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25 févr. 2020, 17:59
Laisser mariner...  + 
Un mercredi de Décembre. 
8h28

«Tic tac c'est la panique, le décompte a commencé
 Me v'là dingo tic tac tout les corps vont valdinguer. »


Le décompte de deux minutes à partir desquelles je suis en retard à commencé. Pour une fois qu'Anthony me fait une blague, c'est forcément avant un cour pratique de potion. Enfin c'est pas forcément une blague, je me suis toujours demandé si il faisait pas semblant de rire. C'est plus une vengeance pour toutes celles où il a eu la maturité de ne pas m'en vouloir. Mais là, je me suis réveillé à 8h24.. Correction: Anthony m'a réveillé à 8h20 en sachant que je serait en retard et en voulant rigoler devant un moi qui galère pour arriver à l'heure et j'ai dit « Huit heure vingt ? J'suis large. J'ai même le temps de dormir jusqu'à vingt-quatre ». A vingt-cinq je mangeais un toast sous la douche. 

Juste après je sortais en sautant à cloche pied pour enfiler un pantalon tout en me «pchitant» du axe sous les aisselle. Lui se tordait de rire devant, d'un rire franc assez peu commun que je n'avais jamais entendu. De l'extérieur je devais, cela est vrai, avoir un aspect ridicule. J'avais de la mousse à raser sur les tempes d’oreilles, une boucle d’oreille et pas l'autre (pas eu le temps...). 
Les pieds encore humides, je trébuche sur le sol froid et en profite pour remettre des chaussettes blanches qui montent au dessus des chevilles. «Je crois que j'ai jamais fait autant de choses en une minute. commençai-je en enfilant des baskets converses d'une couleur turquoise. Il est quelle heure ?»
«Huit heures vingt-sept. Dépêches toi si tu veux pas arriver en retard, on doit être devant la salle de potions dans trois minutes. M'a-t-il averti il sans s'empêcher de rire »

Après avoir passé quelques secondes qui m’ont semblé interminables à chercher m’a baguette -sans aucune aide d’Anthony qui lui est partit devant- tout s’est facilité. Quelques sortilèges d’attractions que je maîtrisais plutôt bien et tout était à mes pieds: mon chaudron, mon nécessaires d'ingrédients pour potions, mes livres de potions et ma cape, me voila presque prêt. 

«Si j’arrive en retard à cause de lui, je jure de le transformer en réveil mécanique qui me réveillera plus tôt ce salopard. Ai-je juré avec malgré tout un petit sourire»

Tout les matins j’étais réveillé par un réveil acheté dans le magasin d’artisanat moldu anciennement situé à Pré-au-lard avant qu’il soit ravagé. Il était sûrement enchanté puisqu’il marchait malgré les ondes magiques, mais impossible de le savoir. Arriver en retard ne me gênait pas tant que cela, pour une fois que c’est moi et pas un autre elle va pas râler l’espagnole. 
Courant dans la salle commune pour arriver le plus vite possible à la salle de potion deux couloirs plus loin, j’envoie valser un groupe de première année sur le canapé pour me dégager le passage d’un coup de coude tandis que je m’envoyais un jet d’air chaud dans les cheveux pour les coiffer. Je cours je cours et j’arrive devant l’entrée. Je salue mes amis de quatrième année et fait un geste grossier discret à Anthony qui encore une fois eut la maturité de passer outre. 

Ils rentrèrent dans la salle pour assister au cour du jour.


Code couleur: 
Anthony=>00561B
Rufus=>1FA055

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.
03 mars 2020, 15:42
Laisser mariner...  + 
La soirée n'avait pas été de tout repos. Voyant les vacances de décembre arriver à grands pas, de nombreux professeurs en profitaient pour donner du travail supplémentaire avant la quinzaine de congés. Mike avait donc passé une grande partie de la soirée dans ses cahiers et bouquins, dans son dortoir, à s'avancer dans ses devoirs pour ne pas tout faire en dernière minute. Il en avait eu jusqu'à tard le soir, et n'avait délaissé ses cours qu'à partir du moment où sa tête commençait à tomber de fatigue. Autant dire que le lendemain, le réveil ne fut pas simple. Mike avait tout de même réussi à se lever de bonne heure afin d'avoir le temps de se préparer et de passer dans la Grande Salle pour manger. Il avait emporté avec lui son cours de Potions, pour relire les parties théoriques. Aujourd'hui, c'était l'heure de la pratique, et il fallait qu'il soit au point sur la partie cours. Il relisait donc tranquillement, tout en mangeant, avant de s'apercevoir qu'il était temps de se rendre en classe. Il ferma donc son cahiers et, affaires à la main, s'empressa de dévaler les escaliers jusqu'au sous-sol. Il arriva quelques minutes en avance devant la salle, où attendaient déjà quelques uns de ses camarades. Il crut être le dernier arrivé, mais d'autres élèves de sa classe arrivèrent après lui. Il était enfin temps de rentrer.

La professeure les laissa alors s'installer autour des paillasse avant de leur expliquer le sujet du jour. Sans grande surprise : LA POTION D'AIGUISE-MENINGES. Mike sortit alors une série de parchemins et nota toutes les information dont ils avaient besoin.

INGREDIENTS:- Scarabées, racine de gingembre, bile de tatou.
PROTOCOLE: - Faire bouillir de l'eau dans le chaudron,...


Il écrivait au fur et à mesure ce que la professeure dictait. La potion n'avait pas l'air si dure à réaliser! Mais, alors qu'il notait, il voyait ses yeux se refermer et ses paupières s’alourdir. La fatigue le regagner, et il avait du mal à ne pas piquer du nez. La nuit avait été courte pour Mike, et cela commençait à se faire ressentir. Alors que sa tête retombait, il rouvrit les yeux et se re-concentra de nouveau sur ce que disait la prof de Potions. Il inscrit de nouveaux mots pour compléter ses notes.

- Broyer le gingembre.


La dictée n'avait rien de passionnant, surtout que de nombreuses informations avaient déjà été données. Mais cela devait être rappelé, au moins pour les personnes qui n'avaient pas relu leur cours.

La plume du rouquin continuait de s'agiter, puis ralentissait par moment lorsque ses paupières se refermaient sur ses yeux. Il les rouvrait alors, pour une énième fois, afin de poursuivre ses notes. Était-il le seul à être aussi fatigué?!

Compte-élève de monsieur le sous-directeur.
8è Année RP (je sais, ça n'existe pas). Ex-Préfet de Serdaigle (entre janvier et août 2045).
19 mars 2020, 21:12
Laisser mariner...  + 
Ha bah super. Potion d'aiguise méninges,  c'est dans celles que j'ai révisé car oui je suis un élève sérieux.  Je pose mon chaudron après en avoir versé le contenu sur la table: parchemins, plumes, encre... Toute les petites affaires. Je laisse une plume à papote noter les ingrédient tandis que j'organise tout dans mes affaire et en sortant les ingrédient nécessaires ce trouvant dans mes ingrédients par défaut. Encore heureux je ne suis pas sûr une mauvaise table, j'ai sur ma droite Solenn, sur ma gauche Anthony'-qui note avec attention- et devant moi Mike. L'avantage des cours de potion, c'est que sur ces tables de quatre l'intimité est plutôt médiocre, parfait quand on veut voir où en est le travail des autres. 

Quand la professeur annonce le top, je remplis mon chaudron de la dose d'eau nécessaire au robinet et j'allume mon feu. Heureusement que l'autre m'a pris un café, c'est la moindre des choses pour m'avoir fait me lever 10 MINUTES AVANT LE DEBUT DU COUR. La sensation d'énervement à déjà remué mon organisme. Je suis fou de café.

Je vais chercher tout les ingrédient de la liste, fouillant dans les étagères la liste à la main afin de n'en oublier aucun. La bile de tatou, était en fait le seul ingrédient que je devais chercher, la racine et les scarabés sont déjà dans mon set d'ingrédients. D'un coup de baguette j'allume un petit feu sous mon chaudron pour le faire chauffer. 

Mes amis, que le meilleur gagne. Dis-je comme si je lançais les jeux olympique, juste après avoir allumé la flamme.》 

Je frappa dans la main que m'a tendu Anthony, la blague du maton oublié et en tendi une à Mike dans la pensée qu'il la frapperait aussi, par fair-play et aussi par amitié.

Boyer le gingembre. Je vois la grosse racine de gingembre que je sors de min set de potion, jamais j'arriverai à broyer ce truc entier avec un pilon, mais en y mettant beaucoup de forces ce sera hyper dur. Je sors un couteau d'argent des ustensiles rangés à côtés des balances dans un éclair argenté. Je coupe la grosse racine en deux et la pèse sur une balance pour être sûr d'avoir le bon poids. Après l'avoir coupé une ou deux autres fois, le poids était bon tandis qu'une odeur forte et citronnée embomait l'espace autour de moi. Je pris le couteau d'argent (J'ai choisi l'argent car il permet de mieux faire ressortir les propriétés magiques des ingrédients, ce qui est utile lorsqu'on manipule des ingrédients non magiques) et la coupa à coup de petits gestes secs et rapides pour obtenir plusieurs morceaux assez grossiers. La finesse du coupage n'étais pas importante puisque les morceaux étaient destinés à être broyés. 

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.
13 avr. 2020, 22:19
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La théorie venait de se terminer. Mike posa sa plume sur le côté, il n'en avait plus besoin désormais. Il se tourna alors en direction de se paillasse, où son chaudron attendait patiemment qu'il le remplisse. Le Serdaigle jeta un œil aux ingrédients que se trouvaient là, tout semblait y être à l'exception de la bile de tatou qu'il fallait aller chercher dans les étagères. Mike se déplaça alors pour en ramener une, il avait attendu que ses camarades y aillent avant lui pour ne pas se retrouver agglutinés et se poussant pour récupérer un organe de tatou.

Une fois la pièce ramenée, tout était prêt. Il vit alors une main s'approcher en sa direction : celle de Rufus qui lui souhaitait bonne chance. Il avait chantonné un "Que le meilleur gagne!" juste avant, comme s'ils étaient participants du concours de la plus belle potion. Peu importe, Mike releva le défi, et frappa dans la main du Serpentard : il lui montrerait qu'il était au moins aussi bon que lui.

Mike commença par remplir le chaudron pour faire bouillir de l'eau. Le début de la pratique était plutôt simple : broyer le gingembre. Du moins, c'est ce qu'il pensait : ce n'était pas si évident d'obtenir une poudre fine à partir du gingembre séché. A l'aide de son couteau, il taillait, effritait et écraser la racine en tentant d'obtenir les grains les plus fins possibles. Mais la solidité de l'ingrédient donnait du fil à retordre, et le casser en morceau était parfois, même avec le pilon, assez compliqué.

Mike leva les yeux pour voir comment s'en sortait Rufus. Il avait l'air si sûr de lui, découpant le rhizome pour mieux le broyer ensuite. La méthode semblait bonne, peut-être devrait-il s'en inspirer! Il ne perdit pas une minute : le temps avait tendance à aller souvent beaucoup trop vite en Potions, et il voulait cette fois être sûr d'avoir terminé avant la fin du cours. Il découpa alors grossièrement la racine comme l'eut fait son camarade pour en simplifier le broyage.

A coups de pilon, Mike réduisit les bouts de racines en une poudre plutôt fine. Cela était plutôt satisfaisant à faire : les grains presque tous homogènes s'amoncelaient comme du sable dans le récipient. Mais l'étape n'avait de satisfaisant que l'aspect, le martelage du pilon sur la racine n'en était pas la meilleure opération. Les mains du rouquin en étaient toutes meurtries à force de taper. Peut-être n'avait-il pas la patience pour le faire moins violemment?

Mike reprit alors ses notes qui se trouvaient sur le côté afin de vérifier quelle était la prochaine étape : couper les scarabées en dés réguliers. Il attrapa ses scarabées et les compta : il lui en manquait un pour réaliser la recette correctement... Comment allait-il faire?Il s'avança alors sur sa paillasse et chuchota pour ne pas être entendu :

"Rufus! T'aurais pas un scarabée en trop!?"

Compte-élève de monsieur le sous-directeur.
8è Année RP (je sais, ça n'existe pas). Ex-Préfet de Serdaigle (entre janvier et août 2045).
25 avr. 2020, 16:30
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Tandis que je broie les racines avec force, je ne peux m'empêcher de regarder les autres. L'avantage (ou inconvénient, rayez la mention inutile) dans le cour de potion pratique est le manque d'intimité dans son travail, ce n'est pas si compliqué de regarder le travail des autres mais en revanche, il n'est pas si dur de se faire copier. Ça me rappelle ce cour sur une potion assez compliqué selon le professeur, mais quand certains s'obstinaient à suivre la recette au pied de la lettre plutôt qu'à prendre des initiatives, c'était assez frustrant de voir certains poser des yeux indiscrets sur mon travail et de gagner des points non mérités. Mais même quand certains se contentent de copier des gestes simples, j'ai souvent envie de leur enfoncer la tête dans leur chaudron.

Mais bon, pour Mike, je ne sais pas pourquoi mais ça m'indiffère. Autant je suis partisan de la devise "chacun pour soi", autant pour certains ça ne me gêne pas de faire des entorses à la règle. De mon nécessaire à potion, je sors un bocal en verre transparent fermé par un bout de tissus fermement serré par une ficelle. A l'intérieur, de gros scarabées bien juteux sont serrés les uns contre les autres. Je les coupe avec des gestes lents et méticuleux. En voyant mon feu tourner de l'œil, je trace un rond avec une entrée pour lancer un sortilège d'engorgement sur le petit feu sous mon chaudron. La flamme augmenta assez pour faire chauffer le chaudron plus rapidement. J'ai toujours la main légère sur le combustible pour le feu, de peur qu'il prenne trop de puissance. Alors que je rebouche le bocal, Mike m'interpelle.

«Sers toi mon pote. Dis-je cordialement en lui indiquant d'un geste de la main le bocal»

La définition d'un ami entre en contradiction cette fameuse devise. "Personne avec laquelle on est lié d'amitié.". Si on veut que cette définition reste en vigueur, on doit y mettre du sien de simples gestes de tout les jours. Que ce soit des délires nuls mais drôles, le dépanner en scarabée ou partager un paquet de chips. (ou essayer de se dissuader de l'ouvrir pour les plus courageux). Je diminue le densité des flammes d'un coup de baguette grâce au sortilège de ratatinage. Il faut verser la bile de tatou, d'accord. Cinq gros centilitres dans le chaudron, une fois dans le sens horaire, puis trois fois dans le sens anti-horaire. Cette impression de préparer un bon gâteau est agréable et vraiment intensifié quand je saupoudre mon chaudron de cette fine poudre de gingembre séché. Nouveau sortilège d'engorgement pour des flammes plus vives.

Je m'étire comme si je venais de sortir du lit. Je regarde les chaudron à commencer par Antony qui mélange déjà un liquide avec une jolie teinte verte qui à l'air particulièrement réussi. Je m'adresse en baissant la voix à Mike.

«Tu avances bien ? Lui demandais-je, curieux de savoir lequel de nous deux est le plus avancé »
Dernière modification par Rufus Williams le 15 nov. 2020, 09:30, modifié 1 fois.

6ème année RP
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01 juin 2020, 13:37
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Il ne lui avait pas demandé au meilleur moment. En effet, Mike ne s'était pas aperçu que le jeune garçon était en train de lancer des sortilèges sur son feu pour le moduler à sa guise. Mais Rufus semblait ne pas être perturbé par la demande du rouquin et parvint sans encombre à changer le feu comme il devait être. Cela aurait été dommage de mettre le feu à la salle de cours! Heureusement, Rufus ne semblait pas être de ces personnes distraites.

Lui priant de se servir, Mike n'hésita pas une seule seconde et enfouit sa main dans la réserve de Rufus afin d'en saisir un scarabée. Il remercia son ami pour la gentillesse dont il avait fait preuve et poursuivit l'élaboration de sa potion.

Il découpa alors les scarabées en petits dés, comme il avait été demandé de faire. Il fallait dire que ce n'était pas évident : les insectes un peu séchés s'effriter sous le couteau et de nombreux petits débris se collaient à la planche. Mais cela ne gênait pas tant le jeune rouquin de manipuler des insectes. Il avait entendu quelques soupirs de dégoûts autour de lui. Mais Mike avait grandi en campagne, et avait très jeune eut la main dans les herbes abritant toutes sortes d'insectes. Il se rappelait alors toutes les coccinelles attrapées ou les courses après les papillons qu'il faisait dans son enfance, avant que ses parents déménageassent en ville. La verdure des plaines lui manquaient par moment, mais il s'était habitué à vivre sans. Puis il se rappela qu'il devait se reconcentrer sur sa potion, et focalisa son esprit sur sa préparation.

Mike joua alors un peu avec l'intensité du feu pour qu'il convînt à la situation en cours, puis y versa la bile de tatou un peu négligemment. Il en avait peut-être mis un peu trop, ou pas assez. Il fallait dire que Mike et les matières pratiques étaient loin de ne faire qu'un. Mike n'était pas très rigoureux et ne comprenait pas l'importance de respecter les doses exactes des ingrédients dans la confection des potions. Il les confectionnait comme on confectionne un gâteau, comme si une marge d'erreur était permise.

Mais par chance, cela semblait plutôt correcte puisque la mixture prit la teinte qu'il fallait obtenir. Mike touilla alors la potion comme il fallait le faire, sans réellement comprendre une fois de plus l'intérêt de touiller dans un sens puis dans l'autre. Une grosse bulle ressortit du liquide verdâtre à l'odeur peut agréable qui explosa en surface pour en répandre son parfum, et qui fit penser à Mike qu'il s'agissait d'une flatulence de strangulot tout droit sortie de son chaudron.

Alors qu'il s'apprêtait dorénavant à ajouter une nouvelle dose de bile de tatou, Rufus l'interromput pour lui demander comment avancer sa potion. Il fallait dire que Mike avançait "à son rythme", soit très lentement. Il lui répondit alors :

"J'avance, et toi?"

Il ne lui laissa à peine le temps de répondre qu'il commença à verser la bile dans le chaudron. Mais peut concentré, le flacon lui glissa des main et plongea dans la mixture. Une grande éclaboussure s'en suivit, n'épargnant pas la paillasse de son ami. Mike leva le visage, désolé de ce petit incident.

Compte-élève de monsieur le sous-directeur.
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15 nov. 2020, 07:49
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Je pris une cuillère en bois et mélangeai la potion dans le chaudron d'un geste circulaire et fluide. Une légère vapeur s'en dégageait tandis que je subissais un éclaboussure nauséabonde. Je levai les yeux vers Mike puis je baissai les yeux vers les tâches sur ma chemise blanche qui ne l'était désormais plus. Je restai quelques secondes à observer ma paillasse sans vraiment savoir quoi faire. Les tâches de bille de tatou pourraient-elles partir au lavage ? Les elfes de maison qui s'occupaient du linge sale devraient bien travailler. Je secouai mes mains pleines de bile en direction du sol en ne me gênant pas pour envoyer quelques gouttes dans le dos d'une fille de notre année. C'était gluant cette chose.

Beurk.

Pas de commentaire supplémentaire. Je tirai sa baguette de ma ceinture et effectuai un mouvement circulaires en direction des éclaboussures présentes un peu partout sur la paillasse en récitant « Recurivite. » De ma baguette est sortit ce qui semblait être une mousse blanche qui faisait un bruit corrosif. La mousse disparut petite à petit avec le liquide qu'elle nettoyait au bout de quelques minutes. Ce pendant je ne tentais pas de le faire sur mes vêtement par beur de laisser des auréole de lavage, je n'étais pas un expert du ménage après tout.

« T'inquiète. »

Je regardais ma potion puis jetais un œil au tableau sur lequel la recette de celle-ci figurait. Je savais où j'en étais, et le résultat que j'avais à cet instant avait l'air assez satisfaisant. Enfin, c'était mon avis qui aurait très bien pu être contredit par le professeur ou je ne sais quel personne s'y connaissant mieux que moi. Bref, la potion avait l'air bien commencé, mais je ne savais pas vraiment où tâtonner à partir de cet endroit, peut-être qu'un scarabée supplémentaire ne lui aurait pas fait de mal.

« J'avance tout doucement, je pense que c'est sera bientôt bon, mais j'ai l'impression qu'elle a une odeur chelou. Ou c'est peut-être juste moi... »

Je me grattai légèrement le menton en essuyant une tâche de dentifrice au passage. Ce devait être la cause de cette odeur mentholé, si jamais c'était tombé dans la potion qui sait ce que cela aurait bien pu produire comme résultat ? Une potion qui fait penser à du dentifrice ou peut-être qui vous met le jingle de la PUB en boucle dans la tête jusqu'à ce que les effets s'estompent ? Arès tout, les théories pouvaient être posées. Je cherchais la recette au tableau mais... la professeur venait de l'effacer. Ah cette espagnole ! Je soupirais.

« Tu peux me passer tes notes de la recette ? Je crois que les miennes sont incomplètes.»

Sincèrement désolé de ce retard, j'avais comme qui dirait tout simplement oublié l'existence de RP :sweatingbullets:

6ème année RP
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