◈ Coup d'envoi

MERCREDI 1^er AVRIL
ENTRE 11H-12H

◈ Conditions météorologiques

TEMPS ENSOLEILLÉ

Deux Viffets ne peuvent pas apparaître au cours de deux tours consécutifs

◈ Détails

Arbitre : Irene Field
Remplacements autorisés : 5
Horaire d'apparition des Viffets et du Vif d'or : 21h-22h

Le grand jour était enfin arrivé : Edward était de nouveau sur un balai magique, en plein milieu du stade de Quidditch de Poudlard. Le match n'allait pas tarder à débuter, et l'excitation que ressentait l'enseignant était à son comble. L'homme redevenait enfant, remontait une quinzaine d'années plus tôt. Dans sa jeunesse, il avait participé à plusieurs rencontres de la maison Poufsouffle, que ce soit dans les tribunes ou sur le terrain. Être là après tout ce qu'il avait vécu ces derniers temps, son emprisonnement, était une réelle bouffée d'oxygène.

Il avait accepté quelques jours plus tôt la proposition de ses collègues de faire un match amical de Quidditch. Après tout, ils n'avaient que très peu l'occasion de réaliser une activité en commun avec eux, ce serait l'occasion de créer du lien, d'apprendre à les connaître.

Monté sur son balai magique, Edward souriait de manière bienveillante aux trois autres personnes qui formait son équipe : les professeurs Lynch, Saunders et Briggs. Il savait qu'ils allaient bien s'amuser aujourd'hui, quel que soit l'issue du match. S'éclaircissant la voix, il regarda les professeurs masculins et leur dit :

- Allons-y Messieurs ! Ce n'est pas parce que ce sont nos collègues qu'il faut y aller doucement ! Pas de quartiers, montrons-leur de quoi nous sommes capables !

Adressant un dernier sourire, l'homme attendit que les balles soient lâchées. Dès lors que le Souafle fut à sa hauteur, il se précipita en avant pour tenter de l'attraper.

Ce n’est pas la première fois que je monte sur un balai, évidemment… Mais, comment dire… Ça fait tout de même un moment que je ne m’y étais pas essayé. Et, en plus, il ne s’agit pas d’un simple voyage. Non, il s’agit plutôt d’un voyage initiatique, composé d’épreuves, de pirouettes et où le danger nous guette. Peut-être aurais-je plutôt dû participer au club de poésie pour me rapprocher des collègues ? Ah, peste… Jamais je n’aurais dû écouter de Edward. Et nous voilà désormais face à face, attendant que l’arbitre (une très jolie femme, si vous voulez mon avis) lance le match, siffle le coup d’envoi, enfin envoie le Souafle, quoi. Vais-je réussir à m’en emparer avant mon ennemi, mais néanmoins collègue ? Je ne connais rien de ses aptitudes en vol, mais il est professeur d’études des moldus, si ça se trouve, pour lui, un balai sert uniquement à laver par terre. Si ça se trouve, j’ai une petite chance de ne pas complètement me rater.
Ah, le sifflet retentit ! Vite, je me cale comme je peux sur cette brindille volante absolument inconfortable (pourquoi personne n’a-t-il pensé à créer un balai avec coussin intégré ?) et je, euh… Non, je ne fonce pas, parce que j’ai un peu peur quand même. Donc je vole, tranquillement mais sûrement, vers le Souafle.

Action : Saisir le Souafle

Premier match. J'ai décidé que je n'avais plus mal à la jambe. Les handicaps physiques c'est comme ça, ça part quand on veut. Et puis on va dire que j'ai une super potion qui soigne d'un coup, pouf ! Voilà. C'est la magie de noël. Et pour me mettre en forme j'ai fumé quelques feuilles de nacisba c'est une plante qui soulage les rhumatismes, j'en fais pousser plein dans les serres.

Alors bon, première fois que je monte sur un balai depuis mes années à poudlard en tant qu'élève. Mes chers parents, je vole. Et pour ce premier vol depuis longtemps il fait un temps de chiotte. C'est assez étrange en fait, il neige sur la moitié du terrain, sur l'autre il fait beau et puis sur une autre moitié encore il pleut.

Bon, j'entends qu'est donné le coup d'envoi. Alors que fou notre poursuiveuse ? Où sont mes coéquipiers ? Où sont mes vrais amis ? Pourquoi je me méfie ? Qu'a-t-on pu bien faire de tous ces sacrifices ? Je m'égare avec ces questions...

Ah, j'aperçois le cognard ! Il s'approche de moi, avec le vent j'ai l'impression qu'il me hurle "fait moi mal Naomi, j'aime l'amour qui fait boom". Bah mon coco tu vas être servi. Aller vlan ! Je regarde pas trop, faites que je sache viser.

Action : gros coup de boule au cognard. Comment ça je dois frapper avec la batte ?

De là où j'étais, je pouvais contempler une bonne partie du stade et des tribunes. Elles étaient pleines, et je m'imaginais que tout le monde était venu rien que pour moi. Je réalisais enfin un rêve de gosse. Je me disais qu'un jour, je serai le meilleur joueur. Je volerai sans répit, je ferai tout pour être vainqueur et gagner les défis - qui se présenteraient à moi.

Le début du match venait tout juste de commencer, j'avais la balle. L'arbitre semblait être plus occupée à me jouer le Souafle qu'à arbitrer - sans doute avait-elle encore descendu quelques bouteilles de xérès avant le match, qui sait ? Ce n'est pas faute d'avoir essayé de lui faire découvrir le whisky pur-feu...

Je parcourrai le stade entier, traquant avec espoir, les balles et leurs mystères, le secret de leurs pouvoirs ? Le match n'allant pas tarder à débuter, je m'écris auprès de mes coéquipiers de jeu :

- Ces balles ? Attrapez-les tous ! C'est notre moment, ensemble pour la victoire !

Gonflé à bloc, je lance le Souafle vers ma coéquipière, une professeur d'Histoire de la Magie plutôt charmante vous me direz. Même à notre âge, un match de Quidditch, ça demande du courage. Rien ni personne sur mon chemin ne pourra me briser, car pour accomplir mon destin, je suis déterminé. 

Action : Faire une passe à Elina Montmort [1-2-3]

C'était une belle journée pour un match. Son éclair de feu bien en main, elle était prête a prendre son envol. Quelques soient les circonstance, il y avait une chose de certaines : voler c'est c'qu'il y a d'plus beau, voler c'est monter si haut et toucher les ailes des oiseaux. Dans les airs désormais elle attendait que le début de match soit sifflé faisant des cercles dans le ciel. Savoir attendre, goûter à cette course grisante qui démarre comme par erreur quand on ne l'attendait plus. Savoir y croire, pour tromper la peur du vide ancrée comme autant de rides qui ternissent la victoire.
Enfin, le début du match fut sifflé. C'était parti. Dans les tribunes, les jeunes sorciers attendaient impatiemment que le souafle soit lâché. Les artistes anonymes, de la voltige ou de la frime tenterons de vous éblouir pour les heures à venir. Il est venu le temps des attrapeurs, le match est entré dans une toute nouvelle phase. On a voulu monter vers les étoiles, écrire notre histoire dans les airs ou bien sur terre.Le vent chantait à ses oreilles, ébouriffant ses cheveux.

Elina, elle, attendait autre chose. L'objet de ses convoitises n'étaient pas encore sur le terrain. Elle ressentait cependant déjà un certain enthousiasme Non, rien de rien. Non, je ne raterais rien ! Car ma vie, car mes joies, aujourd'hui, ça commence avec toi !

Je me lève jour après jour, c'est un jour ordinaire, j'en connais déjà le cours, le poids d'un parcours nécessaire, que je dois faire?

Ce n’était pas un jour si ordinaire puisqu'aujourd'hui Rhys allait de nouveau jouer au Quidditch. Il avait peu dormi, angoissé par cette idée. Dès que le réveil eut sonné, il était sur pieds. Alors il s’habille très vite, il sort de la chambre, tout seul il boit son café. Il abandonne sur une chaise le journal du matin, les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent, cette fois il annoncera pas la dernière hécatombe, il gardera pour lui ce que lui inspire le monde.

Entre toute autre chose, il aurait dû s'arrêter faire une pause, mais il était trop pressé, n'aurait-on pas pu attendre l’été? Toutefois ses années d'entraînement lui avaient appris quelque chose. Qu’il neige sur sa vie, gèle en son cœur, tombent les pluies rien ne lui fait peur, loin d’ici, loin des douleurs, il sait où ressusciter, il sait où aller. Sur un balai. Et aujourd’hui particulièrement dans le stade où ses collègues l’attendent. Il grommela pour ne pas changer. Il a accepté par erreur leur invitation, il a dû s'gourer dans l'heure, se planter dans la saison. Et puis il les vit enfin arriver, eux aussi. Il leur fit signe : sobre, simple,il les emmenait dans son monde allez grimpez,on reste vrai prêts et discrets. Il ne fallait pas qu’ils se mettent la pression mais l’enjeu était là.
On fait l'truc à l'arrache et laisse parler la rage, moi et mes potes, on veut graver ça dans la roche, on a la dalle et rien dans l'bide. Enfin surtout lui, il n’avait pris qu’un café.

Le coup d’envoi n’allait pas tarder. Rhys sent monter en lui la pression, si tu veux le suivre alors put your hands up. Il regarda vers les tribunes. La brume se lève en haut des tours, les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd pour Rhys qui est désormais dans sa bulle. Pas de question, ni rébellion, règles du jeu fixées, mais les dés sont pipés. Mais il s’en sortira, il le leur jure. Le professeur de Vol monta en flèche et marmonna à son balai:

-Envole-moi, envole-moi , remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots.

Action : Vers l’infini et l’au delà! J'appelle pas ça voler. J'appelle ça tomber avec panache.

"Sous le vent" Ah bah pour sûr, Amy y était sous le vent. Quelle mouche l'avait piquée d'accepter de monter sur un balai "emprunté" à un élève de Serdaigle qui avait le dos tourné et de venir se placer devant les trois anneaux de but ?
"Et si tu crois que c'est fini" Ah bah non, ça vient juste de commencer... "Jamais". Oui enfin quand même, Amy ne va pas rester perchée sur un balai jusqu'à la fin des temps ? Surtout qu'il ne faisait pas très chaud là haut.
"C'est juste une pause, un répit, après les dangers". Merci Céline, étrangement ça correspondait plutôt bien à la situation du monde sorcier.
"Ouvre ton corps aux vents de la nuit" hein ? 
Revenons-en à nos moutons. Amy occupait donc le poste de gardienne pour ce match, elle qui n'avait jamais occupé ce poste dans sa vie. En attendant que le Souafle arrive dans sa direction, son esprit continuait à divaguer. Étonnant qu'elle se rappelle de chansons qui étaient sorties alors qu'elle n'était même pas née.
"En catchana baby tu dead ça" Quoi ? Amy ne "dead pas ça", du moins pas pour le moment. Si elle réussissait un arrêt héroïque, pourquoi pas, mais pour l'instant elle ne sentait entre ses doigts que le froid.
"Bae, ne reviens pas, prends tes affaires rentre chez toi". Pitié oui, qu'Amy rentre chez elle. Ou du moins dans ses appartements à Poudlard. Il devait bien lui rester une bouteille de vin des elfes au fond d'un placard.