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15 janv. 2017, 14:45
Plume au bord du lac  PV : Aelle Bristyle 
- J’ai pas dis que tes dessins étaient magnifiques, Diafora…

Mouais... Bon c'est vrais mais Gwen n'avait pas dit que sa camarade avait dit que ses dessins étaient magnifique elle avait dit que sa camarade les trouver sans doute ainsi, au vu de tout les compliments que elle lui faisait. Mais ça n'avait pas d'importance, pourquoi discourir inutilement des heures sur ses dessins. On pourrait passez à autre chose non ? Soudainement la petite fixa le lac l'air de se demander quelle serait la réaction de Aelle s'y elle retomber dedans, et si se serait suffisant pour lui faire oublier les dernières minutes. Franchement, elle avait peu envie de tenter le coup, elle s'était déjà trempée une fois ! Merci bien, mais la deuxième fois sera sans elle.


-Les remerciements sont inutiles. Surtout s’ils sont pas sincère : ce que je dis n’est pas fait pour recevoir des remerciements.


Gwenaëlle ne l'écoutait pas ou peu elle était maintenant à élaborer l’hypothèse de ce qui se passerait si elle poussait sa camarade dans l'eau. Ce qui était certain c'est que celle-ci n'apprécierait pas et que leur relation déjà tendue ne ferait que empirer. Mais c'est vrais que en cet instant la petite Diafora n'en avait rien à faire. Elle trouvait dommage que sa camarade n'ai pas été blessée par ce qu'elle venait de dire. Car ça avait été le but, parler du fait que celle ci aurait été intéressée dans ces propos n'était qu'une façon de la faire réagir, ou mieux déguerpir. Mais les propos de Gwenaëlle ne semblait juste que la "décevoir" se qui avait le don d'irriter toujours un peu plus cette dernière qui maintenant paraissait fort occupé à triturer une mèche de ses cheveux roux foncés. Le regard suspicieux de Bristyle la gênait bien que elle n'en montra rien. Et soudainement elle se demanda si elle ne s'était pas endormie tout simplement, jamais en vrais elle n'aurait pu avoir de telle réaction ou même dessiner. Elle ne savait pas dessiner c'était un fait, elle n'avait jamais dessinée, tandis que elle se répétait cette information en boucle la Poufsouffle reprenait.

-Je pense qu’être un artiste, c’est pas ressembler au quidam qui aurait peint Hipworth ou je ne sais quoi. Rien qu’avec ça, je suis une artiste. Je crée, je suis une artiste. Tu dessines, tu es une artiste.


Sa camarade essayant de lui montrer sa vision des choses venait de dessiner un Calmar sur la terre que la petite dévisagea d'un air interrogateur.


- Mais elle insiste... Je la fais partir comment, moi ?


Elle venait de murmurer cette phrase à voix si basse que elle n'était même pas certaine que Aelle l'ai entendu. Mais de toutes façon dans son délire de se dire que tout été que un rêve, voilà que elle s'était adressée au Calmar dessiné avec aucune touche d'humour dans sa voix juste de la fatigue et une nuance de lassitude se lisant sur ses traits pale. Une fatigue ou même plus un épuisement total qui l’empêchait de maitriser quoi que ce soit dans ce que elle disait et qui était venue si soudainement qu'elle se demandait presque si Bristyle ne lui avait pas lancé un sort. Voilà que elle se remettait à parler toute seule, ça faisais longtemps.... Puis les mots sortirent tout seuls de sa bouche reflétant ses pensées.


- Pour répondre à ta question sur la profondeur du ciel, je n'en sais rien. Mais comment pourrais-je le savoir je n'ai jamais essayé...
Comme pour appuyer ses dires elle regarda le ciel rougeoyant dut au couchée de soleil. Cela faisait il si longtemps qu'elle était là ? Eh oui je sais, l'expression "passer du coq à l'âne" est très répandu chez les Moldus mais très peu connaissent son origine.

Elle ne savait pas comment elle avait réussie à se souvenir de la phrase de leur première rencontre mais celle-ci était une fois de plus sortit de sa bouche. Elle sourit, voilà qu'elle commençait à délirer toute seule, c'était elle qui allait rentrer en premier finalement si ça continuait. D'ailleurs en cet instant précis elle n'avait qu'une envie dire qu'elle était épuisée et s'en aller.

Keep Calm And Go To Hogwarts
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28 janv. 2017, 15:52
Plume au bord du lac  PV : Aelle Bristyle 
Des mots murmurés insidieusement. Qui s’infiltrent dans la fraîche atmosphère de Poudlard comme un poignard rentrerait dans mon cœur. Une moquerie, une humiliation. Des mots que je détestais au moment même où je les entendais. Ces paroles sournoises, que les Autres balançaient avec mépris, sans se soucier de me les jeter en face. Quel besoin y avait-il à cela ? Je n’étais pas assez bien pour que l’on me parle avec respect et avec sincérité, n’est-ce pas ? L’habitude était ce qu’elle était, Poudlard ne serait pas différent. Et Diafora, cette même fille qui se sentait si souvent visée par mes mots sans but, ne me considérait pas mieux que les autres.
A l’entente de ses mots, je m’étais retourné si vite vers elle que le monde avait tourné autour moi. Je regardais à présent cette fille, cette enfant rousse avec laquelle j’avais cru pouvoir passer quelques agréables minutes d’errance. Mais elle était comme tous les autres. Alors je laissa mon visage afficher ma colère en une expression froissée, sourcils froncés, regard noir. D’une voix hargneuse, je lui dis :


-Diafora, dis-le moi en face si tu veux me voir partir. Ta lâcheté n’est pas utile.

Je me levais pour lui faire face. Pour l’énième fois de la journée, je la regardais et de cette hauteur qui était actuellement la mienne, la trouvant ridiculement petite ainsi. Elle n’était qu’une fille, qu’une enfant qui ne savait accepter ce que disaient les autres, voilà tout. Était-ce de la fierté mal placé ? Oui, et cela ne la mènerait pas loin. J’observais le dessin qu’elle tenait serré dans son poing crispé : elle ne serait pas capable de faire toujours mieux avec une telle attitude. Je la regardais avec un regard condescendant. Ce regard qui faisait ressentir aux autres un sentiment d’infériorité. Je ne me pensais pas supérieure à elle, non, mais je voulais qu’elle le croit. Qu’elle en soit blessé et atteinte. Puis, sans un mot, je lui tournais dos et m’éloignais d’elle. Je ne prenais pas la direction du château. Je souhaitais juste trouver un endroit au calme, accéder à cette quiétude qui se dérobait à moi. Je n’en pouvais plus, d’être sans cesse déçu par ceux que j’approchais. J’aurais aimé discuter avec Narym ou Zak’, même si je n’étais pas moi-même avec eux, ils ne me jugeaient pas.

Je m’arrêtais net en entendant soudainement la voix derrière moi. Je soupirais en fermant les yeux, écoutant la réponse qu’elle donnait à la question que je lui avais posé il y a de cela quelques minutes.
J’aurais pu avoir l’espoir que Diafora se saisisse de ma perche. J’aurais pu avoir l’espoir que cette conversation qui commençait à me fatiguer remonte soudainement pour atteindre des sommets. J’eu l’espoir, mais celui-ci chuta presque soudainement. Comment l’avais-je su ? De cela j’en avais cure. Tout ce qui restait, était mon abattement. Je l’écoutais répéter cette phrase que je lui avais dit à titre d’information, un jour. Certains de ces mots qui sortaient malgré moi de la sécurité de mon esprit, pour s’échapper dans le Monde et faire des ravages. Des mots que je ne contrôlais pas, ce qui me plaisait le plus souvent. C’est ainsi que je réfléchissais, en acceptant les pensées qui s’imposaient à moi. Papa et Maman ne m’avait jamais bridés, je me rappelais encore lorsque Maman me disait “Chaque petite pensée est une révolution, Aelle”. Je n’avais jamais compris cette phrase, et je ne la comprenais pas plus aujourd’hui. Mais le fait était désormais là : j’acceptais chaque pensée comme si elle était une révolution. Cela marchait, bien souvent. Alors lorsque je l’entendis répéter mes propres mots, un rire nerveux monta dans ma gorge, en écho avec mon agacement. Ma révolution, n’était pas à utiliser avec moquerie. N’avait-elle pas conscience de l’irrespect de ses mots ? Je me forçais à me calmer, prenant de grandes respirations pour apaiser les battements frénétiques de mon cœur en colère.
*La profondeur du ciel, Ely, juste la profondeur du ciel*. J’essayais de retrouver mon intérêt, mon engouement envers le dessin de Diafora mais je me rendais soudainement compte que cette dernière avait fait bien pire que de me parler avec irrespect. Son comportement avait anéantit mon intérêt. Elle avait détruit une chose que j’aimais, voilà ce que j’en comprenais. Personne ne m’avait jamais détourné de ce qui attirait mon attention. Et pour m’avoir fait découvrir ce sentiment de vide frustrant, je lui en voulu.

Je me tournais cette fois-ci complètement vers elle. Elle n’avait pas bougé, Celle-qui-détruisait-mes-intérêts.

- Et bien… Lui dis-je, figure toi que j’en ai plus rien à faire. De toute manière, tu ne seras jamais capable de comprendre la profondeur du ciel si tu ne peux pas voir celle de ton dessin.

Ma voix était calme, consterné, malgré mes ressentiments. J’étais étonné de ce qu’elle me faisait ressentir. Rien. Là où il y avait eu une curiosité infinie pour ses esquisses, il n’y avait plus rien. Je regardais Diafora sans la voir. Peut-être n’avais-je plus envie de la voir ? Elle me laissait une étrange impression, cette Serpentard. Celle de ne pas voler dans le même ciel que moi. Comme si une dimension entière nous séparait. Cela était-il possible ? Peut-être que je ne n’appartenais pas à la même phase du monde, cela expliquerait que si peu de gens me comprennent, aussi le fait que je ne comprenais aucun être humain dans ce château. N’était-il donc pas possible de mener une conversation, ici ? Un échange dans lequel les deux parties apporteraient des informations intéressantes à la conversation, où nos états d’âme quotidien n’auraient pas lieu de s’exprimer. Ainsi, il n’y aurait que le savoir et la vision des deux personnes. *Oui*, pensais-je avec agacement, *ce serait bien plus simple si je pouvais tomber sur ce genre de conversation*.
Je ne jetais qu’un regard dédaigneux à la jeune Serpentard avant de lui tourner une nouvelle fois le dos, laissant mon regard se perdre dans les arbres qui bordaient le Lac. Je cachais mes mains dans mes poches, j’aurais aimé croire que je ne souhaitais que me protéger du froid, mais au fond de moi, je savais que ce n’était qu’une tentative pour ne pas me saisir de ma baguette. Pour ne pas laisser ma colère et ma déception s’exprimer.

28 janv. 2017, 17:21
Plume au bord du lac  PV : Aelle Bristyle 
Un temps de silence passa, tendit que Gwen avait fermé les yeux, la fatigue, sans doute elle essaya de songer à autre chose qu'à cela mais son esprit était embrumé par cette fatigue intense. La même que celle qui lui avait fait sortir des mots non voulu de sa bouche. Enfin, non voulu. N'étais-ce pas cela quelle voulait dès le début ? Faire comprendre à Bristyle qu'elle ne voulait plus de question. Elle ne savait plus. Lui jetant un regard à la dérobée, elle baissa le regard. Pour la première fois, peut être de sa vie elle avait honte pour autre chose que son paraitre auprès des autres. Elle venait en cet instant de comprendre que Aelle avait entendu sa phrase murmurée. Les yeux qu'elle avait eu brillant de curiosité il y a même pas quelques secondes s'était éteints, et ses derniers mots avaient été stupides, très stupides.

-Diafora, dis-le moi en face si tu veux me voir partir. Ta lâcheté n’est pas utile.


Sa camarade s'était levé et Gwenaëlle en temps normal en aurait fait de même, elle ne supportait pas être regardé de haut mais pourtant elle n'en fit rien, elle ne bougea pas d'un centimètre, gardant juste la bouche entrouverte, même si une envie intense de se justifier lui brulait les entrailles.


- C'était juste que...


Commença-t-elle en cherchant ses mots avec hésitation, avant de s’apercevoir que la Bristyle s'était levé pour partir. Incapable de bouger, Gwen, jouait machinalement avec une mèche de cheveux répétant inlassablement le même geste. Elle avait eu ce qu'elle voulait pourtant, la Poufsouffle partait. Elle aurait voulu éprouver de la fierté d'avoir réussi à la convaincre pourtant elle se sentait comme vide, comme si elle avait fait quelque chose qu'il ne fallait pas comme si il manquait une case à un puzzle ou elle ne savait pas vraiment comment mettre des mots sur ce sentiments. Elle restait donc immobile, la regardant partir en la fixant sans pouvoir s'en empêcher. La Bristyle se retourna vers elle, Gwen par souci d’orgueil fit disparaitre son air indécis de son visage pour prendre un air plus sur d'elle, mais le jeu était si mal fait que elle ne doutait pas que la Poufsouffle s'en rendrait compte.


- Et bien… figure toi que j’en ai plus rien à faire. De toute manière, tu ne seras jamais capable de comprendre la profondeur du ciel si tu ne peux pas voir celle de ton dessin.


Même si les mots que lui disait Aelle d'une voix amère étaient peu agréable à Gwenaëlle ceux-ci ne déclenchèrent aucune réaction sur le visage de cette dernière, du moins en apparence. Elle ne savait pas comment se rattraper et n'était pas certaine de le vouloir. Le regard dédaigneux que lui lança Aelle avant de continuer son chemin vers le château, fit lever la Diafora, révoltée par ce qui était pour elle la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Pourtant, une fois debout elle ne dit rien, et ne sut que articuler d'une voix neutre bien que rauque, la même que celle qu'elle avait habituellement dans ce genre de situation, bien que celles-ci soient rare.


- D'accord. Alors, au-revoir...

Keep Calm And Go To Hogwarts
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29 janv. 2017, 15:19
Plume au bord du lac  PV : Aelle Bristyle 
Sans attendre, je m’avancais vers l’orée de la forêt, décidé à trouver une partie du lac vide de présence, où je pourrais me retrouver seule avec le Calmar. Plus rien ne me retenait près de la Serpentard, elle me paraissait dorénavant aussi vide que lui semblait être son dessin. Je m’en allais, déçu de n’avoir pu apprendre une chose qui aurait pu calmer la tempête de mon esprit. Tout ce que je savais, c’était que si les Autres pouvaient nous occuper avec leur présence, il ne pouvait qu’arriver un moment où leurs limites empêcheraient mes pensées de s’envoler. Agacée, je préférais disparaître.

Je ne me retournais qu’à peine lorsque Diafora me salua. Sa voix était étonnamment roque, mais je ne relevais pas. Regrettait-elle ? Peut-être, mais ce n’était pas mon cas, c’était la seule chose qui comptait. Elle n’avait rien à offrir, elle se limitait elle-même. Et cette réalité était aussi facile à accepter que le fait que la jeune Serpentard ne représentait plus, à mes yeux, l’intérêt qu’elle avait eu lors de notre rencontre.
Sans me retourner, soucieuse de retrouver ma quiétude rapidement, je lui lançais :


-C’est ça, oui, au revoir.

Puis, serrant les pans de ma cape autour de mon corps chétifs, je m’éloignais à grand pas. Je ne m’enfonçais pas dans la forêt, je n’étais pas suicidaire. Je me laissais cette aventure pour un autre moment, lorsque j’aurais un but précis à atteindre. Je savais que la Forêt Interdite me verrait bientôt en son sein, je savais être patiente. Pour le moment d’autres objectifs comptaient. Notamment celui de me faire connaître du Calmar, de trouver une excuse pour expliquer à mes parents pourquoi je ne répondais plus à leurs lettres. Tenter de ne pas penser à Celle que j’avais blessée était aussi chronophage. Il ne se passait pas un jour sans que mes pensées ne volent vers elle. Il ne se passait pas un jour sans que je me sente profondément démuni face à ce vide qui m’emplissait le cœur. Je voyais sans cesse cette image, elle tournait en boucle, m’assaillant sans cesse de sa signification douloureuse : Son visage si pâle, son corps inconscient dans ma grande cape. J’avais la sensation de ne plus me rappeler de la teinte de ses yeux, comme si leur image disparaissait petit à petit. Pourtant, je me rappelais fort bien de sa colère, de ses larmes. Et de ses cris. Je me souvenais de sa haine et de sa douleur. Je ne me rappelais que de ce que j’avais créé chez elle, que du négatif. Les souvenirs heureux étaient gâchés par cette suite cauchemardesque.

Je me frottais le visage de mes deux mains, tentant de faire disparaître ces souvenirs. Je me trouvais à présent dans une partie plus éloignée du lac, la face avant du château ne m’était plus visible et la rive sur laquelle Diafora et moi nous étions trouvés non plus. Ce dernier point me rassura. J’étais seule, enfin. Je contournais un arbre pour faire face à l’eau qui brillait sous le soleil couchant, puis je m’adossais au tronc, laissant mes yeux se perdre dans le ciel coloré. Il faisait frais, mais je ne souhaitais pas rentrer. Pas maintenant, pas pour retrouver tout ces enfants qui semblaient si heureux, pas pour me trouver face à ces Gryffondor que je ne souhaitais pas voir.
La solitude me plaisait. Et elle me rebutait. Je ne pouvais ni la fuir, ni la chercher, puisque l’un me faisait vouloir l’autre.