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07 juin 2017, 17:26
Mélancolie, nostalgie... et réconfort ?  PV B. Fawley 
Tout à commencé ce jour là, alors qu'Elisabeth se promenait dans le parc. C'était un dimanche, en début d'après-midi. Le printemps avait débuté depuis longtemps déjà, puisque nous étions à la fin du mois de mai. Les examens de première année approchaient à grand pas, et les grandes vacances aussi. Entre les deux, Elisabeth préférait largement les grandes vacances. A vrai dire, si il y avait un moyen de passer en deuxième année sans faire les examens, il serrait le bienvenu ! Mais Elisabeth n'était pas vraiment le genre de fille à stresser pour ça. Du moment qu'elle passait en deuxième année...
C'est pourquoi elle s'était retrouvée seule, dans le parc. Ils révisaient tous leurs examens... tous ? Et bien non, pas tous, pas Elisabeth. Mais disons presque tous. Elisabeth avait décidé de se promener dans le parc. Il ne pleuvait pas, heureusement, mais il ne faisait pas chaud pour autant. N'exagérons pas... ce n'était pas non plus un froid glacial du Groenland mais, pour une fin de printemps, c'était assez froid. La poufsouffle se tenait debout, à la lisière de la forêt interdite, entourée de sa cape, à coté d'un enclos ou se trouvait un hippogriffe. Il était sûrement là pour les cours de S.a.C.M. Elisabeth rêvait de passer en troisième année pour commencer cette matière, qu'elle adorait. Sa tante travaillait dans ce domaine.
Elle admirait donc l'hippogriffe, le caressait... comme presque tout les animaux, l'hippogriffe n'avait pas peur d'elle. Sa couleur et son regard lui rappelèrent Buck, dans Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban. Et comme souvent quand elle pensait à Harry Potter, des souvenirs lui revinrent. Les souvenirs de Londres, de New-York, de son petit frère, puis de ses parents. Même si sa grande soeur était à Poudlard avec Elisabeth et la réconfortait, ce n'était pas suffisant pour que ses parents arrêtent de lui manquer. M. er Mme Gallistin manquaient énormément à leur cadette. Une petite larme qu'elle ne put retenir tomba. Soudain, des bruits de pas se firent entendre. Le parc était tellement désert et silencieux qu'un seul petit bruit était audible. Elisabeth tourna lentement la tête, une grande silhouette masculine marchait vers elle. Ce n'était pas Hagrid, non, la silhouette n'était pas aussi grande que ça. Mais c'était un adulte, qui se dirigeait vers la petite élève qui pleurait doucement.

Profite de l'instant présent, prend le verre à moitié plein et amuses-toi !!! ^^
Plus on est de fous, plus on rit !
"Toujours"
Rogue, Harry Potter 7 partie 2
11 juin 2017, 18:05
Mélancolie, nostalgie... et réconfort ?  PV B. Fawley 
?. La casse-cou et l'hippogriffe.


Le vent soufflait très fort pour une fin de mois de mai. Ceci explique sans doute pourquoi si peu d’élèves profitaient du bon air écossais pour un dimanche. A moins que ça ne soit les révisions qui les tenaient, pour la plupart, à bonne distance du parc et de ses tentations. En faisant un effort de mémoire, je n’éprouvai aucun mal à me souvenir que rien ne pouvait m’éloigner du parc à cette époque de l’année. Mes livres d’école sous le bras, je ne ratais pas une occasion de prendre l’air et de profiter des merveilles du printemps : la flore qui explosait dans une myriade de couleurs, la faune qui s’aventurait parfois en dehors des frontières de la Forêt Interdite, et surtout ce vent de sud qui vous dessinait des motifs géométriques à la surface du lac et vous transportait toutes les bonnes odeurs du monde.

Mes années d’étudiant étaient peut-être loin derrière moi, mais mes plaisirs étaient restés aussi simples que celui qui consistait à fumer tranquillement le tabac magique de ma pipe, assis à l’ombre d’un arbre, le regard tourné vers l’horizon et ses mystères. Mais un excès de fainéantise n’étant jamais bien vu dans notre bonne vieille société —d’autant plus si le professeur Loewy venait à en entendre parler — je me laissai distraire par les agitations d’une silhouette noire quelques mètres en contrebas de ma position : une élève qui se tenait un peu trop près de l’enclos d’un hippogriffe. Instinctivement, je me levai, les yeux plissés, certain que l’affaire tournerait mal. Cette pauvre fille était-elle soumise à un Imperium pour se risquer si près d’un enclos interdit ? Caresser un hippogriffe était une affaire bien plus coriace que celle qui consistait à caresser ses cheveux…

Conscient de l’urgence, je dévalai la pente en crachotant plusieurs ronds de fumée derrière moi au rythme de ma respiration saccadée. Mais très vite, mes jambes se calmèrent et c’est en marchant que j’atteignis cette enfant pour le moins casse-cou après avoir assisté, non sans un certain étonnement, au spectacle d’un hippogriffe aussi docile qu’un vulgaire animal de compagnie.

« Miss Gallistin… soufflai-je en reconnaissant l’élève de première année. Une élève de ma propre maison… qui n’avait vraisemblablement rien à envier aux Gryffondor question courage. »

Mais j’oubliai toutes notions de remontrance quand je constatai les larmes silencieuses qui coulaient sur ses joues. J’enfonçai mes mains dans les poches de mon pantalon et, contrarié, je tentai l’approche bête et simplette qui consistait à détendre l’atmosphère.

« … auriez-vous subtilisé un oignon du Pérou de ma réserve ? lui demandai-je en étirant un début de sourire. Il se dit qu’il suffit d’en regarder un pour pleurer comme une Madeleine durant vingt quatre heures. »