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29 mai 2020, 19:45
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Fin d’après-midi.
Dimanche 28 mai 2045


Vole. Ciel. En haut.

J’me suis promis de pas pleurer. Je suis sensée être heureuse. Tout va bien. Non, j’ne pleure plus. Non, j’n’suis pas heureuse. Tout va pas bien.

Il est magnifique ce Lac. On dirait une rivière de larmes. J’aimerais m’y baigner. Mais j’ai peur. D’y rester. D’me noyer dans sa magnificence. Je pourrais prendre une barque pour voguer. Mais j’ai peur de le salir. Je préfère juste. Contempler.
Les reflets. Et le courant. L’eau bouge. Elle danse. Avec le vent léger. Dans un slow mouvementé. Le Ciel les observe. Et moi aussi.
J’aimerais proposer au Ciel de danser avec moi. Mais je n’oserais pas. Et je ne sais pas voler.

Tu m’laisserais danser, avec toi, Ciel ?

L’herbe. Est si douce. Je me plaît à l’effleurer. Un peu humide, je glisse mes doigts entre ses brins. Et y allonge mon corps entier. Je n’voie plus le lac. Mais l’entend clapoter. La danse semble s’être adoucie. Le vent est plus doux. Il laisse le contrôle à l’eau.
Leurs mouvements me bercent. Je ferme les yeux et pose ma tête contre l’herbe. Le Soleil m’en empêche. Il veut que je les garde ouvert. Il les éblouit. Et je les rouvre.
Face à face, avec le Ciel. Mais celui-ci m’ignore. J’suis qu’un point dans l’immensité du Monde. Il ne m’accordera pas une seconde. Les oiseaux sont les seuls qui peuvent le côtoyer.
Les oiseaux. J’les entends chanter. J’en voit même quelques uns écarter leurs ailes. Et tourbillonner dans le Ciel. Ils ont le droit, Eux.

J’peux voler avec vous, Oiseaux ?

J’aimerais envier leurs libertés. Mais je n’oserais jamais être aussi libre. J’aimerais envier leurs ailes. Mais si je pouvais voler, je ne voudrais jamais arrêter. J’veux pas être un des leurs. Tout ce que je veux. C’est danser avec le Ciel.
Dans une grande poche de ma chemise blanche, j’ai laissé ma baguette. Elle me chatouille le menton. Me demandant peut-être de l’utiliser. Ma main droite se lève vers Elle. Effleurant son bout. Son toucher est agréable. Elle est une précieuse alliée. Et il faut toujours écouter ses alliés.

Qu’est-ce tu veux qu’je fasse, Baguette ?

Tacitement, elle me le dicte. Un sort. Elle veut qu’on trouve un intermédiaire pour danser avec le Ciel. Pour qu’un sort. Une chose attire son attention. Et, qu’il me permettre de valser avec lui.
Les oiseaux sifflent dans mes oreilles. Ces amis du Ciel. Oiseaux. Si j’en été un. Je danserais dans les Cieux.
Les doigts de ma main gauche se posent sur une pierre. Froide. Et lourde pour ma pauvre main aux ongles rongés. Je l’approche de ma baguette.
Cœur battant. Respiration accélérée. Yeux trop ouverts.
Allongée. Entre les Cieux et l’herbe.
Vivante.

« Avifors. »

La pierre ronde se transforme en un oiseau. Marron et blanc. Magnifique.
Il est jeune. Piaillant. Rapidement, il s’échappe de ma main. Devrais-je dire Elle ? Parce qu’après tout. C’est pas un oiseau. C’est une pierre.
Une transformation. Éphémère. Mais ma plus belle transformation.
Il volette autour de moi. Comme s’il voulait que je vole avec lui. J’peux pas. Il ne veux pas s’envoler. Alors qu’il peut danser. Avec le Ciel. Lui.
Il s’approche de l’eau. Il rêve sûrement de la goûter, aussi. J’ai peur qu’il y tombe. Il semble si fragile. Mais c’est qu’une pierre. C’est pas un oiseau.
Et pourtant, comme les vrais oiseaux. Il vole. Plus il revient, vers moi. Plus il comprend. Qu’il a le droit. De danser dans le Ciel.
Alors il le fait. Et cet oiseau. Naît de ma Magie. Côtoie les Cieux.
Il tournoie.

T’as appris à te mouvoir avec le Ciel ?

Et cet oiseau. Qui est une partie de moi. Danse avec le Ciel.
Le Ciel qui m’observe enfin. Et je crois qu’à cet instant.
Où l’oiseau s’est approché de Lui.
Le Ciel m’a sourit.

Libre pour une seule personne.
Qui qu'elle soit.
Merci juste d'être sûr de ne pas abandonner.
Et de faire en sorte que ce RP soit un RP+.

Ce RP est désormais Privé, pardon si potentiellement vous souhaitiez l'intégrer ma Volière reste ouverte, naturellement.
Merci énormément à la Plume qui a déjà rejoint ce moment.
Dernière modification par Welmina MacMaulan le 05 juin 2020, 16:00, modifié 1 fois.

Troisième année RP.
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05 juin 2020, 14:19
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Le soleil brille. Et les oiseaux tournoient. Et le Lac frémit.
Mère-Nature s'assume, resplendit en cette fin de mois de mai. Elle est belle: il est beau ce paysage. Le Ciel pourrait hypnotiser n'importe qui par sa teinte bleue. Même les nuages n'ont pas osé venir, de peur de gâcher ce plafond de la terre.

Lydia est sortie du Château pour commencer à réviser ses examens. Elle sera mieux ici, le chant de l'eau la portera et l'aidera à se concentrer. La fillette s'installe à l'ombre d'un Arbre. Pas l'arbre de d'habitude, celui ou trop de souvenirs de la petite Holmes sortent quand elle glisse son dos parmi l'écorce. Un autre arbre; un hêtre qui ne la connait pas. L'enfant pourra repartir à zéro avec ces Rois de l'environnement.

"Elle s’assoit, met ses genoux en tailleur."


Avant de sortir les parchemins de son sac, elle respire. Inspire, expire. Ses poumons gonflent, se dégonflent. Ses cheveux volent avec le Vent, se plaquent contre sa nuque.

Les battements de son cœur sont profonds, ils résonnent.

Comme quand elle est avec sa Moitié-de-la-Nuit.

Apaisée, elle prend les parchemins dans son sac, ceux-ci commencent d'ailleurs à s'effriter. La brunette ne sais pas par quelle matière commencer. Astronomie? *Le soleil va être jaloux si j'm'intéresse aux étoiles devant lui*
Déclencher une rivalité entre les différents habitants du ciel serait embêtant...
Finalement la fillette choisit sa matière préférée, les potions, qui la rapprochent de sa grand-mère. Marguerite lui manque. Trop longtemps qu'elle n'a pas entendu sa voix. Trop longtemps qu'elle n'a pas vu ces deux yeux bruns couleur noisette briller à la manière d'un enfant. Trop longtemps qu'elles n'ont pas préparé de mixture étrange ensemble.

S'interdisant de penser à celle qui lui manque tant, Lydia se concentre sur ses cours.

Elle essaye d'apprendre mais les oiseaux en ont décidé autrement. Ils pépient sans relâche, convaincus que la Mélodie crée est belle et qu'elle ravit tout le monde.

Seulement, ils se trompent.

La fillette tourne la tête pour voir d'ou viennent tous ces volatiles. Et elle La voit.
*We...Wel...Mina?*
Cette Autre rencontrée dans les serres, elles avaient partagé un moment un peu Hors du Temps toutes les deux. La fille fixe une pierre et prononce un sortilège.

Avifors

Avifors

Avifors

Avifors

*Mais qu'est ce qu'elle fait? On dirait la Fille-pierre!*

La Rouge et Or comprenait pourtant le Silence de la serre. Ses Mots ne Brisaient pas, ils se mêlaient au langage des plantes. Alors pourquoi veut-elle donner des ailes à de misérables cailloux?

-Welmina...

Trop de reproches à lui faire se bousculent dans la tête de l'enfant. Elle prend une grande inspiration et regarde droit dans les yeux son aîné.

-Les pierres qui volent, elles finissent toujours par retomber.

Lydia se sent déçue que cette Autre ne comprenne pas. Même si c'est vrai qu'elle avait été fascinée par ce sortilège vu en métamorphose, le résultat n'est qu'une Illusion de Magie.

#5d9686
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10 juin 2020, 19:55
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Planes. Imagination. Faux.

Le Ciel ne sourit pas vraiment. Il rit. Il flotte au dessus de nous. Décide de nombreuses choses. Chaque pluies. Chaque nuages. Sont ces œuvres. Aujourd’hui, il est seul. Il veille. Sur ses compagnons. Les oiseaux.
Celui que j’ai voulu créer. Pourrait en faire parti. Mais c’est une pierre. Et le Ciel n’est pas dupe. Mais il ne m’en veut pas. Je ne voulait pas lui mentir. Juste pouvoir danser avec Lui.
J’observe l’oiseau le faire. Et se perdre au milieu des autres. Comme si Il en était réellement un. Ils chantent. Et dansent. Tous ensemble. Et avec le Ciel. Parfois l’oiseau s’éloigne. Et des fois, il s’approche de moi. Il semble si réel.
Les secondes sont des heures. Le Ciel a pris le dessus sur le Temps. Est-ce réellement possible ? Je me le demande. Allongée sur l’herbe du Parc, j’observe le Ciel. Je l’admire.

Comment tu peux être plus fort que le Temps ?

Welmina.
Mon nom. Est-ce le Ciel qui l’a prononcé ? Ou le Temps pour me punir de mes pensées ? Non. La voix est féminine. Et familière. Je la connaît. Mes yeux, quelque peu réticents, se détournent du Ciel pour l’observer.
J’la connaît. J’la reconnaît. La Fille de la serre de Botanique. La Fille qui dessinait. Et qu’observait les plantes. Lydia. Elle se souvient de Moi, aussi.
Je ne détourne pas le regard. Mais mes pensées se détournent. L’oiseau n’est plus en vue, je n’ose pas me retourner.
Mon attention n’est plus sur le Ciel, et pourtant j’veux plus que jamais marcher à ses côtés. Est-ce que c’est Lui qui a envoyé la Fille, ici ? Alors que j’étais seule. Que j’avais besoin d’être seule.

Est-ce que j’dois retourner sur Terre ?

La Fille respire l’air. Cette vision me rappelle celui de la Serre, ce jour-là. L’atmosphère était douce. Et les plantes la rendaient encore plus calme. C’était bien. Je m’en rappelle. C’était beau.
Elle me regarde et je soutiens. Mais mes yeux voudraient retourner voir le Ciel. L’oiseau. Elle parle de nouveau. Elle m’a vu lancer le sort. Elle sait que l’oiseau est une pierre.
Non. La pierre est l’oiseau.
Finissent par retomber. La pierre finira par retomber.
Par réflexe, je me retourne. Je ne vois plus l’oiseau-pierre. Peut-être qu’il est déjà retombé. Mais moi j’voulais qu’il vole. Éternellement. Avec le Ciel. Comme les autres oiseaux. Pour moi, égoïstement, pour Moi.
Mes yeux se posent vers Elle. Elle a raison. Mais je veux me mentir. Toujours. Je veux imaginer que l’oiseau. S’envolera. Qu’il ne redeviendra jamais une pierre. Qu’il respirera. Qu’il deviendra ami avec le Ciel.
S’il-te-plaît, Fille. Laisses moi me mentir. Laissez-moi, rêver que le monde est heureux.

« Est-ce qu’on finit tous par retomber ? »

Ment-moi. S’il-te-plaît, Lydia.
J’veux qu’on me dise qu’il est possible de s’envoler. De toucher le Ciel quand on est plus bas que la Terre. J’veux le savoir. Même si c’est pas vrai.
Laissez-moi penser que l’oiseau s’envolera. Qu’un jour je m’envolerais, moi aussi, dans un élan de bonheur.
Un jour.

Troisième année RP.
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18 juin 2020, 20:03
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Dans les yeux de l'Autre se reflètent les Éclats de Lumière qui transperçaient les vitres de la serre.
Dans ses mains est encore imprimée la trace du crayon.
Dans sa voix est encore empreinte la première réplique qu'Elle avait adressée à l'enfant.
Dans tout son visage se reflète une émotion particulière.

*Elle me reconnaît.*

Et elle semble inquiète de ce que vient de lui dire Lydia. Comme si... Welmina refuse la vérité et a besoin qu'on la rassurer.
Quelles douleurs cachent cet Oiseau-Éphémère?
Quelles craintes cachent cette transformation de la pierre?

La petite Holmes ne veut pas forcément le savoir. Tout le monde a le droit d'avoir ses Secrets. Elle aime bien cette fille en plus . Leur rencontre dans la serre lui évoque un parfum tout particulier, plus difficile à sentir que celui de n'importe quelle fleur rare : un sentiment de paix intérieure, de bien-être.

Pour ce moment, à jamais elle sera reconnaissante à cette Créatrice-d'Illusions qui donne Vie grâce à un crayon ou sa baguette.

"Elle regarde le ciel"


C'est vrai qu'il est beau ce plafond-de-la-terre. Elle préfère quand il est nocturne, il lui rappelle de meilleurs souvenirs, mais elle peut comprendre tous ces Autres qui se sentent attirés par lui. Le soleil est son fils, les nuages ses petits-enfants et les oiseaux tournoyant dans le ciel ; seulement des pions avec lesquels il joue.

Puis Lydia se souvient que Welmina est à côté d'elle, que la jeune fille attend une réponse de sa part. A vrai dire elle ne veut pas faire de mal à la Gryffondor - peut-être est-elle plus fragile qu'elle n'en a l'air! Elle ne veut pas la blesser plutôt la protéger de la futur chute brutale de son volatile si fragile.

-Hmm...

La fillette réfléchit ou fait semblant pour retarder ce face à face qu'elle appréhende. Elle ne veut pas être une Briseuse de rêves, aucune personne ne doit avoir une fausse impression de ce qu'elle est.

-Ton oiseau j'pense qu'il va retomber oui. Il reste une pierre, peut-être avec des ailes, mais un caillou quand même.

Continue petite fille.
Apprends à cette Autre que certains êtres ne retombent pas tous.
Continue petite fille.
Apprends à cette Autre qu'il est possible de rejoindre les étoiles.
Et d'aller encore plus loin que ce que font les oiseaux.
Continue petite fille.
Sers-toi de ta propre expérience et livre-lui ton secret.
Continue petite fille.
Tu peux lui expliquer.


-Après nous c'est différent. On peut s'envoler et ne jamais retomber. Mais la plupart du temps c'est parce qu'on est deux.

Petite Ombre est son deuxième prénom n'est-ce pas? Grâce à lui, à la personne qui l'a appelée ainsi en premier elle a réussi à s'envoler.

Oh peut-être que parfois elle est retombée sur le sol et que sa chute a été douloureuse. Mais Lydia a toujours fini par se remettre sur ses deux pieds, pour à nouveau pouvoir déployer ses ailes.

#5d9686
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02 juil. 2020, 22:04
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Uniques. Davantage. Éparpillée.

L’oiseau est probablement redevenu pierre. Et pourtant je le sens. En cohésion avec le Ciel. Avec moi. Et la Fille est là, je me demande si elle ressent. Cette pression qu’exerce la nature. Avant qu’elle arrive, je me sentais flotter. Seule, j’avais tout oublié.
Il n’y avait plus que moi. Et le Ciel.
Mais maintenant, que Lydia est là. C’est différent. Calme, comme dans la Serre. Mais j’ai perdu cette plénitude du à ma solitude. Cet égarement. Et maintenant, j’ai mal. Plus que tout à l’heure. J’aimerai qu’elle me mente. Pour me faire croire, qu’un jour, tout ira bien.
Mais elle ne le fait pas. Elle semble vouloir me rassurer. Elle est aimable. Gentille, peut-être même. Elle est honnête, surtout.
Elle dit qu’il retombera. S’il ne l’a pas déjà fait. Elle dit qu’il est une pierre. Je le sais. J’voulais juste m’évader. En donnant sa chance à un élément de la nature. En ayant l’impression d’avoir donner vie à quelque chose grâce à mon Moi-même. Mais c’est juste la Magie. La mienne, peut-être. Mais c’est l’énergie de la Magie, qui l’a rendu vivante.
D’une oreille, j’écoute la Fille. Ces mots sont beaux. Me plaisent dans un certain sens. Mais je n’aime pas être rassurée. Pas, par quelqu’un d’autre qu’Arthur. Ou Papa. Ou Julia. Je ne voulais pas être rassurée. Juste assurée.
La Fille continue à parler. Elle dit que c’est possible. Qu’on peut s’envoler. Pour toujours. Elle dit qu’il faut être deux. Peut-être que Lydia sait, parce qu’elle vit. Quelque chose. Peut-être qu’elle s’envole.

Toi, tu arrives à pas retomber ?

Moi, j’arrive pas à faire autre chose que tomber. Je crois. Depuis toujours. Et pourtant, j’étais heureuse à un moment. Mais je tombe lentement. Pas d’un coup. Même si ça fait plus mal, lentement.
Être deux. Je suis trop attachée à ma solitude. Pour avoir une autre partie qui compléterait mon Moi-même. Pour former un Nous-même. Il faudrait que j’ai confiance. Mais Maman a brisait toute la confiance que j’avais en chaque personnes. Toute la confiance que j’aurais put avoir.
L’Amour. L’attachement. Ne suffisent pas. Ce qui retient un Nous-même à l’éternel. C’est cette confiance. Cette confiance que j’aurais du mal à donner. Cette confiance que j’ai tant de mal à m’accorder, à moi-même, pour l’offrir à quelqu’un d’autre.
Je hoche la tête, simplement. Les mouvements en disent parfois loin sur ce que l’on pense. J’espère que c’est le cas des miens. Rajouter quelque chose me forcerai à voir plus loin sur ces pensées. Mais elles font mal. Et je préfère abréger le mal plutôt que d’essayer de le soigner. Maintenant, en tout cas. Ça f’rait trop mal maintenant.

« Je... peux pas à être deux. Être deux, c’est être quelqu’un d’autre. On peut être que nous, et même pas entièrement. »

Je ne crois pas croire à l’expression ne faire qu’un. Ça signifierait, qu’on est entièrement lié à une personne. Entièrement intégré à son Elle-même. Et ça c’est impossible, parce qu’il y a une part d’ombre. D’inconnu en chaque personne.
Des choses qu’elle ne montrera jamais. Ce qu’il se passe quand on est seul. Ce qu’il m’arrivait juste avant que Lydia n’arrive. Quand j’ai crut sentir cette cohésion avec la nature. Quand je me suis retrouvée. Juste avec moi.
Peut-être qu’on peut voler avec d’autres. Mais pour s'envoler. Il faut être. Seul.

Je suis réellement navrée pour le Temps pris, Plume.
J'essayerai d'être plus fluide, désormais.

Troisième année RP.
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15 juil. 2020, 18:39
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Elle sourit en l'entendant.
La Rouge et Or explique pourquoi elle n'arrive pas à être deux. *Elle comprend pas.*
Il n'y a que très peu de gens qui arrivent à comprendre ce Sentiment. Cette Chose, cette émotion qu'on pourrait appeler Amour.
*C'beau d'aimer*
Lydia aime ses amis, sa famille et certains éléments de la nature qui emplissent son coeur de joie quand elle les voit.
Plusieurs signaux corporels accompagnent sa joie.
Les battements de l'organe dans sa poitrine s'intensifient, sont plus profonds. Des petites étincelles apparaissent dans ses yeux. Elle se sent apaisée, en sécurité; gaie.


"Elle se rapproche de Welmina"


La fillette hésite à lui expliquer tout ce qu'elle prétend savoir. Si ça se trouve Welmina ne comprendra pas, si ça se trouve c'est une Autre qui ne comprend rien. Et en même temps il y a le souvenir de cette après-midi dans la serre où les battements de coeur avaient résonné plus fort, où la lumière était apparue dans ses iris bleues. Lydia lui doit cette explication, en souvenir de cette journée et de ce moment. *Puis j'aime bien redonner le sourire*.

C'est ce qu'elle avait fait avec la Fille-aux-Larmes n'est ce pas? À leur première rencontre, à l'instant Brisé.
Curieux d'ailleurs ce surnom “Fille aux Larmes”. L'enfant ne l'avait pratiquement réutilisé lors de leurs rencontres d'après. Sûrement parce qu'elle ne voyait plus des larmes humaines dans ses yeux mais des pleurs d'étoiles.

Éloignant d'un geste de main ces souvenirs magnifiques *j'suis trop perdue dans mes pensées*, elle cherche de nouveau à expliquer l'inexplicable à Welmina.

-Non. C'est pas la question d'être deux ou pas. On s'envole quand il y a un lien entre deux personnes, quelque chose d'indestructible.

Quelque chose d'indescriptible.
Quelque chose d'indestructible.
Quelque chose de beau, de fort.

-Être seul c'est bien parfois, c'est vrai.

Elle aime bien être seule, quand il n'y a pas d'Autres dans les parages. Mais à vrai dire, la plupart des gens ne sont jamais seuls. Quand on lit, les personnages s'agitent autour de nous; on n'est pas seul. Les écrans des moldus ne servent-ils pas à remplacer une solitude pesante ? Les voix de la télévision ne sont-elles pas là pour combler le silence d'une pièce?

Et sa camarade, pourquoi a-t-elle ressenti le besoin de lancer un Avifors, de transformer une pierre en oiseau ? Elle voulait de la compagnie et à cet instant là elle était deux. Elle ne faisait pas qu'une avec son Oiseau mais cela se sentait que la jeune fille désirait le voir monter dans le ciel - pour caresser les nuages - et était liée à l'animal.

-Tu te souviens quand on était dans la Serre ?


Lydia sait qu'elle se souvient, c'est plus une affirmation qu'une question. Cependant, elles étaient deux dans la serre, et au milieu des plantes la brunette avait eu l'impression un bref instant de s'envoler. *Peut-être pas elle. Moi si.*

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23 juil. 2020, 21:13
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Paisible. Destructible. Fly.

Le Lac berce notre échange. Il m'apaise. Je sais que Lydia ne veut pas me faire de mal. Elle n'en fait pas vraiment. Mais ses mots me trouble. Je me dis et je sais que je ne crois pas à ce qu'elle dit. Et à ce qui va plus loin que ce qu'elle dit. Âmes sœurs. Ne faire qu'un. Se reconstituer grâce à quelqu'un. Et s'envoler avec.
Et je le sais, je n'y crois pas. Mais au plus profond de moi, rien de plus qu'un rien de mon Moi-même. Une poussière infime. Qui me constitue tout de même. Important rien. Ce rien qui me souffle. Que j'y crois. Que c'est possible. Qu'il y a quelqu'un. Pour me tendre sa main. Cet infime rien croit la Fille. Parce qu'il sait que Papa et Julia s'envolent ensemble. Qu'ils se complètent. Comme des Âmes sœurs. Et à mon tour. Le rien. Veut me voir. M'envoler. Et avec ce quelqu'un. Nous envoler.
Mais l'infime poussière n'est déjà plus rien. Elle ne vient qu'une seconde. Repart ensuite. Parce qu'elle est fausse. Parce que la Fille se méprend. On ne peut pas être deux. Un lien n'est jamais indestructible. Et surtout. On ne s'envole pas. Pas pour toujours, en tout cas.
Tu as tort, pas vrai ?


Sans que je m'en aperçoive réellement, Lydia s'est approché. Certains contacts. Certaines proximités. Me perturbent. Mais mon Moi-même est un peu habitué à la Serdaigle. Il se souvient d'elle, dans la Serre. Sa présence n'est pas dérangeante. Et ses mots sont à moitié. Perturbants. Et parfois apaisants.
Seuls. C'est bien de l'être parfois. Je ne le suis pas toujours. Mais c'est dans les moments où je suis seule que ça va le mieux. Je me demande si ça a toujours été le cas. Je n'en suis pas sûre. Mais j'aime être seule. Parfois, je n'ai besoin que de quelques présences pour aller bien.

« Tout peut-être détruit. On peut avoir confiance qu'en sois-même. »

Je n'aurais jamais dit ça avant. Avant, décembre. Avant, que Maman mente. Avant, qu'elle change. Avant, qu'elle ne soit plus Maman. Avant, qu'elle quitte Papa. Avant, ma confiance était accordée à ceux qui la méritaient. Aujourd'hui, je l'ai gardé. Uniquement pour moi. Parce que Maman en a supprimé une trop grosse partie.
Mais si Lydia y croit, je le respecte. Elle le dit sûrement parce qu'elle le vis. Et cet infime rien qui fait parti de moi est content pour elle. Mais mon Moi-même espère juste qu'elle n'en sortira pas blessée. Que sa confiance restera intacte.
La Serre. Elle m'a demandé si je me rappelais de la Serre. Ou plutôt de l'ambiance. Son atmosphère. Oui, bien sûr, que je m'en souviens. Je ne saurais le décrire. Paisible, peut-être. Calme. Intemporel.
Ce souvenir me fait sourire. Les plantes. Le dessin. Elle. Et l'énergie qui sortait de tout ça. Bien sûr que je m'en souviens.
Je hoche la tête. Et cherche mes mots. J'ai peur de dire quelque chose de travers. Détruire le bon souvenir que je garde de la Serre me rendrait morose. J’essayerais de ne pas le salir.

« C'était... comme si, il n'y avait plus rien. Que moi... Et tout le calme que vous apportiez, toi et les plantes. »

Dit de cette façon, je ne sais pas si je l'ai salis. Je sais que j'ai dit la vérité. La réaction de Lydia me dira si mes mots n'auraient pas du être dit. Mais c'est exactement ce que j'ai ressenti. Mes sentiments sur cette après-midi passée à dessiner, n'auraient put être plus clairs.

Troisième année RP.
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02 août 2020, 20:49
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C'est un endroit rêvé, pour les oiseaux
Ils viennent s'y reposer quand leur coeur est gros.

Pomme-Les oiseaux


Assise un peu plus près de l'Illusioniste, Lydia la détaille plus précisément. Elle avait un souvenir de ce visage au fond peu précis, très vague. Welmina a des cheveux châtains, des yeux verts. La fillette ne peut s'empêcher de la trouver jolie. Tout le monde est joli physiquement ici. Mais il n'y en a qu'une seule de vraiment Belle.
La petite Holmes aime bien la discussion en cours avec la Fille. Elle essaye d'expliquer l'amitié, la confiance et l'amour en quelques mots *et c'est pas simple*. Néanmoins elle soupire légèrement quand Welmina conteste à nouveau ses arguments. Évidemment que celle-ci ne va pas réussir à s'envoler si elle doute autant. Il faut parfois lâcher prise, se laisser emporter le sourire aux lèvres.

-Ça m'est bien arrivé moi. Alors pourquoi pas toi ?

Son ton est plutôt gentil et courtois malgré le sentiment d'agacement qu'elle ressent. À vrai dire la Nature est si belle à ce moment, il est impossible d'être énervé. Le Lac coule paisiblement. Il emprunte sa couleur au ciel et reflète les nuages. S'y baigner serait peut-être agréable ? Une odeur d'herbe fraîche monte dans l'air pour se mêler à celle des fleurs de cerisier. Ces arbres ne sont pas aussi beaux que des frangipanniers mais Lydia doit reconnaître qu'ils exhalent d'un Parfum agréable. Elle voudrait rester là pendant longtemps, voir le Soleil se coucher, dormir à la belle étoile *d'vant les belles étoiles* puis se réveiller juste à temps pour voir l'Aurore et les perles de rosée sur les feuilles des marguerites. La Rouge et Or décrit le calme apporté par Lydia et les plantes, cette phrase correspond aussi parfaitement à cet instant. À chaque fois que les fillettes se rencontrent, c'est pour passer un moment doux bercé par les bruits de la nature. *Je l'aime bien pour ça*

-T'as pas eu l'impression de t'envoler ce jour là ? Ce lien j'pense qu'on peut l'avoir aussi avec les plantes.

Un petit oiseau se pose sur l'épaule de l'enfant. *C'est celui qu'elle a créé ?!* Non, impossible. La pierre n'aurait pas pu rester oiseau si longtemps, elle aurait forcément fini par retomber comme l'avait prédit Lydia. Méfiante au début, elle est rassurée en voyant que le volatile ne bouge pas.

"Elle tourne la tête, le caresse"


Elle laisse échapper un petit rire puis dit :

-Il est mignon tu trouves pas ?

L'oiseau tourne la tête l'air hagard ; il ne semble pas comprendre ce qui est en train de lui arriver. C'est un petit rouge-gorge, avec un poitrail non pas rouge mais orangé.
La fillette réfléchit un instant, elle hésite à lui donner un nom. La nature est entièrement libre et donner un nom à un oiseau marquerait son appartenance à l'homme. *Et j'veux pas, il faut qu'il soit libre absolument* En même temps quand Lydia appelle quelqu'un par son prénom, c'est signe que pour elle ce n'est pas juste un Autre.

-Il s'appelle Oiseau,
annonce-t-elle finalement.

Bon compromis pour garder la Liberté de l'animal tout en montrant un attachement.

#5d9686
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28 août 2020, 20:40
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Innocence. Oiseau. Free.

La Fille ne croit que en ce qu'elle dit. Mes mots ne changeront pas son ressentit. Elle veut me faire comprendre quelque chose auquel elle croit. Quelque chose qu'elle. Aime. Qu'elle. Sait. Mais elle ne comprend pas. Ce que moi je crois. Elle ne comprend pas ce que je vis. Je ne peut pas accorder la confiance. Je n'y arrive pas. Je ne peux pas m'envoler. Parce qu'on m'a coupé. Les ailes.
Le ressentit de ce qui lui est arrivé. Est personnel. Et je ne le comprendrai jamais. Peut-être a t-elle échanger un morceau de son Elle-Même avec quelqu'un. Peut-être qu'elle forme un Eux-mêmes.
Mais ça la concerne. Je ne crois plus aux Nous-mêmes. Et de toute manière elle n'est pas sensée en parler. Ça la concerne, elle. Uniquement elle.
Elle semble si innocente. Comblée, peut-être. Je n'ai pas le droit de la contredire de nouveau. Même si elle a tort. Mais je ne veux pas lui mentir.
Une dernière fois, je lui dirait. Ensuite je me tairait.

« C'est juste que... Je n'y crois pas. Mais sincèrement, c'est bien pour toi... »

À ces mots. Un visage apparaît à mon Moi-même. Sublime visage. Et il disparaît, aussi vite qu'il est arrivé. Et un son. Si doux. Mais ce n'est pas ça. Ce n'est qu'un visage. Et rien que le début d'un nom. Même pas un Sois-même, rien qu'un visage et un nom. Probablement rien. Même si ce nom et ce visage pourrait être. Tout.
Je ne sais pas si les émotions de Lydia sont un mélange entre de l'Amour, de l'espoir ou une toute autre émotion positive. Mais je la vois heureuse. Quelque chose. Ou quelqu'un la rend heureuse. Enfin, j'en ai bien l'impression. Elle croit sûrement et elle a compris que quelle que soit l'obscurité du moment, l'amour et l'espoir sont toujours possibles. C'est bien. C'est bien pour elle.
À notre première rencontre, la Fille était légèrement différente. Peut-être parce que je la vois d'un œil différent, maintenant. Peut-être à cause du paysage qui brouillent ses émotions. Ou les miennes. Mais je l'aime bien. Enfin, du peu que je la connais, elle s'est montrée agréable. Elle est gentille avec moi et ma foie prononcée pour mes idées ne semble pas la gêner.
Et l'autre jour, dans la Serre. Était agréable. Je suis contente qu'il en soit plus ou moins de même pour elle. Même si nous n'avons pas les même ressentis. Le fond reste le même.

« M'envoler, non. Mais il y avait un lien, j'en suis certaine. Comme si j'étais l'une d'elle. »

Je hausse les épaules, sans vraiment savoir pourquoi. Je suis sûre de ce dont je parle. Ce en quoi je crois. Mais la façon de l'exprimer n'est pas simple. Ce n'est pas vraiment un lien. C'est peut-être le mot qui s'en rapproche le plus. Mais ce n'est pas ça. Est-ce que je sais vraiment ce qu'est un lien ? Peut-être. Mais je ne le crois pas.
J'aperçois alors un oiseau venir se poser sur l'épaule de la jeune Fille. Un vrai, pour le coup. Lorsque je la vois le caresser, j'hésite à m'éloigner. Pour ne pas les déranger. Mais elle m'adresse finalement la parole. Ça ne coûte rien de répondre.

« Si, bien sûr. Oiseau... Je trouve que ça lui va bien. »

Je les observe un instant. Et je me tourne finalement vers le Lac, pour ne pas les déranger. Je ne crois pas qu'il y ai de lien. Mais il y a entre la Fille et Oiseau quelque chose que je ne pourrais définir. Peut-être qu'elle le sait, ça la concerne après tout.
J'avoue être un peu jalouse. Pas parce qu'il est venu la voir elle. Je ne suis pas jalouse d'elle. Et pas pour moi. Mais pour l'oiseau que j'ai crée. Celui qui n'est pas réel. Je suis jalouse de celui qui l'est. L'autre est redevenu pierre. Parce qu'il en est une.
Il est retombé. Preuve qu'on ne peut pas s'envoler bien longtemps.

Mes excuses pour ce retard, Plume de Lydia.
Mots en gras pour la CdC

Troisième année RP.
happy to be a l i v e

12 sept. 2020, 00:52
 Privé   +  The Sky Is Sometimes Blue
Elle n'y croit pas. Tanpis. Lydia doit avouer être un peu déçue, elle pensait que Welmina comprenait et que c'était pour trouver ce lien qu'elle avait créée une Illusion avec sa baguette. Jolie Illusion d'ailleurs. Ce sortilège est vraiment intéressant et beau, il allie bien magie et gaieté. L'enfant se promet de le retravailler, de demander de l'aide à son professeur de métamorphose pour réussir s'il le faut. *Peut-être que mon oiseau pourra rester au moins quelques heures dans le ciel !* Son état d'esprit a totalement changé en quelques minutes. Le fait d'avoir un volatile posé sur son épaule lui révèle à quel point elle trouve ces créations-de-la-nature magnifique. Elle comprend vraiment la Rouge et Or et se rend compte qu'elle l'a jugée beaucoup trop tôt. Si Colombe était là, elle dirait sûrement que sa fille est très lunatique. *J'aime bien ce mot lunatique. Ça veut dire que j'suis la Lune dans ses phases ?* Si le sens est bel et bien celui qu'elle lui donne alors oui, la fillette est fière d'être lunatique. Elle reprend son joli sourire, ce sourire sincère qui témoigne de son admiration devant la beauté du monde, de la nature et des oiseaux. *Merlin, c'est beau le printemps. C'était beau hier, c'était beau c'matin.*

- C'est pas grave... En tout cas j'ai compris maintenant pourquoi t'as créé un oiseau. Je pensais que ça ne servait à rien au début. Mais finalement je pourrais faire pareil.

Enfin non pas tout à fait, elle n'aurait jamais métamorphosé une pierre aussi franchement, elle aurait trop eu l'impression de ressembler à la grande Jaune, qui créait des golems *et était faible*.

- Et en créant ton oiseau c'était pareil non ?

Voilà ce qu'ajoute l'enfant. Elle comprend parfaitement tout ce que lui dit cette fille, ne se ressemblent-elles pas plus qu'elles ne le croient finalement ? Elles aiment toutes les deux Mère Nature et sa compagnie et ont également eu un passé difficile *ça s'voit dans ses yeux*. Lydia se dit qu'elle aimerait bien passer un peu plus de temps avec elle. Leurs dicussions auront de jolies allures, c'est certain vu la manière dont elles se déroulent à chaque fois.

Lydia n'ose pas caresser Oiseau, elle sait qu'il pourrait repartir vers les cieux à n'importe quel moment. Pour l'instant il semble encore étourdi et n'a pas l'air de comprendre ce qu'il fait perché sur l'épaule d'une petite fille. Un brin mal à l'aise avec ce petit trésor dont elle ne sait que faire, elle veut proposer à la créatrice-d'Illusions de le prendre dans sa main.

- Tu veux prendre Oiseau ? Tu t'en sors mieux que moi j'imagine avec les animaux !

Elle a un peu honte de dire ça étant donné que son père travaille avec les bêtes au quotidien.

#5d9686
entre en 5ème année RP -
post-pause