Je crois qu'il faisait froid, c'était l'hiver... Des flocons tombaient à perte de vue et, ta Prison était entièrement recouverte d'un épais manteau de neige argentée.


Mais, c'est pour cela je crois que tu détestais particulièrement cette saison Rytz... Habits froids, cape, gants, bonnet, je crois que tu te sentais encore plus emprisonné avec toutes ses épaisseurs infâmes.

Je crois cependant que tu aimais aussi un peu l'hiver, parce que tu pouvais te comparer à ta chère glace. *Elle paraît froide la glace, elle n'exprime rien la glace, elle est maussade la glace.* Tu la trouvais un peu comme toi la glace Rytz. Parfois, tu établissais des comparaisons comme cela, vraiment étrange avec toi-même et, cela me faisait beaucoup rire.

Il était là, l'Igloo au milieu de nul part. Il était blanc, pur et sage l'Igloo. Et, je crois que tu te l'étais approprié, sans jamais vraiment chercher à savoir à qui il appartenait. Pour toi, c'était tout simplement le tien. C'était, ta cachette hivernale, ta cabane, ton refuge et ton protecteur. Tu aurais pu encore rêver longtemps sous ce pauvre petit tas de glace qui ne t'avais jamais rien demandé. Je crois que si un jour son propriétaire venait le récupérer tu réagirais très mal. Tu grognerais comme un ours furieux à qui l'on à volé sa tanière.

Et, c'était bien durant cet hiver de l'an MMXLIII que l'Igloo t'aida à mieux survivre au chaos de la Prison. Je crois que c'était une sorte d'alibi fastidieux. Et, je te retrouvais là-bas, assez souvent, durant tes heures perdues. Et pourtant...pourtant, tu ne l'avais jamais décoré, quand tu arrivais dans cette petite maison, tu te contentais simplement de te laisser glisser contre la paroi humide qui avait pour habitude de te glacer le dos. *Pff... Et puis, c'était toujours plus agréable que chez le vieux fou de BlackRock* Ce jour-là, tu y avais emporté simplement deux choses. Premièrement ta baguette. Oh ! Elle devait être sûrement bien inutile pour toi, c'est sur, tu ne croyais à peine en l'existence de notre satané monde. Et puis de toute façon tu ne savais même pas t'en servir. Mais, je pense qu'elle était toujours avec toi car, comme tout sorcier tu te sentais comme nu sans elle et, une petite partie de toi te disais intérieurement, je crois qu'elle pourrait toujours te servir d'arme. Dans ton autre main, tu tenais un vieux livre, un vieux grimoire je crois, contenant un peu tout et n'importe quoi.

Oh, je crois que toi même tu l'ignorais... Il me semble que tu l'avais volé dans les affaires de M.Tupper juste avant ton départ à Poudlard. Il renfermait des textes écrits dans une écriture illisible, incompréhensible que tu n'arrivais jamais à déchiffrer. Oh oui ! Tu y passais du temps avec ce livre. Tu y avais passé du temps et, tu passais toujours du temps à essayer de déchiffrer ses courriers muets.


Je crois que oui, je crois que l'on pouvait vraiment définir ta situation comme cela Rytz...

*Rooh et puis merde ! Cela ne sert plus à rien d'essayer, je ne trouverai jamais. C'est du langage de fou ! Un langage aussi fou que son propriétaire...* Bon bah Rytz, tu jetas violemment ce livre qui heurta violemment la paroi opposée de ton habitation de glace.

Un trop plein de devoirs me saoulait. Je venais tout juste de finir la première partie d'une rédaction de métamorphose que déjà je me sentait mal. J'avais tout le week end, et j'aurais largement le temps de tout finir a temps je le savais mais voilà... elle était là , la boule d'angoisse qui vient jouer dans votre ventre sans demander l'autorisation. Impossible de travailler correctement si c'est poussé par le stress qu'on le fait. C'est pour ça que j'avais pris la décision de lâcher ces vilains cahier pour les troquer contre une activité qui me calmerait.

Couverte de nombreuses couches feutrées et laineuses je m'aventurait a l’extérieur du château. Aussitôt le froid me picota le bout du nez et je respirait longuement cet air qu'on sentait vivement frais. J'entrouvrait les yeux et laissait mon regard brûler sous les assauts étincelants des éclats de soleil rebondissants sur l'étendue blanche. Il avait du neiger toute la nuit et le parc était submergé d'un océan de blancheur éclatante. J'avançais donc prenant un chemin encore immaculé pour pouvoir sentir la neige s'affaisser sous mon poids. Et au hasard j'avançai profitant de ce que la nature m'offrait pour m'apaiser.

Alors que je laissait ma balade se faire d'elle même j’aperçus une structure des plus intrigantes. Un monticule de neige particulièrement arrondi me laissait perplexe. Aussitôt intriguée par ce phénomène je marchait en sa direction Et plus je m'approchais plus la vision devenait claire, quelqu'un avait construit là un igloo ! Un petit igloo certainement d'origine magique . Je m'approchais encore jusqu’à pouvoir le toucher et m'accroupit devant son entrée.

Là j'aperçut un garçon. Recroquevillé dans cet antre qui devait être la sienne son regard se releva et rebondit sur le miens. Je le reconnût vaguement comme un visage déjà croisé mais sur lequel il me fût impossible de mettre un prénom. Je le dérangeais certainement mais l'idée que l'on ne veuille pas de moi ne m'avait jamais beaucoup effrayée. Alors tranquillement j'entrais et me glissait en face de lui tout en faisant voyager mon regard partout autour de moi sur les mûrs de glace. Puis je pointait le ciel du doigt et osait finalement lui adresser la parole.

-Salut, je suis Jenny ,première année a serpentard ! T'as pas peur que ça te tombe sur la tête tout ça ?

Je lui posais la question sans même savoir si il préférerait me jeter a la porte de sa demeure ou simplement m'ignorer. En le regardant je remarquais les couleurs de ma maison accrochée a son cou, les serpentard étaient généralement gentils , il ne me jetteraient pas, j'en était presque certaine. Ce genre de certitude qui finis par se révéler fausse...

Et puis, c'était incontestablement trop beau pour durer Rytz ! Il fallait que tu apprennes à vivre avec les autres, tu ne pouvais pas toujours rester seul et renfermé. Tu ne pouvais pas vivre comme un animal possédant le corps d'un humain.


Oh oui, tu ne t'aimais pas et tu étais loin d'estimer réellement ta vie...

Peut-être que cette petite tête qui venait d'apparaitre face à toi n'appartenait pas à un être pitoyable, peut-être n'étais pas obligé de la rejeter encore une fois ? Je crois bien que tu en avais marre de te battre une énième fois pour récupérer cette satané liberté, cette foutue paix, cette fichue solitude. Après tout, l'Igloo lui appartenait peut-être et, elle était sûrement étonnée de te voir ici dans sa propriété privée. Je ne pourrais pas dire qu'elle t'avait effrayé, je crois qu'elle t'avait simplement surpris.

*Ah la plaie...*

Tu l'observas intrigué, sans bouger de ton habituel regard noir et vide. La connaissais-tu ? Je crois qu'elle était dans la même maison que toi à en croire les couleurs de son écharpe.

*C'est qui elle ? P'tain, mon bouquin elle n'a vraiment pas intérêt à y fourrer son sale nez*



Peut-être que la jeune fille ne s'en apercevra même pas en fin de compte puisque tu acceptas même de lui marmonner rapidement une réponse à sa foutue question

"Ah, moi c'est Rytz, Galvane Rytz. Quoi ? Pourquoi cette question ? J'ai même pas peur d'abord. C'est à toi cet Igloo ? Et bien trop tard, maintenant c'est le mien il fallait venir le récupérer plus tôt d'abord"

Tout en parlant, tu jetais des regards apeurés et effrayés au vieux bouquin trempé qui devait se trouver à quelques centimètres derrière elle. Une chance Rytz, elle ne semblait pas l'avoir encore remarqué.



Tu devrais savoir que la violence n'est pas la solution à tout ! Tu devrais savoir, que la violence c'est pour les nuls, la violence c'est pour les faibles, pour les bêtes.

Je reçut un regard des plus noirs et pas un sourire de se dessina sur les lèvres du jeune garçon. Pas mécontente de croiser quelqu'un qui n'avait pas la docilité facile je souris et offrait mon expression la plus chaleureuse au serpentard.

Le jeune homme, Galvane de son prénom, était vraisemblablement colérique dans l'âme. Il semblait vouloir que cet igloo lui appartienne coûte que coûte, besoin d'une antre calme pour rester seul et tranquille peut être ? Eh bien mon chou c'était raté pour la solitude ! J'aquiescai lorsqu'il daigna me répondre, il ne m'avait pas ignoré c'était donc un bon début ! L'important était de rester diplomatique et calme quoi qu'il arrive, ça pourrait possiblement le convaincre de cesser un peu de se braquer.

-Moi c'est Jenny, tu peux m’appeler Jen. Et ne t'en fais pas cet igloo est tout à toi.

En m'appuyant contre la paroi de glace je sentit derrière moi la présence d'un objet venant briser la couleur froide des neiges. Je me saisit de celui ci et admirais sa couverture humide, je jetait un regard en coin au garçon en face de moi avant de sourire en le voyant noircir encore son regard.
Je n'y fis pas attention et décidai de sauver le livre avec un "Tergeo" du bout de ma baguette. Le sort pouvait servir à laver mais aussi à sécher et le livre se retrouva mis en sécurité.

*Tiens elle est bizarre elle* Ah Rytz ! Cette fois-ci, ton satané regard noir n'avait pas suffi à la faire changer d'attitude. Ce même satané regard noir avait plutôt offert un grand sourire à la jeune Serpentard. Je crois Rytz, que la réaction de celle-ci réussit à te laisser perplexe.


"Pourquoi tu souris comme ça toi ? C'est moche les sourires et puis d'abord chez moi ça n'existe pas"



Elle avait un comportement bien spécial, elle faisait à la fois tout et rien. Elle t'avait souri et elle avait fait sécher ton livre sans même y fourrer son nez. Incroyable non ? Alors, je crois bien que cette fois-ci tu n'avais pas le droit de la menacer, d'être malpoli ou désagréable Rytz.
*Vraiment de plus en plus bizarre qu'est ce qu'elle veut ?*

"Eh ? Pourquoi t'as fait ça avec le livre ? Pourquoi t'es gentille avec moi d'abord ? Je t'ai rien demandé"

Je crois tout simplement que tu t'étais fait prendre à ton propre piège de gamin mal élevé et que tu n'appréciais pas tellement ce genre de situation.

Tu regardas d'un œil inquiet le livre désormais sec que la jeune fille tenait entre tes mains avant de lui lancer un autre fichu regard noir qui au final ne rimait à rien.

"Rend-moi"

Pourquoi je souriait ? Bonne question, sans doute parce que je pouvait le faire. Ce garçon me semblait malheureux, il avait besoin qu'on arrête de lui tourner le dos j'en était sûre ! Les sourires n'étaient pas moches pour moi, ils étaient même la plus belle chose qu'on puisse voir apparaître sur un visage humain.

- Tu devrais essayer de sourire, je t'assure que c'est bien plus facile que de tirer la tronche.

Etre gentil était un état naturel, pourquoi s'étonnait-il qu'on le soit avec lui ? Je fût étonné qu'il se braque ainsi. Il ne pouvait pas m'en vouloir d'être bien attentionné tout de même ce serait une première !

- Je l'ai séché ,les livres sont de belles choses on ne peut pas les laisser mourir si on à l'occasion de les sauver.


Les autodafés étaient mon pire cauchemar, à moi qui aimait tant les livres. Alors autant que possible je sauvait ceux ci de leur triste sort. Il me demanda de lui rendre son livre. Non il me l'ordonna plutôt. Je ne savais pas si son comportement m'irritait ou me faisait de la peine. Peut être fallait-il que je le brusque un peu pour qu'il daigne m'accorder de l’attention. Je décidais d'adopter un comportement maternel, peut être cela le pousserait-il à changer de comportement... Je continuais donc à lui sourire avec bienveillance avant de continuer :

-Je ne te le rendrait que si tu le demandes avec politesse et avec un joli sourire sur le visage.

On croit alors que c'est ainsi que les gens ont commencé à mentir, à être faux dans leurs comportements afin de tout simplement faire jaillir en eux cette politesse.



Et, je crois que c'est certainement par ce biais qu'on a pu commencer à distinguer chez les humains divers types de personnalité : ceux qui suivaient cette règle de vie naturellement, ceux qui suivaient cette règle par pure croyance d'obligation et enfin ceux qui n'arrivaient pas à la comprendre et à la suivre.

Toi, tu appartenais sans aucun doute à cette troisième catégorie et, ce qui était le plus impressionnant c'était que la jeune demoiselle en face de toi semblait appartenir à cette première catégorie. Et tu avais de la chance Rytz d'être en sa compagnie car, les gens qui ont un esprit qui fonctionne ainsi sont malheureusement des cas rares qu'il ne faut pas dénigrer.



*Pff, pourquoi elle veut absolument que j'essaye de sourire, ça va lui faire quoi ?*

Parfois je me demandais, pourquoi tu te braquais sans arrêt, pourquoi tu n'avais au final plus jamais essayé de sourire. C'est vrai, elle avait bien raison Jenny, et, elle n'avait pas tort d'essayer de te faire comprendre les choses.

"Oh non, je ne crois pas, je crois que le sourire est un truc qui a disparu chez moi"


Il paraît que l'on te la volée presque comme arrachée depuis le désastre...

"Je ne crois pas comprendre les livres, pour moi ils veulent un peu rien dire et puis je sais pas c'est ennuyant"

Pourquoi disais-tu cela alors que tu étais venu dans l'igloo en possession d'un livre ? Elle allait sûrement trouver ça étrange elle
*Boarf, c'est mon seul livre même si j'ignore totalement ce qu'il raconte*

Elle te l'avait séché, et en guise de remerciement tu l'avais agressé. Et elle, en guise de pardon elle voulait que tu lui offre un simple sourire. Mais bon, pour toi c'était bien plus compliqué. On pouvait vraiment qualifier ça de braquage injustifiable.

"Cela ne sert à rien d'essayer de jouer la maman poule. J'ai très bien vécu sans ma mère alors, ce n'est pas aujourd'hui que j'en ai besoin d'une. Et puis je te l'ai déjà dit mais il est impossible pour moi de sourire alors que toi tu as juste à tendre la main pour me rendre le livre. C'est même pas juste comme marché"

Un sourire il me le refusait ? Cet enfant était décidément un véritable chenapan. Je n'allais pas lui tirer les oreilles pour son insolence, oh ça non ! J'allais simplement le contraindre à sourire.
Vivre sans mère, triste enfance. J'était plus ou moins touchée. Ou alors j'était touchée mais je ne le laisserait pas paraître pour l'instant car il choisi ces mots dans le but que je lui rende ce satané livre.

- Bon... eh bien en attendant que tu te décides à sourire moi je vais lire ce livre !

Je tirais à moi la couverture pour apercevoir la première page. Mais je ne lu pas , je posais mon regard sur le papier sans interpréter les signes simplement dans le but de voir sa réaction. Je me demandais si il mentait en affirmant ne pas comprendre l’intérêt des livres. Ennuyants ? Il ne lisait pas les bons. Il ne trouvait pas de signification à ces mots...aussi je supposais qu'il ne serait pas perturbé à l'idée que moi je les lises et les comprennent après tout.

Impossible de sourire ? Je n'y croyais pas. Tout le monde peut sourire. Même le bagnard qqui auras subit la peine la plus cruelle qui soit saura encore sourire ne serait-ce que de soulagement lorsqu'on l'achèvera. Je m'appuyais nonchalamment sur la paroi de glace, genoux pliés à une dizaine de centimètres de ma poitrine et le regardais toujours un sourire aux lèvre et le livre ouvert entre mes mains.

- Ce n'est pas que tu ne peux pas sourire. C'est simplement que tu ne veux pas.

La patience des gens a bien souvent des limites.

La patience des adultes envers leurs enfants par exemple, c'était réellement ce qui donnait des enfants gâtés, peu fiable et dégourdi.
Toi, tu n'étais pas comme ceux-là mais, je crois tout simplement que tu doutais de la patience des gens, que souvent tu la testais afin d'admirer ses limites. Souvent tu comptais sur ton entêtement et la faible patience des autres pour pouvoir arriver à ton but précis.
Seulement Rytz, la vie ce n'est pas cela, la vie ce n'est pas aussi facile que cela.



*Non mais elle fait quoi là au juste ?*

Jenny.
Elle s'était emparée de ton livre et voilà qu'elle commençait à vouloir le lire. Elle ne cédera en aucun cas à ton petit manège alors soit tu te décides à sourire et elle te rend le livre ou soit tu te résignes à sourire et elle garde le livre.
Au fond, je crois bien un peu car il pouvait être l'unique souvenir de ta famille... Il pouvait être celui qui affirmait que tu étais un Rytz. Ce livre pouvait être à la fois tout et rien.

Ce livre devait bien pouvoir valoir un sourire, mais valait-t 'il ton humiliation devant la jeune fille ?



Et puis l'air grognon et agacé, tel un vieil ours que l'on eut dérangé tu te levas rapidement et t'approchas près de ta nouvelle cible.


Prenant comme arme l'un de tes plus sévères regards, tu baissas soudainement les yeux en direction de la fille. Avait-elle peur ?

"Non, tu ne lis pas mon livre. C'est interdit ! Alors rend le moi maintenant ou bien je te le prends de force. Ce n'est plus drôle du tout"

*Pff... Moi j'en ai assez. Je ne sais pas sourire un point c'est tout*

Je lâchais la couverture et la laissais retomber lourdement pour tourner lentement mon visage vers le garçon. Ainsi il refusait... Que faire alors ? Il me paraissait insensé de perdre mon sourire pour ce gamin. Alors je forçais un peu sur mes zygomatiques pour m'assurer de laisser paraître toute mon envie de laisser filer une baffe.

Je nous laisser plonger dans l'étendue blanche du silence. Juste le temps pour moi je prendre quelques respirations plus lentes, comme si l'oxygène allait détendre mes nerfs meurtris. Enfin je me sentit prête à refaire surface :

- Un gamin prétentieux et malpoli qui refuse de m'accorder ne serait-ce qu'un sourire, ce n'est pas que ce n'est plus drôle c'est que ça ne l'a jamais été.


Je regrettais aussitôt mes mots. Ils avaient du paraître aussi froid que la glace qui nous entourait. Un iceberg qui risquait d'heurter la coque du jeune homme, mais peut être briser cette coque était-il le seul moyen de voir à quoi ressemblait le garçon une fois dépourvu de son attitude de hérisson. Il hérissait ces piques mais j'était persuadée que derrière cela se cachait quelqu'un d'adorable.

- Je ne compte pas tellement te rendre ce livre tant que je n'ai pas de sourire. Je te le rendrais quand j'aurais fini de le lire mais pour ça je pense que je vais privilégier la salle commune !