Elisabeth fixait le Lac, cet immensité bleu. La jeune Serdaigle avait toujours aimé l'eau, ce paysage a perte de vue la faisait rêvé depuis sa plus tendre enfance. Tout les soirs Elisabeth venait s’asseoir ici pour observer le soleil se couchant sur le lac. C'était Magnifique, on avait l'impression que l'eau était en train d'absorber le soleil. Puis ,le soleil se coucha entierement. Brrr, ce qu'il faisait froid, "Encore un Hiver glacé" pensa Elisabeth.

 Il commençait à faire noir,alors d'un court "Lumos" Elisabeth alluma le bout de sa baguette. Puis, comme tout les soirs elle sortie son calepin a dessins et commença à griffonner un croquis. A cette periode de l'année le lac était encore plus beau. La petite fille se rapprocha du lac pour avoir une meilleures vue d'ensemble du lac.

A l'endroit où Elisabeth était le terrain devenait boueux,mais ce n'était pas cela qui allait décourager la jeune fille . Rien ne l’empêcherais de faire son dessin,Ce qui genais le plus la petite Serdaigle était qu'elle se sentait observée, mais quand la jeune fille se retournait elle ne voyait rien. Cela n'était pas franchement dérangeant,la personne ne se cachait surement pas,mais vu qu'il faisait noir Elisabeth ne pouvait pas la voir.
Enfin,Bref... Elisabeth repris son dessin qu'elle esperait avoir le temps de finir corrrectement,proprement et joliment ...

Cassie était emmitouflée dans sa cape, son écharpe lui recouvrant même le nez. Elle n'était pas frileuse, mais le froid était mordant. L'hiver allait être long et difficile. Pourtant, la lionne avait décidé de profiter du calme ambiant. Personne n'était sorti de la journée, à cause de la tempête qui avait duré jusqu'à ce soir. Lorsque que la jeune fille avait remarqué que le temps s'était calmé, depuis la fenêtre de son Dortoir, elle n'avait pas hésité une seconde. Cela faisait une semaine qu'elle était enfermée dans le château. Elle n'en pouvait plus. Habillée de son uniforme recouvert d'un énorme pull à rayures bleues et blanches que sa mère lui avait offert lors des dernières vacances et de sa cape épaisse, elle avait ajouté son écharpe aux motifs de sa Maison et des gants en laine noirs. Elle avait emporté sa baguette dans une poche, au cas où.
Marchant dans la neige, satisfaite du bruit que faisait ses pieds en écrasant la poudreuse blanche, Cassie ne s'aidait même pas de sa baguette pour avoir un peu d'éclairage ; les lueurs de Poudlard étaient suffisantes pour voir à peu près où l'on mettait les pieds mais ne gâchait rien au sombre spectacle qu'offrait cette soirée. La jeune fille décida de se diriger près du Lac. C'était sans conteste l'un de ses endroits préférés de Poudlard. Elle aurait bien ajouté la Bibliothèque à la liste, mais l'endroit était trop austère à son goût. Trop d'élèves la regardaient d'un mauvais œil lorsqu'elle avait le malheur de ne serait-ce que faire tomber sa plume. Et puis, Cassie avait toujours trouvé sa place dans l'eau, en tant qu'élément. Elle jalousait d'ailleurs la Salle Commune des Serpentards, qui était en dessous du Lac.
Malgré son écharpe, le froid était tel que la jeune fille pouvait voir les nuages de sa respiration. Elle ne voulait pourtant pas rentrer. Même si elle regrettait de ne pas avoir pris un bonnet, elle adorait la sensation mordante. Et le silence ! Godric, qu'est-ce qu'elle aimait le silence... Soudain, au loin, elle crut apercevoir une lueur. Était-ce une baguette, lançant un Lumos ? Décidée à en avoir le cœur net, Cassie continua son chemin. De toute façon, c'était sa direction, donc quitte à faire...
Plus elle approchait, plus elle entendait le *plic ploc* des vaguelettes du Lac, qui s'échouaient contre la berge. Ce son lui était si familier, et elle l'appréciait tant. Ça la calmait. Elle fut alors au bord et elle eut la confirmation que quelqu'un d'autre était présent. Était-il si tard que le couvre-feu avait déjà eu lieu ? Il faisait déjà si noir qu'il était impossible de savoir. L'hiver... C'était une drôle de saison quand même. Cassie se décida à aller vers la lueur, afin d'être sûre. S'il s'agissait d'un professeur, elle pourrait s'excuser et expliquer ce qu'elle faisait là si tard et comment elle ne s'était pas rendue compte de l'heure. Et peut-être que le professeur serait clément face à tant d'honnêteté. Mais ce n'en était pas un. Il s'agissait d'une élève, sûrement de la même année que Cassie. Elle s'approcha silencieusement. Elle ne voulait pas lui faire peur, d'autant plus qu'elle semblait en train de dessiner.
Lorsqu'elle fut à un ou deux mètres, elle s'arrêta. Elle venait de réaliser que l'inconnu était peut-être là pour les mêmes raisons qu'elle ; profiter de la tranquillité. Alors elle se prit à observer le Lac. Elle avait envie de s'y baigner. Elle avait de se baigner dans toutes les grandes étendues d'eau, mais ici, c'est encore plus fort. Mais ce n'était pas la saison. La jeune fille s'était promis qu'au retour des beaux jours, elle ferait son premier plongeon à Poudlard - premier plongeon voulu en tout cas...

Le vent ne semblait vraiment pas être de son côté,sans s'en rendre compte Elisabeth se rapprochait peu a peu du lac. La petite Serdaigle était maintenant a 30 cm du Lac et le terrain devenait réellement boueux, mais la jeune fille était trop  concentrée pour s'en rendre compte. Le vent soufflait,soufflait soufflait, Mais Elisabeth ne se découragea pas pour si peu, malgrès le fait qu'elle commençait vraiment à avoir froid, la petite Serdaigle continuait de dessiner le lac avec ses grands yeux rêveur. Puis la petite fille se laissa emporter par le cour de ses pensée.

Elle pensa a son ancienne vie, à ses anciens amies,à son ancienne école... le vent fit s'envoler la toute nouvelle écharpe d'Elisabeth. Elle y tenait beaucoup,ses parents lui avait offert grâce a ses bonnes notes,elle leur avait coûter 10 gallions et elle était vraiment belle. Mais en ce moment elle était surtout en train de couler a 10 mètres d'Elisabeth.

La petite Serdy se dit que le lac ne devait pas être si profond alors elle plongea pour récupérer son écharpe. L'eau était vraiment froide,Elisabeth nagea jusqu’à son écharpe et... Se pris les pieds dans une algue qui la retenait sous l'eau,Elisabeth tenta de s'en dégager mais elle s'emmêlai encore plus,le froid la paralysait de plus en plus,elle n'arrivait plus a nager ,Elisabeth coulait dans le fond du lac  . La jeune fille cria à l'aide plusieurs fois, puis dans un dernier recours lança le sortilège "Periculum" en esperant que quelqu'un la voie...

Cassie s'était perdue de longues minutes dans ses pensées et en avait complètement oublié l'autre fille. Elle avait oublié qu'elle dessinait, elle n'avait même pas remarqué, le temps de son observation, que l'autre avait les pieds dans l'eau. Elle n'avait pas non plus fait attention qu'elle se rapprochait dangereusement de l'eau. Elle sortit de ses pensées uniquement lorsqu'elle entendit *plouf*. La fille venait de sauter dans l'eau. Volontairement ! Cassie ne savait que faire ; l'eau devait être glaciale, sûrement encore plus que l'air. Ce n'était pas le moment pour une baignade ! Mais en même temps, l'autre avait choisi d'y aller. Hésitante, la lionne commença à paniquer lorsqu'elle ne vit plus l'autre. Même s'il faisait sombre, elle n'était pas loin. Ce n'était pas normal. Et puis, elle aperçut des étincelles. 
Reconnaissant le sortilège souvent utilisé pour signaler un danger, la jeune Murphy n'hésita pas plus longtemps. Elle enleva sa cape et ses chaussures. Sauta à son tour. Le froid l'avait déjà enveloppé à l'air frais. L'eau fut pire. Bien qu'elle ait l'habitude du froid de l'Avon, la rivière qui longeait Bristol, elle ne s'était jamais baigné en hiver. Maintenant, elle savait pourquoi. Elle avait l'impression que sa tête était enfermée dans un étau. Elle ne sentait presque plus ses membres alors qu'elle venait de sauter. Ses membres étaient engourdis. Elle semblait ne pas réussir à nager, elle qui avait tant l'habitude de le faire à contre-courant. C'était horrible. Presque à la dégoûter de son élément. Pourtant, elle continua, encore et encore. Les lumières de Poudlard éclairaient assez pour qu'elle voit un peu. Mais elle devait se dépêcher. Plus elle nageait en profondeur, plus il faisait noir. 
Elle commença à paniquer. À manquer d'air - pourtant, elle pouvait tenir de longues minutes ! Elle tenta de se calmer, tout en nageant. Et soudain, elle l'aperçut. Une forme humanoïde, mouvante. Un espèce de tas informe. Elle nagea plus vite. Attrapa le bras de la fille. Elle voulut la tirer ; problème. Elle résistait. Enfin, non, pas elle. Elle semblait vouloir l'accompagner elle. Mais, comme le remarqua Cassie très vite, son pied était coincée dans une algue. Sans hésitation, la lionne la lâcha, alla vers la fouteuse de trouble et l'arracha de ses mains d'un coup sec. Elle reprit la jeune fille et entreprit de retrouver la surface. Il fallait faire vite. Il faisait froid. Il faisait sombre. Et elle ne savait combien de temps elle pourrait encore tenir. Combien de temps l'autre fille le pourrait. Elle agita sa main libre et ses pieds avec l'énergie du désespoir. Elle n'avait pas l'intention de mourir noyée. C'était hors de question ! Par le feu, ça oui. Enterrée vivante, pas de problème. Mais étouffée, agonisante dans son élément, l'endroit de son réconfort ? Même pas en rêve ! 
Et soudain, elle y était. C'était comme si une bulle éclatait. Sa tête arrivait à la surface. Elle prit une grande inspiration. Il ne restait plus qu'à rejoindre le rivage. Plus qu'à se réchauffer. Toujours en tenant la jeune fille, elle poussa ses dernières forces jusqu'à toucher le sol. Elle passa un bras autour de l'autre. La fit s'asseoir et lui passa sa cape autour des épaules. Sans même se rendre compte que la neige mordait ses pieds et qu'elle frissonnait, elle plongea son regard dans celui de la fille.

"Ça va ? Tu n'as pas froid ? Mais qu'est-ce qui t'as pris de sauter ?!"

À cet instant, Cassie avait perdu toute timidité. Son seul problème, à l'instant, c'était sa panique qui finissait. Elle n'était pas furieuse contre l'autre, mais elle ne se rendait pas compte que sa dernière phrase, elle l'avait craché sur un ton agressif. Avec une pointe d'angoisse, aussi, parce que c'était ce qu'elle ressentait. Mais l'autre n'avait certainement pas dû s'en apercevoir. 

Quelqu'un venait de secourir Elisabeth, la petite Serdy était sauvé, elle se sentait légèrement remorquée vers la rive. Elle était gelée jusqu’à la moelle et ne pourrait jamais assez remercier la personne qui venait de la sauvée d'une fin atroce point. Elle battait faiblement des pieds pour aider son sauveur. C'est bon , elle était sauvée enfin au bord. Elisabeth examina celle a qui elle devait la vie, elle était plutôt grande et ... L'autre fille pris la parole, criant sur Elisabeth d'une voix angoissée:
"Ça va ? Tu n'as pas froid ? Mais qu'est-ce qui t'as pris de sauter ?!"
Elisabeth la fixa, pleurant a moitié, elle était fatigué et très faible, elle se sentait mal,cette fille venait de risquer sa vie pour sauver la petite personne égoïste qu'elle était. Elisabeth ne savait pas quoi lui dire, comment regarder cet personne en face. L'algue avait laissé une marque profonde sur la jambe d'Elisabeth et elle n'arrivait plus a la bougée,Elle regarda l'autre fille et dit d'une voix tremblante et faible:
-Je..Tu...es vraiment exeptionnelle... Mer..Ci, et vraiment pardon.
Elle venait de dire se qu'elle avait sur le cœur et commençait a divaguer, elle s'entendit parler d'un poisson bleu s'appelant Snoopy et de bien d'autres chose étrange du genre, élephant rose et hipopotame volant. Elle se sentait mal, sa tête semblait pouvoir exploser a tout moment. Elle perdit conscience et ses paupières se fermèrent lourdement quand sa tête atteignit le sol froid.

Cassie sentit aussitôt qu'elle avait été trop violente. La fillette qu'elle venait de sauver se mettait à pleurer. La griffonne ne sut comment réagir. Elle se mordit la lèvre inférieure, trop occupée à s'insulter mentalement. Ce que cette pauvre fille venait de vivre était tout sauf agréable, et sa réaction était tout à fait normale. Soudain, la lionne aperçut du coin de l’œil une tentative de mouvement vers le bas de l'autre fille. Celle-ci avait une profonde marque laissée par l'algue sur sa cheville. Ohnondenondenondenon ! Il fallait l'emmener à l'infirmerie, et vite ! 

"Je... Tu... es vraiment exceptionnelle... Mer... ci, et vraiment pardon."

Cassie releva la tête. L'autre fille venait de la remercier, d'une manière un peu bancale. Mais surtout, elle semblait perdue, et commençait à divaguer. Avant que la première puisse faire un mouvement, l'autre sembla tourbillonner, sa tête tourna dans tous les sens et, soudain, perdit connaissance. La blonde paniqua. Que devait-elle faire ?! Courir au château, trouver quelqu'un ? Mais elle ne pouvait laisser l'autre ici, seule, dans le froid ! Alors elle fit la chose la plus folle de sa vie ; malgré son mètre 43 pour ses 29 kilos, elle mit la jeune fille sur une de ses épaules et, à pas lent, s'enfonça vers le château, en priant d'arriver à temps...