Le Vif d'or est toujours sur le terrain ! ENOR peut s'en emparer.
(Octroie 70 points à l'équipe qui parvient à l'attraper et met immédiatement fin au match)

Déçue mais pas découragée pour autant. Voilà ce que je pouvais retenir de mon ressenti sur le moment. Ce n’était pas simple d’accepter la défaite, bien que ce mot n’était pas si grave en y réfléchissant. En effet, l’attrapeuse adverse était dans le même cas que moi, elle ne semblait pas en mesure de stopper la trajectoire du vif d’or. En y pensant, tout n’était peut-être pas perdu, jusqu’à ce que j’observe le Souafle de Lexie se faire arrêter par la gardienne des Gryffes Ardentes. En fin de compte, la chance n’était peut-être pas avec nous. Mais bon, l’espoir, même infime en moi, me donnait le courage de me dépasser. J’avais d’ailleurs à cet instant une citation de ma mère qui disait que l’espoir faisait vivre. Ce n’était pas faux, mais je sentais que même si l’espoir était présent en moi et peut-être en notre équipe, le match tournerait en faveur de l’équipe adverse. 

J’aperçus soudain le vif d’or, semblant jouer avec mes nerfs ainsi qu’avec ceux de l’attrapeuse adverse. Il était bien plus coriace que je ne le pensais. Je me mis donc à sa poursuite, gardant les yeux fixés en direction de la petite balle dorée. Il ne restait plus qu’à réduire le nombre de points entre les deux équipes, ce qui semblait hors d’atteinte, surtout lorsqu’un Cognard se dirigea vers moi. Je ne semblais pas en mesure de comprendre sur le coup car mon attention fut portée vers le vif, mais je compris vite la douleur qui s’en suivit. Cela faisait très mal, ce n’était pas tous les jours que je me prenais un Cognard. Un temps me fallut pour reprendre mes esprits, et c’est avec concentration et détermination que je cherchais par la suite le vif d’or. Il n’était pas très loin, mais je vis Arminia qui engagea la chasse au vif. Bien que tout espoir semblait perdu, elle ne put cependant pas pour l'instant l’attraper. Un sourire aux lèvres, je la vis qui se débattait avec le vif, ce spectacle me rassurait d’une part, mais me rendait également nerveuse car elle ne tarderait pas à le capturer. Je fonçais donc droit vers le vif ainsi que vers l’attrapeuse adverse qui continuait sa ronde infernale. 

C’est alors que mon attention fut portée par une autre balle, minuscule elle aussi. Le mot viffet apparut dans mon esprit, et je sus dès cet instant qu’il était de mon devoir de rapporter des points à mon équipe, quitte à abandonner le vif d’or. Je me déportais donc sur le côté en laissant l’attrapeuse se charger du vif et fonçais vers le viffet. Il fallait à tout prix le capturer, et même si le froid et la douleur du Cognard percistaient, je ne pouvais que penser au viffet. La douleur et le froid n’étaient alors plus, seul la détermination et l’image de la petite balle semblaient prendre entièrement mes pensées.

Jenkins était au coude à coude avec Starks. Par chance ou par talent, à chacun de voir ce qu’il préférait y voir, Tally frappa le Cognard avant la Capitaine adverse. Pas aussi bien qu’elle l’aurait souhaité. Pas aussi adroitement qu’elle l’aurait voulu. Évidemment, elle n’allait pas se plaindre d’avoir frappé avant sa concurrente. Mais bon. Rien n’était jamais parfait à son sens. Elle défia Nora du regard comme pour lui signifier que cette fin de match se jouait entre elles deux. Ce n’était évidemment que métaphorique vu que dans tous les cas, ce serait l’une des deux Attrapeuses qui metterait définitivement fin au match. En attendant, un véritable choc des Batteuses s’était engagé. Dans leur volonté de se surpasser, elles étaient prête à tout pour jouer le Cognard plus rapidement que l’autre.

Nora voulut dévier son tir mais la tête chercheuse fonça sur Arminia. Au même instant, Lyn arrêtait son premier Souafle.

Tally, la rage au ventre, avait décidé de ne plus se soucier du reste du terrain. Elle savait parfaitement ce qu’elle avait à faire à chaque minute du match qui s’écoulait. Empêche Arminia d’attraper le Vif d’Or avant Anita et subtiliser le Cognard à chaque fois qu’il se présentait sous leur nez. Le match n’était pas fini. Elle voulait y croire. Elle brûlait d’une fougue nouvelle. Le froid n’avait plus d’impact. Seules ses actions comptaient. Seul son talent était mis à l’épreuve. Il fallait en être fier. Elle serra les dents, se pencha sur son balai, virevolta à travers les nuages bas et arma pour une énième fois sa batta fétiche.

Action : Doublé Magique
Cibles : Mad MAL & Nora STARKS

Lyn avait mis les mains devant elle, par réflexe. Elle avait vu le souafle y foncer, suivant une trajectoire bien droite. Elle avait senti le cuir toucher ses paumes, elle avait senti ses doigts se refermer sur la balle. Elle avait attrapé le souafle. Elle l'avait arrêté. Elle avait réussi.
Avec un grand sourire, Lyn se tourna vers ses camarades. Et que vit-elle ? Une Lexie bien remise, une Tally victorieuse après son coup de cognard vers l'attrapeuse des rouges, et une Anita qui pourchassait un vif. Et qui l'attrapa, même. C'était la grande contre-attaque, les Eclairs pouvaient gagner, Lyn y croyait depuis le début. Il ne restait plus qu'à attraper le vif d'or. Et à marquer un but pour ne pas finir avec égalité, mais ça, c'était prévu aussi. Par la suite.
Galvanisée par une situation aussi réjouissante, Lyn se sentit plus forte que jamais. Elle adressa un regard joyeux à Lexie, et de ce seul signe, les fillettes se comprirent. Comme d'habitude. Au programme, une relance, un tir, et puis trente points. Si possible. Mais il n'y avait pas de raison que ça échoue, n'est-ce pas ?
Au moment où Lyn se concentrait pour envoyer le souafle à sa camarade, elle aperçut dans son champ de vision Tally, qui frappait une nouvelle fois le cognard - et semblait prête à faire des ravages, encore une fois. Sourire aux lèvres, la petite italienne leva le bras, et lança la balle de cuir de toutes ses forces. La balle irait se loger entre les bras de Lexie, elle y croyait. Pour sa cinquième relance. Pour un sans-faute. Pour un tir. L'équipe des Eclairs était remontée à bloc, et désormais, seules les attrapeuses pouvaient décider du résultat du match. A moins d'un énième retournement de situation... Mais Lyn avait bon espoir. Comme toujours.

Mad jouait un peu par intermittence, puisqu'elle n'avait pas toujours d'actions spécifiques à faire hormis celle de rester en l'air, mais cela n'empêchait pas, de son regard aguerri, qu'elle ne cesse d'observer le match mouvementé qui se déroulait près d'elle, l'incluant même. C'était important selon elle de s’investir dans une rencontre d'une telle ampleur, surtout puisque c'était son premier match. Décevoir Nora qui lui avait attribué sa confiance était pour elle absolument inconcevable et elle comptait donc bien s'impliquer et s'appliquer dans cette confrontation.

Désormais, elle réfléchit à ce qu'elle devait faire. Il n'était pas question d'échouer, tout se reposait sur elle, et Jo sur le banc de touche avait bien réussi à lui faire comprendre. Il fallait à tout prix que sa voix porte, que sa phrase percute dans l'oreille de Lexie qui en serait toute déstabilisée. Voilà ce qui devait absolument se passer, il n'y avait pas d'autres issues. Ainsi, la gardienne des Griffes Ardentes jeta un dernier regard à Jonathan qui signifiait "je sais ce que je fais" -il le fallait bien- et plaça ses mains en porte voix autour de ses lèvres. Elle était prête, sa phrase préparée dans sa tête, puis repéra la poursuiveuse des Eclairs et elle se concentra donc pour crier le plus distinctement possible, espérant que cela fasse mouche dans son cerveau :

- Eh Lexie, tu serais pas distraite par un garçon par hasard ?

Le Vif d'or est toujours sur le terrain ! ENOR et SLYGT peuvent s'en emparer.
(Octroie 70 points à l'équipe qui parvient à l'attraper et met immédiatement fin au match)

Encore, encore, encore...Arminia ratait toujours ! toujours ! Trois fois de suite, c’est démolarisant...Surtout pour une personne aussi raleuse qu’Arminia. Elle ne tardra pas à raler dans touts les coins, sans se préoccuper des cognards, du reste du match et d’Enor. Lorsqu’Arminia râle, on peut dire qu’elle est dans un autre monde. Un monde rien qu’a elle, un peu étrange, où elle profite de ces moments pour râler à tout bon lui semble, et se moquer des gens. Devant son visage calme, Arminia est tout le contraire. D’ou lui vient ce caractère ? De son père, quand il était jeune, peut-être. Surtout quand il à été admis dans l’équipe, très tôt pour son age. Mais il avait perdu son orgeuil en grandissant, et à une quarantainne d’année, on le qualifiait plutôt de protecteur et tolérant. C’est les adultes, quoi.

Apre avoir bassé une bonne partie de son temps à rien faire, la rouquine se rapella qu’elle était dans un match. Où elle était attrapeuse. Que le vif d’or était là. Qu’elle devait l’attraper. Tout lui tomba dessus en un instant, et l’écossaise vit les tribunes. Remplie de rouges et ors, supportant l’équipe à fond. Supportant leur attrapeuse. Arminia. Cela faisait chaud au coeur de se sentir encouragée, puisqu’elle n’avait personne. Personne, avec son caractère qu’elle cachait bien. Mais, pour mieux se sentir, il fallait attraper ce foutu vif d’or.

Atrraper le vif d’or

La chance avait changé de camp. Et ce depuis un petit moment déjà. Les Éclairs remontaient une pente ma foie très pentue et s’accrochaient à l’idée folle de remporter ce match. Pour la troisième fois, Tally arma sa batte pour faire fléchir les Gryffondor d’un coup double parfait. La Capitaine adverse ne sera pas restée bien longtemps sur le terrain. Et voilà Mad dans les choux. Juste à temps pour que Lexie puisse tenter un tir.
Les Serdaigle ne voulaient pas lâcher l’affaire et, malgré la fatigue, malgré le froid, ils tenaient dur comme fer sur leur manche à balai.

Tally était engagée dans un combat qu’elle voulait mener coûte que coûte jusqu’au bout. Elle se sentait forte, fière et capable de réaliser de grande chose. Cela faisait beaucoup d’actions qu’elle était parvenue à réussir, coup sur coup. Elle semblait inatteignable et virevoltait vivement entre les joueurs, les balle, tout en se focalisant uniquement sur le Cognard. Le front plissé par la concentration, elle ne voulait pas se laisser tomber de fatigue. Son corps était à cran, son bras crispé sur sa batte, elle savait qu’une minute d'inattention pouvait lui être fatale. Pourtant, elle serra les dents et repartit à l’assaut. Elle se répétait en boucle que le match n’était pas fini et qu’elle n’avait pas le droit de lâcher son équipe.

Elle fit rouler ses épaules, cligna des yeux pour réadapter sa vue sur la situation et s'apprêta à aborder le Cognard pour la énième fois du match.

Cogner Arminia SLYGT
Série : [1-2-3]

J’aurais pu croire que mon action fut sous le signe de la chance, mais c’était bel et bien ma personne qui avait réussi à attraper le viffet de bronze. C’était incroyable de penser qu’un deuxième viffet se tenait dans ma main, en se débattant dans tous les sens. J’étais vraiment fière de moi, de mes capacités et de ma détermination à ne pas vouloir abandonner même quand l’échec vous rattrape. Il n’y avait que quelques instants entre le moment où j’entrais sur le terrain et le moment où je capturais mon premier viffet. Bien que le vif d’or n’était pas encore en ma possession, je voulais croire que mes deux réussites engageraient une troisième. Déterminée comme jamais, l’esprit vif et observateur, j'étais aux aguets. Mes yeux partaient de gauche à droite pour n’aperçevoir ne serait-ce qu’un reflet doré dans le ciel. Il se trouvait forcément sur le terrain, il n’y avait aucun doute. Il fallait seulement que je puisse le voir à travers les autres joueurs ainsi qu’à travers le froid, le vent et le temps enneigé qui faisait rage en ce dur match. Plusieurs tentatives avaient été faites par l’attrapeuse adverse afin de capturer le vif, en vain. Ce fut cela qui me fit sourire de plus belle. Tant que le vif était en liberté, c’était qu’il y avait une chance de l’attraper. Tels étaient les mots qui prenaient place dans mon esprit. C’est alors que je le vis, non loin d’Arminia. Un reflet doré apparaissait, je le trouvais magnifique. Bien que difficile à atteindre, je n’avais que d’yeux pour le vif d’or. Il était tout pour moi, en cet instant où notre équipe remontait petit à petit la pente. Je fonçais sans réfléchir, si c’était la dernière fois que je pouvais essayer, la seule fois avant que celle-ci puisse l’attraper, alors il fallait que je me dépêche. Tenant fermement mes deux mains sur le manche de mon balai, je m’approchais encore plus rapidement que les précédentes fois de la minuscule balle. Il n’était plus très loin maintenant de ma main qui se tendait au maximum. J’étais confiante, l’appréhension ne faisait plus partie de moi. Un seul but, un seul geste. Je savais que la réussite m’apporterait un bonheur bien plus immense qu’avec les viffets. Mon rêve était à portée de main.