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04 juin 2019, 22:17
Un amour imaginaire
   Will dormait de son sommeil de junkie, la peau flasque, la bouche ouverte et dégoulinant de bave, l'esprit vidé par ses fardeaux. Ce sommeil qui ressemblait à la mort était le seul moment où il trouvait la paix. Son frère avait été remplacé par un zombie... A travers ses souvenirs, Alaska sentait l'obscurité s'étendre à l'infini dans toutes les directions. Peu importe ce qu'elle faisait et où elle allait, elle sera toujours là. Elle l'attendra. Elle la suivra. Elle ne s'en sortira jamais. Son destin était scellé. Tout n'était que variations sur l'obscurité. Elle emprisonna son poignet gauche dans sa main droite et enfonça ses ongles dans sa chair. L'obscurité se contracta. Mais ses ongles n'était pas assez longs. Elle avait besoin de quelques chose de plus tranchant pour faire vraiment refluer les ténèbres. 

   - Oui enfin c'est compliqué. Il préfère souvent rester dans la salle commune des Serdaigle, il n'aime pas trop sortir. continua la jeune fille pour essayer d'améliorer la situation, qui ne faisait pourtant qu'empirer. Cette dernière essayait de se rattraper en lui donnant un maximum de détails. "Tu dis à ton frère de me retrouver sur un banc du parc demain sinon je ne veux plus entendre parler de lui, compris ?" La Serpentard ne sut pas quoi répondre, puis dans l'immédiat et sur le coup de la précipitation elle s'exclama : Il viendra ! 

   Saisie par une bouffée d'angoisse, l'écossaise ne tenait plus en place : elle se leva, puis fit les cent pas au bord de la berge. Quelque chose se tramait dans sa tête, et c'était en train de la consumer. Elle avait la tête qui tourne. Elle n'était presque plus consciente. "Alaska...". Sa voix. Sa voix lui paraissait très lointaine. Une partie d'elle voulait aller vers elle. Une partie d'elle voulait parler, lui dire de venir près d'elle, pour qu'il la retrouve à moitié comateuse, qu'il la soulève et la secoue pour la réveiller. Mais la voix s'était éloignée. La jeune fille restait toujours plantée là. Il n'ajouta rien. Il l'abandonna à nouveau. 

   - Il viendra demain sur un banc du parc, sans fautes. peina-t-elle à dire en retrouvant à peine ses repères de gravité. Et oublie tout ce que j'ai pu te dire sur lui, j'suis pas la meilleure pour décrire les gens. Mais Will... Will c'est un chouette type, et il est plutôt mignon. Ça, je pense que tu le découvriras bientôt. 

   Oui, bientôt Will sera là. Il se tiendra face au lac noir, sur un banc, avec une boîte de friandises HoneyDukes entre les mains. Il attendra sa Poufsouffle avec sourire nerveux sur le coin de ses lèvres en répétant en boucle ce qu'il pourrait bien lui dire quand elle débarquera. 

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j'atteins !
Septième année RP
05 juin 2019, 16:13
Un amour imaginaire
  "Un timide qui colle aux basques, qui ne sort jamais et qui ne pense qu'à ses études, c'est encore pire que tout ce que l'on pourrait imaginer !"  Elwing désespérait, plus elle en apprenait sur ce garçon, moins elle avait envie de le voir...  Il fallait qu'elle prenne son courage à deux mains pour ne pas baisser les bras et retirer au plus vite les espoirs de ce garçon de son petit coeur.  C'est pour cela que la Poufsouffle fut ravie et exprima sa joie quand elle apprit qu'il viendrait le lendemain.

- C'est génial, il a intérêt à être là, sinon ce sera non pour moi hein ?  Enfin, je ferais mieux d'aller me préparer si c'est comme ça, les filles mettent du temps à se préparer comme tu le sais !

  La brunette fut soulagée d'enfin trouver une raison de quitter ce cercle vicieux dans lequel elle était enfermée depuis un bon moment.  Alaska présentait bien mal son frère, ça s'était sûr !  A voir ce qu'il y avait de vrai ou de faux là-dedans...  Elle se leva rapidement, épousseta sa robe et se retourna vers la Serpentard.

- J'ai été ravie de te rencontrer Alaska Cross, tu m'as l'air d'être une bien sympathique jeune fille !  Et un petit conseil, parle plus de toi la prochaine fois, c'est bien dommage d'en apprendre si peu sur ta petite bouille toute mignonne hein ?

  Elwing fit volte-face et marcha rapidement vers le château.  "Tu avais vraiment l'air bizarre Elwing...  vraiment..."

Elwing Silvewand - 2ème année devoir - 2ème année RP
Si je suis encore debout, c'est grâce à l'espoir
08 juin 2019, 17:00
Un amour imaginaire
   Elle était restée assise dans la cuisine pendant que Will fouillait à l'étage. Au bout d'une vingtaine de minutes, il redescendait, son sac à dos plein à craquer de trucs qu'il n'était pas sensé avoir. Alaska se disait qu'il avait juste volé les boutons de manchette et les montres de papa, quelques gadgets électroniques, des machins inoffensifs qui n'étaient que de l'argent. Elle ne pensait pas aux autres possibilités. Elle faisait semblant de ne pas se souvenir de ce que papa cachait d'autre dans son bureau. Elle se forçait à ignorer l'angoisse aux creux de son estomac, la certitude que ce soir pouvait-être le début d'une catastrophe qu'elle ne pourrait jamais arrêter. La gamine l'avait laissé faire, sans parler des pensées qui tourbillonnaient dans son esprit,  de la solitude qui menaçait de l'avaler chaque soir quand elle était seule dans sa chambre, et des épaisseurs de souffrance infinies dont elle n'arrivait pas à atteindre le fond. La personne à qui elle voulait parler n'était plus là, elle avait disparu depuis longtemps. Il n'en restait qu'un squelette gonflé par la fumée. 

   - Oui, je ferai plus attention la prochaine fois. A bientôt. déclara-t-elle en acquiesçant poliment. Il n'y avait pas grand chose à raconter de mademoiselle Cross, mise à part le fait qu'elle soit la risée de son année de part ses délires et ses comportements étranges. On raconterait qu'elle pouvait voir des fantômes, qu'elle se parlait toute seule le soir avant de s'endormir, et que si on regardait bien la lueur qu'il y a dans ses yeux, on pouvait y apercevoir une silhouette masculine. 

   La Poufsouffle s'éloignait peu à peu, elle regagnait alors le château, après qu'Alaska lui ait adressé un signe de la main pour lui dire au revoir. Une fois seule, l'écossaise finit sa petite marche quotidienne autour du lac. Les bras ballants, ses lèvres s’entrouvraient légèrement mais pourtant, aucun son ne semblait sortait de sa bouche. Elle semblait tenir une conversation avec quelqu'un, néanmoins il n'y avait personne à l'horizon, ni même à des kilomètres.

   Au bord du lac noir, aux alentours de quinze heures et quelques, on pouvait entendre un "Merci Will." s'échapper de la brise printanière si on tendait bien l'oreille. 

FIN DU RP.

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j'atteins !
Septième année RP