Evasion PV DIAFORA Gwenaëlle
Athéna était depuis une semaine dans le beau château de Poudlard. Un très beau château, de très agréables personnes, des cours on ne peux plus intéressants, des professeurs ma foi, comme on peut attendre des professeurs, et puis... la vérité c'était qu'Athéna ne réalisaient toujours pas. Oui bien sur, elle avait reçu la lettre, elle était aller faire ses emplettes sur le Chemin de Traverse et avait été tout simplement époustouflée devant la superbe baguette qui l'avait choisie, mais entre acheter des affaires magiques et arriver dans ce magnifique château. .. Il y avait un pas ! Elle avait du mal à trouver ses marques, bien sur elle avait fait connaissance avec certaines filles de sa classe et de sa maison mais personne qui eut réellement marquée sa mémoire. C'est pourquoi ce soir-là, elle avait eu besoin de souffler un peu, d'essayer de reprendre pied dans une réalité qui la dépassait chaque jour un peu plus.Cette belle nuit étoilée plongeait son esprit tourmenté dans un calme doux, et si les échos de ses questionnements résonnaient encore dans son esprit, l'air vivifiant et humide du Lac Noir chassait peu à peu toutes pensées parasites. La Rouge et Or se sentait apaisée face à cette étendue d'eau liquide. L'air qui fouettait son visage avait cette odeur inimitable qui définit les endroits lacustres ou fluviaux. Peut-être que la natation allait lui être autorisée finalement ? A cette idée une bouffée d'allégresse emplie la jeune Gryffondor et elle dut se retenir pour ne pas se jeter immédiatement dans le lac. Elle n'avait pas son maillot de bain et il faisait nuit noire, ce n'était pas le bon moment pour plonger dans ces eaux noires, malgré leur attractivité. Elle se contenta donc de s'allonger sur l'herbe douce déjà couverte de rosée et de laisser échapper un soupir de bien-être en contemplant la voûte céleste. Céleste... Ce mot lui rappelait l'origine de son prénom. Elle adorait son prénom, et ce depuis toujours. Elle trouvait qu'il sonnait bien et surtout qu'il soit le nom de la déesse grecque de la sagesse et des arts la remplissait encore plus de fierté. Sa légende préférée concernant cette superbe déesse était sans aucuns doutes celle d'Arachnée. Arachnée était une jeune fille qui tissait merveilleusement bien, et on lui dit tant, qu'elle finit par être persuadée qu'elle était plus forte que la déesse Athéna elle-même. Lorsque cette présomptueuse pensée arriva auprès d'Athéna, cette dernière se mit en colère et descendit sur Terre où elle mis au défi la jeune orgueilleuse de tisser une tapisserie plus belle que la sienne. Ce qu'elle fit avec toute la hargne et l'acharnement propre à la jeunesse. Athéna fut la seule juge de l'oeuvre d'Arachanée et personne ne sut laquelle sortit vainqueur de cette lutte acharnée, tout ce qui se sut, c'est que la jeune fille fut transformée en une horrible petite bête avec huit pattes et qui tissait des toiles à la structure fabuleuse, et surtout que toutes ses descendantes haïr à jamais cette déesse qui les fit rejetée de la société par jalousie sans aucuns doute.
Alors qu'elle laissait ses pensées vagabonder au gré de leurs envies, sans fil conducteur qui put seulement en suivre la trace, une étrange impression s'insinua en elle. Soudain elle sut. L'oppression qui était sienne avant qu'elle ne découvre cet endroit incroyable, ce refuge solitaire avait totalement disparue. Elle ne craignait même pas de la voir réapparaître au détours d'un couloir du tortueux château. Elle était simplement apaisée, libérée de la peine qui étreignait son cœur à l'idée de ses parents qui devaient se sentir si seuls sans elle. Le sourire qui avait déserté ses lèvres depuis une semaine revint enfin timidement jouer avec. Libre de toute angoisse, la Griffonne sauta sur ses pieds et entreprit de faire le tour du Lac. C'est vrai, si elle voulait un jour nager dedans, elle se devait de connaître ses alentours par cœur. Tout en marchant, elle se mit à réfléchir. Nous étions vendredi soir, le chaud dortoir humide et le portrait strict d'Eveleen ne l'attendait surement plus, ce qui lui permettait de rentrer à l'heure qu'elle souhaitait. Athéna fut très impressionnée par la longueur que prenait ce tour qu'elle avait cru être l'histoire d'un quart d'heure. Cela allait sans doute faire une heure qu'elle marchait et elle ne revoyait toujours pas l'endroit qu'elle avait quittée. Un peu perdue et peut-être un peu effrayée ( Ce qu'elle ne s'avouerait jamais, bien évidemment ), elle hésita quand à la marche à suivre. Devait-elle revenir sur ses pas, alors même que cela allait lui prendre au moins une heure, ou bien continuer au risque de se perdre un peu plus ? Surtout que la jeune Rouge et Or allait attaquer le côté qui longeait la Forêt Interdite et après toutes les histoires qu'elle avait eu le temps d'entendre sur cette sinistre forêt en une semaine, elle redoutait un peu de marcher si près de cette dernière. Finalement, son instinct de conservation fut le plus fort et elle entreprit de retourner sur ses pas.
Laissant les pensées quitter son esprit, elle se contenta de marcher en fixant le bout de ses semelles. Et bien sur elle vit au dernier moment le trou recouvert de feuillages de mauvais augures qu'elle avait pris soin d'éviter à l'allée. Elle tomba dans le trou et s'y enfonça jusqu'à la taille en poussant un hurlement digne des films d'actions :
" - AAAAAAAHHHHH ! Par la barbe de Merlin et les lunettes de Potter ! jura-t-elle. ( eeeh oui ! Notre gentille Athéna a eut le temps d'apprendre les insultes du monde sorcier... ne dit-on pas que c'est quelque chose qui rentre on ne peut plus facilement dans la tête des jeunes gens ? )
La Gryffondor maudit encore trois fois son inattention avant de se demander comment elle allait se sortir de cette fange gluante car tout ses appuis s'écroulaient sous ses doigts dès qu'elle essayait de se sortir avec la seule force de ses bras. Et même en battant fort des jambes la boue lui interdisait tout mouvement. Préférant la colère à la panique elle se mit à bouger en tout sens et à donner de furieux coups de jambes et de bras en tout sens dans l'espoir de ce sortir de ce pétrin. Elle finit par s’arrêter, les joues rouges et le front en sueur, prête à réfléchir calmement. Elle se décida donc à résumer sa situation à haute voix afin de se rassurer plus qu'autre chose :
- Alors, résumons-nous. Je suis à au moins une heure de marche du château, près du Lac Noir, à une heure indue de la nuit. Et je suis bloquée dans un fou... dans un trou rempli de boue sans pouvoir m'échapper. Ah et surtout n'oublions pas le fait que je suis à deux pas de cette Forêt Interdite remplie... D'araignées !!!!!!! "
Son bilan l'avait plus alarmée qu'autre chose et d'entendre sa voix qui tentait vainement de cacher ses accents paniqués, cela la mit en colère et elle se mit à se fustiger, mentalement cette fois-ci, mais pas moins intensément pour autant. La jeune Griffy finit par tout simplement abandonner une fois que ses mains ne saisir plus aucuns appuis solides et elle continua à se reprocher mille et une choses sans jamais se lasser. ( Vous comprenez, ça l'occupait ).
"le bonheur est un choix, pas un résultat !"
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