Bonjour à tous,

Mieux vaut tard que jamais alors voici les résultats pour cette session du Magic'Art 2.0. Vous avez été nombreux à participer, j'en suis ravie. Il semblerait que le thème de cette session ait eu beaucoup de succès ! Puisque certains thèmes vous plaisent plus que d'autres, n'hésitez pas à m'envoyer vos idées de thème pour les prochaines sessions si vous en avez ! Qui sait, je piocherai peut-être parmi vos propositions ! Trêve de bavardages, passons aux choses sérieuses !

En première place, nous avons Hans Aston ! Je fous félicite !

Reducio

Dans la tristesse de la nuit un élève pleure pour des raisons qui lui sont propre. Plus bas, se révèle un autre garçon au coeur tendre, souhaitant que son patronus apaise les peines de son comparse d'illustration.

En deuxième place, nous avons Alienor Delphillia ! Félicitations !

Reducio

Ici.

R/On se retrouvera à la croisée des chemins

Il est temps de choisir,
Seul face à ton destin.
Tu gravis ton avenir,
Tu dessines le lendemain.

Mais le choix n’est pas facile
Entre ses deux chemins.
Tu prendras le difficile,
Ou celui qui tend la main ?

R/

Certains pensent que la lumière
Eclairera toujours les hommes.
Mais il peut être sanguinaire
Dans le cœur de ceux qui donnent

Suit la voie de la Paix
Mais les choix seront nombreux
Sur la route de pavés
Certains installent des pieux.

R/

Rester blanc comme neige
N’apporte pas que le bonheur.
Si tu donnes ta vie aux âges,
Certains profitent du labeur.

Mais avant de te tourner
Vers l’autre côté,
Laisse-moi te montrer
Ce qu’il peut y arriver.

R/

Peut-être un peu plus simple,
Evite la difficulté.
L’obscurité du périple,
Elève ton cœur de l’été.

Ton âme deviendra noire,
Tu porteras l’épée,
L’épée du désespoir
Qui frappe dans la fumée.

R/

Les ténèbres autour de toi
Tu ne seras plus qu’une ombre.
De ceux qu’on ne voit pas.
Garde ton âme loin du sombre…

Choisi qui tu seras,
Lumière ou Obscurité.
Mais sache que ici bas,
La magie pourra t’aider.

R/

Il n’y a pas de voie aisée
Dans ce monde traumatisé.
Mais la frontière est fragile
Entre folie et aimée.

Les ténèbres ou la lueur ?
La loi des impardonnables ?
Que ta magie soit des leurs,
Mais n’oublie pas tes semblables.

R/

Quoi que t’ai choisi nous serons là.

R/

En troisième place, nous avons Ruby Everheart ! Bravo à vous !

Reducio

« J'ai pas vu venir la nuit, ni les ombres qui passent »

T'es encore en train de passer une Nuit blanche. Tu devrais être bien sous les draps, apaisée dans un nid de douceur où tu te blottirais.
Au lieu de ça, t'es là à ressasser ta journée, ta semaine, de simples secondes ou tout ton passé. Ça en fait des souvenirs. Ils devraient anesthésier ton sommeil, normalement, mais tu les laisse surgir de ta mémoire. Tellement de problèmes qui te viennent à l'esprit, alors qu'il y a pire dans la vie. Mais toi, tu vois pas le pire, aveuglée par cette sombre lumière qui ternit ta vie.
"Ouvre les yeux !"
On t'a dit un jour que pour dormir, faut fermer les yeux. Sombrer dans les cieux noirs, sans vraiment être sûr de pouvoir revoir le jour. Mais tes paupières, elles restent ouvertes.
"J'veux pas."
Dis-moi fillette, t'as peur de la Nuit ou de la Vie ?

« Ça fait des années que je n'dors plus »

Alors tu passes des Nuits blanches. Oxymore. Tu connais l'origine grecque, ὀξύμωρος, et tu la trouves belle. Le mot déjà, l'alliance aiguë de ces lettres, un peu stupide aussi. Puis le sens caché derrière, celui du clair-obscur. Et en même temps... c'est pas assez tranché à tes yeux. Soit c'est noir, soit c'est blanc. Y'a pas de gris pour toi. Non, trop flou, c'est mélangé.
Toi t'es quoi ? Tu sais pas, une pauvre fille.
Pourtant, t'as la peau blanche, et les cheveux noirs. D'ailleurs, tu te mets à leur tirer dessus sans raison. Tout ce que tu sais, c'est qu'ils te dérangent. Un frisson te parcourt, t'as froid. Parce que c'est évident, la Nuit ne vient pas pour vous réchauffer.
La tension crépite dans tes veines. À contre-jour, tu distingues à peine ta peau, donc tu laisses glisser ta main dessus pour sentir son contact. Ça, c'est Toi.
Tu contrastes, et les Autres aiment pas. Du coup, t'es grise ? Tu te détestes, et c'est pas la première fois.
Alors tu vas encore passer une Nuit blanche à y penser, tu le sais, tu le sens. Depuis quand elle dure, cette spirale maussade ? Tu sais même plus, t'as pas compté les jours. Ou les Nuits.

« Et moins je dors, et plus je pense, et plus je pense et moins j'oublie »

Sur un coup de tête, tu sors ta baguette, ce simple bâton que t'as voulu apprivoiser. Tu crois qu'il t'écoute pas, t'obéit pas, et c'est dommage. Plus aucune confiance entre vous. Elle a disparu, tout comme toi qui te fonds doucement dans l'obscurité. Voilà que la sorgue t'envahit - t'oses plus dire le mot Nuit - et tu tires de sous ton oreiller la longue tige de bois.
T'es minuscule face à Nyx, qu'est-ce que tu croyais ? Même ta baguette, elle est plus puissante que toi !

« Laissez-moi, oh, j'suis fatigué »

Et soudain, t'en as assez. Tu veux remonter, aller jusqu'au bout du tunnel où perce la lumière. Tu la vois ? Alors pourquoi tu l'as pas vue plus tôt, hein ?
Tu prends conscience de cet accablement dans lequel tu t'es laissée engourdir. Assommée.
"T'es nulle."
Aucune volonté, et le plus insupportable, c'est que ça te ressemble. T'as rien fait contre ça ; tu t'es habituée.
Manipule ta vie, reprends ton destin ! C'est toi qui tire les ficelles de ton existence.
"Secoue-toi !"
Tu veux lui prouver, au Monde, qu'il a tort.

*Lumos Solem*

Ces Mots, tu les as bredouillés, et ils ont coulé dans le Silence ténébreux. T'aurais voulu crier, honteuse de cet échec, mais ta gorge refuse de libérer ta plainte. T'es incapable de te dominer.
Tu vas pas pleurer, quand même ? Minable.

« 'Paraît qu'le Soleil c'est mieux qu'la Lune »

Les Etoiles, elles te fascinent, alors tu te mets à penser à elles pour chasser ta peine. Des p'tits bouts de Soleil encerclés d'obscur. Comme une lueur d'espoir quand tout autour de toi te ramène au morne. Tu veux plus être toute cassée, même si on recolle tes morceaux. Tu veux briller, et qu'on arrête de te rabaisser. Après, y'a plus que la Lune pour t'écouter et te consoler.

« Et qu'la nuit c'est fait pour les gens mauvais »

Ton cœur tambourine contre ta poitrine : même lui, tu devines qu'il veut se défaire de ton enveloppe exécrable. T'as pas remarqué que le battement s'était accéléré, ni même quand il avait commencé, mais tu t'en fous. Tes pensées noires reviennent à la charge, t'accaparent la moindre parcelle d'Âme et de Raison. Battements de paupières, sous l'effet de la fatigue ou des larmes ? Qu'est-ce que t'en sais. Tu sombres dans les ténèbres.

*Nox*

T'es fatiguée finalement, mais de la Vie. Alors tu vis la Nuit, mais tu mourras bien un Jour.

Mention spéciale à Charles Boardman ! Bravo pour l'originalité de votre oeuvre !

Reducio

Ici.

Merci à @Edward Penwyn pour son aide !

Bravo à tous et merci pour votre participation !

Bonsoir,

Une nouvelle session du Magic'Art 2.0 débute dès à présent ! Ayant eu quelques problèmes de créativité et n'ayant pas trouvé de thème plus tôt, cette session arrive avec un peu de retard, j'en suis navrée ! Comme d'habitude, participer à ce jeu vous permet de gagner quelques points pour votre maison ! Je rappelle que les RPG sont autorisés !

Vous avez une âme d'artiste ? Alors, lancez-vous ! J'attends vos oeuvres dans ma volière !

Attention, les oeuvres doivent être originales.

Septième session: du 10 mars 2020 au 30 mars 2020 à 11h59.
Thème : "Les Animaux fantastiques"

Soyez attentif à ce que votre oeuvre ait effectivement un lien avec ma matière, les Sortilèges.

Bonne chance !

Bonsoir,

N'oubliez pas de m'envoyer vos oeuvres.

Bonne soirée

Bonsoir,

Petite précision qui parait nécessaire : j'attends certes de vous une oeuvre en lien avec le film/livre "Les Animaux fantastiques" MAIS j'attends également qu'elle présente un lien avec les Sortilèges ! Evitez donc de m'envoyer des jolis dessins de créature magique ! Pensez davantage aux sortilèges sortis tout droit de l'univers "Les Animaux fantastiques" !

Cordialement,
Miss Perkins.

Bonsoir,

Session du Magic'Art prolongée jusqu'au 15 avril 22h59.

Bonne soirée,
Miss Perkins.

Bonjour,

Annonce des résultats du Magic'Art demain dans la journée

Bonne journée,
Miss Perkins.

Bonsoir à tous,

Le moment est venu de vous révéler le podium de cette session du Magic'Art 2.0 ! Merci aux participants pour leur oeuvre. Encore une fois, vous avez fait du bon boulot !

En première position, nous avons Taylor Bagholmes ! Bravo à vous !

Reducio

En deuxième position, nous avons Jodie Sadovski ! Je vous félicite !

Reducio

Je m'appelle Oliver Morton et j'ai 25 ans. Je suis un sorcier britannique, magizoologiste en herbe. J'ai décidé aujourd'hui de graver mon nom dans l'histoire de la magizoologie, en assistant à un événement encore inédit jusqu'à aujourd'hui : la naissance d'un bébé nundu. C'est suite à mon safari en Afrique de l'Est que je suis persuadé d'avoir trouvé les preuves de cette future naissance. Je compte ainsi retrouver les traces de la femelle nundu enceinte et assister à sa mise bas. Voici le récit de mon aventure.

JOUR 1
Cela fait plusieurs jours que j'entends des lamentations plaintives venant de la jungle entourant mon campement. Ces lamentations n'ont rien à voir avec celles d'un simple fauve. Elles sont beaucoup plus puissantes et déchirantes : je suis persuadé qu'il s'agit d'un animal magique. Je me suis aventuré dans ce labyrinthe pour trouver une quelconque piste, et suis tombé sur d'impressionnantes empreintes animales dessinées dans la terre, bien plus imposantes que celles d'un lion ou d'un tigre. J'ai également aperçu des traces de griffures inscrites dans le tronc des arbres, ainsi que diverses touffes de poils. Je les ai rapportées avec mes observations à mon campement. Il n'y a aucun doute, il s'agit de poils de nundu. Et tous les indices laissés me persuadent qu'il s'agit d'une femelle nundu en détresse, prête à donner naissance à son petit. Je ne dois pas laisser passer une telle occasion. Je dois la trouver et étudier sa situation.

1

JOUR 2
J'ai remballé mon campement et préparé mes affaires. Aujourd'hui, je pars sur la piste de la femelle nundu. Je sais qu'il s'agit d'une entreprise dangereuse, mais je suis prêt à courir ce risque. Et de toute manière, j'ai ma baguette pour me défendre. Enfin, face à un nundu, vous me direz que mes chances sont peut-être nulles, mais je prouverai le contraire à l'entièreté de la communauté magizoologiste. J'ai les écrits de Norbert Dragonneau avec moi et toutes ses connaissances : je ne peux que m'en sortir. J'ai lancé un sortilège d'Extension à mon sac pour pouvoir ranger toutes mes affaires dedans et ne pas être encombré. Je ne vais pas re-planter ma tente dans la jungle : je compte dormir dans un hamac très en hauteur dans les arbres, ça me paraît plus sûr. Je compte également m'entourer de sortilèges de protection pour la nuit : un dôme de protection qui me rend invisible et dans lequel on ne peut pénétrer. Des mesures de sécurité simples mais indispensables, que je répéterai à chaque fois.

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JOUR 3
J'ai été réveillé par un rugissement au loin, d'une puissance inouïe. Je me demande si la femelle nundu ne souffre pas : sa gestation se passe peut-être mal. J'ai également trouvé de nouvelles traces de pattes, les mêmes que celles de la dernière fois. Leur circonférence et forme ne laissent plus aucun doute sur l'espèce de l'animal que je traque. Je décide de brouiller mon odeur, connaissant l'appétit insatiable des nundus pour la chaire humaine : je me lance un sortilège qui me permet de camoufler ma propre odeur en prenant celle de la nature qui m'entoure. C'est un vieux sorcier que j'ai rencontré il y a quelques semaines qui me l'a appris. Il m'a dit qu'il n'avait jamais aimé se doucher, et avait donc trouvé une solution pour ne pas sentir mauvais non plus. Cela fait maintenant des années qu'il emploie cette méthode. Très astucieux.

JOUR 4
Je poursuis ma traque. Les rugissements sont de plus en plus fréquents, mais toujours loin. Je tente de suivre les traces de pas, mais il n'est pas forcément facile de les trouver. Certaines ont été effacées par d'autres, ou par la nature qui reprend ses droits. Au moins, il ne pleut pas.

3

JOUR 5
Je retire ce que j'ai dit hier : il pleut. Des trombes d'eau. Je ne peux rien faire pour l'instant. Je décide d'avancer quand même, lançant un Impervius sur moi-même et mes affaires, mais ne découvre pas grand chose. Je décide de m'arrêter, fatigué par ce temps. J'installe mon hamac et renforce le dôme protecteur pour qu'il m'abrite également de la pluie.

JOUR 6
La pluie ne s'arrête pas, toujours rien de nouveau.

JOUR 7
Je continue d'entendre des rugissements et j'ai trouvé des traces de griffures profondes sur certains arbres. Le nundu est sans aucun doute passé par là il y a quelques jours. Pas d'amélioration du ciel.

4

JOUR 8
Le mauvais temps semble se calmer. Il pleut toujours, mais beaucoup moins. Je continue néanmoins d'appliquer le sortilège d'Imperméabilité à mes affaires. J'avance coûte que coûte, grâce aux traces de griffures. Elles sont cependant plutôt rares, ce qui fait qu'il me faut parfois prendre une direction puis revenir sur mes pas en me rendant compte que c'était le mauvais chemin. Mon avancée est fastidieuse. Pour être sûr de ne pas me perdre et de reconnaître les endroits où je suis déjà passé, je dessine un rond rouge sur les arbres à l'aide de ma baguette.

JOUR 9
La pluie s'est arrêtée ! Je peux reprendre ma traque plus intensément. Je me guide au son des rugissements qui rythment la journée. J'avance rapidement et ne me repose que très peu. À la fin de la journée, je retrouve la trace de l'animal. La terre encore humide garde ses empreintes intactes. Plus qu'à espérer qu'il ne se remette pas à pleuvoir. Ce n'est que tard que je réinstalle mon campement, jetant, comme d'habitude, mes sortilèges de protection.

5

JOUR 10
Je me rapproche ! Les rugissements me semblent beaucoup plus près. Je dois maintenant me montrer de plus en plus prudent. Je progresse, très méfiant de la nature qui m'entoure, suivant toujours les empreintes de pas. J'ai trouvé de nouvelles touffes de poils. Je renforce le sortilège brouillant mon odeur.

JOUR 11
Je crois être extrêmement proche de la femelle nundu. Cette nuit, j'ai entendu un autre rugissement, à même pas un kilomètre de moi. Je sens l'excitation monter. Jamais je n'ai eu la sensation d'être sur le point de faire autant avancer la science. Je continue d'avancer. Les traces de griffures se font de plus en plus régulières, et je trouve de nombreuses branches cassées. Je pense qu'elle souffre. J'aimerais l'aider, mais j'ai peur qu'elle ne me laisse pas faire.

6

JOUR 12
Je l'ai entendue marcher. Par Merlin, je l'ai entendue marcher. Elle est passée sous mon arbre cette nuit, j'en suis sûr. Je suis rassuré de voir que mes sortilèges de protection fonctionnent si bien. Elle a laissé un cri plaintif sortir, qui m'a glacé le sang. Je n'ai pu apercevoir que sa forme s'effacer au loin. J'en tremble encore. Je suis certain qu'elle n'est pas loin. Je suis les empreintes qu'elle a laissé et décide à présent de toujours avancer avec un sortilège de Têtenbulle sur moi pour me protéger de son haleine, si jamais elle me surprenait : je connais les risques de maladies mortelles qu'elle entraîne.

JOUR 13
J'ai trouvé l'endroit où elle dort. Je suis tombé dessus complètement par hasard, mais il n'y a aucun doute : le large espace de terre aplatie, les nombreuses carcasses d'animaux morts, les multiples traces de griffures et de branches cassées ne trompe personne. Heureusement qu'elle n'était pas là à ce moment. Je décide de m'installer dans un arbre à quelques mètres, très en hauteur, en multipliant mes sortilèges de protection. Je vais la guetter et attendre qu'elle mette bas.

7

JOUR 14
Je l'ai vue. Je l'ai vue de mes propres yeux. Certes, la hauteur ne m'a pas rendu la tâche facile, mais je l'ai vue. Elle est impressionnante. Son ossature est monstrueuse, gigantesque. Elle possède deux crocs énormes, à faire froid dans le dos. On dirait un léopard, en mille fois plus effrayant. Mais par dessus tout, ce qui est remarquable est la taille de son ventre. Je ne sais pas à quoi ressemble un bébé nundu, mais il doit être loin d'avoir une tête adorable. Elle passe son temps à faire des aller-retours pour ramener des animaux morts : je crois qu'elle prépare une réserve pour l'arrivée de son petit. Régulièrement, elle laisse un cri plaintif sortir de sa gueule terrifiante. Je ne pense pas en fait que sa gestation se passe mal : je pense juste que sa mise bas est très proche, ce qui ne peut que la faire souffrir.

JOUR 17
Rien à signaler ces derniers jours. Toujours le même schéma. Je ne bouge que très peu de mon arbre, ne voulant absolument pas me faire repérer. Je fais même mes besoins dans une bouteille pour ne pas qu'elle sente leur odeur. Je la nettoie bien sûr après. Un Evanesco ou Tergeo, et le tour est joué. Il faut savoir être débrouillard dans une telle situation, d'autant plus que je suis le premier sorcier à réussir à assister à un tel événement. Pour m'occuper, je fais des croquis de sa physionomie, qui me seront précieux.

8

9

JOUR 18
Je me suis réveillé en sursaut. Mon sac est tombé durant la nuit, la branche à laquelle il était attaché a craqué. Je ne pensais pas qu'elle était si fragile. Et je ne suis pas le seul à m'être réveillé en sursaut. Merlin, qu'est-ce que j'ai fait... Mon cœur bat à tout rompre. Tout mon corps tremble. La femelle nundu est venu le sentir et l'a déchiqueté. Elle tourne depuis ce moment autour de mon arbre. Je ne sais pas quoi faire. Je suis paralysé. Mes sortilèges de protection seront-ils suffisants si elle se doute déjà de quelque chose ?

JOUR 20
La situation est devenue critique. La femelle grimpe à mon arbre chaque fois un peu plus haut, malgré sa gestation. Je n'ose pas bouger, je crois que...

10

Une partie de la page a été arrachée, ainsi que de nombreuses autres derrière.

JOUR 27
Plus jamais, jamais, plus jamais, par Merlin, Dumbledore, Zeus ou même Norbert Dragonneau, je ne retenterai une pareille expérience. C'était de la folie pure. Je suis actuellement dans un village à quelques kilomètres de la jungle. J'ai cru que je ne m'en sortirais pas vivant. Maintenant que je suis enfin calmé, je peux tenter d'expliquer tout ce qui s'est passé ces derniers jours, même si j'en fais encore des cauchemars.

La femelle nundu m'a trouvé. Elle a ressenti la magie présente autour de moi, et même si elle ne pouvait pas pénétrer dedans, elle a décidé de rester jours et nuits sur la branche à côté. J'ai dormi plusieurs nuits avec son faciès terrifiant qui me fixait sans me voir, tout en sachant que j'étais là. Enfin, dormi. Non, bien sûr, quand on a ça à un mètre de soi, on ne dort pas. Je suis resté trois jours comme ça, sans bouger, jusqu'à ce que je comprenne qu'il fallait que je fasse quelque chose. J'ai d'abord pensé à attendre le moment où elle mettrait bas, mais ce moment ne semblait jamais venir. C'était comme si elle était capable de ralentir le processus pour parvenir à ses fins. J'ai alors dû trouver un stratagème. Qu'importe si je n'assistait pas à la naissance de son petit, c'était une question de vie ou de mort ; et un magizoologiste vivant est toujours plus utile qu'un magizoologiste mort. Je n'avais qu'une seule solution pour m'en sortir : la ruse.

18

J'ai d'abord lancé un Assurdiato sur la bête, pour que son ouïe très fine ne m'handicape pas plus encore. Celle-ci sembla confuse un instant, et se mit à regarder partout autour d'elle, paniquée. J'ai ensuite sauté de ma branche au sol, abandonnant mes protections magiques, et atténuant le choc à l'aide d'un Arresto Momentum bien placé, juste avant de toucher le sol. Puis, j'ai couru. J'ai couru comme je n'avais jamais couru. Il ne fallu pas plus de quelques secondes au nundu pour se rendre compte de la supercherie, qui se lança à ma poursuite. J'avais une légère avance, mais qui allait rapidement devenir inutile si je ne trouvais pas un moyen de m'en sortir. Le fauve courait à une allure démentielle. J'ai essayé de ralentir son allure à coup de Stupéfix ou Reducto, mais à part lui donner quelques obstacles à contourner en plus, ce n'était pas d'une réelle utilité. J'ai tenté tous les sortilèges que je pouvais pour la distraire et la déstabiliser : Avis, Bombarda, Confringo, Ventus... La bête était si agile qu'elle évitait tout. Dans la panique, j'ai fait tomber mon carnet par terre. Elle l'a attrapé et l'a déchiqueté. Alors j'ai tenté un coup un peu au hasard, espérant que quelque chose en sorte, sachant qu'autrement, dans deux secondes, ma tête serait séparée de mon corps : Deprimo. La terre s'est effondrée devant la bête qui n'a pas eu le temps de ralentir et est tombée dans le trou. Je ne comprends toujours pas comment elle peut arriver à courir aussi vite et à garder une telle agilité malgré sa gestation. En tout cas, le sort fit effet, et le nundu se retrouva piégé. Pour combien de temps, je ne savais pas. J'ai crié un Accio journal afin de récupérer mon précieux carnet, puis j'ai détalé.

19

Forcément, j'étais complètement perdu dans la jungle. Je ne savais pas par où j'avais fui, il n'y avait aucune trace de mes petits ronds rouges sur les arbres : j'étais complètement seul, avec un nundu furieux à mes trousses. J'ai passé plusieurs nuit à errer dans la jungle, m'installant en hauteur dans les arbres, remettant mes sortilèges de protection, mais n'arrivant pas à fermer l’œil. Plusieurs fois le rugissement enragé de la bête se fit entendre. Je n'avais pas de nourriture, seulement de l'eau, heureusement, grâce à ma baguette. Si le nundu ne m'aurait pas, la jungle, elle, aurait raison de moi.

J'ai passé une nouvelle journée à errer dans la jungle, affamé, perdu. Puis, seul, paniqué, angoissé, exténué, je me suis évanoui. Et plus rien. Quand je me suis réveillé, j'étais dans ce village. J'ai été recueilli par un sorcier qui parcourait la jungle à la recherche de plantes rares pour ses potions. Je lui ai raconté mon aventure, il m'a dit que j'étais complètement fou d'avoir tenté ça, et que c'était un miracle que je m'en sois tiré. Il ne parlait pas anglais, bien sûr. Mais ses gestes étaient assez explicites. Les miens et mes dessins aussi. Si la femelle nundu n'avait pas été enceinte, selon lui, je ne m'en serais jamais sorti. À la vue de ses capacités déjà prodigieuses dans cette situation, je ne peux que me demander jusqu'où cette bête est capable d'aller dans un contexte où elle aurait pleinement possession de son corps. J'en ai des frissons...

20

Si je ne serai pas entré dans l'histoire pour avoir réussi à assister à la mise bas d'un bébé nundu, je rentrerai au moins dans l'histoire comme le magizoologiste ayant réussi à vivre aussi près de cette espèce pendant autant de jours, et surtout, comme le seul ayant réussi à lui survivre.

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En troisième position, nous avons Orphéa Cooper ! Bravo !

Reducio

Merci pour vos participations et bravo à tous !

Bonjour,

Une nouvelle session débute dès à présent ! Ayant eu quelques problèmes de créativité (encore, oui ) et n'ayant pas trouvé de thème plus tôt, cette session arrive avec un peu de retard, j'en suis navrée ! Comme d'habitude, participer à ce jeu vous permet de gagner quelques points pour votre maison ! Je rappelle que les RPG sont autorisés et que vos oeuvres doivent être "originales" !

Durant ces dernières 24h, j'au cru comprendre que certains avaient l'âme d'un artiste .... Lancez-vous !

J'attends vos oeuvre dans ma volière et bonne chance !

Septième session: du 07 mai 2020 au 30 mai 2020 à 23:59.
Thème : "Les quatre saison (pas de Vivaldi )"

Je me répète mais, s'il vous plait, faites bien attention que vos oeuvres présentent un rapport avec les Sortilèges !

Bonne journée,
Miss Perkins.

Bonsoir,

Je vous rappelle qu'une session est en cours et que toutes les participations seront récompensées

Bonne soirée,
Miss Perkins.

Nous sommes bientôt à la fin du mois alors c'est le moment de m'envoyer vos oeuvres. Pour rappel, vous avez jusqu'au 30 mai