La nuit avait été longue, très longue, peuplée de rêves trop réalistes la laissant luisante de transpiration. La jeune fille secoua la tête : elle ne voulait pas y repensait. Ces dernières lui donnaient la nausée. Aussi, à l’aube, Aster enfila silencieusement une petite robe blanche, attrapa l’étui contenant son violon et descendit sur la pointe des pieds les escaliers du château. A cette heure-ci le parc était désert, ce qui ravit la jeune fille : elle n’était pas très douée pour la musique et craignait par-dessus tout les commentaires moqueurs sur son jeu. Mais malgré cela, elle adorait chatouiller les cordes de son instrument qui lui apportait du réconfort dans ce genre de moment.

Aster se débarrassa de ses chaussures qu’elle envoya valser dans l’herbe. Le soleil levant se reflétait sur le Lac noir et une légère brise sifflait dans le feuillage des arbres. Les roseaux ployaient nonchalamment au gré du vent. Elle foula l’herbe humide délicatement et s’avança au bord de l’eau. Là, elle cala son menton sur son violon et saisit son archer. La musique s’éleva, joyeuse et endiablée, pas forcément toujours juste mais transmettant les émotions de son auteure. Elle ne savait plus ce qu’elle jouait, elle ne connaissait pas les notes, elle se trompait parfois mais peu importait : elle était vivante, sa musique la rendait vivante. Aster, de manière spontanée, sans s’en rendre compte, avait commencé à danser. Sa silhouette se détachait dans le rose du ciel, petite créature gracile bondissante suivant la mélodie qui émanait du vieux violon.

Apaisée. C'était ce qu'elle était après la note finale. Aster souriait, non pas pour rassurer les autres comme elle l'avait fait ces derniers jours mais pour elle-même. Mon dieu ce que ça faisait du bien ! Elle aimait la chaleur diffuse qui réchauffait son cœur dans ces moments. Elle remit en place son violon et leva son archet, prête à reprendre sa jolie musique.

- Hé !

A ce bruit, la jeune fille sursauta et son violon lui échappa des mains. Elle trébucha contre une petite pierre à ses pieds et atterrit... directement dans les eaux sombres du Lac ! Sa chute fut brutale : elle n'avait eu le temps d'inspirer une bouffée d'air et l'eau glaciale le gifla furieusement lorsqu'elle heurta la surface du bassin, la forçant à cracher ses dernières réserves. Des choses frôlaient ses jambes et Aster pria de toutes ses forces pour que ces "choses" ne soit que des algues. Autour d'elle, tout était sombre, dense. Ironiquement, elle comprit pourquoi le Lac portait ce nom : la douce lumière du levant avait complètement disparue, rien ne perçait la surface. La peur l'emporta sur sa curiosité et elle laissa échapper un cri assourdi par l'eau accompagné de grosses bulles.

La nuit était clair cependant, cela ne permettait pas à July de voir le fond du lac. Elle s'assit à la cime d'un arbre et elle lu. La nuit avait été pour elle un supplice, les hiboux faisait des allés et venues. En passant, il arrivait souvent qu'il gratte aux fenêtres pour une raison qui lui était inconnue. Elle était donc descendu dans la salle commune des Gryffondor qui comparé aux autres nuits étaient rempli de quelque élèves. Elle descendit dans le parc et chercha un endroit à l'abris des regard. Elle vit un lac près de la forêt et elle s'adossa sur un vielle arbre.
Le matin, elle avait emprunté un livre racontant les principaux personnages importants de l'histoire du monde magique. Cela ne l'intéressait pas vraiment mais avec un peu de chance, l'histoire sera suffisamment inintéressante pour qu'elle ai envie de se coucher. Elle finit par s'endormir, il n'y avait aucun bruit, tout était calme elle s'allongea sur l'une des Racine et posa sa tête sur sa main en guise de coussin.
Quelques heures plus tard, elle fût réveillée par une musique plutôt dynamique. C'était du violon. Il semblait manquer certaine note à la musique mais cela la rendait vivante et dynamique. Elle réfléchit, si il y avait de la musique, alors cela voulait dire qu'elle n'était pas toute seul!
July avait peur, et si la personne l'avait vue, allait t'elle là dénoncer?
Elle était sortie pendant le couvre feu et donc elle risquait une grave sanction.
Le soleil venait de se lever et lorsqu'elle tenta de se relever tout son bras était immobilisé, elle commença à ressentir des "fourmis" dans le bras suivit par des frissons dans les jambes.
Ses cheveux était rempli de feuilles et de branches, sa cape était roulée en boule.
Le violon s'arrêta pendant quelque seconde. Alors que la musique allait reprendre quant soudain:
-Hey!
Suivi d'un cri puis d'un "plouf".
La fille au violon tomba dans le lac, quelque bulle remontèrent à la surface. July accourut pour tenter de l'aider mais ça peur de l'eau là faisait douter, et si elle aussi tombait?
-Eu... tu veux de l'aide?
Cette question paraissait débile, comme si elle pouvait lui répondre sous l'eau!
Elle lui tendit la main en attendant sa réaction.

Je me suis levée de bon matin, il devait être 6:00 quelque chose par là. Je ne c'est pas pourquoi je me suis réveiller si tôt. De toute manière je n'arrivais plus à dormir, alors je pris mon gros pull au couleur rouge et or et je sortie du dortoir, traversais la salle commune et descendis les escaliers qui cette fois ont été raisonnable et ne m'ont pas fait de mauvais tour comme la dernière fois que je me suis retrouvée à l'infirmerie.

J'arrivais dans le parc et m'assis un instant, contemplant les feuilles des arbres et fleurs sous mes pieds. Soudain j'entendis une douce mélodie, et je reconnus immédiatement le son d'un violon. Alors je m'avançais de plus en plus vers la source de cette mélodie entrainante qui de temps en temps n'était pas toujours juste mais ce ne sont que quelques détailles.

Quand j'arrivais enfin au lac, je vis une fille avec son violon, elle s'arrêta un instant puis je lui dit tout simplement:

-Hey !

La jeune fille sursauta, son violon lui échappa des mains puis elle trébucha et tombe dans l'eau. Oh la la!! Quel catastrophe ! Je courus vers elle enleva mon pull, pour ne pas le mouiller, et atterris dans l'eau. Je lui pris le bras et la ramena sur la terre ferme, je n'avais même pas remarqué la présence d'une autre jeune fille qui était là.

La fille qui était tombée dans l'eau grelota, alors je pris mon pull qui étais dans l'herbe et je lui mit sur les épaules. Mes cheveux long goutaient sur mes épaules et j'étais essoufflée.

-Oh la la ! Je suis vraiment désolé, je ne voulais pas te faire peur. Ça va mieux ? lui demandai-je en la regardant d'un air désolé.

@Aster Fowler

Aster commençait à perdre pied. Le manque d’oxygène brouillait ses sens et sa perception du monde qui l’entourait. Ses pensées vagabondaient vers la jolie forme des bulles ou l’ondulation hypnotique des algues vertes. Elle ne vit pas la fille plonger, ne sentit pas les mains sur son bras. Tout lui semblait embrumé. C’est ça d’être mort ? se demanda-t-elle. Dans ce cas je suis déçue… Je m’attendais à quelque chose de plus grandiose on va dire. ».

La fille qui avait plongé la ramena sur la berge. Aster toussa et s’étrangla en essayant d’avaler une bouffée d’air. De l’air… Elle n’était peut-être pas morte alors… Les morts n’avaient pas besoin de respirer non ? Ses doutes se dissipèrent quand elle rouvrit les yeux et qu’elle distingua à ses côtés deux filles. La première, toute ruisselante d’eau, lui passa un pull rouge sur ses épaules. Aster aurait voulu lui dire de le garder et de l’enfiler pour ne pas attraper froid ma sa voix, éraillée, resta bloquée dans sa gorge.

- Oh la la ! Je suis vraiment désolé, je ne voulais pas te faire peur. Ça va mieux ? lui dit elle avec un regard contrit.

- Oui, ne t’inquiètes pas…

Elle se voulait rassurante mais le tableau qu’elle offrait faisait peine à voir : l’eau plaquait sa robe contre son corps, la faisant malingre, ses cheveux collés à son crâne pendouillaient mollement et ses doigts avaient pris une légère teinte bleutée. Mais ces détails ne l’inquiétaient pas outre mesure. Non, elle se sentait… « Mon violon ! » pensa-t-elle. Pourvu qu’il ne se soit pas brisé dans sa chute. D’un bond, elle se releva et courut jusqu’au promontoire duquel elle était tombée. La jeune fille poussa un soupir de soulagement : tout allait bien, l’instrument étai intact. Mortifiée, Aster retourna auprès des filles, son trésor serré contre sa poitrine.

- Désolée…Je suis Aster. Merci de m’avoir aidée, sourit-elle.

La fille fût sortit à temps. July tremblait, l'eau gelée lui était monter monté par les narines, elle sentait l'eau froide partir de ses vêtements et former une flaque autour d'elle. Elle avait plongé et avait évité de peu un rocher.July reconnu l'autre fille, elle l'avait déjà croisé dans les couloirs où alors dans la salle commune La la fille a qui appartenait le violon semblait aller bien, sa robe blanche était gorgée d'eau ainsi que ses cheveux blonds clair. D'un coup, elle fût paniquée et elle courut vers son violon. Elle revenue soulagée, puis elle dit en souriant:
- Désolée…Je suis Aster. Merci de m’avoir aidée.
July avait encore quelques feuilles dans ses cheveux ébouriffés.
-Salut! Moi s'est July!
Dit elle d'une voie joyeuse et en souriant, elle se demandait comment elle avait lut tomber. Peut-être qu'elle avait trébuché ou une histoire comme ça...
July se rappelait juste d'avoir entendu un "hey" puis Aster tombaient dans l'eau.
July n'arrivait pas à faire le rapprochement et elle décida de leur demander.
-Comment a tu faitpour tomber?
Sa voix était plus calme et timide, si ça se trouve, elle ne voudrait pas en parler.
Elle finit par comprendre:
surprise par l'arrivée soudaine de la fille au cheveux brun, elle tomba dans le lac, à ce moment là elle pensa à son livre emprunter à la bibliothèque, il semblait avoir disparu!

- Comment as-tu fait pour tomber ? demanda la fille qui se prénomait July.

Aster esquissa un sourire gênée que quelqu'un l'aie vu chuter dans le Lac mais encore plus que cette même personne l'aie entendu jouer.

- J'étais dans mon monde alors je n'ai pas entendu...

Elle se tourna vers la fille qui l'avais sortie de l'eau et qui tordait nonchalamment ses longs cheveux bruns pour les essorer. Elle l'étudia un peu plus en détail, brûlant de curiosité. Elle était jolie, mais de cette beauté innocente que l'on ne sait posséder : son teint d’albâtre faisait ressortir la myriade de petites taches sur ses pommettes et son nez. Ses yeux d'un joli bleu estival se vrillèrent sur Aster et ses lèvres encore bleuies s'étirèrent en une moue charmante lorsqu'elle répondit.

- Je m'appelle Rafaëla.

- Je n'avais donc pas entendue Rafaëla et j'ai trébuché contre une pierre je crois. Et puis "plouf", dit-elle en mimant son plongeon dans l'eau glacée.

July hocha le menton et sourit. Elle avait l'air plus calme que les deux autres et Aster se demanda pourquoi elle aussi était dans le parc. Ses cours cheveux couleur rouille étaient parsemés de feuilles. La jeune fille lui en ôta une et croisa son regard. Sa bouche dessina un "o" de stupeur ravie. L'adolescente baissa les yeux, l'un vert, l'autre marron avec un rictus d'excuse.

- J'adore tes yeux, lança Rafaëla, brisant le silence

- Moi aussi ! C'est si joli ! renchérit Aster.

L’intéressée parut rassérénée mais se figea, inquiète. Elle bondit, tel un chat, vers la lisière du bosquet et se mit à fouiller les buissons aux alentours. Interloquées, Aster et Rafaëla la rejoignirent. Elles l'interrogèrent sur l'objet de son empressement.

J'essorais mes long cheveux car ça m'énervais de les sentir goutté sur mes épaules puis je me présenta et Aster expliqua à July ce qu'il lui était arrivé.

Puis mon regard se posa sur les yeux de July ils étaient superbes. Puis je brisa le silence qui s'était installer en lui disant:

-J'adore tes yeux.

C’est vrai qu’il était magnifique au moins elle est unique, j’aime beaucoup.

July sauta tel un félin sur un buisson et commença à chercher quelque chose. Aster et moi nous nous regardions d’un air interlocuteur. Puis je dis:
-Que cherches-tu July ?

Aucune réponse. Je m’inquiétais pour elle, qu’à t-elle perdue pour être si préoccupée ? Peut-être un bijou ou un objet précieux.

-July tu veux qu’on t’aide ?
Je ne savais même pas ce qu’on devait chercher, puis July nous expliqua et nous commencions donc à chercher toute les trois.

Je fis un bond en arrière à la vu d’une araignée, les filles rigolèrent.
-C’est pas drôle, j’aime pas les araignées. leur dis-je en rigolant.

Les deux jeunes filles paraissaient amusé par ma crainte de ces petites bêtes, mais j’ai vraiment peur des araignées et même en général j’aime pas du tout les insectes.
Mais ce qui est étrange c’est que j’aime la nature mais pas les insectes. Je sais pas d’où vient cette peur mais bon.

@Aster Fowler et @July Moon

La petite rousse fouillait frénétiquement les buissons alentours, trop absorbée pour répondre aux interrogations de Rafaëla. "Si elle nous disait ce qu’elle cherchait on pourrait l’aider !" pensa Aster. Ne pas savoir frustrait la fillette presque autant que de voir les plantes, gisant au sol, abimées par July. Elle brûlait de le lui faire remarquer mais se retint. Ce n’était pas ainsi qu’elle se ferait des amies et ces filles étaient les premières à lui adresser directement la parole depuis le voyage en train. "Mais c’est sûr que tout le monde souhaitait devenir ami avec une fille fermée qui passe son temps à regarder les Serdaigle avec envie n’est-ce pas ?" soupira-t-elle, amère. Il fallait qu’elle change de comportement maintenant avant qu’il ne soit trop tard.

July réapparut, des brindilles sèches entremêlées dans ses cheveux de feu, et leur indiqua finalement ce qu’elle cherchait : un livre. Un livre de la bibliothèque qui plus est ! Qu’elle idée d’en apporter un ici ! Il était sur qu’elle aurait des ennuis si les filles ne remettaient pas la main dessus. Les deux filles s’approchèrent précautionneusement et cherchèrent à leur tour le livre en question. Soudain, Rafaëla fit un bon en arrière. Livide, elle désigna du doigt une… araignée ? Aster réprima un rire face à la scène et vit que July avait du mal à se retenir elle aussi. "Elle a plongé dans le lac pour m’aider mais elle a peur de cette petite bête ?" Comme quoi, chacun ses faiblesses. Elle saisit délicatement la bestiole par une patte, son violon toujours serré sous son bras et la déposa au sol loin de la jeune fille.

Elle s'aperçut alors que le soleil était déjà haut dans le ciel. Le petit-déjeuner devait déjà être servi et son ventre grommela à cette idée. Néanmoins, elle devait aider cette fille. "Je mangerais après... Enfin j'espère que je pourrais."

- Bon, on trouve ton livre et on file manger. Enfin on passe se changer avant... Ça vous va ?

Toujours entrain de chercher le livre de July, Aster proposa de retrouver l'ouvrage, de se changer, puis d'aller prendre le petit-déjeuner. Je trouvais cette idée géniale !

- Parfait Aster ! Je suis partante !

La tête dans les buissons, j'aperçus ce que July avait perdue.

- Trouvé !

Je levais l'objet comme une coupe qu'on aurait gagné lors d'une compétition. J'observais quelques instant le livre dans mes mains, je l'avais déjà lu et il était très intéressant d'ailleurs.

- Tient July ! lui dis-je en lui tendant. J'adore ce livre, il est génial !

Puis je me tournais vers Aster et lui dit :

- Bon. On va se changer et manger un peu ! Avec toute ces émotions, je crois qu'on la bien mériter !

Je me relavais et m'approchais de cette dernière. Je passais mes bras autour d'elle pour la réchauffer un peu. Il va falloir que je mette à sécher mon pull dans le dortoir car c'est devenu une vraie éponge.
Nous nous dirigions toute les trois vers le château, le soleil commença à se lever doucement, éclairant les plus hautes tours d'une douce et chaleureuse couleur. C'était vraiment un spectacle magnifique.

Mon ventre commença, lui, à gargouiller. J'explosais de rire, c'était tellement drôle.

- Je pense qu'il est vraiment temps qu'on mange quelque chose ! leur dis-je en rigolant.

Cette matinée à été un peu mouvementée, je ne m'y serais jamais attendu. Un peu de repos me fera le plus grand bien.

@Aster Fowler on peut continuer dans la Grande salle, si tu veux !
@July Moon

L'approbation de Rafaëla était importante. Presque comme si elles avaient signé un pacte. Je suis partante. C'est trois petits mots signifiaient beaucoup : depuis son arrivée, Aster se complaisait dans une sorte d'apathie qui la mettait à l'écart. Pour elle qui pensait ne pas pouvoir se faire d'amis, tomber dans le Lac s'apparentait désormais à une aubaine. C'est amusant ce que mon point de vue peut changer si je suis entourée pensa-t'elle. Quelques minutes plutôt, alors que son violon avait disparu et qu'elle était encore sous le choc de son plongeon, la jeune fille n'aurait pas vu la chose d'un même œil.

Elles se trouvaient désormais accroupies dans la végétation , tentant tant bien que mal de mettre la main sur le livre égaré. Aster en aurait croassé de dépit. Maintenant que le problème principal, à savoir sa semi-noyade, était résolu, il fallait ramper dans les ronces. La faim lacérait son ventre autant que les plantes ses bras : il était plus que temps de faire un détour par la Grande Salle. Elle soupira de soulagement lorsque Rafaëla brandit bruyamment l'objet de leur convoitise. Elles allaient enfin pouvoir rentrer, avec à la clef un repas chaud et des vêtements secs.

Celle qui l'avait aidé sembla d'ailleurs s'en inquiéter. Elle s'approcha et entreprit de frictionner les épaules de la petite blonde. Cette dernière étouffa un rire discret : en frottant, le pull prêté se dégorger d'eau. Elle le retira pour mieux l'essorer. On aurait pu remplir une petite bassine. Lorsque Rafaëla et July s'éloignèrent pour regagner le château, un étrange bruit résonna. Splash. Splash. Ses orteils nageaient eux aussi dans cette eau verdâtre. Impossible de traverser tout le château jusqu'à leur salle commune sans disséminer des empreintes de pas humides.

- Attendez-moi !

Aster saisit alors ses chaussures de cuir et, pieds nus dans l'herbe, les retourna d'un geste brusque pour les vider. Sacrifiant sa robe, elle essuya les lourdes semelles contre le tissu blanc détrempé. Une après l'autre, elle les renfila. Ce n'était pas totalement propre, mais cela suffirait jusqu'au cinquième étage. Elle galopa pour rejoindre les deux filles qui l'attendait encore. Comme en signe de protestation, le ventre de Rafaëla grommela. Aster éclata franchement de rire cette fois ci. Oui, il était bien temps de remplir leur estomac.