Rafael cru dans un premier temps que la jeune fille ne parviendrait pas à boire la potion tellement sa douleur semblait importante. Il lui fallut quelques secondes pour approcher ses lèvres de la potion et l’infirmier s’assura que sa patiente prenait suffisamment d’antalgique pour être soulagée mais aussi qu’elle ne dépassait pas la dose afin d’éviter les effets indésirables. De toute évidence, l’administration de cette manière ne pouvait être très exacte et ne connaissant pas le poids de la jeune fille, l’infirmier évaluait approximativement la dose nécessaire.

Une fois que la Poufsouffle eut réussit à boire un petit peu de potion, Rafael referma la fiole rapidement et se concentra de nouveau sur la jeune fille en essayant de comprendre ce qui lui arrivait. Il était évident que les douleurs étaient localisées en zone pelvienne. La jeune fille semblait avoir l’âge pour avoir ses menstruations et l’infirmier savait pertinemment, bien qu’il n’en est jamais été victime, que cela pouvait être douloureux, plus encore chez les patientes ayant des antécédents. Le cerveau du soignant était en ébullition, il essayait de tout assembler dans sa tête.

Il avait déjà commencé à relier et trier les dossiers de son prédécesseur mais il n’avait pas eu le temps de tout classer. Il se rappelait avoir lu un dossier sur une jeune fille qui s’était fait opérer d’endométriose durant les vacances scolaires précédentes mais il ne se rappelait plus son nom et ne connaissait d’ailleurs pas le nom de la jeune fille allongée devant lui. Cela n’avait peut-être rien à voir mais une petite voix lui soufflait dans sa tête que la patiente allongée devant lui avait peut-être quelque chose à voir avec ce dossier. Cependant, une autre partie de lui même pensait que cela ne pouvait pas être elle, l’opération avait pour but de soulager es douleurs et faire en sorte que cela ne soit plus douloureux. Il se trompait certainement de dossier.

Un petit mouvement attira son attention, la jeune fille s’était légèrement décrispéE. Son visage s’était légèrement détendu et il sentit son corps en faire de même. Il voyait toujours la douleur transparaître sur son visage mais la potion semblait avoir agi. Elle ouvrit les yeux et après quelques secondes, elle fixa Rafael et très vite elle baissa la tête et saisit sa poitrine. Rafael cru dans un premier temps que la douleur revenait mais ce n’était pas le cas. Il pensa ensuite qu’elle allait se mettre à pleurer, une fois de plus il se trompait. Il attendit quelques secondes et l’entendit s’excuser. Dérouté Rafael essaya de comprendre, il posa sa main droite sur l’épaule de la jeune fille et lui dit:

« Ne vous excusez pas jeune fille, vous n’y pouvez rien. Est-ce que vous pourriez me dire ce qu’il se passe, c’est la première fois que cela vous arrive? Quel est votre nom ? » Le trentenaire se retourna vers les élèves qui étaient présentes depuis plus longtemps que lui et leur demanda alors: « Vous avez peut-être connaissance d’éléments que je n’ai pas. Qu’avez vous vu? »

Celestia était toujours au chevet de la Poufsouffle lorsqu'elle entendit des bruits de pas. Elle regarda en direction de ce son. C'était l'infirmier qui arrivait ! La poufsouffle de tout à l'heure l'avait bel et bien avertie. Elle n'était donc pas sans-cœur, comme elle aurait pu le penser. Mais elle n'était quand même pas là. Elle avait dû s'enfuir, ne voulant pas faire partie de cette histoire, ou étant trop timide.
Celestia se releva à l'approche de l'infirmier pour lui laisser de la place pour s'occuper de la pouffy. A ses questions, elle répondit immédiatement, coupant la parole de Savannah si elle se mettait à parler au même moment.

"Bonjour, je m'appelle Celestia Moon et elle c'est Savannah Bronw. Elle désigna du doigt la fille concernée. J'étais au pas loin d'ici quand un boursouflet arriva pour m'avertir. Du coup, j'ai vu cette fille, et j'ai accourue. Je ne sais pas vraiment ce qu'elle a, juste qu'elle a l'air d'avoir très très mal."

Puis l'infirmier s'occupa de la blairelle et Celestia resta debout, le regardant faire sans bouger, de peur de le gêner. Elle le regarda faire sans vraiment s'en préoccuper. Elle était soulagée. Maintenant qu'il était là, tout allait bien se passer. Elle nota dans un coin de sa tête de penser à remercier cette mystérieuse jeune fille. A nouveau, elle répondit immédiatement à la question de l'adulte.

"Pas grand chose... J'étais plongée dans mon bouquin, et quand je l'ai vue elle était déjà dans cette position. Et Savannah est arrivée après moi. Désolée, je n'ai rien vu d'autre..."

En temps normal, Celestia aurait rajouter beaucoup plus de détails. Mais aujourd'hui ils étaient pressés. Ce n'était pas le moment de blablater.

Un soupir traversa tes lèvres alors que tu laissais ta tête lourdement reposer sur le sol. Tu n'osais toujours pas vraiment bouger de ta position. Affaiblie par la crise que tu venais de subit, mais également honteuse et épuisée désormais.

À la question de l'infirmier, tu restas muette dans un premier temps alors que Celestia prenait la parole pour donner des explications. Aizon était venue se nicher au creux de ton coup en voyant que tu semblais aller un peu mieux. Tu entendais sa petite respiration et les petits couinements rassurant qu'il émettait tout en te léchant le front.

Quand enfin, tu eus la force et la possibilité de parler, tu donnas ton nom :

"Cassandre Mcwood…"

Tu grimaças légèrement et en rassemblant tes forces, tu tentas de te redresser avant de soudainement être prise de vertige. Tu préféras te recoucher et retrouver la position dans laquelle tu étais précédemment. Ton regard traversa celui de l'infirmier qui ne semblait pas te quitter des yeux… Alors tu avouas :

"Je me suis fait opérer en août pour ces douleurs …"

Un frisson te traversa et tu sentis les larmes se mettre à couler le long de ta joue alors que tu quémandais une réponse à l'infirmier :

"Pour … Pourquoi ça n'a pas marché monsieur ?"

Qu'est-ce qui était en train de se passer dans ton corps ? Pourquoi les douleurs étaient de retour et surtout, pourquoi comme ça, aussi soudainement ?

Je n'avais pas bougé depuis quelques minutes, j'étais replongée dans des souvenirs lointains mais récents en même temps. J'avais laissé le stresse me gagner. En effet, ce n'était pas habituel de voir une fille à terre. Mon diaphragme avait augmenté le rythme de ma respiration momentanément. Et j'avais l'impression qu'un écureil me ronger de l'intérieur pourtant cet animal n'est pas carnivore. Mais quand Celestia avait dit mon prénom, j'étais revenue à moi. J'avais vu l'infirmier près de la jeune fille qui était par terre. Savannah fut rassurée, Cassandre, comme elle avait dit d'une voix souffrante, était en sécurité. Je n'avais plus à m'inquiéter, l'infirmier allait surement la transporter à l'infirmerie et la soigner. 

Pour cela, je devais surement m'éloigner pour que la personne compétente puisse faire son travail. Je me remit sur mes pieds, puis, tapota l'épaule de Celestia aussi doucement qu'une plume qui tombe sur un cousin de velours. Je lui dis : 
"- Si l'infirmier à plus besoin de nous, nous devrions peut-être nous écarter pour le laisser travailler plus tranquillement. Pas partir, juste nous reculer."
En effet, je n'aimais pas partir quand des personnes allaient mal, mais il fallait des fois laisser la place au plus performant. Je me tournai vers l'adulte concerné et lui demanda :
"- Avez-vous encore besoin de nous monsieur ?"
Je repensai à ce que j'allais faire avant de voir Cassandre et Celestia : me reposer avant le cours d'astronomie. C'était rater, mais ce n'était pas grave.

La première à prendre la parole n’était pas la patiente. Elle semblait toujours trop souffrante pour pouvoir répondre à son ainé. Ce-dernier savait que la potion devait mettre quelque temps pour agir et bien qu’il aurait aimé soulager la patiente plus rapidement, il ne pouvait pas lui donner plus de potions afin de prévenir un surdosage. Il écouta donc le récit de la jeune Poufsouffle mais malheureusement, cela ne lui permit pas d’en savoir plus sur le cas de la patiente. Si le boursouflet avait réagit vite, cela ne devait pas faire très longtemps que la jeune fille souffrait. Le trentenaire appréciait le sang froid de la Poufsouffle, elle avait parlé d’un ton calme et semblait se contrôler face au spectacle qui s’était déroulé devant elle. Ce n’était jamais facile de voir quelqu’un souffrir sans pouvoir soulager cette douleur. Rafael avait souvent du faire face à ce genre de spectacle durant ses études et il avait souvent éprouvé des difficultés. L’infirmier remercia d’un mouvement de tête la jeune fille et lui offrit un petit sourire pour lui faire comprendre qu’elle avait agi comme elle devait en faisant en sorte de le prévenir.

Quelques secondes après cela, il remarqua que la respiration de la patiente se faisait plus lente jusqu’à retrouver un rythme normal, ou presque. La potion commençait à se faire ressentir et il sut que bientôt, elle pourrait parler. Très vite, la jeune fille confirma les pensées de l’infirmier et elle répondit aux questions une par une. Elle s’appelait Cassandra McWood et s’était en effet faite opérer pour ce type de douleur quelques mois plus tôt. L’infirmier était désormais persuadé qu’elle était le dossier qu’il avait classé récemment. Elle avait subie une opération pour son endométriose. Malheureusement, vue son âge, les chirurgiens avaient très certainement décidé de ne pas retirer réaliser d’exérèse totale et cela pouvait entraîner une récidive des douleurs. Rafael vit alors des larmes couler sur le visage de la patiente, elles n’étaient pas liées à la douleur physique qu’elle ressentait, mais accompagnée des mots de la jeune fille, l’infirmier comprit que la jeune fille avait esperé ne plus jamais ressentir ces douleurs. Elle avait suffisamment souffert et se rendait compte que la chirurgie n’avait pas été suffisante.

Rafael entendit près de lui la voix de la troisième jeune fille présente dans le parc qui émettait l’idée de laisser plus de place à l’infirmier et sa patiente. N’ayant entendu que la fin de sa phrase il lui répondit rapidement en la remerciant mais qu’il avait suffisamment d’informations pour prendre en charge Miss McWood et qu’il n’en avait pas besoin de plus. Il reporta ensuite son attention sur la patiente, lui posa la main sur son épaule droite et lui expliqua ce qu’il savait de la maladie.

« Je crois avoir lu votre dossier Miss McWood, en effet la chirurgie est censé faire disparaître les douleurs, mais je pense que les chirurgiens n’ont pas réaliser une exérèse totale, à votre âge c’est normal. Cela peut expliquer les nouvelles douleurs.» Rafael marqua une pause dans ses explications, il ne savait pas ce que les chirurgiens lui avaient dit, certains éviter d’évoquer les possibles récidives pour rassurer les patientes. Avait-elle été informée de tout? Empathique, Rafael comprenait la souffrance de la jeune fille et ajouta: « Nous pourrons en discuter si vous le voulez, je pense que nous pouvons travailler sur la prévention de ces douleurs avant de décider de faire d’autres... gestes chirurgicaux. »

Rafael avait hésité sur l’emploi de son dernier mot. Par cela, il pensait à une hystérectomie totale, ce qui, à l’adolescence, était un geste très difficile. Il n’était pas simple pour une jeune fille de cet âge de penser à tout cela et ses conséquences. Il ne voulait pas effrayer la patiente plus que nécessaire, mais il savait qu’elle devrait y penser un jour ou l’autre.

Tu te sentais vidée de toute ton énergie et malgré les paroles et la douceur de l'infirmier qui essayait sans nul doute de te réconforter, tu ne te sentais pas en mesure de lui sourire, ou même d'afficher un visage qui aurait été réconfortant pour ton entourage.

Ton regard se posa machinalement sur tes deux cadettes, celle qui t'étaient venus en aide. Celestia Moon, une élève de ta maison et une autre, de serdaigle, que tu ne connaissais pas. Tu hochas la tête dans leur direction en essayant de leur sourire, mais sans y parvenir pour les remercier de leur intervention. Puis ton regard tomba tout naturellement sur ton petit boursoufflet qui s'était niché entre tes cuisses. Il respirait fort et semblait apeuré de t'avoir trouvé dans une telle situation. Nul doute que le petit animal ne partirait pas en vadrouille ce soir.

L'infirmier, Rafael Manson, semblait avoir consulté ton dossier. Il était donc au courant de la situation et vue les paroles qui sortirent de sa bouche … Tu savais que tout cela n'avait vraiment rien de réconfortant. Cela prévoyait donc, des visites régulières à l'infirmerie au cours du reste de tes années à Poudlard. Tu étais déjà fatiguée de cette situation … Fatiguée …

Les larmes coulèrent à nouveau sur ton visage, formant des petits ruisseaux aux creux de tes joues et tu observas le jeune homme un peu perdue. Tout ce qu'il te disait, tu le savais déjà, mais tu ne te sentais pas forcément le courage d'argumenter sur la situation. Tes parents t'avaient longuement exposé cette dernière et parlaient des conséquences de la maladie, mais également des risques de l'opération que tu avais subis. Tu l'écoutas comme si tu ne savais déjà pas tout cela. Il y avait bien peu d'espoir de toute façon.

"Je sais ce qu'il va se passer … On peut en discuter si vous voulez oui !"

Au fond de toi, tu te demandais bien pourquoi il n'existait pas de remède miracle à la maladie dont tu souffrais. Des larmes de phénix ? Des champignons magiques ? La magie ne pouvait malheureusement pas tout résoudre et ça tu le savais bien. Si seulement l'amitié avait pu avoir ce pouvoir ? Tu pensas un moment à ton amie, à Eileen Eastwood ... Si seulement la serpentard avait pu se trouver la à l'instant présent.

Depuis ton plus jeune âge, tes parents t'avaient inculqué ses valeurs : La magie, aussi archaïque soit-elle, n'a pas la capacité de résoudre tous les maux dont nous souffrons ! C'était bien pour cela qu'il y avait des alternatives, plus ou moins magiques à tout cela : Des potions contres les poisons, des lunettes contre une mauvaise vue et … Pour toi rien.

Tu regardas une nouvelle fois l'infirmier en tremblant légèrement :

"Je vais devoir rester quelques jours à l'infirmerie, je suppose …"

Tu connaissais la procédure malheureusement et tu savais que tant que vous n'auriez pas trouvé une dose convenable, et même avec cela, tu passerais désormais plusieurs jours par mois à l'infirmerie à chaque fois que tu serais indisposée. Tu frémis une nouvelle fois à cette simple pensée, en la chassant d'un geste de la main :

"Est-ce qu'on peut rentrer à l'infirmerie monsieur s'il vous plaît ?"

Tu n'avais pas le courage de rester ici plus longtemps. Après ce qu'il venait de se penser, tu te sentais un peu déphaser de la réalité. Un peu comme une hurluberlue dans ce parc immense ou tout le monde allait désormais te regarder bizarrement après la crise que tu venais de faire. Tu te sentais mal à cette idée et tu avais de la peine à imaginer de comment serait fait le lendemain. Ton regard se porta sur autre chose que la fourrure soyeuse d'Aizon et tu observas les environs. Ta tête te tournait encore un peu, mais tu fis l'effort de plisser les yeux en espérant voir qu'il n'y avait finalement, pas trop de monde dans le parc à cette heure-ci. Tu te demandais bien comment aller se passer la suite ? Tu rougis légèrement à l'idée que certaines rumeurs allaient se profiler dans le château. Qu'allait penser ton petit copain, Noah Anderson, de tout cela ? Nul doute que certains élèves en profiteraient pour te rappeler cela pour le reste de ta vie ... Tu pensas quelques instants à cette serpentard ... Carry Harrison ... Tu espérais qu'elle n'apprendrait jamais la chose ...

Savannah conseilla à Celestia de se reculer pour laisser faire l'infirmier, ce qu'elle fit en acquiesçant de la tête. L'aiglonne demanda à l'adulte si il avait encore besoin d'elle, et il répondit par la négative. Voilà, elles ne servaient plus à rien. Elle pouvait retourner à sa lecture, ses occupations. Cependant, Celestia hésita. Cela allait donc se finir comme ça ? Elle aide une Poufsouffle qui souffrait, l'infirmier vient et... et tout redevient comme avant ? Elle se souviendrait toujours ce cette journée.

Il fallait partir maintenant. Pour ne pas embêter l'infirmier, ne pas le gêner. De toute manière, la Pouffy, qui s'appelle Cassandre d'ailleurs, demanda à rentrer à l'infirmerie. Savannah ne devrait pas tarder à partir, et Celestia se retrouverait à nouveau seule. Bon, puisqu'il le fallait... Néanmoins, avant de partir, elle lança des paroles à la blairelle.

"J'espère que ça ira mieux... Je serai toujours là pour toi, sinon. Bref, eh bien au revoir Cassandre. Bonne journée Mister Mason."

Celestia se tourna vers Savannah avant qu'elle ne parte.

"Bonne journée à toi aussi Savannah."

Elle lui sourit et se retourna une dernière fois vers Cassandre et l'infirmier. Celestia ne voulait pas non plus qu'ils pensent qu'elle avait hâte de partir, de s'enfuir. Alors elle resta un peu, se balançant sur ses jambes, signe qu'elle était mal à l'aise.

"Bon eh bien, si on n'a plus besoin de moi... Je vais partir, ça ne sert à rien que je reste..."

Celestia commença à partir, prête à revenir si on l'interpellait.

Fin du rp pour moi, à part si vous avez encore besoin de Celestia, merci du rp

Les nouvelles de ce genre n'étaient jamais faciles à annoncer, plus encore lorsque cela concernait des enfants et pourtant, Rafael avait voulu venir à Poudlard pour travailler avec des enfants. Cependant, il n'était pas commun de faire ce type d'annonce dans une école. À cela s'ajoutait le fait que la magie permettait de résoudre une très grande partie des maladies qui pouvaient exister. Malheureusement, il en restait certaines qui n'avaient pas de remède miracle et l'endométriose en faisait partie.

Rafael resta silencieux détaillant les gestes de la patiente pour essayer de comprendre son état d'esprit actuel. Elle regarda les deux jeunes filles présentes autour d'elle sans leur dire un mot, elles ne savaient peut être pas ce dont la patiente et son infirnier parlaient et il comprenait qu'elle ne veuille pas en parler à tout le monde. Son regard passa ensuite à son Boursouflet, ce petit animal qui avait donné l'alerte. Habituellement, Rafael ne portait pas une grande estime à cette espèce mais il ne pouvait que saluer sa réactivité.

Quelques secondes passèrent et Rafael remarqua alors les larmes de la jeune fille couler le long de ses joues. Il n'y avait aucun doute qu'elle comprenait ce qu'il avait sous entendu et le processus d'acceptation s'enclenchait. Au même moment, Rafael entendit la jeune Poufsouffle ouvrir la bouche pour apporter des paroles réconfortantes à la jeune fille et fit comprendre aux autres qu'elle les laissait. Rafael la salua d'un sourire poli et retourna son attention sur Cassandre lorsqu'elle rouvrit la bouche. Elle comprenait qu'elle devait aller à l'infirmerie, elle lui demanda d'ailleurs d'y aller de suite. Rafael pensa qu'elle se sentait faible et ne voulait pas craquer dans le parc, à la portée de tout le monde. Il lui répondit alors très vite:

« Oui bien sur nous allons pouvoir aller à l'infirmerie. Vous pensez que vous allez pouvoir marcher si je vous aide ou vous préférez que je fasse venir une civière?»

Tu te sentais vidée de toute ton énergie, aussi bien mentale que physique. Aussi, lorsque l'infirmier te proposa son soutien pour marcher, ou bien une civière, tu répondis faiblement :

"Marcher m'aide un peu à éliminer la douleur en général …"

Enfin, juste un peu et au début uniquement, quand la douleur n'était pas trop forte. C'était surtout un moyen de penser à autre chose. Le mécanisme de la marche représentait une certaine distraction lorsque l'on voulait se changer les esprits et ne plus réfléchir à quelque chose de gênant. Ici, la douleur. Tu pris appui sur l'avant-bras de l'infirmier avant de le suivre dans le dédale de couloirs que formait Poudlard.
L'infirmerie était loin, beaucoup trop loin, mais tu t'étais fixée pour objectif de l'atteindre, de te glisser dans le lit qu'il allait t'attribuer et de te rouler en boule pour attendre la fin de ses terribles dysménorrhées.

Fermant les yeux la plupart du temps et ne te laissant guidé que par le claquement régulier de tes pieds sur le sol, tu finis finalement par atteindre le but et il ne te fallut par longtemps pour effectuer l'action que tu avais souhaité. Replié sur toi-même et prête à affronter celle qui était de retour. Les jours qui allaient suivre seraient difficiles, tu le savais, mais tu n'avais pas vraiment d'autre choix que de subir en silence.

Merci pour ce rp