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07 oct. 2020, 17:05
 Terminé   Big boom badaboom
Ça va le faire, ça va le faire.

Attends, je vais terminer.

... Ça l'a pas fait.

Bon. Au moins, elle ne semble pas énervée. C'est déjà ça.

Même mon cerveau fonctionnant à deux à l'heure se voit être choqué par les dires de ma partenaire suivants : elle s'excuse. Elle. Alors que c'est moi qui ai bâclé les crochets.

Je dois être en train de rêver. Tant de patience mélangée en un seul être n'est mathématiquement pas possible : on est censés exploser avant. Même bien avant. Quoique... La patience n'a pas tendance à faire exploser mais, au contraire, calmer. C'est le surplus de colère qui fait exploser. Mais donc, qu'est-ce qu'un surplus de patience est censé faire ? Endormir ? Patience est synonyme de calme. Calme est synonyme de sommeil. Donc, par extension, sommeil est synonyme de patience. Non ? Si je raisonne comme ça pour tout, n'importe quoi pourrait être synonyme de n'importe quoi... Mais, en même temps, comment trouver une conséquence à un comportement aussi calme autrement ? C'est bien plus simple quand on dit qu'on explose : quand on explose, on explose, point final.

... on doit attendre 40 minutes...

Quarante minutes ?!

Quarante minutes. Quarante maudites minutes à ne rien faire durant lesquelles je peux enfin rattraper quarante minutes de mes heures de sommeil perdues.

Je ne me fais pas prier : mes bras sont déjà croisés sur ma table et je plonge, tête la première, dedans avant de fermer les yeux.

Ah, quel bonheur ! Je me sens enfin revivre ! Plus vivant que si j'avais été pleinement conscient, en tout cas. M'enfin, il ne faut pas que je m'endorme complètement : j'ai quarante minutes. Quarante minutes seulement. Pas une seule seconde de plus. Je ne peux pas me permettre de planter ma partenaire comme ça, à une étape de la finalisation de la potion. Je dois être prêt. Prêt lorsque l'heure sera venue ! ... Et il n'est pas évident de voir l'heure sans regarder ma montre. Mais je suis pourtant teeellement bien dans mes bras. Au pire, il faudrait juste que je tente de trouver un bon angle pour observer furtivement le sablier qu'elle a retour-...

« Mince ! »

Il a déjà presque fini de s'écouler, ce bougre de sablier ?! Mais j'ai même pas eu le temps de rêver !

Mon regard embrumé par le sommeil parcourt rapidement la salle. Ma partenaire est là, le... Nez dans ses notes ! Mais mince, on va louper la potion à cause d'elle !

Si mon corps est encore incertain dans ses mouvements, il est boosté par le regain d'énergie de mon esprit qui est déterminé à mettre ses foutues épines dans le chaudron à t-...

BOUM.

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT
09 oct. 2020, 16:08
 Terminé   Big boom badaboom
- Oui quarante minutes, comme indiqué dans la marche à suivre, dis-tu, embarrassée.

Décidément, ton binôme n'a pas l'air d'être au point lorsque l'on parle potions, ou en tout cas en ce qui concerne le remède contre les furoncles. Tu supposes qu'il n'a pas tout lu mais tu ne relèves pas plus que ça, puisque, de toute façon, vous arrivez à bout de la préparation et que tout s'est relativement bien passé jusqu'à présent. Il n'y a aucune raison pour que quelque chose cloche, c'est ce que tu penses en tout cas.

Alors que tu décides de reprendre tes notes, Edmund s'improvise une petite sieste. Après tout, il peut bien faire ce qu'il veut, ça t'est égal. De plus, il a l'air fatigué, est-ce pour ça qu'il est distrait depuis le début de la préparation ? Peut-être. Au moins, ça te permet de continuer à travailler tranquillement tout en surveillant le sablier. Dès qu'il sera complètement vide, vous pourrez terminer la potion, exactement comme tu l'as expliqué au Serpentard.

A quelques minutes avant la fin de la cuisson, tu vois Edmund s'agiter et tu mets un peu de temps à comprendre pourquoi. Lorsque tu as saisi ce qu'il s'apprête à faire, tu tentes de lui dire de ne pas ajouter les épines ou vous le payerez très cher mais rien ne sort, du moins pas à temps. Tout comme le reste de la classe, tu entends le gros boum provoqué par ton binôme et tu oses encore te demander si tu rêves. En réalité, il s'agirait plutôt d'un cauchemar car les furoncles qui sont apparus sur ta peau son bien là, ce qui signifie que vous avez raté la potion et qu'un passage par la case infirmerie va être obligatoire.

Tu regardes Edmund qui, tout comme toi, est recouvert de furoncles. Jusqu'à maintenant, tu étais très calme mais tu commences à bouillonner petit à petit de l'intérieur, tu es d'un calme presque déconcertant de l'extérieur, même si tes expressions du visage sont bien marquées. Tu te sens honteuse car vous avez lamentablement échoué et tu en veux à Edmund qui, apparemment, n'a pas jugé nécessaire d'écouter tes indications alors que tu lui avais explicitement demandé de bien faire attention à cette fin de préparation. Ton sourire a disparu, on dirait presque une autre Lili vu comment tu le fusilles du regard.

- Pourquoi t'as fait ça ? dis-tu à voix basse pour qu'il soit le seul à l'entendre.

Ton visage affiche désormais une mine penaude, consciente que cet incident ne va pas passer inaperçu auprès de votre professeure. Tu te tournes vers elle et tu baisses les yeux. Les larmes te viennent presque, tellement tu ne comprends pas pourquoi ce cours a fini en un tel fiasco de votre côté. Pour le moment, tu ne saurais pas dire si tu envisagerais de faire à nouveau équipe avec le Serpentard.

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.
06 nov. 2020, 13:18
 Terminé   Big boom badaboom
« Il faudra ajouter les épines seulement après avoir retiré le chaudron du feu. »

C'est cette phrase qui tourne en boucle dans ma tête depuis ce qui me semble maintenant être une éternité. Cet écho de souvenir qui n'a pas voulu se révéler avant. Pas avant que je ne lui déroge. Pourtant, je me disais bien qu'il manquait quelque chose, que c'était trop simple... Mais non.

Mon cœur s'alourdit à chaque seconde qui passe. Je n'arrive plus à supporter son poids : une seconde. Cela s'est joué à une seconde. Si cet écho me serait revenu une seconde plus tôt, j'aurais pu empêcher ces épines de tomber. J'aurais pu ne pas les lâcher. J'aurais pu ne pas les porter au-dessus du chaudron. J'aurais pu ne pas m'en saisir. Une seconde, une seconde ! Et je ne me serais pas retrouvé la main ouverte au-dessus du chaudron qui venait d'exploser dans un bruit que même un sourd entendrait.

Je baisse le regard en me rendant compte de la position dans laquelle j'étais resté figé. Règle numéro une : cacher les preuves qui pointent vers nous. Ce n'est pas vraiment pas ce que j'ai fait en laissant tout le monde me regarder, tel un meurtrier qui aurait toujours la baguette dirigée vers un cadavre. Très intelligent de ma part, franchement.

Je ne tarde pas plus à mettre ma capuche : certes, ils ont vu la silhouette floue du "Serpentard ayant tout fait péter" mais ils ne pourront pas mémoriser ses traits. Encore moins des traits couverts de gouttes de potion de je-ne-sais-quoi. Empêcher une réputation de boulet en même temps de conserver ma dignité ne me ferait pas de mal.

Une paire de chaussure féminine entre dans mon champ de vision.

Dites-moi que c'est pas elle, dites-moi que c'est pas elle...

Pourquoi t'as fait ça ?

Reconnaître la voix de mon écho finit d'écraser mon cœur.

Bien sûr, cela ne pouvait qu'être elle : ma binôme pour ce cours. Celle dont j'ai gâché la potion en plus de la mienne. Celle dont je salissais l'image avec mon ignoble erreur. Ma seule envie est de m'enterrer six pieds sous terre pour échapper à la honte qui rit de moi. Honte amplifiée par son ton accusateur. Comme si je l'avais fait exprès. Comme si j'avais fait exprès de lui nuire. Comme si j'avais fait exprès de me nuire. Comme si j'avais fait exprès d'échouer. Comme si...

Je me dirige à grands pas vers la sortie sans demander mon reste : hors de question que quelqu'un puisse voir une seule de mes larmes. J'ai déjà assez perdu en fierté. Le regard déçu de mon père n'a pas à en rajouter.

6ème année RP
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Katherine.
« Roi du Drama & du Suspens » — JT
09 nov. 2020, 00:06
 Terminé   Big boom badaboom
En voyant la réaction de ton binôme, tu ne peux pas t'empêcher de t'en vouloir : était-ce vraiment nécessaire d'en rajouter ? Il a fait une erreur et ce n'est pas parce que tu ne l'aurais pas faite dans ce contexte qu'il n'avait pas le droit de se tromper. Tu le vois quitter la pièce sans demander son reste et tu aimerais le suivre mais tu préfères tout de même attendre l'autorisation de ta professeure de potions pour le faire, tu n'as pas envie de te faire remarquer encore plus. Heureusement, celle-ci ne se fait pas attendre :

"Voici donc ce qu'il ne fallait... PAS... faire! Miss Cooper, je vous invite à rejoindre l'infirmerie et à vous assurer que M. Dale en fait de même."

Ta mine penaude s'accentue en entendant ses paroles : être désigné comme l'exemple type de la chose à ne pas faire dans ton cours préféré, il faut dire que ça a de quoi donner un coup au moral. Néanmoins, tu hoches la tête à la demande de Miss Xarinez et tu sors de la pièce sans regarder tes autres camarades présents dans la pièce.

Tu marches rapidement pour rejoindre Edmund et, une fois que tu es à côté du Serpentard, tu tentes d'engager la conversation, en espérant qu'il comprendra que tu es sincère.

- Edmund ! Tu sais, c'est pas grave, ça arrive, d'accord ? J'aurais pas dû te parler comme ça, tu te sens assez coupable, j'aurais pas dû en rajouter, désolée. Miss Xarinez a demandé à ce qu'on aille à l'infirmerie, on y va ?

Tu essaies de capter son regard, tout en affichant un sourire léger. Tu ne pensais pas qu'il s'en voudrait autant alors, tu fais de ton mieux pour inverser la tendance et l'aider à se changer les idées. Ne voyant pas de mouvement de sa part, tu tentes de le provoquer.

- Tu trouves agréable d'avoir des furoncles sur ta peau ou quoi ? Dépêche-toi ou tu devras attendre que Miss Lloyd finisse de me soigner avant de dire au revoir aux démangeaisons ! dis-tu en commençant à grimper 4 à 4 les escaliers.

Tu ne sais pas si ta tentative va secouer le Serpentard mais tu essaies tout de même en espérant qu'il verra son erreur un peu moins d'un mauvais oeil. L'ironie, au même titre que la taquinerie, sont toujours des armes que tu utilises lorsque tu en ressens le besoin et tu croises les doigts pour qu'Edmund y soit tout aussi sensible que toi.

Paroles de Miss Xarinez validées par sa joueuse.

Sixième année RP | #4682B4
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14 nov. 2021, 16:52
 Terminé   Big boom badaboom
« Respire. Ça va aller, respire. »

Je m'éloigne à grands pas de la salle de potions sans destination précise en tête. Je dois juste m'éloigner en espérant ne croiser personne. C'est tout. Et cela ne devrait pas être bien compliqué étant donné les couloirs censés être déserts à cette heure-ci.

Je prends finalement la liberté de m'arrêter : j'ai le temps avant que les couloirs ne soient peuplés de nouveau et les larmes qui me brouillent la vue menacent de couler au moindre mouvement brusque. Et hors de question qu'elles emmènent mon eyeliner dans leur chute.

Je penche légèrement ma tête en arrière, histoire qu'elles cessent de menacer de tomber, avant de me mettre à éventer celles-ci dans le faible espoir qu'elles sèchent...

Edmund !

FICHTRE.

Elle m'a fait flipper !

Trois bonnes larmes ont réussi à fuir.

Je me hâte de détourner la tête en me renfrognant que plus dans ma capuche. Il faut que je les arrête avant qu'elles ne fassent trop de dégâts. Aargh, mais elles sont noires ! Et elles continuent de couler sur mes mains en y étalant toute leur noirceur ! Mon pantalon est sombre, ça ne devrait pas se voir.

J'essuie donc mes malheureuses mains sur mes cuisses tandis que ma binôme parle, parle et parle encore. Ne peut-elle pas cesser, pardi ?! Juste le temps que j'arrange un minimum la catastrophe.

Je tente tant bien que mal de récolter les dernières larmes parasitant mes yeux de mes doigts maintenant noirâtres. L'une m'échappe. Une seconde la suit bien vite. Raah, ne peuvent-elles pas rester en place l'espace d'une demi-seconde ?!

Bon. Je dois bien voir la réalité en face : c'est foutu. Ça a été foutu dès la première larme. Voire dès que j'ai glissé les épines dans ce maudit chaudron. Tout a été foutu. Mon maquillage comme la potion et la vision qu'a ma binôme de moi. Bien joué, Edmund.

Je prends finalement le temps de capter quelques unes de ses paroles... Pour me rendre compte que son humeur a changé en éclair : du ton accusateur qui avait pour but de m'enfoncer dans ma culpabilité, elle est passée à un ton provocateur. Ce délicieux ton provocateur qui souligne la plus belle des ironies.

Alors... Elle ne m'en veut pas ?

Je jette un discret regard au-delà de ma capuche pour voir que... Elle est déjà partie en courant. C'est à peine si j'ai pu voir ses douces mèches brunes disparaître dans les escaliers.

Elle ne m'en veut donc pas... Mais cela va être le cas si j'ignore son défi.
Mieux vaut tard que jamais ? :wise:
Et j'ai donc l'honneur d'annoncer que cet RP est (enfin !) fini !

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