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14 juin 2020, 22:46
Les vagues de nos vies  privé 
Mercredi 3 Mai 2045
Sur les rives et sur le lac de Poudlard
En fin d'après-midi, après 16h
@Chems Daley


Début Mai, cela faisait un peu moins d’un mois que la jeune Delphillia c’était renfermée sur elle-même. Depuis cette aventure dans les toilettes des filles, une humiliation, c’était exactement ça. Une photo compromettante circulait et même si elle savait que sa cote n’était pas au top au près des Serpentard, elle ne pouvait pas s’attendre à vivre ce genre de choses. En fait ce n’était pas tant sa réputation qui l’inquiétait, mais elle ne voulait pas que le peu de ses amis ou connaissances qu’elle aimait bien soient impactés par ça auprès des autres. Et puis il y a eu ce match, elle a été ridicule se faisant malmener par Lumah qui n’avait même pas intégré l’équipe. Ça n’avait pas aidé la jeune fille à s’ouvrir de nouveau aux autres. Et comme si ce n’était pas assez, la jeune fille avait l’impression que toutes les personnes qu’elle appréciaient dans ce château partaient peu à peu, comme sa cousine Lili, ou sa première connaissance Elizabeth. Ses relations avec ses pseudos amis semblaient voués à l’échec, quoi qu’elle fasse, ça finissait mal, comme avec Chems. Depuis qu’elle lui avait expliqué l’histoire des lettres avec Izaline, celui-ci c’était naturellement éloigné d’elle. Elle le savait elle l’avait cherché, mais ce n’était jamais agréable. Et quand ce n’était pas les autres qui lui en voulait, c’était elle qui avait du mal, comme avec Erwan depuis le match et cette fierté qui a empêché la jeune Delphillia d’aider Eileen à la suite du match. Elle c’était inquiété pour elle.

En bref, rien ne semblait aller dans la vie de la jeune fille et elle n’avait aucune envie de partager ça avec ses camarades, montrer cette facette faible, mais aussi leur faire du mal sans le vouloir. Alors elle s’éloignait des gens du château, comme si de rien était. Elle tentait de donner le change dans les moments en communs, mais dès qu’elle le pouvait, elle cherchait des endroits pour être seule. Mais parfois c’était bien complexe de se retrouver seul à Poudlard. Alors elle devait faire preuve d’imagination et elle était plutôt fière de cette idée.

En cette fin d’après-midi, sous un soleil entaché de quelques nuages blancs, une silhouette traversait avec une cadence remarquable le parc en direction du lac et tout particulièrement de ce lieu où l’on stock les barques magiques qui accompagnaient les premières années. Barques dans lesquelles elle a découvert le château pour la première fois.

Son esprit lui se baladait en silence alors qu’elle arrivait au ponton qui accueillait quelques barques. C’était parfait pour être seul non une barque. Encore plus une barque perdue au milieu du lac noir qui entourait le château. Le clapotis de l’eau avait quelque chose d’apaisant. Cependant la jeune fille n’était absolument pas apaisée en son fort intérieur. Tout garder pour elle, se renfermer comme elle le faisait, cela n’avait rien de bon. Elle croyait l’avoir appris, mais c’est tellement plus simple de tout garder pour soi plutôt que de s’exprimer, de lever cette carapace de batteuse sans cœur et de montrer ses blessures et ses cicatrices.

Aliénor soupira avant de poser un pied peu assuré sur l’une des embarcations. Ses bras se levèrent automatiquement, cherchant l’équilibre à l’horizontal. Une fois assurée, elle posa son second pied sur le bois puis elle observa la corde entourée autour d’un des pilonnes du ponton. L’épais nœud semblait être très bien ce qui n’arrangea pas la jeune fille. Elle posa ses genoux sur la partie avant de la barque et étendit les bras pour défaire le nœud de la corde. Mais ça semblait plus complexe qu’elle ne le pensait. Concentrée dans sa tâche, elle occultât tout ce qu’il pouvait se passer autour. Même le moineau qui se posa à quelques centimètres au-dessus de sa tête, sur le haut du pilonne.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

19 juin 2020, 12:36
Les vagues de nos vies  privé 
Quand il voyait avec quel empressement Alienor tentait de désolidariser une des barques du ponton, Chems sentait son soucis se consolider.

Après l'épisode des lettres, il avait prit ses distances avec sa camarade de promotion. Pas que ça l'avait particulièrement énervé mais Chems avait eu du mal à digérer d'avoir son prénom sur le (les) papier(s) d'une histoire pareille. En dépit de son ennui, ce pas en arrière qu'il avait prit vis à vis de tout ça lui avait permis d'élargir sa vision étriquée sur la situation, relativiser comme qui dirait. En l'espace d'une semaine, son embarras s'était grandement amincit. De deux, il avait complètement disparut. Et si au début de cette période il évitait Alienor volontairement, vers la fin, il ne cherchait plus vraiment à le faire, ne tournait plus le regard quand ils se croisaient dans les couloirs ou changeait de siège si elle s'installait trop prêt de lui, ce genre de chose puériles quoi...

Récemment, il avait perçu un bruit de couloir gênant. Un bruit qui concernait Alienor. Et c'est en voulant lui en parler que Chems s'était rendu compte que, par insouciance, il n'avait pas adressé clairement la fin de l'incident d'Izaline avec elle.

Par ce biais, quelque chose de bien plus préoccupant s'était révélé.

Alienor avait changé depuis la dernière fois qu'ils s'étaient parlé. Qu'Helga lui en soit témoin, Chems avait tenté d'approcher cette ombre trop discrète marchant dans les bottes de l'impétueuse batteuse des Hel's de trop nombreuses fois, sans succès. Quand ce n'était pas la porte du dortoir des filles qui lui claquait au nez, il la perdait sur un tournant imprévu de l'escalier et Chems ne pouvait que se mordre le poing pour passer sa frustration. Déjà que faire le forceur alors qu'il ne lui avait pas adressé la parole pendant deux semaines était mal venu, mais purée, Alienor faisait job monstre à se dérober et à ce niveau, il savait qu'elle faisait exprès. Dès lors, il ne pouvait que relié l'attitude inhabituelle de la jeune fille avec ce qu'il avait "entendu" dans le couloir. Au moins, perdre une personne de vue dans le parc était moins fréquent qu'entre les murs du château...

Le temps qu'elle dénoue le noeud, Chems avait largement eu le temps d'arriver au bord du lac. Il s'appropria sans vergogne la place d'un petit oiseau sur le bollard d'amarrage en bois, y reposant ses deux avant-bras sur lesquels il plaça son menton, regardant la brune de la hauteur que le ponton gagnait sur le niveau de l'eau. Tout en faisant mine de ne pas s'en rendre compte, il bloqua avec sa hanche gauche le reste de la corde tenant le bateau au ponton contre le pilonne et engagea la discussion en jouant volontairement à l'imbécile pour tester les eaux.

- Yo. Si tu veux passer de l'autre côté du lac tu peux pas j'ai essayé.

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7ème année RP - Game On

20 juin 2020, 12:01
Les vagues de nos vies  privé 
Ce n’était pas vraiment la première fois qu’elle avait cette idée pour s’isoler, mais jamais au grand jamais elle avait fait ce genre de nœuds. Elle ne devait pas être la seule à avoir cette idée, mais franchement pourquoi se compliquer la vie à réaliser de tels nœuds sur des barques magiques qui reviendront à vous en un coup de baguette ? Aliénor grommela alors que la corde commençait à glisser peu à peu entre ses doigts. Mais elle s’arrêta net quand une ombre s’abattu sur la Poufsouffle. Aliénor prit une grande inspiration avant de relever les yeux avec lenteur. Elle avait reconnu la voix de Chems, mais elle se devait vérifier. Cela faisait une éternité dans la tête de la jeune fille qu’elle n’avait pas adresser un mot au garçon, même les banalités pour éviter que les gens viennent lui parler, il n’y avait pas eu le droit. Après tout leur relation c’était bien fracturée avant que la jeune fille se renferme sur elle-même.

-Pourquoi venant de toi ça ne m’étonne pas Daley ?

Chems était le genre de personne qui, quand on le mettait face à un interdit répondait « à ouais ? ». Un peu comme Aliénor finalement, elle ne supportant juste pas d’être privée d’une once de liberté. Certes, ça avait quelque chose de frustrant, mais même si elle pouvait aller de l’autre côté qu’est-ce qu’elle y ferait ? Elle baissa les yeux vers la corde que le garçon bloquait contre le poteau. En tirant très fort d’un coup elle la libèrerait peut -être, mais elle n’en avait pas vraiment envie, déjà elle pourrait le blesser et ce n’était pas du tout ce qu’elle voulait, et puis si nœud se reformait, elle risquait de retrouver celui avait utilisé cette barque pour le jeter à l’eau.

-Je veux juste naviguer un peu, j’ai le droit non ?

Son ton était un peu plus cinglant que ce qu’elle le voulait, mais elle ne pouvait pas se retenir, elle était naturellement piquante et même si elle changeait beaucoup cette année, cette facette d’elle était bien trop encré. Elle resterait impulsive et tranchante, mais elle était d’accord avec cela maintenant. Tout comme cette fichue fierté. Ses yeux remontèrent vers le garçon et elle monta vers lui sa main dans laquelle gisait la corde qui faisait encore un tour autour du poteau.

-Du coup si je peux avoir accès à la corde pour aller faire ma balade ?

Ses sourcils se levèrent de manière à lui dire de se bouger et grand sourire totalement faux se dessina sur ses lèvres. Elle espérait vraiment qu’il le ferait et pas qu’il ait une idée à la Chems. Parler à quelqu’un allait être compliqué, qui que ce soit, car le sujet risquait de tomber sur la table. Mais Chems ça risquait d’être encore pire, déjà parce qu’il connaissait plutôt bien la jeune fille et qu’elle avait clairement merdé avec cette histoire de lettres. Pourquoi les gens choisissent toujours leur moments comme ça ?

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

01 juil. 2020, 18:45
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Ce sourire sans chaleur ne libèrera pas la corde, Aliénor devrait le savoir. Comme lui aurait dû savoir qu'elle ne cracherait pas le morceau. Le regard de Chems glissa de la main tendue au lien de coton raccroché au bollard avant de remonter sur le visage de la brune, haussant les deux sourcils. Tu demandes ? Si la subtilité était une voie sans issue alors autant opter pour quelque chose de plus franc. D'un mouvement ample du bras, le pilonne se voit libérer de l'étreinte de la corde, mais avant que celle-ci ne puisse partir avec la barque, Chems la rattrape et cache ses deux mains dans son dos en s'éloignant de quatre pas rapides du rebord de l'embarcadère, les talons arrivant tout juste pour flirter avec la limite opposée. La largeur du ponton serait à peine suffisante pour s'opposer à la force d'Aliénor directement si elle décidait de tirer mais il prenait quand même le pari.

- C'est à cause de la photo? hasarda-t-il d'une voix neutre en enroulant discrètement la corde autours de sa main droite sans répondre à la demande, attentif au moindre changement de mimique. C'est en tout cas tout ce qu'avait trouvé à lui dire ce serpentard qu'il avait surprit en train de ricaner sur le sillage de sa camarade la dernière fois : Ba quoi, t'as pas vu la belle photo ? qu'il avait ricassé. Une paupière du garçon tressaillit légèrement d'agacement en repensant au rictus mauvais de cette vipère.

- C'est pour ça que tu te caches ? Même si il devrait ramer, pas moyen qu'il laisse Alienor monter son mur sans intervenir. « Oups, j'ai dis cacher ? Je voulais dire naviguer... » ajouta-t-il d'un ton qui suggérait l'inverse.

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7ème année RP - Game On

04 juil. 2020, 09:33
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Une phrase, il fallut d’une phrase pour que le malaise de la jeune fille ne remonte d’un coup. Sa tête se baissa, elle s’en voulait d’être aussi faible face à cette rumeur stupide, mais ce n’était pas que pour elle, mais tous les regards, tous les rires, tous les gestes malvenus, tous ceux qui s’exposaient avec elle les subissaient et elle ne voulait pas que cela atteigne les seules personnes proches d’elle. Ses doigts se desserraient autour de la corde alors qu’e Chems s’éloignait sur le ponton avec le bout de celle-ci. Cette photo, cette scène, c’était très réussit de la part des deux Serpentard, elles avaient très bien réussi leur coup.

Elle se cachait ? Peut-être… Non. Elle protégeait ses amis, elle ne se cachait pas ! Elle n’était pas lâche ! Aliénor releva la tête pour dévisager Chems, c’était ce qu’il pensait lui, qu’Aliénor fuyait une réputation factice ? Mais pour qui la prenait-il ?

-Je ne me cache pas.

Les doigts de la jeune fille se resserrèrent autour de la corde. Certes cette histoire avait entaché ce qu’elle était aux yeux des autres, elle doutait d’elle depuis le match d’entrainement, mais elle restait toujours la même. Elle avait toujours été sincère, elle ne portait pas de masque, elle était toujours Aliénor Delphillia, batteuse des Hel’s.

-Ce serait que moi ces filles auraient leur tête au bout d’une pique.

La colère montait doucement en elle, mais elle ne voulait plus être comme ça, se laisser diriger par ses sentiments souvent bien trop puissants et violents pour ce monde. La jeune fille ferma les yeux un instant pour prendre une grande inspiration, sa colère avait déjà fait des victimes collatérales par le passé, elle n’allait pas recommencer sur Chems. Ses jours de solitude lui avaient permis de beaucoup travailler sur sa méditation et ses katas. Elle arrivait mieux à canaliser la colère qu’elle pouvait ressentir et c’était un grand progrès qu’elle n’avait pas encore montré au monde. Un peu plus adoucie la jeune fille reposa les yeux sur ce garçon qui avait un certain don pour la faire parler.

-Mais ça ne dépend pas que de moi.

Les yeux de la fillette descendirent sur la corde qui demeurait tendue au-dessus du ponton. Si elle savait une chose, c’est que ce garçon risquait de ne pas la lâcher d’aussi tôt. Mais rester là, c’était s’exposer à ce que d’autres arrivent et elle voulait éviter cela à tout prix, pour elle, pour Chems.

-Alors maintenant on fait quoi ? On reste comme ça ? Tu t’en vas et tu me laisse à ma navigation ? Ou…

Elle marqua un temps d’attente, peu certaine de ce qu’elle allait proposer à Chems. Mais rester comme ça ne lui plaisait pas des masses.

-Ou tu viens sur cette barque ?

Son regard partit à la recherche de celui du garçon s’il souhaitait rester là, elle n’avait qu’à lancer un sort pour couper cette corde et elle serait libre même si elle ne souhaitait pas en arriver à dégrader le matériel de l’école, c’était déjà sympa d’avoir des barques en libre-service, alors autant en prendre soin.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

11 juil. 2020, 21:22
Les vagues de nos vies  privé 
Sa "connaissance" des faits était une façade pratiquement blanche dont il s'était servit comme tremplin pour retenir l'attention de sa camarade, mais les paroles, alimentés par une colère qu'Alienor tentait de tapisser au mieux, ne lui précisaient qu'une chose : Il avait sous-estimé la gravité de cette histoire et ça sentait mauvais. D'autant que jusqu'à présent, il n'y avait pas de fille dans sa version du récit. Juste une hyène verte de pelage et une photo.

- Alors maintenant on fait quoi ? On reste comme ça ? Tu t’en vas et tu me laisse à ma navigation ? Ou…

Ou ? Chems tiqua. « Ou quoi ? » Une sensation piquante et familière s'éveilla soudain. À tout les coups, la prochaine idée n'allait pas lui plaire. Si on suivait le cheminement de la menace déguisé en chantage, la seconde proposition était toujours la plus pénible. Tu t’en vas ou j'te fais tomber dans l'eau, par exemple. Dommage pour la tranquillité si désirée par la jeune fille mais Chems avait toujours choisit cette option malgré la plaie si ça allait à l'encontre de sa volonté. Appelez ça comme vous voulez, de la persévérance ou de la chiantitude. Il resserra encore sa prise sur la corde et faillit dégringoler dans l'eau en voulant prendre un autre pas en arrière dans sa précipitation. « Essaye même pas ! J'vais pas lâcher juste parc— » « Ou tu viens sur cette barque ? » « que... »

Ses mots s'épuisèrent, rattrapé par la surprise. Si ce n'était pas un moyen efficace de la lui faire boucler. Cherchant dans les yeux vairons si il devait se méfier de cette étonnanrte invitation, rien n'encourageait le moindre soupçon sur le visage grave et honnête de l'adolescente. Et bien... elle n'avait vraiment pas mentit en disant ne pas se cacher. Mais persistait le décalage entre ses mots et ses actes récents.

Seul un « J'arrive » résolu servira d'avertissement à la brune avant que Chems ne saute à pied joint dans l'embarcation. L'élan est tel que la barque part à la dérive à l'atterrissage du garçon pour récompenser son absence de délicatesse. Sans retenu aucune avec le ponton, elle s'éloigne désormais des rives du lac, agité d'un mouvement de balancier qui fait danser la lanterne au bout de la proue, avec à son bord les deux enfants. S'étant rattrapé d'une main au manche de direction, et de l'autre, à la poupe du bateau pour ne pas basculer dans l'eau, Chems ne se redressera qu'une fois un semblant de stabilité retrouvé, libérant un lourd soupir de soulagement. Se souvenant des mots qui sortaient de la bouche du garde-chasse à chaque rentrée, il tapota la coque comme pour l'encourager en commandant avec une ardeur retrouvé après l'invitation inespérée de la brune :

- C'est partit en avant !

L'appel est à peine énoncé qu'une impulsion invisible se charge de pousser la barque, tranchant un chemin au milieu des eaux. Quand au garçon, il entreprend déjà de récupérer le reste de la corde d'attache qui traîne encore dans l'eau, ralentissant légèrement leur progression. « C'est qui ces filles dont tu parlait? s'enquiert-il alors au milieu de son entreprise, bien qu'il donnait encore son dos à Alienor. En fait... » Se remémorant la scène, Chems hésita un peu à se mettre à la lui décrire, sa bouche de dévissant de gêne. Il se réfugia dans la récupération des derniers mètres de corde avant de devoir se défaire de l'aveu une fois tout bien à bord, revenant bien en face de sa camarade pour ça. « J'ai vu quelqu'un rigoler dans ton dos il y a quelques jours. Il a dit quelque chose sur la photo. J'en sais pas plus à part que ça te concerne. » Et ultimement, il n'avait pas nécessairement envie de voir la justification de l'air méprisable de ce serpentard. Mais... « Mais pourquoi toi tu t'éloignes comme ça ? » S'empêcher d'en geindre est impossible et ses épaules en tombent même un peu. « Tu te caches pas t'as dis, alors qu'est-ce qui a changé pour que tu veuilles mettre cette distance ? »

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7ème année RP - Game On

12 juil. 2020, 18:08
Les vagues de nos vies  privé 
La surprise se lisait clairement sur le visage du garçon à l’autre bout du ponton. Cependant c’est Aliénor qui fut surprise quand celui-ci sauta littéralement dans la barque. La jeune fille étouffa un cri ses mains s’agrippant automatiquement aux rebords de l’embarcation. Visiblement il était bien plus motivé que ce qu’il le laissait paraitre au début. Il fit partir l’embarcation en quelques instants. Aliénor observa les vaguelettes provoquées par le passage de la barque sur l’eau alors que son camarade semblait s’occuper avec la corde. Enfin s’occuper mais pas en silence ce qui aurait tout de même bien arrangé la fillette.

Aliénor l’écouta alors que ses yeux se baladaient sur le rivage qu’ils quittaient ce parc qui s’éloignaient d’eau ainsi que la probabilité de croiser de nouveau quelqu’un. Elle était certaine d’être bien plus tranquille au moins. Mais Chems enchaina sur le sujet de leur conversation. Il avait juste vu quelqu’un rire d’elle… A peine un mois auparavant personne n’aurait fait ça, elle avait surpris des premières années se foutre d’elle alors que d’habitude la plupart des élèves se rappellent plus ses coups de battes que d’un stupide règlement de compte. Et encore ce règlement de compte-là avait été rendu publique. Pourquoi ?
Aliénor prit une grande inspiration, être la cible des moqueries, des regards rieurs, elle n’en avait que faire, mais elle ne voulait imposer ça à personne. Dans son esprit c’était logique, mais est-ce que quelqu’un d’autre pouvait comprendre son raisonnement ? Elle l’espérait parce que finalement maintenant sa seule porte de sortie était de se jeter à l’eau et même si elle avait dressé sa peur, se retrouver aussi profond d’un coup… Elle ne voulait pas vraiment tenter l’expérience.

-Ouais ça m’étonne pas, je crois que tout Serpentard a vu cette photo, depuis ça rigole beaucoup quand je passe. Mais je m’en fiche, ses gens-là me connaissent pas.

Elle tourna la tête sur le côté observant la forêt interdite qui bordait l’autre rive du lac noir. Est-ce qu’elle était touchée au fond ? Oui comme n’importe quel adolescent vivant cela, mais ce n’était pas la raison principale.

-Mais en soi j’ai un peu mérité ce qu’il m’arrive, je ne veux juste pas le faire subir aux gens avec qui je traine. Je veux imposer ma réputation de merde à personne.


« Réputation de merde » C’était le cas de le dire… Cette photo d’Aliénor surprise alors que les toilettes des filles étaient redécorés au chocolat… C’est assez réaliste, mais elle n’avait qu’à pas menacer des premières années, encore moins après un match de quidditch dont les Hel’s sortaient victorieux. C’était sa colère qui l’avait mise dans cette panade et elle avait récolté les fruits de ses débordements. Les Crochets d’Argent était visiblement très soudés et Aliénor devait payer ce qu’elle avait dit et fait à Hannah. Maintenant c’était fait et si elle s’éloignait assez pour que ça se calme, elle reviendrait peu à peu. Mais c’était encore trop frais.

-Enfin voilà, je m’éloigne pour pas qu’on associe le peu de gens auxquels je tiens à une fille dégueulasse.


Ses yeux, évitant soigneusement Chems se posèrent cette fois sur l’eau révélant son visage dans le reflet mouvant. Elle tenta un sourire pour voir son reflet un peu plus joyeux, mais tout sonnait faux. Elle soupira avant de fermer les yeux et de pencher sa tête en arrière. Pourquoi une vie qu’elle voyait pleine d’aventure et de rires en première année peut devenir ce qu’elle est maintenant ?

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

13 août 2020, 14:30
Les vagues de nos vies  privé 
Il s’avère que les motivations d’Aliénor sont à des années lumières, sinon bien plus, de celles qu'il aurait suspecté, et Chems en devient presque blême de les entendre. « Imposer quoi maintenant? » Il plissa du nez devant les mots dépréciatifs qu’utilise la brune pour parler d’elle-même. Persiflage ou pas, le flegme prétendu par la jeune fille —qu'un faible sourire tente peut être de consolider— perdait en authenticité avec ça. Quoi qu’il en soit, le garçon n’aurait su comment réagir calmement, entreprenant de se lever en oubliant là où il était, un cri de désaccord barbotant au fond de sa gorge... « Mais! » … jamais achevé. Oh, la barque n’oubliera pas de lui rappeler sa stabilité précaire de quelques remous, lui chuchotant qu'il avait tout affaire à garder son fessier visser à l’assise de bois inconfortable et humide de l’embarcation. La lanterne de proue balança quelques minutes, faisant grincer le crochet de métal d’où elle était accroché comme si c’était son langage pour réprimander son emportement. Chems se résigna à devoir se contenir.

Alors c’était ça? Elle voulait les préserver d’une mauvaise réputation. Le garçon déporta légèrement son poids du corps vers l'avant, penchant son buste comme une demande pour que la brune lui porte l'attention qu'elle dirigeait sur le décor alentours. Croire qu'elle aurait pu imposer quoi que ce soit en laissant simplement ses amis lui parler alors que la seule chose véritablement envahissante était la barrière de défense dont elle s'était ceindré. Une défense pour les autres quand bien même personne ne ressentait le besoin d'être défendu.

- À quoi ça sert ça Aliénor!? s'obstina Chems. Pour ce que ça vaut, je préfère me mettre des gens à dos que sauver les apparences aux yeux de personne que je connais pas. Et il y mettrait sa main à couper qu'il n'était pas le seul. « C'est pas à eux que je parle! »

Cette histoire ou… cet enchaînement d’évènement s’était glissé à un moment em-bê-tant. Pire même! Parce que ce n’est qu’une fois l’avoir affirmer que Chems réalisa qu’il avait assuré quelque chose qui ne s’appliquait pas à eux puisqu’ils ne se "parlaient plus" avec Aliénor depuis un moment. L'irlandais se retrouva à frotter frénétiquement un spot à l'arrière de sa nuque sans même ressentir de démangeaison à cette endroit. « Et puis on "subit" pas quand c’est quelque chose qu’on veut vraiment! Si c'est des personnes auxquels tu tiens et que c'est réciproque, tu pourras faire c'que tu veux, y'a pas moyen qu'ils te laissent tomber pour une mauvaise réputation, tu le sais ! » suppléa-t-il alors rapidement en écartant les bras comme si il énonçait là "La" preuve irréfutable de tout son raisonnement sans faire intervenir l’état de leur propre relation. Jusque dans ces bordures, Chems savait mieux que de se soucier de l’estime que lui portait mister Smith à Serpendor ou Poufdaigle.

- Moi je voudrais bien qu’on…. enfin tu sais ? Faisant des mouvements de moulinet avec ses mains, il lui apparut qu'il ne pouvait pas modeler dans l'espace la chose à laquelle il voulait en venir. Et dommage, parce que ça aurait été plus facile que de le dire à voix haute. Chaque minute supplémentaire dans ce silence à peine comblé par les clapotis de l’eau faisait prendre des couleurs d'embarras à Chems qui se redressa d'un coup. C'était lui qui avait commencé à bouder, s'il voulait vraiment faire disparaître ce froid entre eux, retrouver l'amie qui lui manquait au-delà de leurs embrouilles passées, au-delà de ces histoires de réputation, c’était également à lui de tenter de le chasser de la seule méthode qu’il connaissait.

- … Qu’on fasse la paix.

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7ème année RP - Game On

15 août 2020, 10:41
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La réaction du garçon ne se fit pas attendre, d’ailleurs sa véhémence manqua de leur couter un tour à la flotte, ce qui fit frissonner la jeune fille qui avait tout de même une pointe d’appréhension à se retrouver ainsi propulsée à l’eau. Il se pencha vers elle, prenant quasiment tout l’espace de sa vision. Elle n’avait pas d’autre choix que d’écouter comme il l’avait écouté. Il avait raison, certainement, en fait elle n’en savait rien, il y avait vraiment des gens qui tenaient à elle ? Elle qui avait tant de mal à voir en les autres des amis, eux n’avaient peut-être pas tant d’étapes à franchir. Et puis elle, elle faisait tant d’écarts en tant qu’amie. Rien qu’a voir avec Chems, elle avait tout gâché pour une stupide blague qui n’avaient même pas eu l’effet escompté. Elle était tombée sur la seule fille pour qui Chems n’avait aucun carme, car oui la plupart des filles bavaient sur lui ce qui répugnait un peu Aliénor mais bon qu’elles fassent ce n’est pas son problème. Aliénor fit la moue, si elle tenait pour quelqu’un ? C’était une bonne question. Mais comment on répondait à ça ? Elle ne pouvait pas faire passer un sondage aux gens qui étaient proche d’elle c’était ridicule.

Son regard s’abaissa vers le fond de la barque comme si elle pouvait lui donner des réponses à toutes ses questions. Mais personne ne le pouvait c’est le genre de choses qu’on est sensé ressentir, mais elle, à tant enfouir ses sentiments et à ne pas vouloir les accepté, et bien elle ne savait pas comment savoir si les autres pouvaient tenir à elle.

Il enchaina sur une phrase qu’il ne finit même pas. Aliénor releva la tête, et arqua un sourcil d’un air interrogateur. Il voulait en arriver où là, parce que ce n’était absolument pas clair. Aliénor recula légèrement sa tête comme si Chems devenait fou et elle l’observa de haut en bas, il accouche ou merde ?

- … Qu’on fasse la paix.

La bouche d’Aliénor s’arrondit ainsi que ses yeux. C’était pour le moins inattendu, après tout ce qu’elle avait fait et la distance qu’elle avait mise entre elle et lui, elle pensait avoir perdu toute chance de faire des conneries avec Chems à vie. Mais il faisait un pas vers elle alors qu’elle ne le méritait pas du tout.

-Je…

Aliénor se mordit l’intérieur de la joue, pourquoi elle ne pouvait pas juste dire d’accord, merci et hop c’était réglé ? Mais non, elle sentait que ce n’était pas ce qu’elle avait à faire que si elle faisait ça, elle se sentirait toujours coupable d’avoir fait un coup dans le dos de Chems, et qu’elle ne méritait pas son pardon.

-Ce serait beaucoup trop facile. Chems, je m’en veux pour cette histoire de lettres, j’ai pas réfléchit. Mais si j’accepte cette paix que tu m’offre alors sache que je t’en devrais une. Tu pourras m’appeler n’importe quand, pour n’importe quoi, je répondrais présente, pour qu’on soit quitte.

C’était le deal, elle acceptait si elle savait qu’elle aurait l’occasion de se repentir. Alors certes ce n’était que des mots, mais Aliénor n’avait qu’une parole et détestait l’injustice, alors ses quelques mots, c’était ce qu’elle pouvait donner de mieux à son camarade.

Ses yeux quittèrent de nouveau le regard du garçon avant que ses lèvres ne laissent passer le seul mot qu’elle aurait du prononcé :

-Merci.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

17 août 2020, 12:14
Les vagues de nos vies  privé 
- Ce serait beaucoup trop facile.

Oui. Parce que ça n’avait pas besoin d’être compliqué. Ça n’avait plus besoin de l’être tout du moins. Il avait passé assez de temps à lui en vouloir pour comprendre que le chemin du silence était un de désolation menant irrémédiablement à un cul de sac. L'entretien de son ressentiment n’était bon qu’à se rendre misérable pour un soucis du passé prenant trop de place dans son confort présent. Force est de constater que ce tracas n’était pas aussi disposable pour Aliénor que Chems n’avait souhaité qu’il le soit pour lui-même. Et elle a raison. Elle s’en veut, et lui, il n’a pas oublié les tristes réflexions qui s’en sont suivit en écoutant le récit de cet incident pendant la leçon de miss Holloway. Mais il n’allait pas attendre non plus que ça mémoire efface les souvenirs de cette faute, pour autant le chagrinaient-ils, il était davantage pénible de se détourner de l’affection qu’il avait pour Aliénor. Bien plus encore maintenant qu’il voit devant quoi les échos du château l’ont amené. Son tort n’était pas de taille, il n’était pas d’une gravité telle que Chems était incapable de fermer les yeux. Il pouvait. Il en avait envie.

Il voulait passé à autre chose.

Le garçon redressa le dos, se rendant plus attentif face à l’ultimatum qui s’annonce. Pourtant, tandis qu’il l’écoute, la confusion s’installe. Un oeil se plisse et le sourcil de l’autre s’arque comme face à un exercice de métamorphose particulièrement épineux. Ce n’est pas déjà ce que les amis… font ? Il n’en dira rien pour l’instant, répétant plutôt : « Pour qu’on soit quitte alors » en hochant la tête, les prémices d’un sourire aux coins des lèvres. Il se promit de lui dire un jour que c’était un engagement réciproque, que ça l’avait toujours été même sans le dire, sinon le lui faire comprendre. Pour l’instant, il était simplement heureux de pouvoir commencer à renouer avec sa camarade. Il espérait que ça annonçait aussi bien la fin des dérobades et des faux-semblants, avait déjà hâte de partager avec Aliénor les idées que la retenue ou la discrétion d’autres camarades avait étouffé pour ne les laisser qu’au stade d’esquisse dans un tiroir entrouvert dans la conscience de l’irlandais. Et aux grandes initiatives s’accompagnaient les plus trivials comme se dire bonjour le matin, se saluer dans les couloirs ou se demander les notes qu’ils avaient eu sur le devoir qu’ils avaient tout les deux fait à la dernière minute sur le canapé de la salle commune aux seules lueurs du feu de cheminée comme c’était le cas parfois.

Ouais… il avait hâte de retrouver ce genre de moment.

Une fois n'est pas coutume, comme il ne sait pas ce que le remerciement de sa camarade cible sur le moment, Chems se réfugie dans le mutisme, posant sa joue sur ses bras après avoir ramené ses genoux à sa poitrine. La barque est maintenant bien plus proche de sa lisière interdite. Le garçon en observe la côte bordée par les pieds de chêne. L’orée de la forêt était si proche que quelques arbres, pas assez reculés au moment du torrent qui avait fait du château une île il y a de ça un an, étaient imergés à mi tronc. D’autres encore, les plus court-sur-tronc —ou les plus éloignés du rivage— n’avaient que leur frondaison hors du niveau de l’eau. Lorsqu’était venu la période durant laquelle les arbres perdent leur couronne, Chems était venu juste pour voir la piscine de feuille couvrir l’eau à l’emplacement où il se trouvait avec Aliénor aujourd’hui. Mais maintenant, le lac était calme et aussi clair qu’un miroir, créant un monde parallèle des reflets de ses occupants inhabituels. Cet endroit amenait avec lui des souvenirs particuliers, de crainte sèche. La beauté des alentours contrastait tant avec l’affliction qui lui était associé dans la tête de l’irlandais.

- Tu te souviens quand je t’avais dis que j’irais dans la forêt pour chercher le courrier l’année dernière ? dit Chems d’un ton aéré de toute vivacité, le regard sur les interstices visibles de la forêt interdite. Il se remémorait un moment de grand changement alors, Poudlard s’était isolé plus qu’elle ne l’était déjà, et lorsque Chems avait comprit que ces transformations ne touchaient pas uniquement le château, il avait prit des dispositions poussé par le l'angoisse. En vain. Poser un orteil sur la rive s’avéra une tâche plus impossible encore que chercher d'hypothétiques bouts de papier déchirés sur le sol d’une forêt immense. Il savait qu’en disant “Ça ne m’étonne pas de toi” tout à l’heure, Aliénor avait naturellement cru qu’il s’était essayé à tester les limites de l’école. Mais cette fois était peut être une des rares fois où une de ces justifications ne prenait pas naissance d’un désir capricieux.

- C’est comme ça que j’ai su qu’on pouvait pas atteindre l’autre côté en barque. Parce que je voulais vraiment aller chercher mes lettres là bas et que c'était le seul moyen d'y accéder après qu'ils aient placé la barrière autours de Poudlard.

Il décroisa un bras et attrapa le manche de direction de l’embarcation, pointant le nez de celle-ci vers la rive.

- Regarde un peu ça.

Avec son nouveau cap droit vers le bord, la barque eut encore la liberté de faire quelques petits mètres en direction de la lisière de la forêt interdite avant de “rebondir” sur une force invisible, repartant en arrière à la même vitesse avec laquelle elle était arrivé, pas assez brutalement pour ébranlé ses occupants heureusement. Bien que cet arrêt ait pu l'accabler autrefois, le garçon se voulu l'air ravi en se retournant vers Aliénor, comme si il montrait là quelque chose d’hors du commun. Qui a dit qu’en leur qualité de sorcier ils ne devraient plus s’étonner de rien? Ça pouvait pas être Chems en tout cas. Après cette douce collision donc, la barque continua son bonhomme de chemin en sens inverse, s’éloignant cette fois de la rive lorsque soudain, son passage l'emmena sous les branches d’une des frondaison au milieu de l’eau. L’ombre de l’arbre couvrit l’embarcation, laissant à peine passé quelques rayons de soleil entre ses ramures bien fourni. Chems avait levé les yeux sur sa majesté, rescapé du déluge et de la noyade, dressé fièrement au milieu de l'eau, lorsqu’une idée le frappa à la tempe.

- Stop. Stop ! Arrête toi là.

Sitôt, la barque s’immobilisa suivant les appels frénétiques, sa proue frôlant les limites de l’ombre du feuillage. Chems se redressa sur ses jambes avec la prudence qu’il avait délaissé depuis qu’il était monté dans le canot, se préparant déjà à balayer les questions de sa camarade la malice aux lèvres.

- Viens on grimpe !

Contrairement à un certain grincheux à l'autre bout du parc, l’arbre leur tendait une branche alors pourquoi refuser l’invitation ?

In my defense, I was left unsupervised
7ème année RP - Game On