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07 sept. 2019, 12:32
Jolie petite boulette
Hors du temps

@Welmina MacMaulan

C'était un bel après-midi, le premier que je pouvais qualifier de réellement estival, le premier où je pouvais enfin me découvrir.
Les mois de janvier et de février n'avaient pas été particulièrement joyeux. Et pourtant, aujourd'hui, les rayons de Monsieur Soleil tapaient sur ma peau, réchauffant chaque misérable centimètre carré de mon corps, et de mon Etre par la même occasion.
Cette année, ça avait été dur de se sentir vivant dans cette froideur étouffante mais en ce jour, on aurait bien dit que cette même année prenait tout doucement fin .. enfin.
Comme pour exprimer mon bien être à cette idée, ma baguette lança une vive étincelle rouge.
Le rouge. J'aimais tout de cette couleur. De ce rouge feu. De ce rouge fraise. De ce rouge sang.
On m'avait déjà dit que c'était plutôt ironique pour une Serpentard. Ironique ?
Paradoxal, peut-être l'aurais-je accordé. Mais il n'y avait rien d'ironique dans le Rouge Sang.

Le souvenir de cette remarque désobligeante m'arracha un Lashlabask qui atterrit en pleins dans la poitrine d'une pauvre Poufsouffle sûrement elle aussi de Première année.
Elle eut l'air sur le point d'y réagir, son bois de Cornouiller en alerte, mais se ravisa devant mon regard assassin. Sûrement m'avait-elle prit pour une Deuxième, voire pour une Troisième année. C'était tellement courant, parfois pratique.
Un simple Lashlabask .. Je shoota vivement dans une pierre tout en dévalant la colline rocheuse du domaine.
C'était donc tout ce que j'étais capable d'exécuter ? Exécrable, cette première année. C'était si désobligeant, vexant, d'être forcé d'admettre qu'il s'agissait du Sortilège le plus dangereux que les professeurs nous pensaient capables d'accomplir lors de nos onze ans. Ainsi, du plus nuisible qui était en ma possession.
Quoi que .. Léger mouvement rotatif et sec.


- Gonflus !

Le Sortilège réussit si bien qu'il me décrocha l'un de mes rares véritables sourires.
Ce genre de moment était décidément l'un des meilleurs. Je songea en observant de toute ma hauteur une Douce Demoiselle Rouge gonfler tel un ballon d'Hélium, à seulement quelques mètres de moi, au fait qu'elle faisait un parfait modèle d'entraînement pour mes examens de fin d'année.
Ses yeux d'un vert encore plus clair que celui d'une eau vaseuse cherchant désespérément la source de ses malheurs, désormais presque aveuglée par sa frange châtain qui s'élargissait à mesure que les effets du Sortilège se rependaient. Son apparence frêle désormais remplacée par celle d'une jolie petite patate.
Cependant, le spectacle me lassa plutôt vite et je me retournai, continuant mon chemin sans maintenir le moindre de mes sens en alerte .. Me considérant hors de portée de la boulette géante que j'avais crée.
Dernière modification par Carmen Blackfall le 13 juil. 2020, 21:55, modifié 7 fois.

Qui n'a plus d'espoir n'aura plus de regret.
Quand il est sans remède un chagrin est fini.

15 sept. 2019, 20:42
Jolie petite boulette
Après discussion avec la Plume de Carmen, nous considérons que cet écrit est Hors du Temps, il se passe à des périodes différentes et pourtant à la même. Welmina est en première année, et se comporte comme tel. Il en va de même pour Carmen.

Soleil. Détente. Été. Ce matin, je me suis réveillée en me disant qu’aujourd’hui sera une belle journée. Jusqu'ici tout va bien, le soleil brille, les oiseaux chantent. La journée en elle-même est un simple dimanche banal mais le temps plus qu'agréable m'égaie et me donne le sourire par la même occasion.
La seule chose qui m'inquiète un peu - en dehors de mes parents qui sont sûrement en train de se disputer parce que l'un a oublié d'ouvrir la fenêtre -, disons une des seule chose qui m'inquiète est ma Rose. Elle n'a pas vraiment l'habitude de la chaleur et le vit assez mal. Ses pétales se portent au mieux à la maison, en Irlande. Mais ce n'est pas mon cas.
Et voilà, j'ai encore dévié sur mes parents. Je ne devrais pas, je souffre pour rien. Surtout quand je suis loin. Et qu'il fait beau. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je me trouve actuellement dans le parc du château. J'ai eu envie d'aller écrire. Au près du lac. Cet endroit est inspirant. Poudlard est inspirant.
Un pot d'encre à ma droite, mon carnet sur mes genoux, une plume dans la main. Je commence à écrire.
29 mai
Le temps est bon, aujourd'hui. On sent la fin de l'année même si ce n'est que dans un mois. Je ne sais pas trop si j'ai envie de rentrer, c'est fantastique de se dire qu'il me reste encore sept belles années aussi magiques que celle-ci. Pour l'instant je profite.

Pas trop d'inspiration. Ça me tue de déjà penser à la fin de l'année et l'année prochaine alors que j'ai le temps, je crois. Je m'allonge dans l'herbe un instant et respire l'air frais ainsi que la douce odeur de l'herbe. Je me sens bien. Je ferme les yeux. Sens la douce caresse du vent chaud me frôler les joues. Les ouvre. Regarde le ciel.
Quand soudain un bruit de sortilège jeté sorti de nul part se fit entendre, me sort de ma rêverie. Je me relève difficilement et me tourne vers l'endroit où il a atterri. La cible est assez loin et je ne vois clairement pas qui a étais touché ou ce qui a étais touché. Alors que je fis mine d'aller voir ce qui se passe et peut-être d'aider la personne qui a étais touché, une présence derrière moi m'interpelle et un nouveau sort est jeté. Et j'en suis cette fois la cible.
Je gonfle. Littéralement, je gonfle. Comme un ballon de baudruche dans lequel on aurait soufflé dans le but de le faire exploser. Je me demande une seconde si ce n'est pas ce qui va m'arriver. Avant, de me rendre compte que c'est juste un mauvais sort destiné à m'humilier.
Je rougis fortement de peur et de honte, mes yeux cherchent une solution mais ma frange se colle à mon front et me les cachent. Je transpire, un peu, la douce chaleur qui m'était si agréable il y a une minute est devenue invivable. Mais c'est dans ma tête, tout ce qu'a fais ce sortilège est physique, pas vital. Je toussote nerveusement mais c'est juste par l'embarras de cette situation.
A pars la honte, l'émotion qui m'anime est le dégoût. De moi-même. J'ai toujours fait attention à mon tour de taille et bien qu'il ne m'est jamais satisfait, je suis devenue grosse. Moche. Et grosse.
Les effets s'estompent lentement. Je reprends mon souffle. Mille questions me viennent à l’esprit. M'a t’ont vue ? De quoi j'avais l'air ? De quoi j'ai l'air maintenant ? Je me regarde. Je suis redevenue comme avant mais je ne peux m'empêcher de me trouver encore grosse. Ce n'était pas le cas avant mais maintenant je vois ces quelques kilos en trop et ces formes indésirables.
Une dernière question me vient à l'esprit. Qui a fait ça ? Qui peut-être assez méchant pour s'attaquer à quelqu'un de la sorte ? De mémoire, je n'ai fais du mal à personne, peut-être est-ce juste une mauvaise blague d'un ami. Mais je n'ai pas d'ami capable d'un chose pareille.
Autours de moi, plus personne. Qui que ce soit, je ne peux rester sans rien faire. De toute manière, c'est inutile de pleurer sur mon sort. Sans réfléchir, je cours. Jusqu'à trouver une coupable potentielle.
Elle semble plus grande que moi, en taille et en âge. Peu importe. Baguette à la main, sûrement prête à refaire un autre sort si besoin. Peu importe. Visage d'une parfaite criminelle qui se fiche de ce qu'elle vient de faire. Pas moi. Je ne la connais pas mais c'est forcément elle.

- Eh ! Ça t’embêterait de m'expliquer ce que je t'fais ?

J'ai pas l'habitude de me disputer avec des gens. Pas avec des inconnus. Je n'ai pas l'habitude de lancer des insultes ou quoi. Mais je me sens obligée de me défendre, et bien qu'il y a de chances que je regrette cette phrase. J'essaye de rester fière même si je me sais capable de m'effondrer à la moindre phrase qui sortira de sa bouche.
Dernière modification par Welmina MacMaulan le 16 juil. 2020, 19:37, modifié 1 fois.

Troisième année RP.
happy to be a l i v e

21 sept. 2019, 13:31
Jolie petite boulette
Hors de portée. Finalement, je ne l'étais pas tant que ça. J'en prends conscience lorsque la voix de la boulette m'aide à estimer sa portée à cinq mètres maximum.
Sa voix à la fois timide et brave. Sa voix empreinte d'une colère alliée de peur. Cependant moins chevrotante que résolue.
Elle m'arrache un rictus. Est-elle réellement fâchée à cause d'un sortilège minable ? Pourquoi ne passe-telle pas son chemin comme les autres ? Se pense-t-elle supérieure ?
Octavia me recommanderait de me mettre à sa place pour comprendre. Mais je n'en ai pas besoin. L'écusson sur sa robe me donne des réponses suffisantes pour la mépriser.
Gryffondor. Confondant courage et vaine intrépidité. Aucun d'entre eux n'est Lion.
Majestueux lion, Roi des animaux. Triple buse, plutôt.

Je ne saurais dire si ce qui me pousse à me retourner résulte plus de la pitié ou de l'amusement mais alors que je l'observe plus attentivement, la seconde proposition gagne de loin cette guerre.
Petite taille, insignifiante. Frange, fillasse. Boucles chocolatées, godiche. Joues rondes et rosées, choyé sans la moindre trace débrouillardise. Yeux vaseux, naïveté évidente. Lèvres pulpeuses, candide.
Il ne m'en faut pas plus pour éclater de rire. Il s'agit décidément de la cible parfaite. Peut-être pimentera-t-telle ma journée d'une pincée ?

Le souvenir de ses paroles m'entraîne un peu plus loin dans mon fou-rire incontrôlable.
Ce qu'elle m'a fait ? N'est-ce pas évident ? Elle était en travers de mon chemin. Et tout ce qui croise ma route brûle, explose ou se glace. Je qualifierais ça d'un mélange de flemme et de haine, un peu comme une routine quotidienne. En fait, je ne pense pas que cela me tient réellement à cœur.
Etre détestable, simple question d'usage.
J'ose penser qu'il ne s'agit pas d'une réelle interrogation de la part de la fillette, simplement d'une démonstration de son incroyable sens de la répartie.
Mais alors que je lui lance un nouveau coup d'oeil, ses yeux rageurs rendent cela évident .. c'était une réelle question. Je suis presque au bord de l'agonie.

C'est la politesse qui m'extirpe de mon état d'hilarité. L'image que j'ai du avoir renvoyé à la gamine devait être désopilante mais pourtant, elle n'a pas bronché. Je dois plutôt lui faire peur, paraître barjo. Un léger rire m'échappe à nouveau alors que j'entame la première conversation de ma journée d'une voix presque aristocratique. Celle que j'emploie lors des quelques dînés de Père.

- Enchantée, moi aussi. Le sortilège a ricoché. Tout simplement.

Je marque une pause polie. Je n'ai pas besoin de jauger son expression pour sentir l'électricité qui gronde dans l'air. Elle n'aime donc pas l'ironie.
Cliente difficile. Il lui en faut donc vraiment beaucoup pour se détendre.
Elle m'énerve, désormais.
Très bien. Une opportunité particulièrement alléchante et toute à ma portée s'offre à moi.
Apparemment, bien qu'un aveugle la saisirait sans trop de difficulté, ce n'est pas le cas de la première année fulminante qui se dresse devant moi.
Parfait mouvement en forme de plume, filet cristallin.
Teinté de rouge, il s'agit de ma magie.

- Rictusempra ! Cela t'apprendra, à faire la fine bouche.

Est-ce la douleur ou l'hilarité qui la pousse à se tortiller ainsi ? Qu'importe.
Dans tous les cas, c'est un spectacle aussi divertissant qu'instructif.
Les cours de Défense Contre les Forces du Mal m'auront été bien utiles contre les vermines en cette fin d'année.
Dernière modification par Carmen Blackfall le 19 juin 2020, 13:54, modifié 1 fois.

Qui n'a plus d'espoir n'aura plus de regret.
Quand il est sans remède un chagrin est fini.

11 oct. 2019, 22:15
Jolie petite boulette
Haine. Honte. Humiliation. Elle me regarde d’un air mauvais. Je ne me suis pas trompée c’est elle. Je prie pour que ce soit une erreur. De sort ou de personne. La violence, je déteste ça. Ça n’en étais pas à proprement parler mais la méchanceté gratuite n’est pas non plus une chose que j’apprécie. Elle me trouvera naïve, innocente mais à quoi ça sert de faire du mal ? Ça ne fais qu’accentuer le mal en lui-même, le sien et celui des autres. Surtout par la Magie, qui est-elle pour attaquer avec un don qu’on lui a offert ? Pourquoi tous ces gens utilisent la Magie pour faire le mal alors qu’elle pourrait être utilisée à de biens plus beaux projets ?
Je pense qu’elle est plus grande que moi mais tant pis. Plutôt jolie. Long cheveux châtains. De Serpentard, visiblement. Elle semble mépriser les gens et se croire au dessus de tout.
Elle rit. De moi. Elle me rit au nez. Madame semble trop prétentieuse pour parler à une première année qui n’est pas assez lâche pour se laisser marcher sur les pieds mais trop pour riposter ? Je me retiens de m’énerver. Pour qu’elle ne se moque pas de moi encore. Parce que la violence ne résous rien. Mais peut-être avant tout parce que je suis trop faible physiquement.
D’un autre côté, je ne peux ni m’en aller, ni reparler. Au risque qu’elle se moque encore plus de moi... Mais ce n’est pas ce qui me fait le plus peur, je ne veux pas qu’elle m’agresse. Je ne lui ai rien fait !
Sa réponse est encore plus détestable que ses gestes. Si c’est possible. Je ne sais pas si infecte ou effrayante la qualifie le mieux. Elle se fiche de moi. Encore une fois. Comment peut-on être aussi ignoble ?
Une pause. C’est à la fois trop rapide et à la fois très long. Bizarrement, alors que l’idée ne m’avait même pas effleuré il y a une minute, j’ai une folle envie de prendre ma baguette pour me défendre. Sauf que, bien sûr, je l’ai laissé dans mon dortoir. Est-ce que je pouvais prévoir qu’une folle enragée passerais sa colère sur moi ? J’envisage de riposter différemment. Manière Moldue. Mais je suppose que lui lancer mon carnet sur son visage trop hautain est une mauvaise idée.
Sans prévenir, elle rebouge le bras d’un geste trop fluide pour que je puisse l’esquiver. Le rire me prends. Il me tord le corps. Je ris. Je ris sans m’arrêter. Si le sort précédent était horrible par l’effet qu’il m’apportait, j’ai un mal physique à cause de celui-là. Je ne respire plus. A chaque instant j’ai l’impression que je vais tomber dans les pommes mais le prochain est pire. J’essaye de m’arrêter mais rien n’y fait. Je ris tellement que je ne vois plus le monde qui m’entoure. J’ai envie de m’asseoir mais je ne suis pas sûre que m’abaisser à ses pieds est une bonne solution. J’ai la tête qui tourne. Rire et réfléchir ne sont pas une bonne chose. Je vais lui crier d’arrêter. De lancer un « Finite Incantatem ». Je vais oublier ma dignité. Tant pis. Je ris. Non, je ne ris même plus, je suffoque. Alors entre quelques éclat de rires, je souffle.

- Va mourir... sale... vipère.

Je regrette mes mots mais en même temps j’en suis fière. Je ne pouvais pas me résoudre à la supplier à genoux d’arrêter mais j’aurais aimé trouver une réponse plus cinglante. Elle va t’écraser. J’entends des gloussements mais est-ce que ce sont les miens que je ne peux contrôler ou les siens devant son œuvre ? Ne t’écrases pas.

Troisième année RP.
happy to be a l i v e

15 févr. 2020, 18:45
Jolie petite boulette
C'est un drôle de spectacle.
Force est de constater que Rictusempra n'agit que sur l'aspect physique, son esprit est ailleurs. Elle paraît tiraillée. Il est évident que ses pensées ne sont pas dirigées vers un calembour particulièrement mémorable .. mais plutôt vers moi.
Devrais-je avoir peur ?
La laisser gire dans le parc sous cette belle journée ensoleillée?
J'aurais des problèmes à coup sûr.
On ne peut donc vraiment jamais se détendre, ici.
Quels sont donc les deux poids tentant de faire pencher la balance ?
A moins qu'ils ne soient plus nombreux ?
Si j'étais elle, Octavia, j'attraperais ma baguette et je riposterais.
Toi, tu appellerais tes deux harpies d'amies à la rescousse.
Mais non, tu n'insulterais pas. Tu as trop été conditionnée pour cela.
Contrairement à elle, n'ayant visiblement ni force ni amie.
Elle me fait de la peine.

Oh.
Cette haine. Je la vois enfin.
Et que me dit-elle, cette rage ?
D'aller .. ? Oui, c'est compréhensible. Mais non, désolée.
Sale ? Merci pour la flatterie.
Mais je t'envie, après tout,
ce sont tes yeux de serpents qui lancent des éclairs,
douce inconnue.
Peut-être que tous les gens ici ne sont donc pas des coquilles vides.
Mais sans mauvais jeu de mot, il ne servirait à rien que je m'en assure.
Car la répartie n'est pas là, il faudra que cette fillette la développe.
Notre rencontre l'endurcira peut-être.
Je serais donc en train d'œuvrer pour le plus grand bien.
A moins qu'elle ne fasse partie de ces gens ?
De ceux qui n'ont jamais à souffrir.
Car ils n'ont simplement jamais mal.
Mais ils ne sont jamais vraiment heureux.
Je ne suis pas l'une d'entre eux, ni l'une de leurs opposées.
Je n'ai que le mauvais.
Je le sème partout.
Même si je ne suis pas obligée.

Même si je n'ai plus vraiment mal.
Je ne suis pas aveuglée par la haine.
Je suis endormie par le non-ressentiment.

Je suis surtout perdue dans mes pensées.
Alors qu'un ver remue à mes pieds.
Elle ne me supplie pas.
C'est déjà ça.
Elle est digne.
Mais peut-être est-elle fière de cela ?
Dans ce cas, elle ne l'est pas.
Elle est misérable.
A cause de moi.
Je ne devrais pas poser de jugement hâtif.
Mère m'a dit un jour que les gens peuvent parfois,
Ne pas être eux-mêmes,
Sur le coup de la surprise.
Ai-je l'air ailleurs ou de me délecter de son impuissance ?
Dans tous les cas, je change d'attitude.
je lui souris.
Sincèrement.

- C'est quoi ton nom ?

Je marque une pause polie, peu importe.

- Tu sais, il te suffit de me demander de l'aide. Je ne suis pas odieuse, je me ferais un plaisir de te tirer de là, la vision d'une boulette entortillée ne me procurant aucun plaisir.

Je la regarde désormais avec pitié, mes yeux d'amande plissés et ma bouche retroussée en un contre-sourire de dégoût. Mais je l'avoue, c'est un peu moins sincère.
Ma main gauche pourtant bien tendue vers elle.
Ce n'est pas un piège.
Je le promets.
Mais parfois ma vision et celle des gens diffèrent étrangement.
Dernière modification par Carmen Blackfall le 29 févr. 2020, 18:29, modifié 1 fois.

Qui n'a plus d'espoir n'aura plus de regret.
Quand il est sans remède un chagrin est fini.

21 févr. 2020, 00:44
Jolie petite boulette
Humiliée. Troublée. Abîmée. Et puis elle me regarde avec pitié. Avec amusement. Avec dédain. Peut-être bien que je fait pitié mais tout ce que je vois dans ces yeux à elle, c’est de la méchanceté. On dit que les personnes méchantes le sont parce qu’elles souffrent. Peut-être que c’est son cas. J’aimerais garder ça en tête pour ne pas la détester. Mais je n’y arrives pas. Faire souffrir agrandit sa propre haine.
De toute façon, je ne suis pas en bonne posture pour penser à ça. Visiblement, c’est elle qui me juge et qui décide de ce qui va se passer ensuite. Je détestes ça mais je ne peux rien faire. Je me maudis de ne pas avoir pris ma baguette. Qu’est-ce qu’un sorcier sans baguette ? De toute façon, est-ce que je l’aurais utilisé ? J’me sens si faible. Je suis tellement pas fière de moi.
Elle va m’envoyer un nouveau sort, je le sens. J’aurais mieux fait de me taire, de toute façon l’insulter ne changes rien. Elle... sourit. Mauvaise nouvelle. Est-ce qu’elle se sent fière d’être méchante ? Est-ce que ça lui plaît de faire la haine autour d’elle ? Elle commences à parler. Elle va répondre. Répliquer, un truc simple mais milles fois mieux que ma ridicule insulte.
Mon nom. Elle me demandes mon nom. Sans rire. Madame se rendrait-elle compte que la personne à qui elle fait du mal à un nom ? Un cœur ? Une histoire ? Non, bien sûr. C’est un piège. Mais peut-être que répondre est la meilleure façon de rentrer dans son piège.

- Welmina.

J’ai essayé d’être sèche. Dure. Froide. Mais c’est pas moi, alors la crédibilité ne doit pas être de la partie. Je fait une sorte de coup de tête pour lui retourner la question. Même si je m’en moques comme elle se moque sûrement du mien.
Elle reprends la parole. Elle aurait voulu que je lui demandes de l’aide. Elle m’aurait aidé. Ça ne lui a pas spécialement plu de me faire du mal. Trop de condescendance pour que ce soit sincère. Trop de fausseté. Trop de pitié. Trop de mensonge.
Et elle tends la main. Elle s’attend peut-être à ce que je donnes la patte avant de me rouler par terre pour elle ? Peut-être qu’elle voulait que je me laisses attaquer par son sort sans rien dire. Et que je finisses en m’excusant de perturber son après-midi.

- Si ça ne te "procures aucun plaisir" pourquoi tu le fait ? Et si tu as envie de "me tirer de là", fais-toi plaisir, fais-le, mais t’avais moins besoin de moi pour le lancer, ton sort.

Me servir de ces propres mots n’ai peut-être pas une bonne idée mais l’insulter n’en était pas non plus une. Et je ne veux pas me traîner à ces pieds.
Je sais qu’en essayant de ne pas me laisser faire, elle en profites encore plus. Tant pis. Je ne veux pas être une victime. Je le suis. Je ne veux pas qu’elle me marche sur les pieds. Elle le fait. Je me défendrais. Je me battrais. Mais pas contre elle. Je me battrais pour moi.

Troisième année RP.
happy to be a l i v e

13 juil. 2020, 21:50
Jolie petite boulette
La fille me fait de la peine tant elle entre dans mon jeu, se débat avec les Mots comme un oisillon qui essaie de sortir de sa coquille. Mais ils ne valent rien tant ils sont dénué de réflexion.
Elle me répond comme si elle pensait réellement que je croyais en ma précédente réplique.
Le fait qu'elle ai refusé d'attraper ma main me montre pourtant qu'elle n'est pas aussi naïve et pleine d'espoir que ses répliques le laissent paraître. Nous ne nous ressemblons tout de même pas.
Oh non, en rien, le lionceau et le serpenteau. C'est si stéréotypé que c'en est drôle.
Si elle m'a accosté avec colère, j'aurais personnellement riposté d'un coup de baguette dénué de Mots.
Si elle m'a insulté, j'aurais simplement humilié mon adversaire.
Si elle m'a donné son nom, je lui aurais craché dessus.
Si elle m'a posé des questions inutiles, j'aurais gardé mon souffle pour être sûre de tenir le coup.
Si elle n'a pas attrapé ma main, je l'aurais fait et l'aurais plaqué au sol.
Ensuite, je lui aurais griffé le visage et chaque centimètre carré de peau atteignable.
La peste qui m'aurait infligé ça serait déjà au sol. Peut-être pas encore battue, mais au moins égale à moi. Au lieu de ça, je suis toujours en haut alors que Welmina est en bas.

Drôle de nom, je murmure. Mais tout le monde pense ça du mien.
Il n'y a pas beaucoup de nom méditerranéen ici, en Ecosse. Je la regarde d'un air presque peiné.
Peut-être est-elle aussi seule que moi? je m'autorise à penser. Et puis je ris doucement, me rendant compte que seul ce qui a un rapport direct avec moi peut me toucher. Si égoïste.
Oh non, elle fait partie des Autres, ça crève les yeux. Et ce n'est pas parce que je me suis montrée abject envers elle qu'elle en est moins méprisable. Je suis sûre qu'elle est aussi égoïste que moi la plupart du temps. Qu'elle aussi critique, blâme, se moque. Simplement, elle ne doit pas leur montrer.
Ce qui la rend d'autant plus négligeable. Est-ce que ça m'accorde le droit de la traiter comme une ordure? Ce n'est pas aujourd'hui que je vais me poser cette question. Qu'est-ce qui me prend d'un coup?

- Même si je ne le voulais, je ne pourrais pas arrêter le maléfice, je lui explique tout de même. Je n'ai pas le niveau pour un Finite Incantatem, sa durée dépend de la puissance de mes pouvoir, il faut attendre qu'il s'estompe. Je peux rester avec toi si tu veux.

Je suis sur le point de rire à nouveau tant l'absurdité de la situation est visible.
Mais si je fais ça, elle va encore me sortir l'une de ses phrases inutiles dont elle a le secret.
Me faire la morale, pour .. quoi au juste ? Que je culpabilise ? Ce serait si minable, pour l'une comme pour l'autre. Satisfasse sa curiosité en lui donnant simplement des explications? Je n'en ai pas. Change d'avis ? Je ne pourrais le faire, je viens de le lui expliquer sans passer par quatre chemins. Mon souffle s'arrête et mes yeux doivent donner l'air d'être sur le point de sortir de leurs orbites quand je réalise ce que mes mots pourraient laisser entendre. Dois-je le lui souffler en mettant les choses au clair ou miser sur le peu de cervelle qu'elle a ?
Tant pis si elle n'y avait pas encore pensé, je penche vers le première option.
Je ne peux pas prendre plus de risques.

- En revanche, je te promets de trouver le moyen de te lancer un Silencio si tu appelles à l'aide ou si tu mouchardes auprès des adultes. Dans le cas où tu douterais de mes capacités et que ce serait avec raison, sache qu'un sortilège de Mutisme raté peut donner des dommages irréversible. Tu as sûrement compris que je n'hésiterais pas très longtemps avant de le lancer, je lui murmure en un sourire un peu douteux.
Dernière modification par Carmen Blackfall le 16 juil. 2020, 20:35, modifié 1 fois.

Qui n'a plus d'espoir n'aura plus de regret.
Quand il est sans remède un chagrin est fini.

16 juil. 2020, 20:30
Jolie petite boulette
Passera. Venin. Piteuses.

On ne s’habitue pas à la douleur. Je ne considérerais pas ces démangeaisons comme de la douleur, c’est vrai. J’ai connu pire, bien sûr. Moralement, physiquement. Mais j’ai mal tant je ris. Le rire parcoure mon corps, mais a cessé de faire du bruit. Désormais, j’en tremble. Et je ne m’y habitue pas. On ne s’habitue pas à la douleur.
Son orgueil. Mes minables défenses. Cette impression de faiblesse continue. Empiètent la douleur. Elle est de plus en plus morale, à présent. Ma tête siffle et me fait énormément souffrir. Je crois que c’est à cet endroit que c’est le pire. Les conséquences du sort je peut gérer. Mais le reste me détruirais.
Ces mots parviennent à mes oreilles. Je n’entend aucun bruits extérieurs. Aucunes des sensations du parc ne me viennent. Sauf les sifflements de ma tortionnaire. Elle dit que le temps stoppera le sort. Elle ne peut rien faire. Elle ne veut rien faire. Elle ne fera rien.
Tant mieux. Elle n’aurait pas de raison de le faire. Et je me sentirais encore plus honteuse. Mais ce n’est pas à moi de l’être. A quoi ça lui sert d’être aussi méchante gratuitement ? Une personne sensée ne ferait ça pour s’amuser, c’est certain. Elle n’a pas l’air bête. Peut-être est-elle triste. Peut-être qu'elle veut donner sa peine à d'autre.
Peut-être qu’elle essaye de se sentir forte en faisant ça. A mes yeux, elle est aussi piteuse que moi. Mes mots ne servent à rien, elle ne m’écoute pas. Je pourrais essayer de lui demander des explications. Chercher à savoir. Elle n’écouterait pas.
Mais je me fiche de maintenant. Je m’en fiche d’elle. Après ça, je partirais. Et j’oublierais. Elle, recommencera probablement. Avec une autre victime. Un jour elle s’en voudra, peut-être. De tout cœur, je souhaite qu’un jour elle s’en veuille.
Le rire qui me prend de plus en plus. Me souffle. Que mes pensées veulent ruminer du mal d’elle pour se sentir plus fortes. Mais au fond, je sais que j’imagine qu’elle s’en voudra. Parce que je m’en veut. A moi-même. D’être une cible aussi facile.
Ses murmures m’atteignent de nouveau. Un instant, je crois qu’ils donnent raison à mes précédentes hypothèses. Elle ne veut pas que je la dénonce. Par méfiance, probablement. Par peur, je l’espère. Pas pour elle. Pour moi, évidemment.

« J'suis pas une... balance. »

Si elle l’a imaginé, un instant, elle se trompe. J’imagine qu’elle me voit comme une victime faible et facile. Peut-être, le suis-je. Elle pense peut-être pouvoir faire n’importe quoi de moi. Faible victime. Forcément , le suis-je.
Mais. Il y a toujours une part de bien. De raison. Et, c’est peut-être faux, mais j’aimerais me dire que je ne suis pas si faible. Et qu’elle n’est pas aussi forte qu’elle paraît.
Parce qu’elle. Ne veut pas que je la dénonce. Peur. Parce que. Ses compétences ne dépasse pas celles acquises en cours. Banalité. Parce qu’elle. Ne m’a laissé me défendre à aucun moment. Méfiance.
Parce que je. Ne veut pas me laisser abattre. Volonté. Parce que. Si je le pouvais, je me défendrais. Détermination. Parce que. Je le sais. C’est tout.

« T'as peur que je l'fasse. »

Je sais que mes mots ne changeront rien à elle. Qu’ils sont juste là pour tenter piteusement de me faire croire que. J’ai confiance en moi. Je suis forte.
C’est faux, bien sûr. Mes mots sont prononcés entre deux souffles prononcés. Qu’elle a provoqué. Sans que je ne puisse rien faire. Alors que j’aurais put essayer. Mais si j’avais voulus me battre, j’aurais perdu. J’essaye de la raisonner, et je perd. Je perdrais toujours.

Troisième année RP.
happy to be a l i v e

05 août 2020, 12:01
Jolie petite boulette
J'suis pas une balance.
Et je l'admire pour ça. Sincèrement.
Pas besoin d'y réfléchir à deux fois pour savoir ce que j'aurais fait à sa place.
J'aurais crié aussi fort que mes cordes vocales me l'auraient permis, et les curieux auraient déboulé en masse pour regarder. Dès que le Maléfice se serait suffisamment estompé, j'aurais accouru près des professeurs pour qu'ils voient ce qui en restait et des témoins auraient appuyés mes propos.
Enfin, peut-être pas. Parfois, la fierté nous empêche d'agir avec bon sens. Comme Elle.
Mais j'imagine que Welmina appellerait ça de l'honneur. Touchant. Paradoxal.
Car que va-t-elle faire, si elle décide de rester aussi qu'elle le prétend ?
Va-t-elle attendre là, que ses spasmes s'abolissent. Terrée derrière un buisson, pour être à l'abris des regards. Puis finir par se relever. Et reprendre le cours de sa journée. De sa vie. Me recroiser dans les couloirs, prenant soin de m'ignorer, avec cette même dramatique dignité ?
Voilà quelque chose d'inhabituel, d’embarrassant ?
Je n'ai pas pour habitude d'être traitée comme exécrable.
En général, les gens qui me détestent me le font sentir, tentent de me le faire payer.
Ceux qui ont peur de moi prennent soin de m'éviter et transpire lorsqu'ils ne le peuvent pas.
Mais personne n'a encore jamais tenté de me faire face avec un certain calme.
De me faire regretter mes actes, sentir honteuse.
J'imagine que c'est ça, le but de son inépuisable dignité.
Même s'il ne portera pas ses fruits, je n'en trouve pas moins cette méthode surprenante.
Je considère quelques instants la brunette. Et alors que je me tais, elle me lance, venimeuse.
T'as peur que je l'fasses.

- Non, plus maintenant qu'on se connait un peu, Welmina. Les gens nobles et courageux, ils ne peuvent rien contre les personnes comme moi .. Ils perdent toujours, je lui susurre avec un regret feint.

Sauf que j'ai désormais compris que nous n'avions pas les même notions.
Question de simple personnalité ou d'éducation ?
Sûrement un peu des deux, mais je sais que Père a une vision des choses fort marginale.
Les Autres ont du mal a le comprendre, à me comprendre, mais ils l'admirent pour sa détermination.
Qu'est-ce que l'entreprise familiale serait devenue s'il n'avait pas tout fait pour éliminer ses concurrents ? Les décourager en bon ami, les menacer subtilement, faire toujours Mieux.
Que serait-il devenu s'il avait été né comme nous, doté de pouvoirs magiques ?
Serait-il devenu un sorcier comme les autres, se limitant à ses pouvoirs, pépère ?
Dur à imaginer tant il a du se forger une carrure importante pour compenser cette différence.
Drôle de se dire que pour les Moldus, la différence est justement caractère magique.
Oh non, moi je crois plutôt que Père serait devenu encore plus fort. Encore plus redoutable.
Mais dans ce cas, nous aurait-il engendré ? Ma sœur et moi? J'imagine que non.
C'est lui qui m'a appris que toute chose avait une raison d'être.
Une raison comme moi, a-t-il ajouté. Et puis il m'a regardé avec fierté, et je suis retournée me coucher. Je souris à l'évocation de ce souvenir, même si ça peut sembler déplacé du point de vue de ma souffre-douleur. Ou plutôt souffre-bonheur ? Car pourquoi ai-je commencé à l'attaquer ?
Toute chose a une raison d'avoir lieu, je répète pour moi-même, dans un murmure assez audible.
Je la dévisage.

- J'imagine que si tu es là, c'est que tu l'a cherché. Et que si tu ne veux pas que je t'aide à supporter un peu l'attente, c'est sans doute que tu apprécies ta douleur.

Qui n'a plus d'espoir n'aura plus de regret.
Quand il est sans remède un chagrin est fini.

01 sept. 2020, 09:27
Jolie petite boulette
Mieux. Oublis. Conscience.

À force de rire, j'en deviens folle. Si rien qu'un sortilège minable lancé par une autre première année me fatigue, qu'en serait-il d'un sortilège très puissant. Trop vulnérable. Je n'ai pas l'habitude de me faire embêter mais cette Fille montre que les habitudes sont parfois bousculées. Si mes camarades apprennent des sorts plus puissants avec le temps et qu'ils veulent s'entraîner, ma vulnérabilité sera probablement une bonne cible. Mais jusque là je n'ai rencontré que de bonnes personnes. Tout le monde n'est pas aussi cruel et idiot que ma tortionnaire.
Mais je n'ai pas peur de la revoir. Et je pense qu'en grandissant, les gens changent. Cette Fille finira bien par changer. En bien, j'en suis sûre. Peut-être est-ce juste une mauvaise période de sa vie. Et même si elle m'a attaqué sans raison, tout le monde doit avoir une autre chance.
Elle m'a peut-être touché dans mon honneur, mais qu'est-ce que cela changera dans un an ? Rien. Je serais la même, demain. Et dans quelque temps, je l'oublierais. Alors, ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Et elle se punira seule. Ou le monde le fera.
On ne se connaît pas. Je ne suis pas courageuse. J'ai juste un cœur. Et elle finira bien par perdre avec quelqu'un. Je hausse les épaules d'un mouvement peu prononcé. Maintenant, je sais. Que rien ne sert de répliquer.
Me rendant compte que j'ai réussi à bouger les épaules sans trop de difficultés, je m'étonne. Mon souffle s'est ralenti. Je ne sens plus les membres de mon corps.
Mais c'est fini, les effets du sort sont estompés. C'est comme si je ne sentais plus rien. Mon corps a finis de se battre. Précautionneusement, mais en gardant une certaine rapidité pour que la Fille ne m'envoie pas de nouveau sort, je me lève.

« Je préfère être masochiste que sadique et... sans cœur. »

Sur ces mots, je me retourne et commence à marcher vers le château. Je n'ai pas eu ce que je voulais, tout simplement parce que je ne cherchais rien. Elle parlait de perdre. Mais personne n'a perdu. Personne n'a gagné. Parce qu'on ne jouait pas. Pas moi, en tout cas.
De dos, j'ai un peu peur qu'elle essaie de m'envoyer un autre sort. Mais je sais qu'il s'estompera, lui aussi. Alors peu importe. Même si elle m'a envoyé les deux premiers sans que je puisse vraiment y répondre, elle a l'air d'avoir assez de prestance pour ne pas m'en envoyer un troisième de dos. A moins, qu'elle soit vraiment irréfléchie. Même pas cruelle, juste bête. Mais c'est son problème.
Je m'en vais. Un peu touchée dans ma dignité, mais j'ai connus pire, je crois. Et je connaîtrais pire. Cette Fille n'est qu'une simple mauvaise péripétie. Mon carnet à la main, je m'en vais. Loin de tout ça.

Probablement mon dernier post, sauf si Carmen récidive. Merci d'avoir fait ressortir l’innocence de Welmina avec cet écrit, Plume.

Troisième année RP.
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