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02 déc. 2019, 20:15
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Samedi 22 Octobre 2044

Dans l'ombre d'un saul pleureur, Rufus méditait sur un tapis de mousse. La mousse moelleuse qui ornait la totalité de la pierre sur laquelle il était assis en tailleur en faisait un très bon tapis de relaxation. La mousse était omniprésente sous cet arbre et sur la pierre en face de celle de Rufus. Peut-être que cette mousse était-elle magique. En tout cas, cet endroit était l'un des préférés de Rufus. 

Dé que son plant de dictame devenait trop imposant, il venait semer ces boutures entre ses racines noueuses, si bien qu'on pouvait apercevoir une dizaine de jeunes pousses se frayer un chemin en direction du soleil. Il préférait voir ces plantes grandir en extérieur que dans des serres. Cet arbre était l'un des plus près de la forêt interdite, à quelques mètres à peine de la rive. Cela avait peut-etre un rapport indirect avec la présence d'êtres de l'eau dans les profondeurs du lac, mais son eau faisait grandir les jeunes pousses à une belle vitesse. Rufus laissait les plantes s'épanouir, c'était une grande fierté. 

Les deux pierres étaient espacées toutes les deux d'environ un mètre-cinquante. Au milieu de ces deux pierres, un bocal à confiture contenant une flamme bleue chauffait un chaudron de taille II remplie d'eau et d'un sachet de thé contenant de multiples herbes. Au fond, sans qu'on puisse les voir, des feuilles séchés d'Etash et Ojayit. Leurs graines étaient gorgées de la magie des élèves de Poudlard, elles irrdiaient de puissance. Peut-être en restait-il ne serait-ce qu'une infime partie dans ces feuilles ? 
Des feuilles de dictame, fraîchement cueillies quand il avait ellagué son plant le matin même. Ce n'était pas le meilleur mais ça fallait les maux d'estomac. 
De gros morceaux de gingembre qui lui servaient à faire ses infusions, de quoi donner un peu de goût. 
Des quartiers de citron. De quoi donner beaucoup de goût. 
De la réglisse, de quoi adoucir.
Et du thé. Le base. (Avec une cuillère de miel parce que c'est meilleur :P ). 

Le but d'aujourd'hui c'était d'apprendre à diriger son flux. Ce flux de magie qui était présent tout le long du corps. C'était une force brute qui fallait laisser se déchaîner ou bien contrôler. On ne pouvait à sa connaissance faire les deux en même temps. Beaucoup étaient indécis. Ils ne savaient pas laisser mordre la bête. La bête leur faisait trop peur, ils avaient peur de la puissance. Ils préféraient lui mettre une muselière. Tenaient absolument à garder le contrôle. Mais le contrôle ne plaisait pas à Rufus. 

Cette pensée le faisait sourire, de ce sourire démoniaque qu'il ne pouvait maîtriser. Il devait apprendre à laisser la bête combattre en lui enlevant sa muselière, l'inverse de ce qu'on nous l'imposait. La muselière était obligatoire dans cet établissement. Rufus n'était pas d'accord. Et il comptait le démontrer à son élève, faute de meilleur terme.  

@Antonn Clifford

6ème année RP
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Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

31 déc. 2019, 11:33
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Bon.
J'ai été convoqué par mon mentor.
Je sens que je vais encore passer un exeeeeellent moment.
Si je n'apprenais rien lors de nos entraînements, Rufus pourrait être sur de ne plus me voir, car son humour n'était pas tout à fait à mon goût.
Enfin surtout lorsque ses plaisanteries étaient à mes dépends.
Mais j'apprenais bien trop de choses à ses côtés pour laisser tomber mon apprentissage.
En plus, je suis contraint de l'admettre, j'avais fini par plus ou moins l'apprécier.
Avec ses défauts et ses qualités.
Et plus ça allait, plus j'appréciais ses leçons.
Enfin après coup, en y réfléchissant on va dire.
Non parce que pendant, je n'avais qu'une seule envie.
Le jeter dans le lac pour qu'il se fasse dévorer par les créatures qui l'habite.
Oui, je sais, ce n'est pas très gentil de penser ça de quelqu'un.
Mais fin, quand même, parfois il est sacrément irritant.
Tiens d'ailleurs, le voici.
Près du lac.
Je ne crois pas que lui m'ai encore vu.
Je m'approche donc et lance timidement.

-Euh... Bonjour?

Je crois qu'il ne m'a pas entendu.
Ou il le fait exprès.
Ca ne m'étonnerait pas en vérité.
Mais je sais comment le faire réagir.

-Votre Majesté le roi Rufus I veut il bien me faire l'honneur de se réveiller pour m'abreuver de son savoir?

Ca devrait suffire normalement, enfin si il est de bonne humeur.... 

5ème année RP; Batteur des Crochets d'Argent depuis la rentrée 2047; Préfet inRP à compter du 1er mai 2048.
Membre du Sixtgang.
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01 janv. 2020, 23:31
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Un son. Trop bas. Un murmure inaudible. Cette voix frêle et timide ne méritait pas mon attention. Quand on me parlait, j'aimais mieux quand je comprenais ce qu'on me disait. J'attendais, si c'était mon "élève" faute d'un meilleur terme -nom donné à cette personne qui voulait simplement connaître plus de choses que les gens de son âge-, il s'annoncerait plus clairement. 

Une voix retentit, plus forte, qui me fis ouvrir les yeux avant d'hausser un sourcil. C'était bien lui, me parler comme cela, il n'y avait que lui mur faire ça. Ou peut-être Wilson, lui aussi avait un bonne humour. Je posai un regard dont je laissait paraître un semblant d'amusement, ma bouche, elle, s'autorisa léger sourire en coin. 

Un simple bonjour à haute et intelligible voix aurait suffit, mais ça me va aussi. Dis-je de ma voix de gorge. Je te souhaite le bonjour. Finissais-je d'un ton poli》

D'un geste je l'invitai à s'assoir sur la deuxième pierre recouverte de mousse tandis que d'un autre geste de la baguette, je décalai délicatement le chaudron pour ne pas qu'il se renverse à l'aide d'un sortilège de lévitation. "La dernière fois je lui avais montré quoi déjà ? À oui... fuir."

Aujourd'hui ça va être un peu plus différent de d'habitude. L'avertissais-je dé le début, mais pour commencer, pourrais-tu me dire la composition de ta baguette ?

Ce que j'avais fait dé le début d'année, je voulais voir ce que ça faisait sur lui.
Même si je ne le montrais pas - et je ne comptais clairement pas le montrer- je... Non je ne pourrais pas dire que je l'aimais bien mais... je l'apréciais ou du moins je commencer à l'apprécier. Je pensais avoir vu une certaine presence d'esprit chez lui -mais encore une fois, je n'étais pas assez vaniteux pour penser pouvoir cerner quelqu'un. Cerner quelqu'un, ça sentait le déjà vu...

6ème année RP
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02 janv. 2020, 11:20
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"Ca me va aussi"
Gna gna gna.
J'espère bien que ça lui va parce que j'ai pas toute ma journée pour reformuler ma phrase jusqu'à ce qu'il m'entende moi!
Enfin bon, au moins il m'a répondu.
Pas la peine de s'éterniser là dessus.
Je l'écoute avec attention.
Qu'est ce qu'il veut dire par différent?
Je lui récite avec fierté la composition de ma baguette apprise par coeur à partir du moment ou elle a été mienne en lui tendant ma baguette.

-Elle est en bois de châtaignier et crin de licorne!

Pourquoi avec fierté?
Car tout les sorciers de la famille Clifford ont une baguette comportant du crin de licorne.
Si il n'avait pas eu cette baguette, il n'aurait plus fait parti de sa famille en quelques sortes.
C'était comme ça chez les Clifford.
Tu leur ressemblais ou tu disparaissais.
Et ça lui avait toujours paru normal.
Il prit la parole avec énergie.

-Du coup?! Qu'est ce que je dois faire aujourd'hui?

M'étant bien réveillé ce matin j'étais motivé même si je sentais que cette leçon n'allait encore pas être de tout repos.
Bon de toute façon rien ne pouvait être pire dans ma tête que la première fois que nous nous sommes rencontrés.
Son "Pi-to-ya-ble"  m'a hanté pendant une semaine.
Je l'entends encore résonner à mes oreilles.
Si mes parents savaient que je m'étais fais ridiculiser aussi facilement de la sorte, je peux être sur que je me ferait disputer comme jamais.
"Tu es un Clifford, tu ne peux pas te faire humilier de la sorte" 
Mais bon, ils n'étaient pas présents de toute façon!     
Dernière modification par Antonn Clifford le 03 janv. 2020, 12:13, modifié 1 fois.

5ème année RP; Batteur des Crochets d'Argent depuis la rentrée 2047; Préfet inRP à compter du 1er mai 2048.
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03 janv. 2020, 12:09
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Licorne. En crin de licorne et en bois de châtaigner. Le fait que j'étais encore indécis quant à la carrière que je voulais suite à mes études à Poudlard en troisième année a fait que je me suis documenté le plus possible sur mes deux choix de prédilections qui étaient pourtant assez éloignés: La fabrication de baguette et la carrière de briseurs de malédictions. (ayant bien vite laissé tomber la médecine magique). Je me suis donc particulièrement renseigné sur ce qu'impliquait les deux métiers et les choses qu'il fallait savoir les concernant. Dans la science des baguette, il était dit explicitement sur le bois de châtaigner :  


Reducio
"Le bois de châtaignier a de multiples facettes, ce qui se remarque surtout lorsqu'il entre dans la composition d'une baguette magique. Le caractère d'une baguette en châtaignier est fortement influencé par celui de son propriétaire et préfère généralement les sorciers capables de dompter des créatures magiques, qui a de bonnes compétences en botanique ou en vol. [...] À l'inverse, la baguette se sentira davantage proche d'une personne soucieuse de justice si elle renferme un crin de licorne."




Il se souvenait également du paragraphe portant sur les propriétés du crin de licorne dans les  baguettes magiques. Le crin de licorne permettait une bonne fluctuation de la magie dans la baguette, ce matériau était moins sujet à des blocages. L'inconvénient, c'est que le crin de licorne est moins sujet à accomplir les volontés des forces du mal, cocasse si on voulait tenter d'utiliser un sortilège de magie noire -non pas que je voulais qu'Antonn utilise de la magie noire, il aurait déjà fallu que je la maîtrise, juste que c'était regrettable que cette option lui soit restreinte si il voulait l'explorer.  

J'effectuai une petite spirale en partant de l'intérieur vers l'extérieur puis je levai la baguette vers le haut saule pleureur en murmurant:"nivicare"

La baguette crépita de mécontentement avant de consentir à faire tomber sur eux de la neige à très bas rythme. Je lui rendis sa baguette avant de laisser mon commentaire.

Elle t'est fidèle, elle n'aime pas effectuer les volontés d'un autre. Prends en bien soin si tu ne veux pas qu'elle tombe dans la mélancolie. lui conseillai-je 》

Même si devenir fabriquant de baguette n'étais plus mon objectif, il m'arrivais parfois de lire un livre sur le sujet, la science des baguettes étant si intéressante et passionnante ! Ce la remettait cependant en question mon talent pour les maléfices: était-ce moi ou ma baguette qui était douée pour lancer ce type de sortilège ?
Pour me concentrer sur Antonn, je le regardai avant d'introduire le sujet du jour. 

Ne t’enflamme pas. Ou plutôt... si énerve toi. Le sujet d'aujourd'hui va porter sur les manifestations de la magies lors d'émotions fortes. Tu n'es pas sans savoir que, quand par exemple on est très en colère, on peut sans le vouloir, se servir de la magie sans vraiment et ça a souvent des conséquences catastrophiques. Commençai-je. Aurais-tu eu une ou plusieurs expériences à  ce sujet ?》

Voyant sa mine dépité, je rajoutai de mon habituel ton exaspéré:

On pratiquera aujourd'hui... Mais cette partie est importante !

6ème année RP
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16 févr. 2020, 10:19
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Elle m'est fidèle.
Je le sais.
C'est ma baguette.
J'ai l'impression qu'un lien unique nous unis elle et moi.
Je n'aime pas non plus utiliser une autre baguette.
Et je déteste lorsqu'un autre sorcier utilise la mienne.
Mais bon, là c'est Rufus.
Mon mentor.
Il ne l'utilise pas juste question de dire "J'ai utilisé ta baguette, nananananéreuh"
Même si c'est tout à fait le genre de chose qu'il pourrait faire si il savait à quel point ça m'embête.

-J'en prend déjà soin, ne t'inquiète par pour ça.

D'ailleurs, en théorie, ça se voit.
Tout les soirs je passe des espèces de crèmes spéciales pour qu'elle brille en toutes occasions.
D'après ses paroles, le "cours" d'aujourd'hui va porter sur les manifestations involontaires de la magie lors d'émotions fortes comme la colère.
Rufus me demande si j'en ai déjà vécues.
J'ai envie de m'exclamer "Oh oui, énormement!", car avec mon sale caractère je suis souvent mécontent.
Mais je me doute qu'il attends plus certainement quelques exemples précis.

-Et bien oui. J'ai déjà teint mon chien en rose parce qu'il m'avait griffé, déplacé une chaise alors que ma soeur allait s'asseoir dessus alors qu'elle m'avait énervée juste avant ou encore fait exploser ma télévision parce qu'il était l'heure pour moi d'arrêter de la regarder d'après ma nourrice.

Je m'arrête un instant avant de le fixer.

-Tu veux encore d'autres exemples ou ceux là te suffisent?

Je me demande ce qu'il va penser de moi.
Surement la vérité.
Que j'étais un sale gosse pourri gâté jamais content.
Mais bon, j'allais pas dire que je n'avais jamais eu d’expérience semblables. 

5ème année RP; Batteur des Crochets d'Argent depuis la rentrée 2047; Préfet inRP à compter du 1er mai 2048.
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14 mars 2020, 21:15
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Coloré un chien en rose, comique ! Si un enfant est en colère contre quelque chose, la logique veuille que cet enfant veuille lui faire mal, mais changer ça couleur... C'était bien inhabituel. Moi, une fois quand j'étais très en colère j'ai failli envoyer une nuée de brisures de verres sur mon frère, de quoi le déchiqueter. J’aurais facilement pu le tuer si je ne l’avais pas remarqué. Mais de toute façon tout le monde n'avait pas la même gestion de la colère ou des émotions en général. Des fois j'arrivais à garder un grand self-contrôle extérieur mais qui encore une fois se matérialise par la magie. Je me dis que je m'en occuperai plus tard, que je l’enterrerai au coin d'un saule pleureur du lac noir.  

Il n'empêche que, maintenant je sais qu'il est plus capricieux que violent. Mais télévision... n'était-il pas né-sorcier ? Des sorciers qui regardent la télévision, c'est tout aussi courant qu'une Loewy qui sourit.  

Non j'ai déjà ce qu'il me faut. disais-je d'un ton pensif. Tu dois savoir commençai-je, que la plupart des sortilèges peuvent être influencés par les émotions, les sentiments et les envies du lanceur et peuvent même être dépendants de celles-ci. On peut citer l'exemple du charme du patronus blanc pour lequel on doit se concentrer sur ses émotions et des souvenirs heureux.

J'ai préféré citer quelque chose de connu comme le patronus bien que j'eus envie de citer un autre sortilège. L'exemple aurait été parfait mais je pense qu'il est mieux pour l'instant qu'il ne me sache pas que je suis  (un minimum) connaisseur sur le sujet. Je n'ai lu qu'une petite partie du livre, et en diagonale, n'étant jamais rassuré qu'on me prenne avec ce genre d'ouvrage dans les mains. J'ai prévu de le remettre le plus vite possible à sa place sans l'ouvrir d'avantage, il a fait assez de mal comme ça.

Je reprends. 

《Je vais te donner une tâche à faire, et tu devras la réaliser avec un grand self-control. C’est simple. Regarde.

D’un grand geste en forme de vague, je fis apparaître un serpent d’une couleur sable.Ses yeux d’un noir de jais fixaient avec mesquinerie Antonn depuis sa tête cachée. Je viens le mettre sur le côté de la droite Antonne-Serpent. D’un seul geste je peux les séparer, je suis prêt et parfaitement concentré. 

« Le but est que tu le mette hors d’état de nuire. Les émotions sont une source de magie, elles l’alimentent. Dis-je en marchant tout en maintenant le serpent immobile grâce à un sortilège. Tu dois te concentrer sur des choses négatives, qui te donnent la rage. Et ne t’inquiète pas je vais tout faire pour te déconcentrer. Je ne veux plus que ce serpent soit encore vivant. Finis-je d’un ton d’ordre menaçant. Tu peux commencer. Dis-je  avec raideur »

Le serpent libéré se dressa et resta là à le regarder.

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19 mars 2020, 15:09
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Donc.
Récapitulons.
Si j'ai bien compris, je dois me concentrer sur des trucs qui m'énervent pour...
Tuer un serpent.
C'est un tout petit peu horrible.
J'aime pas tuer, même les araignées.
En plus les serpents font partis de mes animaux favoris.
Mais bon, si je ne  le fais pas sérieusement, Rufus risque de ne pas être content.
Je me concentre donc.
Je fouille ma mémoire.
A la recherche de souvenirs, de sentiments qui pourraient m'aider à tuer ce serpent.
Par cooooontre, c'est sans baguette on est d'accord? 
Juste avec la force de ma pensée?
Nan parce que j'ai envie d'utiliser ma baguette mais je sens que si il faut pas j'vais me faire taper dessus.
Est-ce qu'il me fait un peu peur sur les bords?
Oui.
Je peux pas dire le contraire.
D'ailleurs je ferais bien de commencer à faire l'exercice plutôt que de commencer à me perdre dans mes pensées.
Je fixe le serpent.
Je suis le seul à avoir de la peine pour lui?
Surement.
Enfin bon.
J'ai pas le temps d'avoir de la peine.
Sur quels choses je pourrais me concentrer.
En fait je sais.
Mais j'ai pas envie d'y penser.
Parce que ces choses soulèvent mes propres faiblesses, mes jalousies, tout ce que je m'efforce de cacher au plus profond de moi.
Tout ce qui n'est pas sensé ressortir un jour.
Mais ce serpent doit mourir.
Alors autant faire les choses "bien" comme on dit.
Je commence par penser à mes parents, à ma mère particulièrement.
Tellement égoïste et égocentrée qu'elle n'est pas capable d'aimer quelqu'un d'autre.
Tellement égoïste et égocentrée qu'elle ne m'a jamais aimé même si j'ai mis du temps à m'en rendre compte.
Elle n'était pas faite pour avoir des enfants.
La seule chose qu'elle a a leur offrir c'est sa fortune.
Qu'on soit là ou pas pour elle c'est la même chose.
J'ai essayé de la détester sans jamais réussir, c'est ma mère.
Ensuite mes pensées vont vers le morveux qui harcèle Infini.
Je m'en veux de ne maintenant plus être là-bas pour le défendre.
J'aurais pensé qu'il n'aurait pas osé recommencer après la patate que je lui avais mise il y a quelque temps.
Mais si, d'après les lettres d'Infini.
Les gens sont vraiment bêtes.
Mon esprit se concentre ensuite vers Eli'.
Si belle, si intelligente, si parfaite.
J'ai toujours été dans son ombre.
Toute la famille la préfère elle à moi.
Pourtant j'ai tout fait pour être moi aussi un enfant parfait.
Sans y arriver.
C'est pas à elle que j'en veux.
Mais plutôt aux gens qui la préfère.
Je concentre toute cette haine sur le serpent, tends ma baguette même si je ne sais pas si je peux, et sans vraiment savoir comment je le vois s'élever dans les airs et commencer à se tordre dans tout les sens.
C'est assez violent comme façon d'évacuer sa haine.

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19 mars 2020, 21:46
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Je reste là, droit, le visage de marbre. Je tiens fermement ma baguette et ma main ne tremble pas. Je n'hésite pas à lui envoyer une à deux pichnette de temps en temps pour attiser son agacement. Je me demande à quoi il peut penser...  Sûrement- et je l'espère- à des choses désagréables. Le serpent vole et se tord de douleur, avant de retomber comme une crêpe. Il a souffert, mais ce n'est pas ce que je veux. Il se relève difficilement, il se prépare à se jeter sur lui pour le mordre. Il ouvre sa gueule et se prend mon maléfice d'entrave, et reste là, dans les airs en ralenti... 

Je soupire. Bien sûr que l'exercice n'est pas facile, mais on j'attendais quand même mieux. Je touche de ma main glacée la main qui tient sa baguette pour toucher son bois, sa peau, avant de la laisser. 

Tu t'imagines quoi ? Que c'est comme pour acheter un balais, qu'on peut le faire en plusieurs fois ? Tu as apparemment bien pensé mais je ne t'ai pas demandé qu'il souffre. Je t'ai demandé qu'il meure. Comme ça. Furaucreatum. Dis-je d'un ton sec.》

La pensée du moment où mon frère en parfait connard m'a fait regardé ça alors que j'étais tout petit et qui fait que maintenant j'ai une pense bleue des clown. La pensée où un femme s'est permi par le biais d'un simple décret que mon  sang c'est de la merde, et que je vais pas mieux qu'un animal. 
Les chauves-furies sortes de ma baguette. Les petites créatures comme un nuage de sauterelles volent vers le serpent immobilisé et le greffent violement, le mordent. Des entailles aux yeux, sur tout le long du corps... Je lève le maléfice d'entrave et il tombe au sol, comme une merde. Sans être sûr qu'il soit bien mort, j'ecrase sa tête d'un coup de pied. 

 《C'est ça, que je veux voir. Recommence. 》 

Nouveau serpent, plus petit. De la taille de mon avant bras, peu épais. 

6ème année RP
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20 mars 2020, 09:59
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Il est drôle lui.
"Je t'ai demandé qu'il meure."
Gnagnagna.
Il a cru que c'était facile.
Peut être pour lui.
Mais pas pour moi.
J'ai une si grande peur de la mort que l'infliger à n'importe qui, n'importe quoi est pour moi un supplice.
Je pourrais faire souffrir des milliers de serpents.
Mais en tuer un, je trouve ça horrible.
C'est au dessus de mes forces.
Pourtant, si je ne le fais pas, je vais le regretter.
Je repasserais ce moment pendant des jours dans ma tête en me demandant si j'ai fait le bon choix.
Au pire, pourquoi je me met dans des états pareils.
Ce n'est qu'un serpent Antonn.
Un.
Serpent.
Le problème c'est que je ne le vois pas comme ça.
Je le vois comme un être vivant qui a le droit de continuer à vivre sa vie tranquillement, sans qu'on ne vienne l'embêter.
Et c'est de là que viens tout le problème.
Mais bon, je vais faire comme si je n'avais pas le choix, ça m'aidera peut être.
Je me reconcentre sur les mêmes choses qu'avant.
C'est encore plus douloureux que la première fois.
Tout dans ses souvenirs, dans ces faits, me rappelle que je ne suis pas à la hauteur.
Et c'est ça qui fait le plus mal.
Je tend ma baguette et je prononce la formule avec toute la haine dont je dispose.

-Incendio.

Je vois le petit serpent prendre feu sous mes yeux jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un petit tas de cendres devant moi.
J'ai honte.
J'ai honte de l'avoir brûlé.
J'aurais pas du faire ça.
La vrai force c'est de savoir dire non.
Sans oser croiser le regard de Rufus je dis.

-C'est bon, il est mort là non, j'ai fini l'exercice? 

J'espère qu'il va dire oui et que je pourrais partir.

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