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04 oct. 2018, 15:20
Plouf !  P.V. 
10 mars

Si il y avait bien une chose que Clarée adorait à Poudlard, outre la Magie des lieux et les élèves gentils, c'était le Parc. En ayant vécue toute sa vie à Edimbourg, dans un quartier pauvre sans aucune verdure, la Hooper était subjuguée par la beauté des lieux. D'un côté la Forêt Interdite, grande, sombre, avec les arbres qui bruissaient dans le vent, et effrayante, de l'autre, le Stade de Quiddich avec sa pelouse coupée court, les anneaux d'ors brillant de chaque côté, et les gradins. Et au centre, en face du château, un lac immense, qui miroitait au soleil comme un miroir. Clarée adorait le Lac.
Bien entendu, elle savait qu'il y avait pleins de bestioles étranges, vivants dans le fin fond du Lac, et qu'il valait mieux ne pas s'y promener. Par exemple, elle savait que le Lac recelait un calmar géant, que plusieurs élèves avaient aperçu, ou encore des êtres de l'eau, des sortes de sirènes ne parlant pas la même langue que les sorciers. Il y avait aussi des Strangulots, des bestioles peu recommandables et agressives. La brune était bien contente de ne pas tomber dans le Lac par inadvertance...

La jeune fille se promenait autour du Lac, même s'il faisait un peu gris, et que le ciel était menaçant. Elle aimait ce temps, où tous les élèves étaient rentrés, car ils craignaient de se prendre une averse. Elle, elle n'avait pas peur. Elle adorait, même. Tant qu'il ne pleuvait pas, ça lui allait. La brune regarda alors le ciel. Le soleil était complètement caché. Des nuages noirs et de toutes les teintes de gris se déplaçaient dans le ciel, et faisaient des formes que Clarée s'amusait a trouver. Là, une forme de chat, ici d'un balai... Quand elle était petite, c'était son occupation favorite. Mais en grandissant, elle avait un peu oublié cette manière de se distraire, et préférait faire des choses comme lire ou encore jardiner. Mais en refaisant ça, elle se souvenait du temps où elle était insouciante et rêveuse, et ne savait pas que toutes les choses étranges qui se passaient étaient liées a ses pouvoirs et qu'elle était sorcière...
La jeune fille commença a susurrer une chanson moldue qu'elle adorait, et que sa mère écoutait quand elle habitait encore à Édimbourg :

- I look at the floor and I see it needs sweeping
Still my guitar gently weeps

INACTIVE.
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06 oct. 2018, 22:09
Plouf !  P.V. 
Ce jour là Aliosus était encore retourné au Lac, comme régulièrement depuis la rentrée. Il y avait quelque chose qui le fascinait. Il avait grandit et vécu toute sa vie à quelques mètres de la mer, développant une un attrait mêlé de répulsion pour cet élément. Mais ici, à Poudlard, c'était différent. Ici le Lac exerçait sur Aliosus une vraie fascination. Certes il en avait eu peur au début, mais maintenant qu'il vivait littéralement dessous, dans les salles baignées de lumière glauque de Serpentard, il avait en quelque sorte apprivoisé ce sentiment. A présent, il passait des heures à l'observer, en surface comme à travers des fenêtres de la salle commune.

Il avait décidé pour aujourd'hui qu'il allait faire quelques dessins de la vue du parc, du lac et du château. Tout était si impressionnant à Poudlard qu'il avait déjà noirci beaucoup de parchemins de ses croquis. Un mur, une statue, ce saule bizarre dans le parc, les serres du cours de botanique... Il ne s'était pas encore lancé dans l'esquisse d'un paysage plus vaste, aussi voulait-il profiter de la lumière contrasté de ce temps incertains.

Jusque là tout se passait bien. Adossé à un arbre au bord du lac, il laissait traîner sa mine de plomb paresseusement pour représenter les ondulations de la surface. Mais le temps commençait à véritablement se gâter. Les premières gouttes froide atteignaient le jeune première année et son parchemin, aussi le rangea-t-il et commença à se marcher d'un pas rapide vers le château. Il se mis même à courir lorsque la pluie commença à s'intensifier, la tête baissée pour éviter d'avoir de l'eau dans les yeux. 

Lorsqu'il entendit une douce féminine qui chantonnait juste devant lui, il était déjà trop tard et il n'eut le temps que de relever la tête avant la collision qui projeta la jeune fille dans le lac.

"Plouf !"

6ème année
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21 oct. 2018, 11:22
Plouf !  P.V. 
Désolée pour cet énorme retard ! :(

Clarée n'eut pas le temps de réagir, quand elle vit ce garçon qui lui fonçait dessus, car elle fut expulsée dans le Lac. Le froid la fit sursauter, elle cria et se débattit. Elle avala un peu d'eau. Tout c'était passé trop vite pour qu'elle puisse comprendre, et elle fut submergée. La brune s'accrocha a la rive du lac en respirant, puis se propulsa sur ses bras et sortit de l'eau glaciale. Elle n'avait pas eu le temps de réfléchir à ce qu'elle faisait, car elle était tombée dans l'eau en très peu de temps et ne comprenait pas très bien comment le garçon avait put la poussée si fort...
C'est une fois sortie du lac qu'elle se rendit compte qu'elle tremblait comme une feuille, aussi bien de peur que de froid. Ses vêtements et ses cheveux étaient trempés, et elle devait avoir l'air d'un chat mouillé. Elle avait eu très peur et était choquée qu'elle ne pensa même pas à parler. Elle leva les yeux vers le garçon, un brun, qu'elle avait déjà aperçu à la Répartition. Il avait été réparti a Serpentard. La Pouffsoufle reprit son souffle et dit :

- Sympa de m'avoir expulsée dans le lac...
Elle ne voulait pas vraiment le faire culpabilisé, mais qu'il se rende compte qu'elle était quand même un peu en colère, et qu'elle mourrait de froid par sa faute. Et bien, elle qui adorait le Lac était un peu déçue... il était bien trop froid à son goût, et elle se mit à ne pas aimer cet endroit.
Décidant d'être gentille car elle l'était, elle déclara :

- On peut dire qu'il est glacial, à cette saison, le Lac...

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01 nov. 2018, 18:43
Plouf !  P.V. 
Aliosus resta tétanisé devant la scène. Par Merlin, qu'avait-il fait ? Cette fille était tombée dans le lac. Il l'avait tué, enfin, quasiment, non seulement elle risquait de se noyer mais en plus, en dehors du fameux calmar géant, qui pouvait savoir quelles étaient les horreurs suintantes, les monstres mouvants, les créatures visqueuses et agressives, les immondices rampants et toutes autres choses déplaisantes qui étaient en ce moment même en train d'affluer vers cette proie inattendue ?

Certes, Aliosus commençait à apprivoiser cette immensité noire, il le fallait bien, il vivait littéralement dedans, mais la soudaineté de la chute lui avait fait perdre ses moyens et ses craintes étaient aussitôt remontée à la surface de son esprit. Et non seulement ça, mais la honte immense envers cette pauvre innocente.

Le temps que ces pensées traversent son cerveau, ladite innocente était remontée sur la terre ferme par ses propres moyens, rendant Aliosus mille fois plus honteux et gêné. Que lui avait il prit de paniquer ainsi ? Il n'avait même pas esquissé un seul geste pour l'aider ! Il se liquéfiait de l'intérieur à l'idée de la piètre image de lui qu'il renvoyait, et pire encore, celle de sa famille et celle de sa maison.

- Sympa de m'avoir expulsée dans le lac... On peut dire qu'il est glacial, à cette saison, le Lac...

Les jambes d'Aliosus faillirent lâcher lorsque ces deux phrases ses plantèrent dans son coeur comme deux flèches. Mais il finit par se ressaisir, il enleva précipitamment son manteau et le passa sur les épaules de la jeune brune qui commençait à grelotter. 

"Je suis désolé, tellement désolé, tiens, prend !" 

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01 nov. 2018, 19:06
Plouf !  P.V. 
Pendant qu'elle remontait, le garçon avait l'air de paniquer et resta sur le bord à la regarder monter. Une fois qu'elle se fut hisser sur la rive, il bégaya qu'il était désolé et lui mit son manteau sur les épaules. Clarée lui sourit, tout en grelottant de plus belle. La veste commençait à la réchauffer de plus en plus, même si elle était toujours trempée. Elle monta ses genoux contre elle et déposa son menton dessus, en enroulant ses bras autour de ses jambes. C'était une bonne technique pour se faire la plus petite possible, pour tenir toute entière sous le manteau. Elle était reconnaissante au garçon, et marmonna un faible "Merci".
Elle était encore abasourdie de se qui venait de lui arriver, et peinait à trouver les mots pour remercier correctement le garçon. En quelques minutes, elle avait chanté, puis faillit servir de dîner au calmar (enfin presque), enfin, elle s'en était sortie tremblante et trempée par ses propres moyens. Et maintenant, il fallait engager la discussion avec le garçon, il semblait tout à fait gentil, et surpris de l'avoir expulsée dans le Lac. Elle savait que toutes les discussions commençaient par un "Bonjour, je m'appelle untel, et toi ? Je suis à Pouffsoufle, et toi ?", mais elle en avait ra le bol de ça, alors elle demanda au garçon à côté d'elle :

- Tu sais, il y a des gens qui se baignent dans le Lac pour le plaisir, je ne les comprends pas. Enfin, j'veux bien en été, mais pas en hiver !
Elle partit dans un rire faussement joyeux, en espérant avoir fait déculpabiliser le garçon. Elle s'en voulait de ne pas avoir été très sympa dès le début, ce n'était pas son genre d'être méchante. Elle se faisait toujours plus d'amis que d'ennemis, et chute dans le lac ou pas, elle ne voulait pas changer la coutume.

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05 nov. 2018, 22:50
Plouf !  P.V. 
Aliosus fut tellement surpris par la phrase de la pauvre Poufsouffle trempée et grelottante qu'il ne put retenir une sorte de petit rire nerveux qui ne lui ressemblait pas. Quelque part, cela le rassurait, il se disait que si elle avait été vraiment en colère elle n'aurait entamé la conversation de ce manière. Il essaya de répondre sur le même ton pour confirmer son impression.

" Nager dans le lac en hiver ? A mon avis ce ne sont que des têtes brûlées de Gryffondor qui font ça pour se faire bien voir des filles. "

Guettant la réaction de la brune, Aliosus décida de s'asseoir à côté d'elle. Il aurait voulu faire plus pour la réchauffer mais il n'aurait jamais osé ne serait-ce que poser sa main sur son dos pour l'aider à sécher. Le jeune garçon la dévisagea d'un coup d’œil et tenta intérieurement de deviner d'où elle venait. Elle n'était pas irlandaise, quoi que... Ces tâches de rousseur..., galloise peut être ? Peut être même venait-elle du continent. Sa propre mère venait d'Italie, et les grands yeux de la Poufsouffle l'y faisait penser. S'il connaissait son nom aussi, ça l'aiderait beaucoup aussi. 

"Je... hum... Je m'appelle Aliosus, Aliosus Nerrah. Et je suis vraiment vraiment désolé, je courrais et je t'ai vu trop tard."

Il était ridicule, ses parents lui avaient pourtant appris à tenir des conversations de plus hautes volées, mais là il se sentait démuni. 

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