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11 mai 2020, 20:36
Les rives de la solitude  terminé 
RAFAËLA, 11 ans
~PREMIÈRE ANNÉE~
•Octobre 2044 •
Lac, Poudlard


————


C'était lors d'un après-midi très ensoleiller tout le monde sortait, rigolait, jouait, et s'amusait enfin bref tout le monde était joyeux sauf Rafaëla. C'était pour elle la pire journée de sa vie. Cela faisait presque un mois que ses parents lui avaient promis de lui envoyer une lettre pour prendre des nouvelles mais voici encore un jour qui passait sans avoir des nouvelles de ses parents. Elle était très inquiète pour eux. Puis dans la matinée elle reçut un hibou elle se disait que c'était enfin ses parents qui avaient trouvés le temps de lui écrire mais ce n'était qu'un mauvais espoir. Mais cette lettre ne venait pas de n'importe qui c'était son copain, un moldu, qui lui avait écrit. Toute contente elle l'ouvrit sans tarder puis commença à la lire, son expression sur son visage s'était assombrit et ses yeux se remplis de larmes. Rafaëla laissa tomber la lettre et on vit une partie de la lettre qui disait: "Je suis désolé mais je peux pas continuer, ça ne sert plus à rien depuis que tu es partie et aussi je ne t'aime plus comme avant..." elle reprit la lettre de peur que quelqu'un d'autre la lise et partie en pleure. Elle alla au Lac pour se vider l'esprit. La jeune fille s'assit et serra la lettre très fort contre elle et ne s'arrêta plus de pleurer. Quand soudain elle entendu un bruit. Elle se retourna et dit en séchant ses larmes :
-Qui est là ?

@Jacob Tramontane
Dernière modification par Rafaëla White le 22 août 2020, 23:42, modifié 2 fois.

Marraine de petits chats diaboliques !
Je suis une patate douce !

12 mai 2020, 17:21
Les rives de la solitude  terminé 
Dans ma joie tournoyante de promeneur, je riai de bon coeur, le coeur plein de la chaleur des couleurs de l’automne, sautant au rythme des hoquets irréguliers de mon rire dans les tas de feuilles mortes qui tapissaient le sol. Les Grands disaient toujours que l’herbe était plus verte ailleurs. Peut-être, mais à force de chercher leurs herbes vertes, ils ne profitaient peut-être pas de la belle écorce de la terre parée d’orange pour l'automne, pas non plus de ces tourbillons de feuilles qui formaient comme les zestes de ce fruit vitaminé. Les effluves des sèves circulaient dans l’air et suscitaient ma curiosité : avançant d’un arbre à l’autre, j’essayai en vain de distinguer tous ces parfums qui m’enveloppaient.

Pas à pas, j’avançais vers le lac intrigant et terrifiant qui s’était dissimulé de mon regard pendant la partie de cache-cache une semaine plus tôt avec Meg. Un groupe de rochers se trouvait peu avant : je profitais de ce petit coin tranquille pour poser ma besace et sortir ma gourde de jus d’oeillet : le temps d’une petite pause florale, et j'avancerai de nouveau, léger parmi les feuilles ! Mais un long sanglot déchirant m’interrompit, venu de l’autre côté du rocher. Je lâchai ma gourde de surprise et me retournai. Une voix se fit entendre : « Qui est là ? ».

C’était une frêle camarade rouge aux longs cheveux fins qui venait de laisser entendre cette plainte mouillée. Un pleur pénétrant comme celui d’une sirène, mais terriblement sincère. J’en fus ému et laissai ma gourde glouglouter doucement sur les feuilles pendant que je m’approchais de la Gryffone et m’asseyais à ses côtés : « C’est Jacob, Jacob Tramontane. Comme le vent qui souffle dans le sud d’un pays moldu voisin de l’Angleterre pour réchauffer l’air. Je ne voulais pas t’effrayer. » La voyant essuyer ses larmes, je sortis un tissu de ma besace et lui tendis. Puis je lui montrai le ciel : « Tu vois, nous volons tous de nos propres ailes depuis un mois de septembre, depuis un automne plus particulier que les autres. Alors, entre oiseaux d’une même nuée, nous pouvons nous comprendre. Nous ne sommes pas Gryffons pour rien. » insistai-je en souriant. « Les lions pourchassent leur bonheur ensemble, il n’y a pas de lion isolé. » ajoutai-je d’une voix assurée, sans quitter le doux regard bleuté couleur libellule de la Gryffone.

ma couleur : 0080FF
@Rafaëla White

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

12 mai 2020, 20:50
Les rives de la solitude  terminé 
Je me retournais et quelqu'un se présenta à moi c'était Jacob Tramontane, lui aussi est à Gryffondor. Il avait l'air sympa, en tout cas il m'inspirais confiance ce qui n'est pas donné à tout le monde, j'ai beaucoup de mal à faire confiance aux gens mais là c'était différent, je sentais que je pouvais lui faire confiance.

J'essuyais mes larmes quand il me tendit un tissu que j'acceptais volontiers c'était mieux que le replis de mon pull rouge. Puis il m'expliqua d'une manière si poétique que entre Gryffondor on se comprend et qu'il n'y a aucun lion isolé. Et sans se quitter des yeux je me présenta.

-Je m'appelle Rafaëla, Rafaëla White comme la couleur de la neige qui tombe en hiver. Je ne suis pas aussi poétique que toi. Dis-je en rigolant. Je viens souvent ici me vider la tête quand ça ne va pas trop bien. J'aime cet endroit, je le trouve relaxant d'ici on peut tout voir et entendre, de la forêt avec le chant des oiseaux jusqu'au château et cette lumière si douce d'un mois d'automne. Mais il y a aussi ces magnifiques feuilles aux couleurs de Gryffondor qui tombent et qui viennent se poser doucement sur le sol parfois mouillé par la rosée matinal. Enfin bref j'aime beaucoup cet endroit. Tu dois peut-être te demander ce que je fais ici à pleurer n'es-ce pas ?

Je baissa les yeux et regarda longuement cette fameuse lettre qui était la cause de mon chagrin puis je leva les yeux vers le château et enfin regarda Jacob qui était arrivé au bon moment. Jamais je ne me serrais imaginé qu'une journée pouvait être à la fois triste et heureuse.


@Jacob Tramontane

Marraine de petits chats diaboliques !
Je suis une patate douce !

13 mai 2020, 10:59
Les rives de la solitude  terminé 
J’abondai : « Tes remarques sont très émouvantes aussi, tu sais. Celle sur la lumière me touche tout particulièrement. ». En le faisant remarquer, je me rendais compte à quel point j’étais fou amoureux de la lumière et toutes les personnes que je fréquentais avaient pour point commun d’être lumineuses à leur façon : Wendy, comme un tournesol ; Meg, avec ses cheveux bruns aux reflets de la couleur du soleil*.

Un "enfant du soleil" prêt à braver le couvre-feu pour découvrir des lucioles, avec ma lampe de poche toujours dans ma besace pour illuminer des grimaces effrayantes dans le noir du dortoir pour Halloween qui approchait à grands pas ou simplement faire scintiller les décorations du dortoir à l’arrivée de mes camarades, voilà en somme ce que j'étais. La seule différence était que je n'étais pas passager du grand condor (tu peux regarder cette vidéo à partir de 1min23 pour te figurer un peu l’ambiance des Mystérieuses Cités d’or auxquelles je fais référence si tu ne connais pas) mais du Gryffon d'or.

Au souvenir de la victoire bleue sur les Rouge et Or au quidditch au début du mois -quelle idée pour un attrapeur bleu de se saisir du vif... d'or ?-, je préférais le regard bleu, confiant, accroché au mien. Ses yeux avaient l’assurance des Gryffons, droits, directs, légèrement joueurs lorsque nous éclatâmes de rire ensemble et observateurs, aussi, avec toutes ces petites touches colorées qu’elle dépeignait avec élégance. J’en conclus que nous avions un nombre assez rare de traits de caractère en partage, ce qui me rendait naturellement plus curieux encore d’en savoir plus sur elle, même si j’avais l’impression qu’elle se portait mieux.

C’est à ce moment qu’elle baissa légèrement le regard et que je remarquai la lettre probablement tout juste ouverte qu’elle tenait entre ses mains. Le vent en faisait légèrement voleter les bords, comme pour emporter avec lui cette légère feuille blanche parmi les autres plus orangées. Ah. Voilà la clé. Je lui répondis : « Tu peux m’en parler si tu veux, je suis là pour t’écouter… Et puis, tu sais, parfois, cela fait du bien de libérer la parole face à un autre… Si tu préfères écrire ou dessiner, j’ai même un carnet… ». Je profitai du fait de sortir le carnet couleur de l’automne sur mes genoux au cas où pour récupérer ma gourde de jus d’oeillet et la glisser de nouveau dans ma besace.

« Et puis… tu sais… tu t’en es peut-être un peu douté avec mon prénom, je suis juif. Pas pratiquant, mais Juif. Et chez les Juifs, Raphaël est un ange… en hébreu, rapha signifie guérir, alors, tu sais, d’après ton prénom, il ne peut rien t’arriver d’autre que d’aller mieux en en parlant. ». Puis je me repris : « Mais c’est comme tu le souhaites, bien sûr. »

*je précise pour compléter la caractérisation de Jacob que des rencontres ultérieures s’inscrivent tout à fait dans cette perspective : Dawn comme l’aube ; Lily comme son étoile ; le cadeau lumineux qu'il fait à Ella pour l'anniversaire de celle-ci.

@Rafaëla White

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

13 mai 2020, 14:57
Les rives de la solitude  terminé 
Après m'avoir remonter le moral, Jacob me demanda ce qui n'allait pas.

-Alors enfaite tu vois à ma rentrée à Poudlard mes parents m'ont promit de m'envoyer une lettre au plus tôt et voilà qu'un jour de plus passe sans que cette fameuse lettre ne pointe le bout de son nez mais ce matin j'ai reçut une lettre mais qui ne venait pas de mes parents mais de mon copain donc j'étais comme même super contente à l'idée de recevoir une lettre de sa part mais...

Je tendis la lettre toute froisée à Jacob il l'ouvrit et la lis. Voici la lettre:

Salut Rafa,
Je sais que ça fait longtemps qu'on ne sait pas vu et tu dois être étonné que je t'écrive mais bon je ne voulais pas te l’annoncer comme ça, je sais que ça se fait pas mais je pouvais pas attendre que tu revienne pour les vacances alors voilà.
Je suis désolé mais je peux pas continuer, ça ne sert plus à rien depuis que tu es partie et aussi je ne t'aime plus comme avant... On peut pas continuer comme ça c'est trop dur pour moi et je pense que c'est mieux comme ça...


Une fois que Jacob eu terminé de lire la lettre, je repris les yeux plein de larmes et le regard perdue vers le Lac:

-Quand j'ai appris ça je ne pouvais pas y croire mais après l'avoir bien relu je ...

Et je me suis remise à pleurer, et tentant d'essuyer mes larmes avec le revers mon pull aux couleurs de Gryffondor.

-Je savais qu'un jour ça arriverait mais je ne pensais pas que ce jour arriva si tôt.

Je le regarda à nouveau et je sus à cet instant précis que nous pourrions devenir de très bon amis.


@Jacob Tramontane

Marraine de petits chats diaboliques !
Je suis une patate douce !

14 mai 2020, 01:38
Les rives de la solitude  terminé 
*Boum, boum, boum… boumboum… boumboum… boumboumboum…* Je pouvais presque sentir les battements irréguliers du coeur de Rafaëla juste à côté de moi, dont les fibres avaient été assaillies par une double rupture : familiale et amoureuse. Je me mordis les lèvres devant ma maladresse. Ma curiosité l’avait emporté et un torrent de larmes s’écoulait dans les mains de Rafaëla désormais. Elle était décidément étonnante : entre maturité d'un amour déjà mûr à 11 ans et fragilité dont témoignait ces pleurs qui venaient arroser ses mains... Les mots bleus de la lettre que j’avais reposé sur ses genoux après l’avoir lu se détachaient un à un en gouttes d’encre sombre qui tombaient sur le sol orangé.

Je cherchais son regard, lui tendis la main, serrai la sienne contre la mienne, et essayai de mes yeux assurés de la réconforter. Je prolongeai mon regard par ma parole, dans ce mélange de fermeté et douceur que j'essayaus de faire correspondre à cette fille paradoxale que semblait être Rafaëla : "Regarde l'automne merveilleux autour de nous, Rafaëla."

"Imagine que tu es un phénix dont le pelage est teint de ces couleurs de l'automne..."
Je m'arrêtai quelques instants, contemplant à mon tour la chute des feuilles des arbres face à nous. J'espérais que ces paroles fassent effet auprès de celle qui avait poétisé les couleurs autour de nous tout à l'heure.

"Ces larmes que tu verses", continuai-je avec douceur, "ce sont des larmes qui se détachent pour construire quelque chose ailleurs, comme les larmes du phénix. Elles se détachent de tes yeux sans se déchirer et coulent doucement, à leur rythme.".

Je m'arrêtai à nouveau, contemplant un bref instant la chute des feuilles, douce elle aussi, face à nous. "Les larmes du phénix ne signifient pas que le phénix n'a plus rien à vivre, seulement qu'il va entrer dans un nouveau moment après, où sa joie refleurira et où il volera de ses propres ailes autrement.

Je gardai quelques secondes de silence : « Tu es maintenant dans une nouvelle maison. Cela ne signifie pas seulement que tu as un toit pour vivre. Ce sont aussi des fondations, des bases sur lesquelles t’appuyer quand tu te sens vaciller. Souviens-toi de cela. Il y a des repères ici sur qui tu peux compter. Je peux être l'un d'eux si tu veux. »

Je lâchai doucement sa main, et me levai : « Nous devrions marcher un petit peu. Faire quelques pas vers l’avant ensemble. Qu'est-ce que tu en penses ? Je pense qu'en étendant tes membres, la tension qui s'y est accumulée décroîtra quelque peu... Tu me suis ? »

J'hésitais à introduire le contexte actuel, les tensions entre Moldus et sorciers, dans le cadre desquelles il valait sans doute mieux ne pas être trop connu et connu comme sorcier par des Moldus. Mais je ne voulais pas briser à nouveau les limites de Rafaëla, et je décidai de ne pas effleurer le sujet. Si cette façon de faire un peu décalée ne portait pas ses fruits, j'aviserai.

@Rafaëla White

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

14 mai 2020, 19:48
Les rives de la solitude  terminé 
Il me prit la main et me rappela ces magnifiques couleurs d'automne autours de nous, comme le plumage d'un phénix.
C'est vraiment une créature extraordinaire un phénix, il compara mes larmes à celles d'un phénix car leurs larmes peuvent guérir toutes les blessures.

Je me calmais au fur et mesure que je parlais avec Jacob, jamais je ne m'étais autant confier à une personne que je ne connaissais pas tant que ça mais je savais que je pouvais lui faire confiance après tout on est dans la même maison.
Je restais admirative, je trouvais ça impressionnant la manière dont il avait pour rassurer les gens mais pas de n'importe quelle manière c'est comme un poème que l'on ne se lasserais jamais d'écouter.

Il m'expliqua aussi que j'étais dans une autre maison mais qu'il n'y a pas seulement un toit, il y a aussi des fondations et des bases mais aussi des repères sur qui je peux compter, puis il me dit que si je voulais il pouvait être l'un de mes repères.

-Je serais ravis que tu sois l'un des repères en qui je peux compter.

Puis il me proposa de marcher un peu, j’acceptai volontiers. J'observais silencieusement les feuilles des arbres qui tombaient doucement et qui se posaient en délicatesse sur le sol.

-Tout compte fait mes larmes sont comme les feuilles des arbres qui tombent délicatement à leurs rythmes pour commencer un autre cycle.

@Jacob Tramontane

Marraine de petits chats diaboliques !
Je suis une patate douce !

12 juin 2020, 00:04
Les rives de la solitude  terminé 
Sa phrase pleine de confiance : « Je serais ravie que tu sois l'un des repères en qui je peux compter. » renforça le sourire sur mon visage que la suite rassurée de ses paroles ne fit que renforcer : « Tout compte fait mes larmes sont comme les feuilles des arbres qui tombent délicatement à leur rythme pour commencer un autre cycle. ».

C’était plutôt nos mains auxquelles me faisaient penser les feuilles crénelées qui chutaient doucement autour de nous. Des mains dans lesquelles étaient creusées des lignes faites pour se rencontrer, comme des chemins. Comme ces nervures de la feuille qui résistent même si une main d’enfant arrache la chair de la feuille ou sous la pression d'un pied d'enfant qui écrase la feuille en sautant.

Cette harmonie de ma main posée tout contre celle plus hâlée de Rafaëla avait acquis quelque chose de poétique, entre sa peau presque orangée et ma peau résolument blême qui ne quittait jamais les couleurs de l’hiver, comme si l’hiver allait succéder avec douceur à l’automne orangé dans une poignée de main échangée entre les deux saisons.

Cette poignée de main avait été en somme un paradoxe, à l'image de Rafaëla : très douce et en même très résistante. Il me semblait qu’en offrant ma main, j’avais reçu aussi de mon côté une aumône, une solide pièce de confiance qui viendrait enrichir le puzzle de ma petite vie.

J’avais très envie de sauter dans ces feuilles mortes craquantes sous nos pieds pour faire éclater ma joie de vivre de tels moments… mais en regardant le visage désormais détendu de Rafaëla, je fis dériver mon énergie de mes jambes vers mes lèvres et la laissai exploser en mots : « J’aime beaucoup leur couleur aussi… parfois aussi vive que celle du jus de citrouille qui ravive le tonus ! Bon, je te l'avoue je suis gourmand, un peu, beaucoup, à la folie… ». Je m'arrêtai un court instant en rêvant à ses mots dits lorsqu'on retirait les pétales d'une fleur, comme s'ils illustraient les saisons. Et naturellement je m'arrêtai dans mon énumération à l'automne.

« Et toi qu’est-ce que tu aimes particulièrement ? »
repris-je. Je fis une courte pause, mais une nouvelle idée me traversa l'esprit et me fit enchaîner : « Oh ! J’ai une petite devinette pour toi : quel est le gâteau de l’automne à ton avis ? ». Après un petit temps je me décidai à lui donner un indice en lui souriant avec confiance : « C’est en lien avec toutes ces "choses" qui chutent des arbres… et qui sont "nombreuses" ! » disais-je en accentuant bien « choses » et « nombreuses » qui renvoyaient aux deux mots à partir desquels était formé le nom composé qui répondait à la devinette.

@Rafaela White, avec mes excuses pour ce retard d'un mois…

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

09 juil. 2020, 16:48
Les rives de la solitude  terminé 
Je sera sa main, c'était tellement réconfortant et agréable, je me sentais en sécurité ici et surtout avec lui. C'est impressionnant l'effet que produit ce simple geste sur mon moral, je n'étais plus triste, je me sentais bien.

Ma main était un peu froide, comme d'habitude que se soit en hiver ou en été, sa main dégageait une chaleur qui me réconfortais à chaque instant. J'avais une très grande confiance en lui même si nous nous connaissions que depuis peu de temps.

Puis il me raconta une devinette, peu de temps après il me donna quelque indice. Je réfléchis un instant puis je répondis:

-Ummh... Ce ne serait pas un... Uhmm... un millefeuilles par hasard ? lui dis-je avec un sourire au lèvre.

D'habitude je ne suis pas bonne du tout au devinette mais celle ci me paraissais assez simple.
Et puis un millefeuille c'est si bon, et ça illustre si bien l'automne autant par son nom que par sa forme et sa couleur.

Je ne savais plus trop quoi dire, ma douleur s’est envolée je pouvais enfin profiter de cet instant magnifique sans ressentir une douleur atroce dans le cœur. Mon mal de tête s’atténua, ma boule au ventre disparut et mon mental allait beaucoup mieux.

Je sentais la lettre froissée dans ma poche, je ne pouvais pas m’en séparer mais pourquoi ? Pourquoi je tenais tant à cette lettre, ce bout de papier qui m’a briser le cœur en à peine quelque instant. Après tout ce ne sont que des mots...

@Jacob Tramontane encore désolé pour mon retard.

Marraine de petits chats diaboliques !
Je suis une patate douce !

21 juil. 2020, 11:23
Les rives de la solitude  terminé 
Souvent, dans la journée, il était question de gris : de personnages anciens aux cheveux gris, de châteaux aux pierres tout aussi grisées elles-aussi. J’avais pourtant cet après-midi-là vécu un moment tout en nuances orangées, lui, entre le beige des mains et le rouge Gryffondor. Un après-midi d’automne pas monotone, en somme, comme marqué du rouge d’un marque-page qui aurait indiqué un évènement sur les feuilles colorées. Comme des feuilles écrites une à une d’une longue et belle histoire en « mille-feuilles ».

D'un sourire amusé, je répondis : « C’est tout à fait cela ! Dans le mille » car effectivement Rafaëla connaissait la réponse de ma devinette gourmande, alors que nos pas nous conduisaient petit à petit vers l’aile principale qui abritait le réfectoire de Poudlard. Contre l’apathie, rien ne valait bien sûr l’appétit. Certains aimaient les coups de baguette mais les coups de fourchette d’un repas étaient eux aussi pleins de réconfort. Avec un peu de chance, les elfes cuisineraient de nouveau ce délicieux cake à la citrouille.

La citrouille… un fruit que j'aimais tant, le symbole des farces, de la couleur rousse joviale des Weasley. Je ne tardai pas à exprimer mon enthousiasme pour ce plat préparé quelques jours avant à Rafaëla, tout en ajoutant une petite pensée à ce long mot en lui-même : de « si trouille » en « citrouille » : de la même manière, tout chagrin finissait un jour en sourire, je voulais le croire ! Et j'espérais qu'en le disant à Rafaëla, elle y croirait aussi.

L’arrivée de la saison orangée qui les vieillissait ne semblait pas non plus faire fléchir les arbres aux cheveux épars qui nous ouvraient avec bienveillance le passage de l'allée. Les pas résonnaient contre les dalles qu’ils ne marqueraient pas davantage que le couvert de feuilles silencieux de ce moment à deux. Comme cette carte du Maraudeur où les pas s’effaçaient petit à petit, nous étions peut-être des maraudeurs de souvenirs.

Aussi au moment où nos chemins se séparaient et notre après-midi devenait à son tour un souvenir heureux, d’un dortoir à l’autre, j’esquissai un grand signe de main pour saluer chaleureusement Rafaëla : « Au plaisir de te rencontrer de nouveau, Rafaëla ! »


Fin du RP pour moi, je te laisse conclure si tu le souhaites sinon le RP se clôt à cet endroit :) - en te remerciant et te souhaitant une belle journée en tout cas :wink3:

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)