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30 août 2020, 23:47
À la recherche du mucus perdu
DIMANCHE 27 MARS 2045
00H10

Feat. @Ruby Everheart


Bientôt le premier avril. Bientôt le jour de mon anniversaire. Bientôt le jour des farces. Je me dois d'être minutieusement équipé pour le jour J... Et, cette année, je tiens à user d'un nouveau complice pour bien embêter mon entourage comme il se doit : du mucus de veracrasse.

Ayant déjà eu affaire à cette chose des plus répugnantes lors d'un cours de potions où mon binôme a "malencontreusement" renversé cette substance directement sur ma main, certes j'en ai fait des cauchemars, mais j'y ai aussi vu l'ingrédient parfait pour m'accompagner lors de ce premier avril.

C'est pourquoi je me retrouve en ce moment-même à sortir discrètement de mon lit, enfiler mes baskets, prendre mon eyelin-...

« Non. »

Après tout, les élèves sont censés dormir à cette heure-ci, non ? Je ne vais croiser personne. Je ne croise jamais personne ! ... Sauf, peut-être au début du mois où j'étais également sorti à minuit dix et que j'ai croisé l'autre, là.

« M'ouais, peut-être que je vais attendre un peu, en fait. »

Mon faible Lumos rivé sur ma montre, j'observe la plus grande aiguille finir son tour.

« Roh, et puis zut. »

Minuit onze. Ce n'est pas minuit dix, ça devrait passer, non ?

« 'Toute façon, je vais m'endormir si j'attends plus longtemps. Allez, on bouge son arrière-train ! »

Je sors en ninja du dortoir puis de la salle commune, toujours éclairé par la lumière tamisée de mon Lumos.

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT
14 nov. 2020, 16:04
À la recherche du mucus perdu
RUBY, 11 ans
27 mars 2045 Minuit passé
Couloirs de la Salle de Potions, Sous-Sols, Poudlard


Image

•••

Non, ma question ne pouvait pas attendre. Alors, évidemment, je suis descendue en trombe de la Salle Commune — qui avait eu tout le temps de se vider de ses derniers occupants — pour aller côtoyer l'humidité des Sous-Sols et espérer y trouver miss Xarinez.

Le devoir qu'elle nous avait donné deux jours auparavant m'avait tenue en haleine toute la soirée. Or, pour pouvoir apposer un point final à ma copie, il me manquait désespérément une explication de ma professeure sur son énoncé. Impossible d'aller me coucher avant d'avoir eu quelques éclaircissements : je n'aurais pas réussi à dormir, sinon.
Je n'ai aucune notion du temps alors les minutes avaient filé comme des centièmes de seconde ; mais si quelqu'un s'était trouvé à mes côtés, montre en main, il aurait décompté trois heures, au moins.
D'ailleurs, je ne sais même pas quelle heure il est, ce soir. Les torches qui parsèment le Château de lueurs jaunâtres sont toujours allumées, certes, mais les armures sont les seules formes humaines que je croise. Je fronce les sourcils face à ce désert de corps, sans ralentir l'allure. Je descends chaque étage, dévale les escaliers et dégringole marche après marche.

Mes chaussures claquent sur le sol froid des Couloirs souterrains, faisant résonner mon pas pressé contre les murs en quelques échos. Chaque foulée me rapproche un peu plus de la réponse tant espérée. D'ailleurs je peux la voir d'ici, cette lueur d'espoir : une boule de lumière éclaire le noir de la galerie. Et, plus je me rapproche, plus je constate que cette clarté n'est que l’œuvre d'un sorcier qui vient de lancer Lumos. Penché sur la porte, dos à moi, j'ai du mal à voir ce qu'il fait de si important pour un dimanche soir. Et puis, à la lumière de sa baguette, je dois avouer qu'il est légèrement sinistre. À croire qu'il souhaite effrayer quiconque le surprendrait dans son étrange occupation.
Quoique, je dois ressembler à cela aussi. Dans l'ombre, on ne peut apercevoir que faiblement les contours de mon visage. Amusée, je me décide à briser le silence, bien consciente que ce garçon n'a aucune idée de ma présence, non loin de lui.

« Qu’est-ce que tu fais ? je le questionne soudainement. Tu veux qu’je t’aide ou ça va tout seul ? » je reprends, intriguée, sans manquer de laisser percer une certaine ironie dans ma voix.

J'hésite un quart de seconde à lui demander s'il bloque aussi sur ce fichu devoir : peut-être est-ce la raison de sa présence ici. Mais cette étrange personne n'est pas de mon année, je m'en serais souvenue.
Légèrement dépitée, j'admets l'évidence : miss Xarinez n'est pas là et je suis face à un extravagant en train de crocheter la porte de la Salle de Potions.

these violent delights have violent ends