une bonne journée de voyage, j’arrive à Kalnik, un petit village reculé dans le nord de la Croatie. Le voyage a été pénible, c’est reculé comme endroit. J’ai entendu des rumeurs à propos d’un sorcier capable de métamorphose un chien en chou. Je vais devoir enquêter là-dessus. Ça promet d’être intéressant. J’ai encore en tête le sorcier qui transformait un chandelier en lampe à pétrole. C’était ma foi très intéressant. Malheureusement je n’ai récupéré aucune information. J’ai réussi à trouver un logement pour la nuit, des Moldus très agréable, un peu rustre, mais j’ai connu pire.

Jour 54 :
Hier, la pluie m’a empêché de sortir. J’en ai profité pour faire connaissance avec les Moldus qui me logent. Un vieux paysan à la retraite et ses deux filles. Il est veuf, de ce que j’ai pu comprendre, sa femme est morte l’an dernier d’une longue maladie. Aujourd’hui, j’ai bien l’intention de collecter des informations. J’ai entendu parler d’un très vieux laboureur qui habite un peu plus haut. Je vais surement commencer par là.

Jour 55 :
J’ai repéré les lieux, une vielle maison qui menace de s’effondrer, un côté un peu rustique. Le laboureur ne semble pas là. Je guette une trace de magie. Quand je suis arrivé, il y a trois jours, j’ai senti que des sorciers habitaient dans le village. Mais ils prenaient soin de se cacher, rendant la rencontre difficile. Je devais les débusquer.

Jour 56 :
Pas de mouvement, personne n’entre et ne sort de la maison. La maison possède une cheminée, peut être qu’ils utilisent la poudre de cheminette ?. Je suis resté observé toute la journée.

Jour 57 :
Cette maison abrite un sorcier, j’en suis certain maintenant. Je me sens observé, c’est assez dérangeant. J’ai vu une mince fumée verte s’échapper de la cheminée. Il utilise de la poudre de cheminette. J’avais raison. Maintenant, je dois attendre qu’il sorte. Ou alors je vais devoir entrer… Le Moldu commence à être agacé de ma présence, je vais surement devoir trouver un autre endroit ou dormir…

Jour 58 :
Dragomir m’a gentiment mis dehors. Je devrais déjà être repartie. Cette fois-ci c’est décidé, j’en ai assez d’attendre. Je vais rentrer chez lui, c’est un vieil homme il doit être inoffensif. Enfin, il a l’air suffisamment doué pour métamorphoser un chien en chou.

Je me suis approché de la porte, elle était ouverte, légèrement. Je suis entré, j’essayais de me faire le plus discrète possible. Mais j’ai été surpris par la taille de la maison. Un sortilège d’expansion. J’aurais dû m’en douter. Un homme m’attendait devant la porte. Cela devait être lui. Il était comme on me l’avait décrit. Âgé, environ 50 ans, mais son visage paraissait encore relativement jeune. J’ai remarqué un chaudron sur le feu. Visiblement il préparait une potion. Cela faisait plusieurs jours qu’il m’avait aperçu rodé. Il m’avait d’abord prise pour une Moldue.

La fumée verte n’était pas de la poudre de cheminette. Mais un test pour savoir si j’étais une sorcière. Je lui ai expliqué la raison de ma venue, mon travail à Londres comme archiviste au sein de la Coopération internationale sur la Métamorphose. Nous avons discuté pendant une bonne partie de la soirée. Il m’a offert le gîte et le couvert. Demain je devrais lui parler de ces rumeurs. Peut être que c’était de simples rumeurs, mais j’y croyais de moins en moins.

Jour 59 :
Réveil plutôt agréable ce matin. Le vieil homme semble vivre seul, j’ai vu un cadre photo dans l’entrée, la photo est un peu vieille, je reconnais le propriétaire des lieux à côté d’un homme plus jeune, la vingtaine environ. J’apprends que c’est son fils, il a étudié à Belo l’école de magie croate. De ce qu’il m’a dit, il a remporté le tournoi face à Crno. Mais il est mort il y’a 15 ans environ, lors d’un voyage sur le territoire d’un Magyar à pointe. Il n’est jamais rentré. Le soir arrive et je me décide à questionner le vieil homme. Il ne semble pas surpris de mes questions et se demandait quand je les lui poserai. Il avoue que ma compagnie lui est agréable, que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vu personne et que si je voulais en savoir plus je devais l’accompagner demain à l’aube.

Jour 60 :
J’ai mal dormi cette nuit. L’excitation est palpable. Le vieil homme est venu me réveiller, il devait être tôt le soleil ne s’était pas levé. Il m’a attendu dehors. Il marchait vite pour son âge. Il m’a emmené dans le champ d’un de ses voisins. Je comprends mieux maintenant. Il n’a pas de jardin. Le jardin possède quelques choux. Suffisamment pour pouvoir s’entrainer. Il sort sa baguette, le bois est étrange, je n’en avais jamais vu de similaire. Il s’approche d’un chou fait une sorte de 7 avec sa baguette et des pattes sortent du chou, puis une tête avec un museau. Et à l’endroit où se trouvait le chou, un petit chiot. Il m’apprend que c’est un sortilège qu’il a mis au point il y a quelques années. Son fils adorait les chiens, il avait voulu lui en offrir un, mais il est mort entre temps alors il n’a plus jamais utilisé le sortilège. De ce qu’il m’a raconté, le sortilège qu’il utilise Canirace est une combinaison de plusieurs sortilèges, un pour faire pousser des pattes, l’autre pour la queue, et un autre pour le pelage. C’est formidable. J’essaye à mon tour, il m’observe. Malheureusement rien ne se produit. Je suis un peu déçu, mais nous devons rentrer. Le jour se lève et le voisin va surement venir s’occuper de son champ. Je devrais attendre demain.

Jour 61 :
Je n’y arrive toujours pas, j’ai beau visualisé le chien dans mon esprit, le mieux que j’arrive à faire et de faire pousser des pattes sur le chou. Je vais devoir continuer mes essais demain.

Jour 62 :
Quelque chose d’amusant s’est produit aujourd’hui, je me suis encore levé à l’aube, j’étais bien décidé à réussir aujourd’hui. On arrive dans le champ et je lance le sortilège, le froid de ce mois de février n’aide pas. Je lance le sort, et là je suis prise d’un fou rire, le sortilège a fonctionné sauf que le pelage du chien est fait de feuille de chou. J’ai pris mon carnet et je l’ai dessiné. Il avait un petit côté mignon.

La page est déchirée à cet endroit, seul un bout est lisible en fin de page

Jour 68 :
Après ma réussite d’hier, j’ai remercié le vieil homme pour son enseignement, et son hospitalité et lui ai promis de revenir. Mon voyage en Croatie s’achève, je vais devoir rentrer. Un voyage riche en émotion et en découvertes. Un petit chien dans les bras je retourne à Londres.

Objets / Êtres-vivants concernés : Eruptif bi-corne (assez rares)/ albatros.
Mais ce sortilège peut fonctionner sur d'autres animaux comme nous le verrons plus tard. Le type d'ailes dépend de la visualisation du lanceur de sort.

Formule : Ptéromorphis.
Du grec "ptéro", "l'aile" et morpho, "la forme"

Inventeur : un sorcier grec durant l'antiquité.

Histoire de la métamorphose :

Historiquement, ce sortilège, d'origine grecque aurait servi à la création de chevaux ailé durant l'Antiquité.

D'après l'article ci dessous, un sorcier du nom de Wilfrid Elfick l'aurait à son tour utilisé au XIIe siècle pour faciliter le transport d'éruptifs. En effet, il capturait ces animaux plutôt pacifiques, leur attribuait une paire d'aile et les déplaçait dans des endroits plus discrets pour pouvoir leur voler leur corne. Suite à une mésaventure, un de ces spécimens ailés parvint à s'échapper et marqua les esprits des habitants alentours.



Aujourd'hui, il arrive que des sorciers veillant sur les troupeaux d'éruptifs aient recours à ce sortilège pour des déplacements longs. Si ces derniers doivent avoir lieu la nuit pour être discret, il arrive que des animaux parviennent à se sauver, laissant des moldus interloqués sur leur passage et des clichés étranges à la merci de la presse.

Objets / Êtres-vivants concernés : Oiseau et rhinocéros
Formule : Rhinos Avem
Inventeur : Konan Sembique
Histoire de la métamorphose : Je me présente : Kathleen Spence, 21 ans. Je suis ce qu’on appelle « zoologiste », mais je préfère dire que je suis une exploratrice, chercheuse d’animaux.
Hier, une rumeur a parcouru les journaux : en Afrique centrale, un étrange animal avait été découvert. Cela m’a rendu perplexe. En effet, cet animal n’était pas normal : c’était un mélange de rhinocéros et d’oiseau. Un rhinocéros qui vole. Vous avez déjà vu ça, vous ? Moi, non. Aussitôt vu, je me suis précipitée vers le premier bateau en partance pour l’Afrique… une chose aussi étrange ne pouvait pas m’échapper.

Reducio

Jour 1 :
Par Merlin, qu’il fait chaud ! Il est tard, presque 23heures, et pourtant je transpire à grosses gouttes. Des moustiques partout. Des moustiques inintéressants, en plus, pas la moindre once de magie en eux. La tente n’est pas grande, et j’entends mon guide – Ali, très gentils – qui ronfle dans celle d’à côté. Et surtout, ces moustiques ! Bon sang qu’ils sont pénibles ! J’ai à peine allumé la lumière qu’ils rappliquent tous.
Mais bref. Cette journée a été épuisante, mais malheureusement vaine. Je suis arrivée à 6h du matin sur le continent, et j’ai rencontré Ali, un chercheur, qui lui aussi est à la recherche de l’étrange bestiole. Il m’attendait à Kinshasa (une horreur, cette ville), puis nous sommes partis en pleine cambrousse dans un endroit paumé – c’était là qu’avait été aperçu l’animal. Je n’ai pas retenu le nom du bled, mais ce n’est pas intéressant.
On a pris des tentes et on a quitté le village, pour aller vers les marais où avait été vu le rhinocéros volant. On a posé nos affaires à côté – dans une grande prairie pleine d’herbe et de moustiques – puis on est partis. Au début, marcher dans les marais, essayer de détecter la bête, c’était amusant. J’adore découvrir de nouveaux paysages, de nouvelles plantes, de nouveaux animaux… mais au bout de cinq heures de pataugeage sous un soleil brûlant, pour ne rien trouver du tout… les marais sont immenses ! Et l’animal se cache bien ! On est rentré bredouille, et on a mangé. Et puis, maintenant j’écris, et je suis obligée de tuer les moustiques par dizaines pour ne pas mourir de piqûres.
Je suis déçue, mais je sens que demain sera meilleur.

Jour 2 :
On a trouvé quelque chose ! Pas grand-chose, mais quelque chose quand même – et c’est génial, pour le deuxième jour seulement. Des crottes, qui ne peuvent appartenir qu’à un rhinocéros. Vu comment elles sont mises, m’a dit Ali, elles sont tombées de haut. Quel animal autre que le rhinocéros volant que nous traquons peut faire ce genre d’exploit ? Rien !
Et puis, des branches cassées. Il y a eu plusieurs traces du passage d’un étrange animal volant, mais lourd, et nous poursuivons notre piste. Nous campons dans le marais – il n’y a pas d’autres endroits – mais protégés des animaux (et des moustiques ! Ali est mon sauveur incontesté, il connaissait un sortilège pour se débarrasser des moustiques!) Je suis contente, mais crevée. Je n’ai pas l’habitude de faire des journées de huit heures à courir dans un marais à la recherche d’un rhino volant…

Jour 3 :
Des traces, des traces, nous suivons notre piste… mais le rhinocéros a de l’avance, et il n’a pas l’air de vouloir nous attendre. Tant qu’il y aura des traces, m’a dit Ali, on fonce : il faut le rattraper au plus vite. Et ensuite, l’étude ! J’ai hâte qu’on le chope, celui-là, pour revenir en Angleterre avec un article fameux là-dessus. La découverte d’une nouvelle espèce… à moi le succès ! Mais, en attendant que la célébrité n’arrive, je vais aller dormir.

Jour 4 :
Bon sang, cette journée a commencé sur les chapeaux de roue et a été surchargée. Ali a fait une insomnie et, pendant qu’il était sorti faire un tour pour se changer les idées, je me suis réveillée (je ne savais pas pourquoi). Je me suis levée pour aller boire, et que vois-je ? Une silhouette volante. Je n’ai pas bien vu, mais j’étais presque sûre – par la masse de l’ombre, et par les ailes – que c’ »tait notre rhinocéros volant. J’ai voulu aller chercher le filet que nous avions prévu, mais l’animal m’a vu et s’est enfui en volant dans la direction inverse du campement. Ah ! J’aurais voulu le poursuivre, mais sans Ali et de nuit, c’était impossible que je m’y retrouve.
Il était quatre heures du matin, mais quand il est revenu nous sommes partis à la poursuite du rhino.
Toute la journée, nous avons parcouru le marais. Quelques fois, nous voyions le rhinocéros avant qu’il ne disparaisse de nouveau. Mais, le soir, alors que nous tombions de fatigue, il nous avait encore échappé… je crois que je vais finir par ne plus jamais me réveiller, si je continue de si peu dormir et de passer des journées épuisantes.

Jour 5 :
Nous sommes repartis, nous avons quittés ces abominables marais. Enfin ! Je vais pouvoir dormir, au bout de cinq journées d’intenses recherches et de courses.
Car, oui, on l’a enfin attrapé. Fichu rhino volant ! Il nous en a fait voir de toutes les couleurs ! C’est arrivé un peu par hasard, à la sortie des marais, quand nous pensions l’avoir perdu définitivement. Nous allions baisser les bras, quand… et oui. Au bord de l’eau, l’étrange animal buvait tout son soûl, pensant nous avoir semé. Et, sans bruits, digne d’un fauve, Ali est allé chercher le filet. Chacun tenant un pan de celui-ci, nous avons commencé à nous rapprocher du rhinocéros… et puis, on l’a jeté. Comme ça. Et ça l’a attrapé. Je suis nulle pour raconter des histoires, mais personne ne peut savoir à quel point je suis soulagée !
Je joins une superbe photo que j'ai réussis à prendre du rhino, avant qu'on ne l'attrape. Je suis sûre qu'elle va plaire à la Gazette !

Reducio

Je disais donc que nous repartions pour le village dans lequel le rhino avait été vu la première fois, pour analyser cette étrange chose. Je l’ai à peine regardé pour l’instant, tant ça me fait mal de le voir si malheureux. J’espère qu’on découvrira vite ce que c’est avant qu’il ne nous fasse une dépression.

Jour 6 :
Nous avons pris un jour de repos, Ali et moi. J’ai passé ma matinée à dormir, puis Ali m’a expliqué qu’il avait planqué le rhino dans un endroit magique, que les Moldus ne peuvent pas voir – et il n’y a pas beaucoup de sorcier alentours, ça ne sert à rien de le protéger des sorciers.
Ali m’a proposé d’aller visiter une grande ville, mais j’ai refusé. J’ai passé ma journée à somnoler et donner à manger au rhino. Un type bizarre n’arrêtait pas de tourner autour de la cage invisible, ça m’inquiète. Je n’ai pas vu de baguette, mais il n’a pas l’air d’être un Moldu – il ne verrait pas l’endroit, sinon. Ça m’inquiète. J’espère que ce n’est pas un braconnier…

Jour 11 :
Par Merlin, j’ai oublié d’écrire ces derniers jours. Cinq journées que je n’ai pas ouvert mon carnet… à vrai dire, il ne s’est pas passé grand-chose. Nous nous sommes surtout occupé du rhino, savoir comment il vit, mange, boit… mais ces recherches se sont arrêtées hier, avec l’arrivée d’une nouvelle étrange.
En effet, comme nous ne reconnaissions rien, nous avons demandé (par hiboux) à un expert anglais – Ludovic Stanic – s’il connaissait quelque chose. Il nous a annoncé, quelques jours plus tard, que le rhino n’était sûrement pas un animal normal. Et oui : c’est une métamorphose ratée ! Quelqu’un a essayé de transformer un rhinocéros en oiseau, mais a échoué et l’a laissé en liberté ! Et l’animal vivait très bien, tout content et innocent, ignorant qu’il était le fruit d’un sort raté. J’étais énervée, quand je l’ai appris… tellement énervée. Qui est le monstre qui essaye des sorts pas possibles et les rate, laissant l’échec dans la nature ? Si je l’attrape, je jure que je l’intente en procès !
Avec Ali, nous avons conclu que le sorcier qui avait fait ça devait habiter au village, car c’est là qu’il avait été vu la première fois – pour ensuite s’enfuir vers les marais. Nous avons fait le compte des sorciers qui habitaient là. Cinq, c’est un record pour un si petit bourg.
Demain, nous irons toquer chez eux afin de leur soutirer les informations et de trouver le coupable.

Jour 12 :
Avec Ali, on s’est partagé le travail : il allait questionner les trois premiers sorciers, et moi les deux autres. Les gens se fient plus à lui, parce que ce n’est pas un étranger, il sait leur parler. Je suis toute timide, je ne connais rien de leur coutume… bref, il valait mieux qu’il s’occupe de la majorité.
Le premier « sorcier » que j’ai visité était un enfant de sept ans. Un « Né-Moldu », comme on dirait chez moi. Dès que j’ai su que c’était lui, j’ai fait demi-tour : ses parents n’étaient pas au courant, et il était trop jeune pour inventer un sort. Il n’avait même pas de baguette, et ignorait probablement sa magie.
Le second était une seconde, une vieille folle complètement barjot, qui lançait des prédictions à tout-va, lisait dans des boules de cristal et préparait des potions. Comme elle ne voulait pas me répondre, j’ai malencontreusement versé du Veritaserum que j’avais emporté au cas-où, sur les conseils d’Ali, dans son verre et elle m’a dit toute la vérité : ce n’était pas elle. Elle n’avait jamais été forte en Métamorphose, et préférait se replier sur l’art des potions, si « fabuleux » pour elle. Bref, mes visites étaient un échec effroyable.
J’ai attendu Ali dans notre tente, et il est revenu une heure plus tard. Deux de ses interrogés n’y étaient pour rien, le troisième avait disparu dans la nature. Il avait son nom « Konnan Sembique ».
Nous avons décidé de le retrouver demain. C’est probablement lui qui a métamorphosé notre cher rhino. Ah ! Au fait, je ne l’ai pas dit, mais nous avons prénommé le rhino : « Avem ». Comme les oiseaux, en latin.

Jour 13 :
J’ai récupéré mon sommeil perdu, mais ça ne m’empêche pas d’être fatiguée. La journée a été dure, mais j’en suis contente.
Nous nous sommes pointés très tôt chez ce fameux Konnan, mais il n’était pas là. Nous sommes repartis, déçus, pour aller voir Avem qui devait s’ennuyer. Horreur ! Que voit-on ? L’affreux type qui tournait autour de la cage, quelques jours auparavant. Il avait une baguette, cette fois, et semblait lancer un sortilège. Ni une, ni deux : Ali et moi l’avait bombardé de sorts. Le pauvre. Il ne ressemblait plus à grand-chose quand nous nous sommes approchés. Mais, au moins, Avem était hors de danger.
Il s’est avéré que c’était ce fameux Konnan Sembique, le créateur du raté Avem. Quelques heures plus tard, à son réveil, il a tenté une fugue mais il a raté. Comme il n’était pas docile, nous avons été obligés de lui administrer une dose de Veritaserum. Il nous a tout avoué.
Il voulait être célèbre, alors il a tenté de créer un sort. Il voulait transformer un rhinocéros en oiseau. Il avait tout fait : la gestuelle, la formule, tout ! D’ailleurs, la formule était « Rhinos Avem ». Étrange quand on pense que c’est le nom de l’animal. Mais bref. Konnan nous a raconté que, terrifié par son échec, il n’a pas empêché sa création de s’enfuir et l’a vu partir sans rien faire. Quand il nous a vu arriver avec le rhino, il était paniqué. Il avait peur qu’on ne le punisse pour son action, il a donc espionné la cage pour savoir quand il pourrait l’enlever et le tuer sans que l’on découvre son implication…
J’ai été dégoûtée, vous vous en doutez. On l’a enfermé, le temps qu’on l’emmène aux autorités sorcières africaines.

Jour 14 :
J’ai quitté le village, Ali et Avem. Ali a emmené Konnan à la capitale, tandis que je reprends le chemin de l’Angleterre. Quant à Avem, nous avons dut le Repagifarexer, même si je ne le voulais pas. J’ai fait un nombre incalculable de photos et de croquis, et la Gazette m’a demandé d’écrire un article à propos de cet étrange animal.
J’ai commencé l’article, je suis dans le bateau qui me ramène en Angleterre. Quatorze jours. Cette aventure a duré quatorze jours. Je suis triste de quitter l’Afrique, ses moustiques et ses marais. Mais c’est comme ça. Cette anecdote vient enrichir mon carnet et mes connaissances, et les dessins/photos que j’ai faites vont être publiés dans la Gazette. Ce n’est pas si mal, déjà !

Objets / Êtres-vivants concernés : Un rhinocéros et un hippogriffe
Formule: La magie des éléments n'a pas besoin de formule
Inventeur : Un jeune homme dans la savane africaine
Histoire de la métamorphose :

Il faisait chaud. Terriblement chaud. Un soleil de plomb illuminait la terre et embrasait la savane de ses rayons. Au vu de sa position de le ciel, il devait être peu après midi. Les longues herbes sèches de la savane, qui d'ordinaire ondulaient au gré des vents, restaient désespérément droites. Aucun souffle ne venait apaiser la chaleur torride qui régnait sur la région. Des animaux de toute sorte, herbivores et carnivores réunis, se côtoyaient autour des rares points d'eau dans l'espoir d'y trouver un peu de fraîcheur.

Non loin de ce qui n'était désormais qu'une petite marre de boue, le dos appuyé contre le tronc d'un petit arbre desséché, un jeune homme à la peau ébène se reposait. Des gouttes de sueur perlaient le long de son front et son torse nu luisait, recouvert d'une fine particule d'eau. Ses bras découverts laissaient apparaître une série de tatouages tribaux qui montaient de ses mains et disparaissaient derrière ses épaules. Les yeux fermés, il rêvait. Il se remémorait l'aspect de ces petits flocons blancs, si froids, qu'il avait découvert pour la première fois à peine trois semaine plus tôt. La neige. Il aurait bien aimé en avoir un peu à sa portée.

Pour fêter ses vingt ans, sa famille s'était réunie pour lui offrir un voyage au Royaume-Uni à Noël. La première fois qu'il avait quitté son continent d'origine pour découvrir une nouvelle région du monde. Si différente. Depuis qu'il était rentré, le jeune homme ne cessait d'y repenser. Son voyage, il tentait de se remémorer de chaque instant pour les graver à jamais dans sa mémoire. De ses souvenirs, un en particulier revenait sans cesse. Le vol à dos d’hippogriffe. Rien que le nom et une onde de bonheur le parcourait tout entier. Jamais dans sa vie, il n'avait connu pareil sensation de plénitude. Du haut de sa monture volante, il s'était senti tout puissant, chevauchant les cieux avec prestance et magnificence.

L'air coulait dans ses veines, était gravé dans sa chair, était son être tout entier. Descendant d'une longue lignée de mages de l'air, il avait grandi entouré de la présence protectrice de cet élément qui l'avait accompagné tout au long de son existence. A Uagadou, il avait appris à le maîtriser, à le soumettre à sa volonté pour réaliser des prouesses que des personnes dépourvues de magie ne pouvaient imaginer. Là-bas, le jeune garçon qu'il était alors, avait pris conscience de sa propre puissance. Bien qu'il n'égalait pas encore les tornades dévastatrices que la fureur de sa grand-mère pouvait déclencher, il s'ambitionnait le plus grand mage de l'air d'Afrique. Ce vol à dos d'hippogriffe avait réveillé en lui des désirs dont il n'avait jamais eu conscience. Déployer sa puissance à dos d'un animal ailé, survoler la savane, les plaines, les forêts tropicales et les déserts. Il serait le souverain des cieux.

Pensif, des rêves plein la tête, il ne vit pas s'approcher la massif animal. Lorsque la terre se mit à trembler légèrement, il ouvrit les yeux et découvrit un rhinocéros, à une dizaine de mètre à peine. Une fois assuré que l'animal ne semblait pas faire cas de sa présence, il retourna à sa rêverie. Quelque chose le dérangeait mais il n'arrivait pas à savoir quoi, comme une idée sur le point de germer mais dont les contours resteraient flous. Il repassait encore dans sa tête l'image du magnifique hippogriffe mais il perdait peu à peu la netteté du trait, sa représentation mentale commençait à se confondre avec celle du rhinocéros non loin de lui... un hippogriffe avec une tête de rhinocéros... un corps de rhinocéros avec des ailes d'hippogriffe... un rhinocéros qui vole! Le garçon se leva subitement, effrayant au passage quelques oiseaux réfugiés dans les feuillages. Le rhinocéros tourna sa tête cornue vers l'humain. Quelque chose dans l'air avait changé. L'animal, les oreilles renversées, était à l’affût de ce qui avait pu provoquer un tel bouleversement.

L'air s'était mis à crépiter autour du jeune homme, ses tatouages, qui auparavant se se confondaient avec la couleur de sa peau, reluisaient désormais de lueurs argentées. Il la tenait sa vision, se voyait volant à travers les immensités africaines à dos de rhinocéros ailé, imposant respect et admiration partout sur son passage. Serait-ce seulement possible? La magie qu'il s'apprêtait à invoquer ne ressemblait en rien aux arcanes qu'il avait appris à l'école. Mais la magie africaine était différente de la magie européenne. Il n'avait pas besoin d'utiliser des formules préfabriquées pour lancer des sorts. On lui avait appris qu'il pouvait modeler la magie directement et seules son imagination et ses capacités étaient des limites. Son corps entier était son instrument, il était magie. Il prit une grande inspiration et ressentit le souffle d'air qui entrait en lui, ressentant la magie pénétrée en lui et lui apporter force et énergie. Il fit alors venir des courants d'air chauds et chargés d'humidité avec lesquels il encercla l'animal. Piégé dans cette atmosphère chaude, lourde, étouffante, celui-ci sentit son organisme se ralentir et bientôt ses paupières se fermèrent.

Il tenta ensuite de se mêler sa magie à celle de l'animal, chose qu'il n'avait jamais tenté auparavant. Le choc fut violent. La magie terrestre avait repoussé brutalement sa tentative. Plus prudemment, il retenta l'opération en y mettant davantage de délicatesse, cherchant à modifier la forme même de l'animal. Mais le rhinocéros puisait sa puissance de la terre. De sa tête de pierre et d'os, en passant par sa lourde carapace de cuir, jusqu'à ses membres massifs, tout en lui rappelait l'élément duquel il était originaire. La magie terrestre dans sa force la plus primaire coulait dans ses veines, il était attaché au sol qui l'avait fait naître et n'était pas destiné à voler. Pendant près d'une heure, la magie de l'air affronta celle de la terre. Les bras du jeune homme était en feu, brûlés par ses tatouages. Mais rien n'avait changé, la magie de la terre protégeait ce qui lui appartenait. Vieilles ennemies, elle n'était pas prête à léguer à Air un de ses protégés. Bien que le jeune homme ait quelques fois réussi à invoquer de petites flammes ou des gouttelettes d'eau, jamais il n'était parvenu à maîtriser la magie terrestre. Il voyait tous ses rêves, tous ses espoirs, s'envoler.

D'un geste rageur il essuya ses larmes, il n'était pas prêt à abandonner. Il se mit alors à danser et à chanter. Mais ce n'était pas des mots qui s'échappaient de ses lèvres mais des sons ancestraux, oubliés. Ce n'était pas qu'une simple danse, c'était une invocation, son être qui s'exprimait, ses capacités magiques qui se renforçaient. Il n'était plus que volonté, volonté de transmettre à l'animal ses ailes à lui, celles qui possédaient depuis sa naissance. La magie primaire qui coulait dans ses veines se mit à résonner avec celle du rhinocéros. Comme une source tarie qu'une rivière vient renflouer, il sentit soudainement ses forces magiques de renforcer. Un goût prononcé de terre lui monta à la gorge mais il ne s'en préoccupa guère, concentré sur sa magie, sa danse, son chant. Il ferma les yeux, ses bras virevoltants guidèrent le flux magique vers le dos de l'animal, transperça sa cuirasse et y fit jaillir deux magnifiques ailes. Epuisé, il s'effondra. Après quelques instants, il ouvrit les yeux, face à lui ne se tenait pas un splendide animal mais un monstre difforme sans membres.

Privé de ses racines qui le reliait à la terre, l'animal semblait grotesque, loin de l'idée de grandeur que ce faisait le jeune homme. La créature bâtit des ailes tristement et se mit à voler, éperdue, au milieu de la savane. En voyant la détresse de son regard, le jeune homme sut qu'il avait fait une erreur. Puisant dans ses dernières réserves d'énergie, il appela à lui les courants pour maîtrisé la trajectoire de la créature et fit venir un souffle d'air pour délivrer un message "Ma tante, j'ai besoin de ton aide. Suis cette brise, elle te conduira jusqu'à moi."

De longues minutes s'écoulèrent, puis une femme d'une bonne cinquantaine d'année apparut. C'était une Oracle. Contrairement au reste de leur famille, elle était affiliée au rare et puissant pouvoir de la terre. Il ne lui fallu pas longtemps pour décrypter tout ce qui s'était déroulé dans la plaine. Elle fronça les sourcils et durcit les traits de son visage, signe évident de sa réprobation devant cet usage contre-nature de la magie des éléments. Néanmoins, elle se mit en oeuvre rapidement pour restaurer ce qui avait été volé et redonner son apparence d'origine au pauvre animal. Retrouvant finalement la terre ferme, l'animal s'écroula, exténué, incapable de se relever.

Le sermon de sa tante fut dure mais juste: "Il a retrouvé sa forme originelle mais il n'en profitera pas longtemps. Cela le soulagera néanmoins. La magie demande un juste équilibre des forces, elle donne et elle retire. En voulant lui donner des ailes, en l'arrachant à sa terre mère, tu l'as privé de ses jambes, de sa connexion avec l'élément qui l'a vu naître. Pour réaliser cette métamorphose, ta magie s'est appuyée sur son souffle de vie, la magie qui coule dans ses veines pour renforcer la tienne. C'est un outrage! Maintenant il ne reste que peu de temps au bel animal qu'il était. Retiens bien cette leçon, on ne joue pas avec la magie impunément! Sur ce, elle le laissa là.

Le jeune homme pleura amèrement son erreur douloureusement apprise. Il comprenait désormais que tout avait un prix, et que le prix de ses désirs égoïstes avait été la force vive d'un splendide animal. Il resta couché près de ce-dernier, le berçant et l'accompagnant jusqu'à ce que celui-ci plonge dans le sommeil sans nuit.

Chers lecteurs, le sujet abordé aujourd’hui dans notre gazette permettra de répondre à grand nombre de questions que vous vous posez certainement.
En effet, les habitants de Londres ont eu la peur immense de voir défiler dans leur rue ce qu’ils ont qualifié de « rhinocéros ailé ».
La bête, volant au-dessus du sol, aurait été aperçue dans les environs de 22h, au carrefour d’une rue moldue.
Après une enquête de quelques jours, notre équipe a réussi à revenir à la source de cette étrange créature. Il s’agirait d’un mouéttoceros, selon le «père» de la bête.
Celui-ci a d’ailleurs bien voulu nous transmettre quelques informations capitales avant d’être arrêté par la police sorcière de notre ministre Ursula Parkinson.

Cet homme, Peter Crow, écossais et fondu d’ornithologie, avait eu la grande idée en revenant d’un de ses voyages en Afrique de pouvoir préserver les rhinocéros.
Pendant plusieurs dizaines d’années, il travailla alors au moyen pour les rhinocéros de prendre la fuite en cas d’attaque. Ce n’est qu’en revenant à sa terre natale, et en observant les vols des mouettes dans le ciel, qu’il eut une illumination.
En effet, les braconniers doivent rester à une certaine distance de sécurité des rhinocéros, selon ses expertises, avant de les tuer, avec des armes moldues d’une extrême cruauté. En effet, d’un seul mouvement, elles trouent la peau et provoquent des blessures extrêmement grave et dont il est difficile de guérir.
Si les rhinocéros avaient la capacité de voler, alors tout aurait pu être réglé.

Il commença donc ses expériences dans son manoir en écosse, qui obtient la réputation de « hanté »selon de nombreux guides touristiques.
Mais il réussit enfin, à l’aide d’une métamorphose, à transformer un rhinocéros (tout droit importe d’Afrique) en mouéttoceros.
La bête gardait donc le buste du rhinocéros et avait d’énormes ailes de mouettes à la place des bras afin de lui permettre de voler.
La formulation de ce sort est « Alas Cerathoterium » et vient du latin « Alas », ailes et « Cerathoterium », rhinocéros.
Sa gestuelle est une corne à dessiner du bout de la baguette en face de la cible, avant de pointer sur elle.

La créature devait être présentée dans le cadre d’un congrès pour la sauvegarde d’animaux braconnés, mais s’était échappée de sa cage en embrochant trois piétons moldus dans sa fuite. Ce ne fut pas un événement qui passa inaperçu dans la gazette moldue, et le premier ministre anglais demanda très clairement au cours d’une discussion houleuse avec Miss Parkinson et dont nous ne connaissons malheureusement pas les détails que cet incident ne se reproduise plus.

De leurs côtés, les groupes de résistances contre le ministère pensent que la création d’un tel monstre avait été ordonnée par notre première ministre pour avoir des avantages en cas d’une bataille contre les moldus.

Quoiqu’il en soit, la bête a été abattue, les londoniens peuvent à présent dormir sur leurs deux oreilles ! Même si des rumeurs circulent sur cet animal, que certains nomment « pégase moderne » et envisagent de l’utiliser comme moyen de locomotion...
Cette affaire est à suivre, ce que nous comptons bien évidement faire afin de vous informer de tout revirement de la situation !

L. Wilson

Objets / Êtres-vivants concernés : Un canard et un crocodile
Formule : Anili
Inventeur : Wilfried Jones
Histoire de la métamorphose : Toute l'histoire est écrite dans un journal, celui de Wilfried Jones.

Reducio

Jour 1 :

Le vent souffle dans mes cheveux, que je n'aies pas coupé depuis... Combien de temps déjà ? Je ne sais pas. Cela fait bien trop longtemps que je suis ici, au milieu de nulle part. Perdu dans l'Amérique, je survis comme je peux. Mais ce n'est pas simple, à cause des crocodiles qui ont décidé d'envahir les alentours de ma cabane en bois. Si seulement ils pouvaient être inoffensifs ! Tiens... En parlant de ça... Je viens d'avoir une idée ! Pourquoi ne pas les transformer en un animal pas dangereux ? Bon... Il faut maintenant trouver un animal inoffensif. Un lapin ? Un cochon ? Non... Je sais ! Un canard ! En plus, comme les vivres sont rares, je pourrai le manger. Il est tard, je reprendrai mes études demain.

Jour 2 :

Aujourd'hui, il fait beau. Un grand soleil qui illumine la végétation aux alentours. Il faudrait peut-être que je commence mes recherches pour mon sort de Métamorphose. Bon. Il faut déjà une formule. Une qui a un rapport avec les crocodiles et les canards. Cronard ? Non c'est bizarre. Ou alors, en latin. Oui. Bonne idée. Donc, si je ne me trompe pas, crocodile c'est crocodili et canard c'est anas. Pour la formule... Pourquoi pas Anili ? Parce que je trouve que la première syllabe de crocodile est trop... Comment dire ? Cassante ? Craquante ? Oui, c'est ça. C'est décidé, je prends Anili pour la formule. Pour la gestuelle, je verrai demain.

Jour 3 :

Aujourd'hui aussi il fait beau. Cette fois, il y a des nuages. À cause du grand soleil d'hier, les marécages qui entourent ma maison se sont un peu asséchés, et les crocodiles sont partis pour aller dans la rivière. Tant mieux. Je serai libre de mes mouvements comme ça. Que dois-je faire déjà ? Ah oui, trouver une gestuelle pour mon sort. Alors... Bon. Il doit bien y avoir quelque chose de bien. Mmmh... Le crocodile a des écailles. Le canard a des plumes. Et des ailes. Mais le crocodile n'en a pas... RAAAAH !! Ça m'énerve ! J'abandonne pour aujourd'hui, tant pis !

Jour 4 :

Bon. Il pleut. Super... Les crocodiles vont revenir. Il manquait plus que ça tiens ! Bon. C'est pas grave, je vais pouvoir me consacrer à la gestuelle de mon sort. Je peux faire une aile comme gestuelle. Parce que les canards ont des ailes. Mais les crocodiles non... Bon, tant pis. Je prends ça. Donc, je récapitule. Le sortilège de Métamorphose permet de transformer un crocodile en canard, la formule c'est Anili et la gestuelle est une aile. Parfait ! Je pourrai faire des essais demain. En attendant, il faut que je me nourrisse. Et il faut aussi que je boive. Ma santé ne se porte pas au mieux...

Jour 5 :

C'est de pire en pire. Les crocodiles se rapprochent lentement de chez moi, et mes problèmes de santé n'arrangent rien du tout. Je vais rester au lit pour la journée.

Jour 6 :

Ma santé a l'air de s'améliorer. Je vais sortir du lit, mais pas trop d'activités pour moi aujourd'hui. Je ferai des essais demain, je suis trop faible.

Jour 7 :

Je me sens beaucoup mieux. Premiers essais aujourd'hui ! Donc. Je suis concentré, tout va bien. Pour la prévisualisation, il faut imaginer le crocodile en canard. Pour les sentiments, c'est du soulagement car on est plus en danger. Quant à la formule et au geste, c'est Anili et une aile. Parfait ! Je sors de la cabane et m'approche d'un crocodile isolé. Trois, deux, un... Anili ! Je suis projeté à terre. Une explosion à tué le crocodile, et je sens du sang couler le long de mon arcade sourcilière. Apparement, ce premier essai n'a pas eu l'effet escompté. Tant pis ! Et puis, c'est logique. J'aurai été très surpris si ce sort avait réussi du premier coup. Bon, j'arrête pour aujourd'hui. Je suis blessé en plus.

Jour 8 :

Ma blessure ne guérit pas. Elle s'est infectée. Je ne renonce pas, je veux à tout prix réussir ce sort. Je vais faire un autre essais aujourd'hui. Comme hier, tout se passe comme prévu pour le début. Sauf qu'après avoir lancé le sort, le crocodile est en plume, mais a toujours la forme d'un crocodile. Je suis épuisé. Inventer un sort est... très fatiguant !

Jour 10 :
Je suis de plus en plus fatigué. En plus, je suis toujours malade. Ma blessure commence à cicatriser. Tant mieux. Je ne pense pas faire d'essais aujourd'hui. Ni demain. Je suis bien trop fatigué.

Jour 11 :
Comme je l'ai dit hier, je ne ferai pas de tests aujourd'hui. Je suis fatigué. Beaucoup trop fatigué.

Jour 12 :

Aujourd'hui, je vais mieux. Je ferai un test, et seulement un. Quand j'ai lancé le sort, le crocodile est devenu en plume, mais avec des ailes et un bec de canard cette fois. On s'améliore ! Encore une fois, je suis vidé de mon énergie. Demain ou après-demain, je ferai un dernier test. Je sens que ce sera la bonne !

Jour 13 :

Finalement, rien de spécial pour moi aujourd'hui. J'ai beaucoup de fièvre, je ne me sens pas bien et j'ai une horrible migraine en plus de cela. Tout ça accompagné de la fatigue !

Jour 14 :

Aujourd'hui, je me sens un peu mieux. Je vais faire un dernier essais. Mes jours sont comptés, je n'aies plus beaucoup de temps pour vivre. Jusqu'à demain peut-être ? Ou après-demain... Je n'en sais trop rien. Bon. Je viens de lancer le sort. Le crocodile ressemble à un canard mais sauf la tête. Et je suis encore plus fatigué. Yes... AAAAH ! Le canard ! Il s'est envolé ! Comment je fais pour manger maintenant ? Grr... Je rentre d'un pas furieux dans ma cabane, qui tombe maintenant en lambeaux.

Jour 17 :

Je sens mes forces me quitter. La fatigue me rend incapable de bouger, et la maladie n'arrange rien avec ça. J'ai fait d'autres essais pour lancer le sort malgré ma maladie et ma faitgue, mais à chaque fois, j'avais le même résultat qu'il y a 3 jours :

Reducio

Il est maintenant 21h. Je n'écrirai pas demain, ni après demain, plus jamais en fait. Je suis au bout du fil. Demain, le journal sera te...

N.B. : On dirait que l'écrivain n'a pas eu le temps de finir sa phrase...

Objets / Être-vivants concernés : Un koala et un éléphant
Formule : Phantusola
Inventeur : Owen Halster
Histoire de la métamorphose : Voilà le carnet de l'aventurier Owen Halster.

Jour 1 :
Excursion dans la forêt d'Olido :

Je suis arrivé au campement à midi et quand je suis arrivé, j'ai vite mangé pour pouvoir me mettre au travail.

Me voilà parti pour 1h de marche à pied pour arriver dans la forêt d'Olido, je me rends dans cette forêt pour y voir des espèces protégées que l'on ne voit pas souvent. Je m'y rends avec un autre sorcier pour être tranquille et faire nos expériences sans être gênés par les moldus. Nous avons passé près de 2h à explorer la forêt pour découvrir de nouvelles espèces ou en voir de très peu connues. J'étais sur le sentier quand tout à coup, je vis un gigantesque arbre: c'était un eucalyptus, il avait des feuilles d'un vert magnifique .

Petit eucalyptus

Je tournai la tête un peu à coté et vit un Bursera simaruba, plus connu sous le nom de gommier. Cet étrange arbre avait des branches bizarres, comme si elles avaient poussées n'importe comment. Ses racines étaient partout sur le sol et n'étaient pas enfouies sous la terre.

Gommier vu dans la forêt

Puis, en levant la tête, j'ai tout à coup vu un très beau koala qui était en train de se déplacer dans le gommier. Je l'ai vu de très près et j'ai pu observer son comportement et son physique.

Magnifique Koala vu dans le gommier

Je rentrai au campement : j'avais bien travaillé aujourd'hui et j'avais étudié le koala que j'avais trouvé.

Jour 2 :
Les plaines de Lishma :

Je me réveillai tôt ce matin-là et le travail m'attendait. Aujourd'hui, je partais dans les plaines de Lishma pour y étudier les animaux sauvages. Hier, j'avais observé toutes sortes d'animaux qui vivent dans la forêt, maintenant, je voulais m' intéresser aux animaux qui vivent dans les plaines. Il y fait extrêmement chaud et il faut bien s'équiper. Les bêtes qui y vivent sont fascinantes car elles arrivent à survivre dans un milieu aussi aride.

Je me rendis donc dans les plaines, avec moi 10 bouteilles d'eau. Le paysage était magnifique et je vis au loin des kangourous et je n'eu pas eu le temps de les prendre en photo. Il n'y avait presque aucune végétation et je me demandais comment les animaux se nourrissaient.

Plaine de Lishma

Je continuais mon expédition pendant une trentaine de minutes sans rien voir. J'étais déçu de ne pas avoir eu la même chance qu'hier. J'arpentais les collines avec mes jumelles en espérant trouver un animal que l'on n'aurait pas beaucoup vu ou même inconnu. Je repartis alors dans l'autre sens, déçu de n'avoir vu qu'un kangourou de loin.

Sur le chemin du retour, la chance me sourit enfin. En effet, j'avais la tête basse car j'étais triste d'avoir perdu ma journée, puis je relevai la tête : j'éprouvai une grande joie quand je vis la chose qui était devant moi.

Éléphant vu dans les plaines

J'étais surpris de la grandeur de cet éléphant. J'étais très heureux et je l'ai donc étudié pendant très longtemps. J'observais son caractère, ses habitudes, son physique...

Je rentrai au campement, content d'avoir trouvé l'animal que je voulais voir.

Jour 3 :
La forêt d'Alcheringa :

J'avais été très content pour l'instant de mon voyage et je n'étais encore qu'à la moitié. Je me levai très tôt ce matin car une grosse journée m'attendait. À l'aube, je me rendis dans la forêt d'Alcheringa pour y étudier les animaux qui y vivent. Cette forêt est réputée pour abriter des Vanneaux soldats, une sorte d’oiseau très rare et fascinant, j’espèrai en voir un aujourd'hui. Dans cette forêt, on peut aussi trouver des Wombats et des kangourous arboricoles. Si je voyais l'un de ces trois animaux, je serais très content. Je me rendis donc dans la forêt, toujours muni de mon appareil photo. J'eu tout de suite de la chance et je rencontrai un kangourou arboricole que je vite pris en photo :

kangourou arboricole vu dans un arbre

Je continuai donc mon expédition dans la grande forêt. Je marchai pendant plus d'une heure sans rien trouver d'autre. J'étais déjà très content d'avoir trouvé le kangourou et d'avoir pu le voir de mes propres yeux. Soudain, je levai la tête et je crus avoir trouvé un nouveau koala: en regardant de plus près, je m’aperçus qu'il avait une trompe. Je restai sans voix, je n'avais jamais vu un animal semblable à la bête qui se trouvait devant moi. Je le pris vite en photo pour avoir une preuve de ce que j'avais vu.

Étrange animal trouvé dans la forêt

Cette animal ne semblait pas timide et je pus m'approcher de lui sans problème. J'ai longtemps étudié son caractère et son physique, pourquoi avait-il une trompe ?

Pour l'examiner plus longtemps, je pris la décision de le capturer. Je le mis dans une immense boite que que je transportais avec un sac. L'animal se laissa porter et ne bougea même pas. Je retournai alors au campement et le déposai dans mon laboratoire. Je l'étudiais et l'examinais tout l'après-midi, j'en conclus alors que c'était un koala qui c'était métamorphosé, mais comment ?

Je retournai me coucher: je cherchai la réponse à cette question toute la nuit, les yeux ouverts, dans mon lit.

Dernier jour :
La grande découverte :

Ce matin, je ne partis pas en excursion et je restai au campement avec l'animal que j'avais capturé. Cette matinée était destinée à l'étudier. Je l'observais pendant longtemps et regardais ses mouvements, de quoi il se nourrissait et comment il faisait pour attraper ses proies. Pendant que je l'examinai, l'équipe de chercheurs qui m'accompagnait faisait la liste des formules possibles de sortilèges que l'animal avait pu se faire jeter. Voilà la liste des formules que mon équipe a écrite :

- Malkola Phanti
- Tusko
- Koaphan
- Phantusola
- Élekola
- Phala Kous

Malheureusement, ça pouvait être tout et n'importe quoi, nous avions juste une petite chance de trouver la bonne formule. La matinée se finissait et nous commencions à manger. L'après-midi nous nous préparâmes pour retourner dans la forêt d'Odio. Nous y retournâmes. Nous devions à tous prix trouver un koala et par chance, nous en trouvâmes un. Je l'attrapai et je le posai au sol. C'est à ce moment là que nous commençâmes à tester les formules de la liste sur lui. Un chercheur qui m'accompagnait s'écria "Malkola Phanti", c'est alors que ses oreilles se mirent à pousser. Les oreilles arrêtèrent de se métamorphoser et, maintenant, le koala avait des oreilles d’éléphant. Nous essayâmes le sortilège Tusko, rien ne se passa, puis vient le tour de la formule Koaphan: les pieds du koala grossirent énormément jusqu’à ce qu'il eût de gigantesque pattes. Nous essayâmes donc l’anti-sort général pour qu'il redevienne un koala normal, cela fonctionna. Puis, je me concentrai et prononçai à haute voix la formule Phantusola. Tout à coup, son minuscule nez se mit à s'allonger, je n'y cru pas tout de suite. C'est bon, le sort avait fini son effet. J'avais réussi. Le koala avait une trompe d’éléphant à la place de son petit nez.

Je retournai donc au campement, fou de joie. J'avais fait une grande découverte et, demain, j'allai l'annoncer et la breveter à Londres. Je pris donc mon avion prévu et retournai au Royaume-Uni. Je dormis un court instant et, le lendemain à 7 heures, je me rendis dans un grand bâtiment magique, je fis tout les papiers et brevetai ma découverte. Je rentrai chez moi, le lendemain, il y eu un article de journal sur moi.

Article de Journal concernant Owen Halster

C'est ainsi que je fus connu, grâce à cette magnifique découverte que j'avais faite totalement fortuitement.

Objets / Êtres-vivants concernés : Koala et éléphant
Formule: verwar Du Afrikaans "trompe toi"
Inventeur : Aïssatou Ndoumbè
Histoire de la métamorphose : récit du point de vue d'Aïssatou

Reducio

Ek bly al etlike weke by die huis. Ek bly die hele dag tuis, en snags tree ek op, ek tree op en hoekom? Eenvoudig omdat ek langs 'n hoek woon, vol olifante, en die stropers baie pret het. Ons hoor amper elke aand skote, ek is bietjie moeg om te sien dat mense vandag nog dink dat geld genoeg is om diere dood te maak. Dus elke aand as ek uitgaan, het ek aanvanklik stropers probeer afskrik, maar dit was ingewikkeld:

Drie ure. Ek sit op my matras, die eerste skoot wat klink. Drie uur vyf, die tweede. Hulle is daar, weet ek, niemand doen iets uit vrees nie, maar ek kan nie toelaat dat hierdie arme diere doodgaan nie. Ek trek aan en gaan na die beste oordeel. Ek stap twee kilometer voordat ek hulle kry. Verskuil deur die bosse bespied ek op die toneel. Ek is naby genoeg, en dit breek my hart om die olifante een vir een te sien sien. Om te sien hoe die baba olifante hul ouers huil. Dit is genadelose mans, ek weet dit. Ek moes optree, so ek het die leeu begin naboots. Ek het gedink dat hulle bang sou gewees het, helaas het een van die mans wat skiet, gewere op my geskiet. Ek het amper daarheen gegaan en ek moes vinnig reageer, die mans sal binnekort op my wees. My enigste idee destyds is om bome te klim. Ek kon blykbaar blyk, maar met die spanning het ek nie daaraan gedink nie. van my boom af kon ek die toneel nog sien. Ek was verras deur 'n koala langs sy boom. Ek het net 'n uur na hul vertrek teruggekeer huis toe.

My eerste idee het nie gewerk nie. Die olifante was steeds in gevaar, dit is noodsaaklik dat ek optree, ten goede. hulle gaan verdwyn, ek kon dit nie laat gebeur nie. Ek het 'n ander idee gehad, ek sou dit probeer. Ek moes die olifante wegsteek. Ek sou hulle wegneem, mans sal hulle nie vind nie.

Dit is twee uur, ek verlaat my hut. Ek verlaat my dorp. Ek loop lank totdat ek die trop olifante kry. Ek het dit na tien minute gevind, en ek het stadig aangekom om nie mense te lok nie. Ek kom voor hulle en probeer om een ​​te trek in die rigting wat ek wil hê. Dit beweeg nie, ek kan niks doen nie. Ek nader 'n ander en probeer hom druk, hy is meer aggressief en probeer my verpletter. Ek kan hulle nie beweeg nie, ek kan dit nie doen nie. Maar my liefde vir olifante gaan oor en ek nader 'n kleintjie. Ek trek die buis en dit begin my volg. Ek het gedink dat ek ongelukkig daarin geslaag het dat mamma my gesien het en haar kind wou beskerm, en hom begin aankla. Ek hardloop dadelik en soek skuiling in 'n boom. Toe ek wou afgaan, het die stropers opgedaag en dit het na 'n ekatomie vertrek. Ek het trane in my oë, ek kan dit nie sien nie. Ek draai my kop en wag. 'N Koala kom uit die boom. Dit is vreemd; die tweede in twee nagte kom nie baie gereeld voor nie. Die stropers wat agterbly kom ek van die boom af, maar iets pla my wand. Ja, ek is 'n heks, waarom het ek nie vroeër daaraan gedink nie! Ek kon dit baie vroeër gebruik het! Ek moes iets vind om te doen. Ek leef in my kijkhoek, 'n koala, 'n olifant en my wand. Ek weet wat ek oor het om te doen.

Ek het nou nog meer geklooster by die huis gebly. Ek het in al my dronkenskap gesoek na metamorfose, niemand het 'n formule daarvoor gegee nie. Ek het meer as honderd boeke gehad en nadat ek tien dae elke dag elke bladsy gelees het en snags elke skoot gehoor het, het ek 'n verligting gekry. Ek het vroeër by die Muggles gewoon, maar ek weet dat die ou dorpse wyse ook 'n towenaar was. Goed versteek in swart klere, gaan ek na sy huis. Niemand was daar nie, jaag ek na sy dood na sy biblioteek. Ek trek die swart boek in die middel, en ek kom in sy tweede biblioteek, weggesteek in die muggie. Ek kyk oral en vind 'n vel, dit is redelik klein geskryf, en aan die onderkant van die blad is daar 'n plek wat meer beskadig is as die ander, waarskynlik as gevolg van ouderdom:

Perfek!

Dit is twee uur, en ek stap met die hand in die rigting van die trop. Ek moes hulle red. Ek benader die eerste. Ek visualiseer dit omskep in 'n koala en ek sê hard en duidelik verwar. Dit gee my absoluut nie die regte resultaat nie, die kop van 'n olifant en die liggaam van 'n koala. Ek het verstaan, die ou gedeelte, dit was eintlik die res van die spel wat uitgevee is. Ek het so pas gemis ...


Traduction:

Reducio

Cela fais plusieurs semaines que je reste cloitré chez moi. Je reste toute la journée à la maison, et la nuit j'agis, j'agis et pourquoi? Tout simplement car je vis à côté d'un coin, rempli d'éléphant, et les braconniers se font plaisir. On entend des coups de feu presque toutes les nuits, j'en ai un peu marre de voir qu'aujourd'hui encore des gens pensent qu'a l'argent, quitte à tuer les animaux. Alors chaque nuit, je sort,au début j'essayais de faire peur aux braconniers, mais c'était compliqué:

Trois heures. Je suis sur ma paillasse, premier coup de feu qui retentit. Trois heure cinq, le deuxième. Ils sont la, je le sait, personne ne fait rien par peur, mais je ne peux pas laisser ces pauvres bêtes mourir. Je m'habille et je sors dans la plus grande discrétion. Je marche deux kilomètres avant de les trouver. Dissimulée par les buissons, j'épie la scène. Je suis assez proches, et ça me brise le coeur de voir, les éléphants, tombés un à un. De voir les éléphanteaux pleurer leur parents. Ce sont des hommes sans pitié, je le sais. Il fallait que j'agisse, alors je me me suis mise à imiter le lion. Je pensais qu'ils auraient eu peur, malheureusement, un des hommes à tiré sont armes à feu vers moi. J'ai failli y passer et je devais réagir vite, les hommes seraient bientôt sur moi. Ma seule idée, à se moment la, c'est de grimper aux arbres. J'aurais pu transplaner, mais, avec le stresse je n'y avais pas pensé. de mon arbre je pouvais encore voir la scène. Je fus surprise par un koala qui était sur son arbre à côté de moi. Je suis retourneée chez moi, seulement une heure après leurs départ.

Ma première idée n'avait pas marché. Les éléphants étaient encore en dangers, il fallait absolument que j'agisse, pour leur bien. ils allaient finir par disparaître, je ne pouvais pas laisser faire ça. J'avais une autre idée, j'allais la tenter. Il fallait que je dissimule les éléphants. J'allais les emmener loin, les hommes ne les trouveront pas.

Il est deux heure, je sors de ma case. Je sors de mon village. Je marche longtemps jusqu'à ce que je trouve le troupeau d'éléphants. Je l'ai trové au bout de dix minutes, et je m'approche doucement pour ne pas attirer du monde. J'arrive devant eux, et j'essaye d'en tirer un vers la direction que je veux. Il ne bouge pas, je ne peux rien faire. Je m'approche d'un autre et essaye de le pousser, il est plus agressif et essaye de m'écraser. Je n'arrive pas à les faire bouger, je n'en suis pas capable. Mais mon amour pour les éléphants, passe au dessus,et je m'approche d'un petit. Je e tire par la trompe et il commence à me suivre. Je pensais avoir réussit, malheureusement ça maman, m'aillant vu et voulant protéger son enfant, se mit à me charger. Je cours aussitôt et par me réfugier dans un arbre. Au moment où je voulais descendre, les braconniers arrivent et c'est reparti pour une écatombe. J'ai les larmes aux yeux, je ne peux pas voir ça. Je détourne la tête et attend. Un koala surgit de l'arbre. C'est bizarre, le deuxième en deux nuits, ce n'est pas très commun. Les braconniers partit je descend de l'arbre, mais quelque chose me gêne Ma baguette. Oui je suis une sorcière, pourquoi je n'y avaus pas pensé plus tôt! J'aurais pu l'utiliser bien plus tôt! Il fallait que je trouve un truc à faire. Je vis dans mon angle de vision, un koala, un éléphant et ma baguette. Je sais ce qui me reste à faire.

Je restais encore plus cloitré chez moi maintenant. Je cherchais dans tous mes ivres de métamorphoses, aucun ne donnait une formule pour cela. J'avais plus d'une centaine de livre et après avoir passée une dizaine de jour à llire chaque pages tous les jours et à entendre chaque coup de feu la nuit, j'eu une illumination. Je vivais chez les moldus, mais je sais que le vieux sages du village était un sorcier aussi. Bien caché dans des vêtements noirs, je vais dans sa maison. Personne n'y est allé, depuis sa mort, je m'engouffre à l'intérieur et me dirige vers sa bibliothèque. Je tire le livre noir au milieu, et j'arrive dans sa deuxième bibliothèque, cachés au moldus. Je cherche partout, et je trouve une feuille, c'est écrit assez petit, et en bas de la feuille, il y a un endroit plus abimé que les autres, surement du à la vieillesse.:

Parfait!

Il est deux heure, et je sors baguette en main, vers le troupeau. Il fallait que je les sauve. Je m'approche du premier. Je le visualise en train de se transformer en koala et je dis haut et fort verwar. Cela ne me donne absolument pas le bon résultat, la tête est celle d'un éléphant et le corps celui d'un koala. J' compris, la partit vieille, c'était en fait, le reste du sort effacé. Je venais de rater...

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