[PV : Harold Torny]

Dimanche 29 novembre 2043
14h

-Le lac-

Bientôt trois mois que Gabryel avait franchit la grande porte de l’école des sorciers pour la cérémonie du choixpeau, il lui semblait pourtant y vivre depuis toujours. Les journées du jeune Gryffon étaient rythmées par les cours, les révisions et la découverte des nombreux grimoires de la bibliothèque. Le reste du temps, il adorait s’adonner à d’autres rituels comme se ballader et rêvasser.

Cet après-midi là, le ciel était gris mais lumineux. La pluie, incessante depuis la veille, avait fait une pause vers la fin de la matinée. Gabryel enfila sa paire de bottes en caoutchouc et son manteau à capuche, avec l’objectif de s’installer face au lac sous son saule fétiche, et laisser libre court à ses pensées.

Il emprunta le petit chemin bordé de roseaux qu’il affectionnait particulièrement pour se rendre au « Petit Chalet », la cabane qu’il s’était construite dans un arbre. Il ne croisa personne, aucun élève n’avait semblé vouloir affronter l’humidité et la fraicheur, préférant se regrouper au coin du feu de leurs salles communes respectives. L’odeur de mousse et de bois gorgé d’eau titilla les narines du petit sorcier. Il avançait avec précotion pour éviter de trébucher sur le sol boueux et détrempé. Plus loin, il apperçut son arbre qui se reflettait majestueusement sur le lac. Mais après quelques pas dans sa direction, un craquement retentit sous ses pieds, telle une brindille que l’on briserait.

A peine eut-il le temps de réagir, Gabryel se sentit glisser vers l’avant, comme poussé par une force invisible. Chutant lourdement sur les fesses, l’enfant atterrit au milieu d’un trou profond d’environ 4 ou 5 mètres, certainement creusé par la pluie suite au glissement de terre.
La cavité avait une superficie de quelques pas. Autour et au dessus de lui, le Gryffon n’appercevait que le ciel, de la gadoue et des cailloux.

Il avait beaucoup plus ces derniers jours. Harold profita de ce début d'après-midi marqué par l'arrêt de la pluie et un léger dégagement du ciel pour aller se balader près du lac. Le jeune irlandais aime bien s'y rendre, profiter du calme et de la solitude pour penser à son avenir dans l'école ou encore rédiger un devoir. Comme à son habitude il comptait se rendre sur la rive, se balader les pieds dans l'eau, malgré les températures glaciales de cette fin de Novembre.

H sortit de l'enceinte de Poudlard, se rendant vers son endroit favori. Il ne croisa pas un élève au dehors, peut-être étaient-ils tous trop occupés pour profiter du grand air. Le jeune sorcier se moquait bien de la solitude, au contraire il l'appréciait. Elle lui permettait de rester concentré, les pieds sur terre, de ne pas dévier de ses objectifs. Il avait beaucoup à penser aujourd'hui, tout ce qu'il souhaitait c'était de ne pas avoir à rester enfermer, avec qui que ce soit.

Marchant vers le lac, il aperçu la rive et commença a enlever ses chaussures. Il y couru. Le sol était boueux et particulièrement glissant, en un instant, Harold se retrouva les deux fesses clouées au sol, glissant à grande vitesse sur le sol fraîchement arrosé. Si vite qu'il n'eut pas le temps de réagir, et finit sa course un peu plus bas au fond d'un profond trou.

Un peu sonné par la chute, il mit de longues secondes avant de reprendre connaissance. Lorsqu'il prit conscience de ce qui lui était arrivé, et de l'endroit ou il se trouvait, il sentit un mélange de trouble ainsi que de frayeur monter en lui. Le trou était si profond que même s'il était deux fois plus grand il ne pourrait pas en sortir. La frayeur laissa place à l'incompréhension lorsque il se rendit compte qu'il n'était en réalité pas seul. Harold se releva sitôt et prononça quelques mots

"T'es qui ? Qu'est-ce que tu fais au fond de ce maudit trou ?"

Après quelques tentatives infructueuses pour tenter d’escalader la paroie terreuse, soldée par des chutes à répétitions, Gabryel dut se rendre à l’évidence. Il ne parviendrait à rien par ce biais. Les rebords du trou étaient trop glissants pour s’en extirper en grimpant. Le petit écossais se dit qu’avec un peu de chance, quelqun passerait par là, et décida de ne pas paniquer.

Mais le destin exauce parfois vos voeux de manière inattendue. Un craquement, comme celui qu’il avait entendu avant sa glissade, résonna au dessus de sa tête. Quelques secondes plus tard, un amas de terre tomba du sommet, suivi de quelques pierres que Gabryel évita de justesse en bondissant vers l’arrière. Un garçon venait d’atterrir près de lui. Gabryel n’eut pas besoin de lui demander s’il allait bien. Son malchanceux camarade s’était relevé et regardait autour de lui avant de s’appercevoir qu’il n’était pas seul :

"T'es qui ? Qu'est-ce que tu fais au fond de ce maudit trou ?"

Sa voix exprimait un étonnement non dissimulé. Quelle drole de question, se dit en lui-même le jeune Gryffon.

- Gabryel : « Je m’appelle Gabryel. A tttttton avis, je fais quoi ici ? Je ssssuis tombé comme toi... »

A vrai dire, Gabryel était aussi agacé de sa mésaventure que l’autre élève. De fait, il bégailla comme à chaque fois que sa nervosité prenait le dessus. L’autre le regardait, les yeux écarquillés.

"Je m’appelle Gabryel. A tttttton avis, je fais quoi ici ? Je ssssuis tombé comme toi..."

Le pauvre garçon bégayait, Harold le rassura immédiatement.

"Excuse moi j'ai peut-être été un peu agressif. Je vois que tu es un Gryffon toi aussi ! On devrait s'en sortir, on est les braves !" Le jeune garçon regarda autour de lui, inspecta le gouffre dans lequel les deux sorciers venaient de tomber et chercha une solution à leur problème. Il pensa d'abord à escalader la paroi. Sans dire un mot, l'irlandais se dirigea vers celle-ci, essaya tant bien que mal de s'agripper à la terre et aux racines apparentent, mais il tomba immédiatement. Une nouvelle tentative infructueuse le décida à revoir complètement sa technique. "Peut-être que je devrais utiliser un sortilège" pensa H. Après quelques minutes de réflexion, il se rendit compte que ses connaissances en matière de sortilèges étaient à revoir et qu'il allait devoir redoubler d'efforts pour en apprendre d'avantage. Mais il faudrait encore qu'il arrive à sortir d'ici.

Il se tourna alors vers l'autre garçon, "Au fait, moi c'est Harold. Harold Tom Torny ! Ravi de te rencontrer, même si j'aurai apprécié que ce soit en d'autres circonstances. Ca fait longtemps que t'es là ? Tu connaîtrais pas un sortilège qui pourrait nous aider à sortir d'ci ou peut-être pour appeler quelqu'un par hasard ?" lui dit-il d'un air détendu, la main derrière la tête se frottant la nuque, peut-être un peu trop calme pour la situation dans laquelle se trouvait les deux jeunes hommes.

Gabryel n’en voulait pas à Harold de sa réaction un peu vive. Il n’est pas courant de se retrouver plongé au fond d’un trou de plusieurs mètres, et encore moins d’y rencontrer un autre Gryffon. Si la situation n’était pas aussi grave, le jeune écossais trouverait cela presque burlesque.
Pour l’heure, son camarade essayait à son tour d’escalader les paroies en s’agrippant à ce qu’il pouvait. Gabryel savait que c’était peine perdue mais ne voulait pas inquiéter d’avantage le garçon. La bravoure était une qualité qu’il appréciait lui aussi.

« Au fait, moi c'est Harold. Harold Tom Torny ! Ravi de te rencontrer, même si j'aurai apprécié que ce soit en d'autres circonstances. Ca fait longtemps que t'es là ? Tu connaîtrais pas un sortilège qui pourrait nous aider à sortir d'ci ou peut-être pour appeler quelqu'un par hasard ? ».

Gabryel n’avait encore jamais vu cet élève qui partageait pourtant la même maison que lui. Il est vrai que l’école était immense, il y avait tout de même sept dortoirs chez les Gryffondors, tous déja bien remplis. Ses yeux presque jaunes et ses cheveux bouclés lui donnaient un air mutin, sympatique, qu’il apprécia tout de suite instinctivement.

- Gabryel : « Enchanté Harold. Moi c’est Gabryel Fleurdelys. Pour ce qui est d’un ssssortilège, je t’avouerai que je n’ai essayé d’en ppppratiquer qu’une fois, j’ai voulu ffffaire mon malin, et celà ne s’est ppppas très bien terminé, je dois l’avouer».

Gabryel repensa à son ami Jules Circinus, élève de Poufsouffle, dont il avait transformé sans le vouloir la chaussure en coffre-fort par ricochet de sa baguette. [RP : « Un code à six chiffres »]

Gabryel poursuivit :
« Il y a bien une chose que l’on ppppeut tenter, c’est de se faire la ccccourte échelle. Je pense que l’on n’arrivera pas directement au sommet, mais je vois une petite souche à mi-hauteur. En l’atteignant, on aura déja fait la mmmmoitié du chemin... ».

"Ok on va essayer ça alors ! Juste avant laisse moi tenter quelque chose." répondit Harold confiant.

Il venait de penser à l'un des cours de sortilège qu'il avait suivi il y a deux semaines. Leur professeur leur avait appris un certain sort leur permettant d'envoyer un signal en cas de détresse. Sur ces mots, l'irlandais dégaina sa baguette vers le ciel. Elle était faite de bois de châtaigner, en son cœur une plume de phénix. L'artefact mesurait précisément 28.6 centimètres. Il prononça "Periculum" de manière claire et distincte et de petites étincelles rouges s'envolèrent jusqu'à quelques mètres au dessus de la surface.

"Juste au cas où quelqu'un passerait dans le coin." dit-il sur un ton amusé.

Les deux garçons se dirigèrent vers la paroi de la cavité dans laquelle ils s'étaient malencontreusement retrouvés. Celle-ci était froide est humide, la terre s'y effritait petit à petit et l'on apercevait bien qu'elle s'écroulerai tôt ou tard. H leva la tête et analysa la souche d'arbre dont parlait son camarade. Elle devait mesurer une cinquantaine de centimètres, juste de quoi laisser assez de place aux deux sorciers, et elle avait l'être bien ancré dans la paroi. C'était une bonne chose pour les jeunes Gryffons. Ils devaient avoir un plan.

Les deux garçons remarquèrent la fragilité de la paroi et discutèrent de la manière dont ils allaient opérer. Il fallait être prudent, décider du quel des deux jeunes sorciers monterai et du quel l'y aiderai. Il était aussi primordial qu'ils sachent quoi faire une fois que l'un des deux atteindra la souche. Harold réfléchît. Il pensa d'abord à hisser son camarade jusqu'à la souche pour que celui-ci l'aide à son tour à grimper. Cela dit, il était bien plus frêle que le jeune écossais, et décida donc que l'inverse était plus logique.

"Mais que faire une fois sur la souche ?" pensa t-il. H s'assit et cogita. Il lui fallut quelques minutes puis bondît en criant "J'ai trouvé !! Ecoutes bien je vais t'expliquer mon plan. Sans vouloir te vexer, il est clair que je suis plus léger et moins musclé que toi, tu vas donc devoir me hisser jusqu'à la souche et je te tirerai à mon tour, je pense qu'il y a la place pour tout les deux et ça à l'air solide. Une fois en haut on pourrait peut-être essayer de combiner un sort d'Elasticus avec un Wingardium Leviosa pour pouvoir atteindre la surface. T'en dis quoi ?"

Harold était un sacré apprenti-sorcier, se disait Gabryel. Lui n’osait pas encore se frotter à la magie à proprement dit. Ses parents l’utilisait ouvertement depuis que l’enfant avait découvert ses appétences, cela faisait donc pourtant partie de son quotidien.

Comme les fils de patissiers qui se régalent tous les jours de gateaux sans jamais avoir touché à de la farine, les gosses de sorciers bénéficiaient des enchantements et de leurs avantages sans s’être jamais vraiment posé de questions sur leurs accomplissements. Il prenait conscience depuis son arrivée à Poudlard que tout cela nécessitait un apprentissage régulier et une discipline constante.

Harold avait manifestement bien compris cet état de faits et étudiait beaucoup plus sérieusement que Gabryel. Il n’hésitait pas à mettre en pratique ses connaissances acquises. Son plan semblait largement tenir la route, le petit écossais était très admiratif.

Gabryel : « J’en dis que ton idée est bbbbrillante, et que je devrai moins rêvasser en classe de ssssortilèges... J’imagine que Wingardium Leviosa a pour objectif d’ammmmortir une chute éventuelle si on se ramasse ? ».

Gabryel savait parfaitement faire la courte-échelle. Il n’aurait d’ailleurs jamais songé que les bétises commises durant son enfance avec son frère de coeur Grégoire, comme se hisser dans les endroits inaccessibles et interdits, lui seraient un jour utiles. Cela le fit sourire.

Gabryel buvait les paroles du jeune Torny, ce dernier lui expliquant les tenants et aboutissants de son plan pour s'échapper du gouffre. L'écossais approuva l'idée d'Harold.

"J’en dis que ton idée est bbbbrillante, et que je devrai moins rêvasser en classe de ssssortilèges..." Il demanda aussi "J’imagine que Wingardium Leviosa a pour objectif d’ammmmortir une chute éventuelle si on se ramasse ?"

"Hmm.. Pas tout à fait !" répondit Harold. "Pour dire vrai Elasticus va nous permettre de ramollir la souche sous nos pieds, et pendant que l'un de nous lancera ce sortilège, l'autre devra nous faire léviter jusqu'à la surface avec un Wingardium Leviosa. J'espère que tu es assez à l'aise avec l'un des deux sorts parce que j'ai l'impression que personne n'a repéré le signal que j'ai lancé et qu'il ne va pas tarder à faire nuit.."

Tout d'abord, Gabryel se mit sous la souche, un genou à terre et les deux mains sur son autre cuisse. Le garçon savait vraiment y faire, Harold le voyait bien. En toute confiance il posa son pied droit sur ses mains et son acolyte se leva en propulsant H vers la souche. Ce dernier enroula ses bras autour de ce qu'il restait de cette souche, certainement vieille de plusieurs décennies, et bien que frêle, un élan de force le parcouru et il réussît à se hisser sur la dite souche.

Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes de faire preuve d'autant de bravoure mais ces derniers mois à Poudlard avaient quelque peu modifié son caractère. En effet, ce garçon plutôt timide avait appris à s'ouvrir aux autres et à montrer de quoi il était capable. Certains professeurs l'avaient même remarqué pour ses efforts de participation et son travail approfondi. Cette école était bénéfique pour Harold et bien qu'il faisait preuve d'une appréhension à ce grand changement, les semaines passées ici avaient totalement levés ses craintes.

Une fois allongé confortablement et de manière la plus stable possible pour prévenir tout effondrement, le jeune irlandais tendît ses deux mains à son camarade. A califourchon sur la souche, les deux bras dans le vide, H tentait tant bien que mal d'attraper la main du jeune Gryffon sans y parvenir.

"Je suis trop court, il faut que tu sautes, je t'attrape le bras et tu grimpes !" lanca t-il à Gabryel.

Avec beaucoup de souplesse, Harold avait attteint la souche et s’était hissé jusqu’à trouver la position la plus stable possible.
La coordination entre les deux garçons s’était avérée efficace.
H tendit les bras vers le petit écossais, l’invitant à sauter pour parvenir à lui atrapper la main, afin de le hisser à sa hauteur.

Gabryel recula autant qu’il put pour prendre de l’élan. Le premier bond ne s’avéra pas fructueux. Les doigts des deux élèves se touchèrent, mais ce n’était pas suffisant. Il fallait persévérer.
A la seconde tentative, leurs paumes se fraulèrent de peu, mais sans le succès escompté.
Gabryel tenta de prendre d’avantage de distance, le dos contre l’une des paroies, afin de gagner plus de soutien dans les jambes. S’élançant de toutes ses forces, il réussit enfin à saisir le poignet d’Harold, mais seule l’une de ses mains avait atteint l’objectif. L’autre partie de son corps pendait dans le vide. Son poids, pourtant peu élevé, le basculait de droite à gauche.
A bout de bras, H semblait peiner à tenir fermement l’apprenti-sorcier gesticulant comme un pendule de voyante.
Gabryel eu toutes les difficultés à fixer son buste droit pour le soulager. Il regretta de ne pas avoir plus de biceps. Le sport... Gabryel était croyant, mais pas pratiquant !
Après une trentaine de longues secondes, il parvint à hisser son second bras vers le haut en direction d’Harold.

Tandis que Gabryel prenait un peu de recul pour sauter, Harold se préparait à attraper pour de bon son nouvel ami. La nuit commençait à pointer le bout de son nez et il ne faisait pas bon rester dehors de nuit en cette fin Novembre à Poudlard. La température tombait lentement et le noir envahissait le gouffre depuis quelques minutes déjà, encore un peu et ils passeraient la nuit à la belle étoile.

Le jeune écossais se dirigea vers Harold et sauta. Les jeunes Gryffons eurent quelques difficultés à s’atteindre, mais l’irlandais attrapa tout de même l’une des deux mains de Gabryel. Ce dernier n’arrivant pas à se stabiliser gesticulait dans tout les sens. H commençait à fatiguer lorsque son camarade lança son ultime effort. Il réussît à tenir le jeune Gryffon suspendu. Ses mains étaient moites, il ne fallait pas tarder ou il tomberait et les deux jeunes sorciers n’auraient plus qu’à recommencer, avec la fatigue en sus.

"Accroche toi !" dit Harold, "Je vais te tirer de toutes mes forces mais il va falloir que tu attrapes la souche quand je t’aurai hissé, sinon je vais tomber."

Torny tira son camarade de toutes ses forces si bien qu’il crut que ses bras se détacheraient de son corps. H tirait si fort que son visage était rouge comme gorgé de sang de plus que quelques gouttes de sueurs qui ruisselaient le long de son front et de ses bras.

Leurs efforts avaient portés leurs fruits, les deux jeunes sorciers se retrouvaient maintenant sur la vieille souche d’arbre ancrée dans la paroi. La moitié du plan était un succès, mais ils n’étaient pas au bout de leurs peines, le plus du restait à faire.

Apprendre un sort et le lancer en cours, ce n’est pas là même histoire que de le réaliser dans des conditions réelles. Ils n’avaient aucunement droit à l’erreur, toute cette fatigue accumulée ne leur permettrait possiblement pas de deuxième essai.

"Dernière étape et pas des moindres, tu te sens prêt ?" lui lança t-il un peu stressé.