Elle avance,tristement à côtés du lac, elle pense a tout,a tout ce qu'elle a raté,a toute ses erreurs...
Elle s'assoit par terre et se met a pleurer, pleurer avec une tristesse telle que l'on pourrait en ressentir un extrait rien qu'en la voyant.
Des erreurs,on en fait tous, certains plus que d'autres, elle fait partie de ces "certains",
Elle se pose des questions sur ce qu'elle aurait du faire mais qu'elle n'a pas fait,ou au contraire,ce qu'elle n'aurait pas du faire...
Elle aurait du être plus gentille avec son frère avant qu'il ne tombe dans ce maudit coma qui le retenait entre la vie et la mort, quand elle repense à leur dispute,elle se dit,comme on était bête se disputer ainsi alors que la vie peut s'en aller si vite,on aurait du en profiter...
Elle pense aussi à sa grand mère, toute les questions qu'elle ne pourra jamais lui poser car il est maintenant trop tard...
Elle pense aussi au primaire, Loan et elle étaient si proche, pourtant,une fois arrivée dans le chateau, Elisabeth l'avait rapidement remplacer et Loan lui en voulait et lui parlait presque plus...
Elle recommença a pleurer, et songea aussi a tout ces non-dits qu'elle ne trouverait plus jamais la force d'avouer.
Elle blessait tout ceux qui l'aimait sans s'en rendre compte, et lorsqu'elle en prenait conscience, il était trop tard pour réparer les pots cassés.
Elle pris un mouchoir et essaya de stopper le flot de larmes qui s'echappait de ses yeux....

Charlie marchait vers le lac , il était dans ses pensées toujours ses études le fait qu'il n'avait pas encore sociabilisé il vit une silhouette féminine et regardait la fille qui était de dos , il entendit des sanglots il se rapprocha.
Arrivant à côté de la personne il s'assit et la regarda.

-Pourquoi pleures-tu tu n'es pas heureuse d'être ici le lac est magnifique à cette période de l'année tu ne trouves pas ? dit t'il avec un air pensif

Il ne s'attendait pas vraiment à une réponse mais il continuait à lui parler pour essayer de la réconforte pour qu'elle arrête de pleurer , il discuta essayant de lui remonter le moral parlant de ses amis , de sa vie , de se qu'elle ressent.

Il voulait qu'elle retrouve le sourire , il sortit sa baguette et l'utilisa pour faire des petites paillettes et il s'amusa à les faire tourner autour d'elle , c'était pas vraiment compliqué mais il pensa que ça lui changerait les idées , il n'aimait pas voir les gens pleurer étant un garçon très empathique.

-Sinon je m'appelle Charlie je suis heureux de te rencontrer dit t'il avec son plus beau sourire

-Je n'aime pas te voir mal même si on ne se connait pas vraiment je préférais que tu sois heureuse c'est parfois dur de sourire mais on est souvent obligé pour pas que le reste du monde s’inquiète dit t'il en souriant de manière bienveillante

Quelqu'un arrive près d'elle,
Elle tourne son beau visage mouillé par les larmes vers lui, c'est un garçon...
Il s'assit à ses côtés et se met à la regarder avant de lui demander pourquoi elle pleure devant un si beau paysage.
Devait elle lui dire combien elle souffrait devant toutes les erreurs qu'elle avait faîtes ou simplement se taire et les oubliées à jamais?
Elle répondit d'un ton mélancolique:
-Je regrettes tout, tut ce que j'ai fait, tout ce que je fais, tout ce que je ferais, c'est affreux, je suis torturée par le remord et m'empêche parfois de vivre par sa faute!
Il commença a faire apparaître des paillettes du bout de sa baguette, pour lui faire plaisir, Elisabeth décocha un sourire timide en répondant à sa question silencieuse:
-Moi, c'est Eli' Edwards et je suis aussi heureuse de te rencontrer Charlie.
Ses paroles firent réfléchir la jolie Serdaigle qui aquiesca d'un signe de tête, ce qu'il disait était vrai, être malheureux était égoïste pour tout son entourage qui essayait qu'elle soit heureuse, elle se tourna encore une fois vers Charlie, son sourire c'étant encore un peu agrandi:
-Merci d'être si gentil avec moi et de m'ouvrir les yeux! Est-ce que je peux faire quelques chose pour toi pour te remercier?
Heuresement que des personnes savent écouter sur cette planète songea t-elle.