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07 janv. 2018, 10:02
 RPG+  Réhaussage pour Rosa  PV 
Mad n'arrivait pas à déterminer la nature exacte de Yuzu en l'état actuel des choses : rideau de fer, iceberg, elle n'en savait trop rien. En tout cas, le mouvement sec que venait d'exécuter son corps ne présageait pas un réchauffement climatique prochain et cela n'irait probablement pas en s'arrangeant, ce qui ne fit qu'inquiéter Mad davantage. Elle jeta un cup d'œil sur sa proie, car c'était cela qu'était devenu la japonaise. A bien y réfléchir, on ne savait plus qui était le prédateur de la proie. Chacun avait ses armes, sa force propres mais des handicaps étaient présents des deux côtés. Finalement, aucun ne dominait, seule la différence les poussait à se jauger du regard. La question était de savoir qui oserait se jeter sur l'autre le premier, qui assumerait la responsabilité d'engager le combat. Ou qui tendrait la main pour repartir bras dessus bras dessous. Bien sur, c'était une image. L'asiatique n'aurait jamais tendu la main et la blondinette non plus. Seulement, peut être que les tensions s'apaiseraient, comme elles avaient pu, su le faire il y a peu. En tout cas, la première semblait achevée lorsqu'elle s'aplatit sur une chaise de la vaste salle. Elle remit ses cheveux en place -en tout cas, comme il pouvait être le moins pire- et se massa délicatement le crâne. Encore un de ces moments où Yuzu laissait une part de faiblesse l'atteindre sous le regard désormais furtif mais observateur de la Gryffonne. Elle put donc apercevoir lorsque sa camarade poussa un long soupir puis prit une expression neutre, presque froide mais, dans ce cas, Mad n'arrivait pas à lui trouver de la distance, mais cela n'en devenait pas de la tendresse pour autant. C'était un entre-deux, un juste milieu. Sur ce masque, elle vit les lèvres de sa complice -qui ne l'était pas avec elle visiblement- prononcer :

- Arrêter quoi ?

Une ombre d'abattement plongea sur le visage de Yuzu puis se dissipa en nuage de fumée. Celle ci avait les paupières qui se refermaient régulièrement mais lentement, les yeux qui fusillaient la partie inférieure de son regard et son ton s'éteignait peu à peu. La fatigue commençait donc ses ravages. La japonaise semblait énervée et attristée à la fois mais un maigre sourire transperça son visage lorsqu'elle vit le livre de Sorts. Sa bouche entonna alors une nouvelle fois :

- On devrait peut-être rentrer à la salle commune, c’était un défi stupide de toute façon.

Le renfermement, la distance prirent alors leurs aises entre les deux Gryffonnes et la courbette qu'effectua discrètement le dos de l'asiatique en témoigna lorsqu'elle logea ses mains dans ses poches, probablement suite au froid régnant dans la pièce et entre elles. C'était donc vrai, la banquise était toujours aussi solide. La mission avait échoué. Elle commençait à grelotter et Mad ressentit de la compassion, différente de la pitié, pour l'état dans lequel se trouvait Yuzu. Elle avait même été contrainte de déposer le livre sur la table devant elle. La Deuxième Année se remémora alors les dernières paroles de son acolyte : Arrête. Stupide. Et à nouveau, le cercle infernal reprenait. Stop. Arrêter. Arrête. Comme si tout était de sa faute. Comme si elle en était responsable. Comme si...

- Je ne suis pas sure que ta question appelait une réponse sincère.

Comment te dire, ou te faire comprendre, que la Vie n'était qu'un simple Songe ? Un Mensonge, que la Vérité Ronge.
Rire à m'en déchirer les abdos. Brûler nos complexes et nos vieilles pulsions d'ados.
Absente jusqu'au 18 août
05 avr. 2018, 21:20
 RPG+  Réhaussage pour Rosa  PV 
Yuzu fixa sa camarade. Froide comme la pièce elle en avait marre. Sortant les main de ses poches elle attrapa le livre devant elle, posa son regard sur la couverture rigide de celui-ci et s'exprima de façon cinglante, brut, crue. Pourtant son visage était aussi figé que le lac gelé.

- J'ai mieux à faire que discuter avec toi...

Elle emboita le pas. Elle commençait à s'ennuyer, elle voulait lire son livre et il était plus nécessaire de rester ici à débattre de tel ou tel sujet. Yuzu claqua la porte derrière elle, sans se soucier que la seconde gryffone était encore dans la pièce. Au diable le bruit et ce que cela pouvait lui couter, le froid rongeant sa chair et ses os, la faisait se sentir invincible. Elle longea les couloirs, l'air froid qui agressait sa gorge tandis que ses muscles se réchauffant petit à petit lui donnait un sentiment ambivalent d’intérêt plus accrue que ce qu'il aurait pue se passer dans cette pièce. Sonder l’intérieure de son être pour mieux le comprendre. Quelque chose que la japonaise n'arrivait point. Parcourant les couloirs humides, la seconde année semblait danser au rythme des angles, laissant son haori flotter derrière elle, sous la contrainte d'un chemin imposé.

Yuzu ne rentra pas de suite en salle commune, elle fit un rapide détours par les cachots, avant de finalement remonter à cause de l'humidité y régnant. Ne sachant pas réellement pourquoi elle était descendu là, vue qu'elle n’appréciait pas franchement ces sous sols poisseux, elle se mit en route pour le parc. Tentative vaine, il lui restait que quelques options. Finalement elle fit le choix de rentrer en salle commune de gryffondor. A la fois perdu dans ces maudits escaliers, ou plutôt, les escaliers encore perdu. C'était si difficile de bien les enchanter ? La directrice devait être suffisamment intelligente pour ça ou au moins sa directrice de maison. Qui sait pour Yuzu il devait manquer quelque chose aux occidentaux, comme la logique ou quelque chose de plus profond, elle ne savait pas trop. Même ce maudit château semblait refuser le progrès. Elle qui avait baigné sur la lisière des deux mondes, jouissant de l'avancé moldu et de la magie des sorciers. Mais non les sorciers continuait de s'accrocher à leur château miteux. Les japonais était ils pareil ? *Surement* Fut la réponse. Pour certaines choses elle en était même certaine.

Quand elle eu enfin fini de dompter ces maudites marches alcoolisées, Yuzu se dirigea vers le portrait de la grosse dame afin de rentrer dormir.

- Grosse dame réveille toi faut que je rentre.
- Est-ce une façon d...
- Tais toi jmen fou "Hiver" *Qui choisi un mot de passe aussi débile et simpliste ?*
- Soyez sur que votre directrice de maison sera au courant de votre comportement Miss Ame
- Oui oui bien sur, ouvre toi la grosse.
- Miss Ame je n'ai pas de mots pour qualifier...
- Blablabla Bon, moi Hanai Ame, gryffondor, avoir donné mot de passe à toi, donc toi me laisser entrer.
- Votre sœur n'est pas aussi impolie, vous passerez un... Elle est partie...j'aurais du la laisser dormir dans le couloir.

Passant le montant du portrait en se frayant un chemin dans l'espace infime que la grosse dame avait laisser entrevoir. Yuzu était désormais dans la salle commune des rouges et or. Elle n'aimait pas cette couleur, enfaite elle n'aimait aucune couleur réellement. Elle se cantonnait au gris et au noir. Parfois du blanc et quand c'était vraiment nécessaire se forcer à mettre du bleu. Sa cravate verte était plus symbolique. Comme une relique donnée d'une mère envers sa fille. Yuzu rejoignit son dortoir, regarda les autres filles dormir avec mépris sauf une, se changea et fini par se glisser sous les draps avant de s'endormir avec sa dernière trouvaille sous l'oreiller.

Fin du rp pour moi Merci pour cet échange.

Code couleur : #469277
*Picasso 2017, Peeves 2017, Gryffondor et élève du mois de Janvier 2018*
Ma lumière divine vous aveuglera tous !
12 mai 2018, 11:51
 RPG+  Réhaussage pour Rosa  PV 
Leurs regards se croisèrent, se fixèrent, puis ne se détachèrent plus. Toujours aussi glaciale, la Yuzu, vraisemblablement. Elle commença cependant à se déplacer dans la vaste salle de sortilèges, qui semblait chaleureuse à côté de la mine qu'arborait la japonaise. Son visage semblait à l'inverse complètement stone, comme moulé dans la glace qu'elle représentait. Elle se saisit alors de son livre, ou plutôt de l'ouvrage qu'elle s'était attribuée, et murmura, presque fièrement mais violemment :

- J'ai mieux à faire que discuter avec toi...

Mad se retint de lui rire au nez. C'est vrai qu'elle n'avait absolument pas remarqué. De plus, cette phrase arrivait après une grosse dizaine de minutes ensemble, ce qui était assez énorme au vu du caractère de l'asiatique. Enfin, il manquait cruellement un mot dans sa phrase. Le Sens avait vraiment quitté cette parole Vide. Dommage, cela aurait pu être une répartie pertinente, mais non. C'était un nouvel échec à encaisser pour la jeune fille.

La concernée s'échappa alors de la large pièce de cours, claquant fermement la porte derrière elle. Un bruit tonitruant et son écho peuplèrent alors la pièce de leur DDM et la Deuxième Année remercia donc silencieusement sa chère compatriote de sa discrétion et de son savoir-vivre, qui étaient en tous les cas connues pour être ses caractéristiques principales. Entre la fatigue et cet épisode que l'on pourrait qualifier de... malencontreux, la blondinette s'approcha alors de la porte, la rouvrant délicatement pour s'en extirper et la refermer fermement mais toujours sans bruits, et arpenta le premier couloir qui la mènerait jusque dans sa salle commune, même si l'envie lui manquait cruellement. Elle souhaitait retrouver la jumelle, réussir à la comprendre, ne pas rester sur cette défaite, cette perte ; mais elle se souvenait qu'elle ne parlait pas d'un chaton. 

Elle emprunta donc les couloirs du Troisième Etage pour arriver au devant des escaliers capricieux. Fort heureusement, en cette heure avancée de la nuit, compatissants, ils choisirent de la laisser rejoindre simplement la Salle Commune de Gryffondor et elle put donc les gravir docilement pour parvenir jusqu'au Septième Etage. Arrivée devant le large et imposant tableau de la Grosse Dame encore endormie, elle murmura délicatement le mot de passe bateau qui avait été déterminé par on ne savait plus qui et, dans un grognement sonore, l'entrée se dégagea. 

La salle commune était déserte et cela rassura la préfète qui devait veiller sur les élèves de sa maison. Elle décida donc d'engager un aller simple vers son dortoir puisque ses paupières ne souhaitaient que se clore. La jeune fille grimpa donc sur la première marche de l'escalier, puis entendu un bruit devant le tableau. Au vu des pas si anciens événements et la curiosité étant piquée, elle se dissimula légèrement derrière un pan de mur et observa. Elle saisit les bribes d'une conversation :

- ...ouvre toi la grosse.
- Miss Ame, je n'ai pas de mots pour qualifier...
- Bla bla bla. Bon, moi, Hanai Ame, Gryffondor, avoir donné mot de passe à toi, donc toi me laisser entrer.
- Votre sœur n'est pas...

Dans un sourire, la Deuxième Année put observer une silhouette qu'elle avait côtoyé il n'y a pas si longtemps se découper dans l'ombre carmine de la Salle Commune. La blondinette gravit donc furtivement les escaliers menant à leur dortoir, et se précipita dans son lit. Elle se rassura ensuite en voyant l'ombre de la japonaise apparaître dans le dortoir du Cinquième Etage.

De même.

Comment te dire, ou te faire comprendre, que la Vie n'était qu'un simple Songe ? Un Mensonge, que la Vérité Ronge.
Rire à m'en déchirer les abdos. Brûler nos complexes et nos vieilles pulsions d'ados.
Absente jusqu'au 18 août