Ce matin il prit son petit déjeuner dans la grande salle et une fois qu'il eut finit il jeta un rapide coup d’œil à son emploi du temps pris ces affaires et se dirigea vers son premier cours de la matinée. Ça faisait, déjà, une semaine que Mizar était arrivé au château. L’impression de rêve qu'il avait depuis la réception de sa lettre s'était un peu estompée, mais était toujours bien présente. Même si il n'arrivait pas encore très bien à dompter les escaliers, il avait fait de nette progrès depuis son arrivée pour se repérer dans le château.     Il arriva donc dans les temps à son cours de potion. C'était une matière qui lui avait semblé plus inintéressante que d'autre, bien qu'il ait été intéressé par toute les matières qu'il avait pu découvrir. Les potions l'attirait parce qu'il pensait que le fait de ne pas savoir si sa potion était bien réussit ou pas était palpitant. Quand il arriva dans la salle la disposition était différente de celle du cours dernier : les tables étaient mise en îlots. Nous allons faire un travail de groupe. Ce sera sans doute un travail pratique. Se dit Mizar. Il attendit, comme d'autres élèves qui était aussi arrivé, debout dans un coin, que le cours commence.
Quand tout le monde fut Mme Xarinez leur demanda de se mettre par trois. Mizar alla donc s'installer à une des tables. Pendant qu'il s'asseyait il vit deux autres personnes qui avait choisis la même table. Le groupe dans lequel il se trouvait était donc complet.
Il vit que les deux autres personnes étaient toutes les deux des filles. Leur robe était de la même couleur que la sienne, signe qu'elle appartenaient à la maison Poufsouffle. L'une était châtain, tandis que l'autre était brune. Comme, pour lui, travaille rimait avec bavardage il leur lança à voix basse :
"Salut je m'appelle Mizar. Et vous vous appelez comment ? "

Cela faisait seulement une semaine que Margaret était à Poudlard, mais elle avait l'impression que ça faisait des années qu'elle avait quitté Hillingdon pour partir vers l'inconnu. En effet, il s'était passé tant de choses en sept petits jours ; tant de découvertes, de rencontres, de réponses, de cours, de mauvaises blagues, et tout un tas d'autres choses qui rendaient la semaine poudlarienne très longue. Toute cette nouveauté donnait le vertige à Meg, qui avait arrêter de réfléchir et de se poser des questions dès le deuxième jour. Même si elle était toujours extrêmement angoissée pour tout, et que son ventre se serrait dès qu'elle devait essayer ou vivre quelque chose de plus, elle était aussi excitée. L'école était pleine de choses étranges, nouvelles, terrifiantes et attirantes qui la rendait tellement mystérieuse... donc, même si la jeune fille se sentait comme un ourson perdu sur un morceau de glace en dérive, elle aimait cette sensation et ne pouvait s'empêcher d'apprécier Poudlard, ses secrets et ses mystères.
Comme chaque matin depuis une semaine, la jeune fille se leva plus tôt que ses camarades et mangea rapidement, seule comme d'habitude, dans la Grande Salle. Elle ne voulait surtout pas être en retard à ses cours. Car, se connaissant, si elle prenait son temps, elle arriverait en retard et se ferait gronder. Et elle ne voulait surtout pas écoper une retenue dès la première semaine. D'autant plus que son premier cours, ce vendredi matin, était potion. Alors qu'elle aimait déjà beaucoup, étant petite, faire toutes sortes de mélanges que sa mère lui proposait, elle adorait maintenant suivre les cours de cette matière qu'elle trouvait amusante et intéressante. Même si pour l'instant, ils n'avaient pas fait beaucoup de pratique.
Quand elle arriva, en avance, devant la classe, il n'y avait encore personne. Elle eut le temps de rêvasser un peu avant que les premiers élèves n'arrivent, bientôt suivis de la professeure. Meg suivit ses camarades à l'intérieur de la salle, où elle remarqua que la disposition des tables avait changer. Au lieu des rangées habituelles, il y avait des petits regroupements de tables. Bientôt, la professeure donna la réponse à la question muette des élèves : ils allaient enfin faire de la pratique, et allaient créé de la Pimentine par groupes. A cette annonce, Meg se crispa. Elle devrait donc discuter normalement avec des camarades, alors qu'elle avait à peine adresser une parole à l'un d'eux.
Elle se dirigea donc vers une table où était déjà installée une jeune fille de Poufsouffle. Elle s'assit en silence, jetant de rapides coups d'oeil à sa camarade, en espérant que celle-ci parle. Mais un garçon, arborant lui aussi les couleurs de Poufsouffle, arriva bien vite et se présenta :
— Salut je m'appelle Mizar. Et vous vous appelez comment ?
Meg, saisissant l'occasion de se présenter sans paraître pénible, essaya de répondre d'une voix assurée et calme :
— Moi c'est Margaret... mais vous pouvez m'appeler Meg.

Meg avait l'air aimable et sympa, tandis que Autumn avait l'air d'être tout le contraire, mais peut-être avait elle simplement mal dormi ou était elle énervé pour x ou y raison. Cependant il espérait qu'elle s’avérait plus aimable que ce qu'avait fait pensé le ton sec de sa voix, car sinon ce travail qui à première vu s'avérait agréable pourrait littéralement devenir un véritable enfer. Il avait déjà vu la pimentine dans un livre. D'après ce dernier c'était une potion qui guérissait le rhume, mais qui avait pour effet secondaire de faire fumer les oreilles. La lecture de cet effet indésirable lui avait provoqué une crise de fou rire et rien quand y repensant il ne put retenir un léger rire. Cependant Mizar ne savait rien de sa fabrication et comme il ne fallait pas qu'il prenne du retard sur les autres élèves, afin de ne pas se faire disputer par la professeur, Mizar ouvrit son livre afin de potion, afin de s'attaquer à la préparation. D'après ce dernier il avaient besoins de sang de salamandre et menthe poivrée, d'huile d'eucalyptus et de piments d'oiseaux. Il avait déjà entendu parler de tout les ingrédient, sauf du sang de salamandre, mais qu'il connaissait grâce à un livre. Il fallait donc quatre ingrédient et ils étaient deux à s'en occuper, puisque Autumn était déjà occupé à remplir le chaudron, le calcul était donc vite fait.
Je m'occupe du sang de salamandre et des piments d'oiseaux, tu peux t'occuper de l'huile d'eucalyptus et de la menthe poivré, si ça ne te dérange pas. lançat Mizar à Meg avant de s'éloigner en direction de l'étagère ou trônaient des ingrédients en tout genres.
@Margaret Hunter

L'autre fille, la brune qui n'avait pas daigné adressé un seul mot à Margaret alors que celle-ci s'était installée avec elle, déclara avec froideur qu'elle s'appelait Autumn. La brunette ne put s'empêcher de frissonner en écoutant qu'elle allait remplir le chaudron d'eau, comme si un vent glacial soufflait dès que sa camarade ouvrait la bouche. Pourquoi était-elle si froide ? Peut-être était-ce dût à une quelconque timidité, ou était-elle vraiment méchante ? Méchante et glaciale à la façon des pestes dans les livres que Meg lisait... Cette dernière haussa les épaules, mettant fin à cette courte réflexion sur la raison de si peu d'amicalité. Le cours n'allait pas être très amusant si elle travaillait avec cette glacière qu'était Autumn. Heureusement que le garçon, Mizar, serait là pour égayer l'ambiance.

— Ça va être génial, ce cours, avec le glaçon ! fit la jeune fille avec amusement en faisant un petit signe du côté d'Autumn.

Alors que l'autre fille avait quitté la table pour "remplir le chaudron d'eau", Meg jeta un coup d’œil à la recette. Sa mère, en bonne fan des potions, lui avait déjà parlé et même fabriqué de la Pimentine quand elle était plus petite. Elle connaissait donc tous les ingrédients à utiliser, ainsi que l'étrange effet secondaire qui survenait lorsqu'on la buvait : les oreilles qui fument. Elle avait déjà dût subir cette horrible chose et savait donc que ce n'était vraiment pas agréable à vivre. Chassant ce souvenir dans un coin de sa tête afin de se concentrer sur la préparation de la potion, elle hocha la tête lorsqu'elle apprit la répartition du travail. Elle allait s'occuper de la menthe poivrée et de l'huile de l'eucalyptus.

Meg alla récupérer les cinq feuilles de menthe poivrée et le bocal d'huile d'eucalyptus dont la potion avait besoin, puis retourna à sa place et commença à les réduire en poudre. Jetant un nouveau regard à la recette, elle déclara distraitement :

— Faut qu'on mette l'huile d'eucalyptus en premier. Dix gouttes, je crois.