Alice suivait le jeune garçon qui lui avait proposé d'aller au lac. Elle appréciait beaucoup le garçon qui l'avait rire de nombreuses fois et qui parlait énormément avec elle dans la salle commune. Elle aimait bien qu'il lui fasse des petites remarques mais Alice ne savait pas la suite des événements. Il lui avait proposé de se rendre au parc avec elle pour continuer à faire connaissance. 

Ils arrivèrent tout les deux près du lac mais Alice s'asseya assez loin du lac de peur de se renoyer comme en début d'année. Elle regardait le lac et souriaut en même temps. 

Elle regarda le Serdaigle qui l'accompagnait et sourit. Elle ne savait pas quoi dire exactement, elle avait peur de se tromper ou de dire une bêtise qui ferrait qu'elle et le garçon se brouille. Alice se remémora les souvenirs qu'elle avait du garçon notamment quand il faisait le pitre ou toute la nourriture qu'il avait toujours dans ses poches. Elle ne put s'empêcher de rire légèrement. 

- Tu me fais beaucoup rire Imal ! Tu voulais qu'on vienne ici pour parler c'est bien ça ? J'ai bien compris ? Tu es marrant et super  sympa. Tu t'es bien intégré à Poudlard ? J'aime bien te parler Imal ! 

Alice  souriait en parlant et regardait  Imal. Elle appréciait beaucoup le garçon et avait envie de le découvrir un peu plus pour voir ce qu'il avait vraiment à l'intérieur de son coeur ! 

Si près du Lac...
Suivant d'un pas léger ma jeune amie, une main lui serra familièrement le bras, une autre, soumise à son irréparable tic, tapotant la fine baguette qu'abritait la discrète poche intérieur de ma cape.
Regard malicieux jeté en direction du saule cogneur, sourire tout aussi malin à l'idée de s'en approcher, je redescend sur terre, décrochant les yeux de l'emprise de l'hypnotisant arbre.
Hypnotisant, oui, et dangereux surtout.

Petit flash-back, aussi bref que flou.
Des éclats de rire enfantin réchauffaient jusqu'au plus sombre recoin de la salle commune aux couleurs azurs, des sorciers, des élèves, des...Enfants, se jouant du sérieux caractéristique au monde, des enfants occupés à faire ce que chaque enfant sait le mieux faire...
- Et moi qui pensai que nous, serdaigles, étions les plus drôles...Enfin, oui, je sais que nous sommes déjà les plus intelligents du collège, mais l'humour est tout aussi important, non ?
Reposant sa brochette entamée, redressant sa fine carcasse, le serdaigle anonyme s'avance au milieu de la salle, entre canapés et regards, entouré de rires et gloussements.
- Sur ce, dansons !
Virevoltant, ronde après ronde, valse après valse maladroite, les...Gamins, se séparent, rouges, les piques, à la fois gentilles et, avouons le, pas très drôles, échangées les faisaient néanmoins rire au éclat. Des rires. Et un gloussement. Un.
Semblant remarquer pour la première fois la petite silhouette, au faciès auréolé de lumière, gênée mais amusée, le jeune danseur s'arrête en pleine valse, se détachant distraitement de sa marraine. Son regard malicieux, ses prunelles de lutin farceur détaillant les deux silhouettes restées clouées à leur douillet canapé.
Troublé, il commence par entrouvrir les lèvres, n'accordant que peux d'importance à son vielle ami lui même assis, spectateur des rondes enfantines.
- J...Je...Et si tu heu...Venais danser avec nous ?
Son ton prenant de l'assurance, il sort une nouvelle brochette de sa robe, et, en bon Don Juan improvisé, entraîne l'inconnue dans une danse aussi drôle que rapide, arpentant la salle commune, tournant autour de la monumentale statue de Rowena.
- Je...Je n'aime pas trop dansée...
Amusé, il la laisse se rasseoir avant de se tourner vers son ami, baguette à la main.
- Ne me dis pas que toi aussi, tu ne sais pas danser ! Voyons...Trentallegra !
Outrance au règlement, péché mignon, quelques sorts sont lancés, les rires reprennent, dansent et blagues s’esquissent, dégrisant jusqu'à la petite silhouette de l'inconnue, la silhouette gloussante, amusée, d'Alice.
Fin du flash-back

Si près du Lac...
Mon sac derrière moi, grignotant par habitude une brochette de poche, je contemple de mes yeux pétillant Alice.
- Tu voulais qu'on vienne ici pour parler, c'est ça ?
Sourire au lèvre, je répond, ma brochette oscillante.
- Oui c'est...ça.
Petit sourire rassurant, qui délie langues et gorges, qui, heureuses, déploie leur plus beaux rires.
- J'aime bien te parler, Imal.
Surpris par ce constat, flatté, je me retourne vers elle, me souvenant que l'éclat unique de ses yeux arrivaient à pâlir jusqu'aux cristallines eaux du Lac.
- Je t'aime bien tout court...

En entendant  ça, la jeune fille rougit et sentit son coeur battre la chamade. La jeune fille avait bien compris que le garçon l'appréciait beaucoup mais entendre ça de sa bouche la rendait dans un état second. Elle ne savait pas trop quoi  dire, elle aussi elle l'aimait bien mais elle voulait apprendre à faire meilleur connaissance du garçon. Elle voulait être sûre qu'il ne lui fasse pas de mal et qu'il correspondait à elle. 

Elle regardait les reflets du lac, en réfléchissant. Le garcon était adorable avec elle même si il avait montré des signes de jalousie lorsque Paul et elle avait parlé. Alice savait qu'Imal considérait désormais Paul comme un rival mais ce n'était pas le cas. Paul était un ami pour Alice et c'est tout. Même si ils leur arrivaient de faire des bêtises ensemble comme poser des questions bizarre surtout qu'il la payait en chocogrenouilles. 

Alice s'aperçut qu'Imal la regardait et rougit de plus belle.  Elle s'assit sur l'herbe et attendit qu'Imal fasse de  même. Elle préférait parler en étant assisse pour pouvoir réfléchir et parler c'était le.mieux. Elle observa Imal et souriant à pleine dent lorsqu'elle aperçut sa brochette. Il était toujours fidèle à lui même avec de la nourriture à la main. 

- Imal, je sais que tu m'aimes bien d'ailleurs je crois que tout Serdaigle le sais. Mais tu pourrais me parler un peu plus de toi au final on rigole bien ensemble mais tu m'a jamais parle de ta famille ou autre. 

- Imal, je sais que tu m'aimes bien d'ailleurs je crois que tout Serdaigle le sais. Mais tu pourrais me parler un peu plus de toi au final on rigole bien ensemble mais tu m'a jamais parle de ta famille ou autre.
Assis à ses côté, mon vieux sac à dos se tapant l'incruste dans le tableau, romantique, qui nous entourait, je laisse tomber ma poignée pleine de petits cailloux qui rejoignent la berge de l’étendue aqueuse.
Tout serdaigle le sait...
Souriant au souvenir de toutes ces après midi ou, harassé par les cours, ma baguette usée tressautant dans ma poche, je faisait la cour, multipliant humour, piques et brochettes pour conquérir le coeur d'Alice sous les regards amusés de mes amis.
- Ma famille... Les yeux fixant le fond insondable du Lac, je prend le temps de réfléchir à la question, cherchant quoi taire, quoi dire, et comment. Eh bien...J'ai des parents, une mère botaniste et un père plutôt aimant mais lourd des fois... Je me tourne vers Alice, m'engageant pour de bon dans la conversation. Il a toujours essayé de m’initier au quidditch, il faisait partie d'une petite équipe avant. Mais avec son ventre naissant il a dut arrêté à un moment. Je rit au souvenir de son ventre proéminent. La biérraubeur ne lui a jamais réussi ! Je marque une pause, mes pensées divaguant, allant de mes journées de solitudes en mer, sur les rochers ou courant à travers plages et bois, seul enfant du village que c'était. Ils m'aimaient bien mais j'étais seul...Je dirai que c'est ce qui fait que je suis plutôt drôle maintenant...C'est pas vraiment voulu. Mes maladresses ne sont due qu'au fait que je ne sais pas vraiment comment me comporter avec des sorciers de...notre âge quoi.
Je tire une brochette que je contemple un moment avant de la tendre à Alice.
- Par contre, les brochettes, c'est voulu ! Et m'est avis que je les réussis plutôt bien !
Effleurant Alice des yeux, j'attend qu'elle reprenne la parole, ivre de sa voix.

Alice écouta attentivement Imal parler. Ce qu'il lui dit permit à la jeune fille de comprendre son comportement parfois extravagant mais surtout le fait qu'il soit si gentil avec tout le monde. Elle rougit un peu et se rapproche du jeune garçon jusqu' à ce que leur épaules se touchent. Elle ne pouvait pas nier qu'elle se sentait bien avec lui mais surtout qu' il l amusant énormément. Il lui avait même montre son côté un peu possessif mais toujours en tournant cela à la rigolade. En effet, il avait été jusqu' à défie  un garçon de serdaigle pour essayer de garder Alice. 
Alice prit la brochette que lui tendit Imal et la manges après l avoir remercié. Elle était délicieuse. Elle n'en n'avait jamais mangé auparavant mais désormais Alice ne pouvait s empêcher d'en manger des qu' elle en avait ou qu' on lui en proposait une.  Elel regardé Imal et vit qu'il attendait une réponse. 

Alice ne savait que répondre d'un côté elle appréciait le garçon et de l autre elle avait peur de s'ouvrir à lui. Peur de se retrouver abandonné comme avec son frère. Après quelques instants, elle peut enfin la parole.

-Imal ..... Je t'apprécie beaucoup et j'accepte d essayer quelque chose avec toi mais par contre t a pas intérêt à provoquer en duel chaque garçon que je croise ou avec qui je parle sinon ça va pas aller. 

Elle était rouge pivoines et pour rajouter un geste à ses paroles elle l'embrasse doucement sur la joue. Pour n importe qui ce geste était anodin mais pas pour Alice. Il signifiait beaucoup pour elle.

-Imal ..... Je t'apprécie beaucoup et j'accepte d essayer quelque chose avec toi mais par contre t a pas intérêt à provoquer en duel chaque garçon que je croise ou avec qui je parle sinon ça va pas aller.
Réprimant un fou rire, les bouilles floues de deux, trois élèves de Poudlard défiés dansant devant mes paupières éblouies par le soleil, je m'apprête, fidèle à mon habitude, à jeter une nouvelle boutade.
M'apprête.
Ne le fais pas.
Ses lèvres effleurent ma joue, irréelles. Tressaillement. Frisson.
Électrocuté, pour une fois à court de mots, je vois mon regard se perdre dans l'eau cristalline du lac.
Du temps, il m'a fallu du temps pour remarquer l'expression gênée d'Alice, puis ce fut à mon tour de rougir, rougir en se rappelant le timide bisou, promesse d'une longue histoire à venir ? Rougir en pensant à mon soudain blanc, à ma déconnexion soudaine.
Un petit rire gêné secouant mon petit corps, je tente de briser la glace, ce qui, d'après la chaleur qui se dégageait de mon jeune cœur d'amoureux, d'après le balai aérien des papillons dans mon ventre de mangeur de brochettes, ne devaient pas être lourde affaire.
- Je... évitant toute blague qui réveillerai la timidités de mon amie, je lui souris, mon visage reprenant lentement des couleurs, passant du rouge pivoine au rose soutenu. Si... A court de mots ! Un fait qui me laissa de nouveau pantois, moi, à court de mots. Situation certe comique, mais surtout embarassante, et sans jeu de mot avec embrassante, vu le bisou quelques minutes auparavant, enfin, après ce que je viens d'écrire, vous vous dites surement : Ah bah heureusement que tu étais à court de mots ! Tu aurai fait fuir Alice avec ton humour !
- Bonne appétit. dis-je enfin.
Regard surpris, Alice, de nouveau, ne comprend rien.
Entrouvre la bouche, essaye de poser une question ? De parler ?
En bon petit ami, soucieux de la santé de sa bien aimée, j'étouffe ses paroles dans une bonne brochette avant de me lever, une main tendue vers Alice, le regard railleur...Amoureux.