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22 juin 2020, 22:06
 Privé  Cata'strophe
21 juin —

La fin de l'année approchait sérieusement, et les examens aussi. Ni l'un ni l'autre n'enchantaient Meg, étant donné qu'elle se sentait extrêmement bien à Poudlard et que, malgré le fait que sa maman lui manque, elle n'avait aucune envie de quitter ses amis, ses camarades de dortoir, et puis toute l'école en général. Partir durant deux mois signifiait mettre fin à cette année qui avait été la première au château, où elle avait vécu tellement de choses ! Et même si elle reviendrait l'année prochaine, deux mois, c'était long, et puis... quand elle reviendrait, elle serait plus grande ! Elle aurait douze ans. Et elle ne voulait pas grandir, elle souhaitait simplement rester à jamais pendant cette année adorée, à onze ans, en première année. Si ce mois de juin devait se terminer, elle aurait voulu que ce soit sans le stress des examens. Elle avait passé cette première moitié du mois à réviser, réviser et encore réviser. Elle n'en pouvait plus, de voir des livres, des manuels, des notes et des parchemins, et avait l'impression que chaque formules, dates ou autres étaient imprimées dans sa tête.

Ce fut pour cette raison qu'elle quitta la Bibliothèque tôt, cette jolie journée, pour sortir dans le Parc, accompagnée d'une plume et d'un parchemin. Elle n'en pouvait plus d'être assise sur une chaise, dans l'ombre de grandes étagères, le nez collé à des manuels ou des romans. La brise qui soufflait doucement dans le Parc bondé et la chaleur du soleil lui firent du bien. Elle détestait rester trop longtemps enfermée, préférant milles fois cette ambiance estivale et chaleureuse qui régnait à l'extérieur plutôt que celle, confinée et sombre, de l'intérieur. Même les plus belles Bibliothèques ne la feraient changer d'avis, malgré leurs beaux livres et leurs odeurs de papier et d'encre.

Meg traversa la pelouse parsemée d'élèves pour rejoindre l'ombre d'un arbre laissée vide, où elle se laissa tomber. Elle étendit les jambes et déplia son morceau de parchemin froissé, trempant sa plume dans l'encrier. Après quelques secondes de réflexions, passées à regarder autour d'elle à la recherche d'inspiration, elle commença à tracer des phrases.
Là-haut, les feuilles
Vertes, rouges ou blanches
Cachent un petit écureuil
Qui saute de branches en branches
Depuis quand les feuilles étaient blanches ? s'interrogea Margaret avec ironie. Lorsqu'elle relut son début de poème, elle fit la grimace : c'était une horreur ! Alors qu'elle lâcha le parchemin afin de retremper la plume dans l'encre, une bourrasque plus forte que les autres l'emporta. Meg lâcha sa plume, surprise, et se leva à sa poursuite.

Hého ! Reviens tout-de-suite !

Elle ne voulait surtout pas que cette feuille tombe entre les mains d'un moqueur, qui rirait de ses rimes catastrophiques.

@Malya Crown

“She read about people she could never be and adventures she would never have”
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin #PouffyFamily

23 juin 2020, 07:49
 Privé  Cata'strophe
Il faisait beau. Malya avait l’impression d’avancer dans ses projets, ce qui la satisfaisait pleinement. Mieux encore, elle s’apprêtait, avec la fin de l’année, à revoir ses parents. Enfin. Le 27 juin, cela ferait exactement dix-huit mois depuis leur dernière rencontre.

Ses parents... Certainement, à ce jour, les seules personnes à qui Malya savait qu’elle pourrait toujours faire aveuglément confiance. Sa famille, sa seule et unique famille. Qu’est-ce qu’ils lui manquaient. Une enfant de onze ans, bientôt douze, ça ne supportait pas un an et demi sans parents. Une injustice pareille, pendant que des rageurs se plaignaient d'être trop couvés par les leurs. Difficile à entendre, de telles idioties. Difficile... et insupportable.

Le Parc. Un endroit sympathique, certes. Cependant, il était rare d’y être tranquille. Toujours quelqu’un ou quelque chose pour retenir l’attention. Là, pensa Malya, c’est ce parchemin qui s’envole. Et cette fille qui lui court après.

Elle demandait au parchemin de... revenir jusqu’à elle ? Cette pensée fit sourire la Serpentard, lui rappelant le bon vieux... euh non, le vieux temps où elle s’amusait à visualiser les bêtises que racontaient les moldus, au niveau de leurs mensonges quotidiens et des déformations qu’ils créaient en parlant ou en écrivant n’importe comment.

Et le parchemin lui atterrit dans les mains. Elle n’allait pas le lire, cela ne se faisait pas. Ce ne sont pas les moldus qui auraient dit ça. Toutefois, elle jeta un œil car elle se doutait qu’il était tard dans l'année pour commencer des devoirs à rendre.

- Tu écris de la poésie ?

Oui, c'était des vers. Cela rendit Malya, comment dire... tout sourire.

3A RP ~ Fantôme
A touché le fond, mais creuse encore.
Si par hasard quelqu'un voit ceci, n'hésitez pas à m'écrire même si je suis devenu un fantôme sur le site ~ Azriel#3174 sur Discord

26 juin 2020, 22:47
 Privé  Cata'strophe
En se précipitant à la suite du parchemin fugueur, Meg songea que quelqu'un aurait dut inventer - après tous ces accidents d'envols de feuilles - un type de papier que la météo n'affecterait pas. Ainsi, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il tonne, la papier resterait bien sagement sur les genoux sans se mouiller ou s'envoler. Cela faciliterait grandement la vie de beaucoup de gens, que ce soit de grands artistes aimant écrire en pleine nature, ou simplement un élève souhaitant faire ses devoirs en plein air. Ou alors une élève voulant écrire des poèmes en plein air, comme elle. Bref, elle aurait préféré pouvoir avoir, à cet instant-là, l'un de ces formidables parchemins, et non être en train de courir après l'un des papiers basiques qui s'envolaient au moindre souffle de vent. Les sorciers, avec toute leur magie et leur inventivité, auraient pu au moins créer ce genre de choses, histoire d'arranger la vie des pauvres personnes comme elle.

Le parchemin se cogna contre un arbre, s'arrêta un peu - le vent se stoppait - puis reprit sa folle course, accompagné des feuilles d'arbres qui voletaient autour de lui. Meg se rapprochait, mais la brise semblait plus rapide qu'elle. Cela lui fit penser aux moments où elle voulait attraper Pelote pour qu'il rentre, lorsqu'il était petit, mais qu'il était trop rapide et agile pour elle. Ces jours-là, elle le ratait tout le temps et devait l'attirer grâce à des croquettes auxquelles il ne résistait jamais. Mais là, la feuille ne semblait pas être particulièrement attirée par l'odeur de poisson des croquettes... rien ne semblait l'arrêter dans sa fuite.

Sauf une main, qui l'attrapa, et une voix, qui demanda :

Tu écris de la poésie ?

Meg s'arrêta net, aussi net que le papier lorsqu'il avait été attrapé par la main. Le regard de la jeune fille partit de ces fameux doigts, longea ses bras, pour monter jusqu'à son visage. Une fille. Brune. Qui paraissait plutôt jeune. Une première année ? Elle l'avait déjà vu. Mais son nom ? Aucune idée. Après cette rapide analyse, Margaret décida enfin de traiter les paroles de sa camarade. Comprenant le sens - et le fait que la fille ait lu ses quelques lignes - elle se mit à rougir et bafouilla :

Oui, non, enfin... je m'ennuyais... mais j'écris pas d'habitude... et puis c'est nul...

Elle tendit sa main afin de récupérer son parchemin, dans l'espoir que l'autre ne continue par la conversation et ne s'attarde pas trop sur son "poème".

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28 juil. 2020, 12:55
 Privé  Cata'strophe
La jeune fille face à Malya rougissait. Pourquoi ? Elle bafouillait. Pourquoi ?
Ses vers ne lui plaisaient pas. On n’aime pas souvent, ce qu’on écrit. Surtout au début.
Elle n’avait jusqu’alors que jeté un rapide coup d’œil aux formes arrondies qui décoraient le parchemin maintenu par sa main. C'était peu correct, de lire les écrits d’autres personnes. Il fallait demander la permission de l’auteur, au moins, par correction.

- Pourquoi tu dis ça ? C’est jamais nul. On peut regarder ensemble, si tu veux. J’aime beaucoup écrire en vers.

C’est bien, d’être calme. Sans avoir envie de tuer quelqu’un.
Sans avoir faim. Sans lettre anonyme pleine de fautes à déchiffrer. Sans situation à analyser. Sans logique à chercher.

Qui donc était cette fille, qui lui offrait un repos avec un peu de poésie ?
- Moi c’est Malya, et toi ?
Écrire. Écrire et lire. Deux verbes. Si calmes, ces verbes. Apaisants.
Respirer. De l'air. Inspirer, expirer. Ça fait du bien.

Ce que Malya aimait dans les vers, c'était leur côté mathématique qui s'accordait avec celui des sentiments, des émotions. Une fois que le vers était écrit, il était juste parfait, il devenait irremplaçable, logique. Les mots résonnaient, comme s'ils avaient toujours été là.

Peut-être que c'était ça, la vie. Tout simplement. Chercher les mots qui avaient toujours été là, les découvrir, les répéter, les écrire. Les entendre tourner dans une petite tête sans souci. Calmement.

Navrée pour cet horrible délai ! Je suis en train de rattraper mon énorme retard :wry:

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27 août 2020, 15:51
 Privé  Cata'strophe
La fille écrivait donc aussi des poèmes ? L'idée de parler avec une autre personne qui écrivait des vers fit fleurir un sourire timide sur les lèvres de Meg. Au moins, à la mention de la poésie, la fille ne lui riait-elle pas au nez en déclarant que la poésie était pour les vieux et qu'elle était bête. La jeune Hunter s'était attendue à cette réaction si elle avait dit à quelqu'un ce qu'elle faisait, et pourtant sa camarade était comme elle. Elle retrouva son entrain, malgré la gêne qu'elle ressentait. Car, si la fille écrivait aussi, elle devait être douée ; et si elle était douée, elle songerait sûrement que les quelques vers de Meg étaient nulles. Pourtant, elle semblait polie et plutôt sympa. Elle se tairait sûrement même si elle le pensait, et ne ferait aucune remarque sur le style nulle de la brunette...

Légèrement gênée par ses pensées, Meg froissa le papier dans sa main. Elle hésitait. Décidant finalement que, de toutes façons, le mal était fait : la fille avait vu son papier, ça ne servait à rien de lui cacher ce qu'elle avait écrit, elle lui répondit avec un sourire :

OK, je veux bien regarder avec toi... mais te moque pas si c'est pas bien, c'est l'une de mes premières tentatives.

Elle invita sa camarade à s'asseoir près de l'arbre qu'elle avait quitté quelques instants plus tôt, ne souhaitant pas rester debout, plantée comme un piquet, à attendre le jugement de la fille sur ses écrits. Meg se laissa tomber près de l'arbre et consentit à tendre son précieux papier à sa camarade, qui se présenta sous le nom de Malya. La jeune Hunter remarqua que ce nom était à la fois étrange et très joli, et ça lui plaisait.

Moi, c'est Meg, fit-elle en commençant à se ronger l'ongle du pouce, geste nerveux développé très récemment. D'ailleurs, tu écris souvent de la poésie ?

Maintenant qu'elle avait remis son propre poème à Malya, une idée germait dans son esprit : et si elles se mettaient à deux pour en écrire un de potable ? Peut-être Malya était-elle très douée, et que ça pourrait donner un bon rendu ? Mais encore fallait-il que sa camarade trouve son écrit digne de ce nom et accepte...

@Malya Crown, affreusement désolée pour mon retard, ça ne se reproduira plus. :wry:

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13 oct. 2020, 19:07
 Privé  Cata'strophe
Après une hésitation de sa camarade, Malya vit revenir dans ses mains le parchemin qu'elle avait récupéré. Par politesse, elle résista à la tentation de le se jeter avidement dessus, même si elle ne rêvait que de ça à cet instant précis. Elle s'assit donc tranquillement à côté de sa camarade. Tout en ne pouvant s'empêcher de songer à la respiration qui se bloquait un peu en position accroupie, tant pis.

Il était tout froissé, ce parchemin. Enfin, plus que quand elle l'avait reçu. Nervosité ? Insatisfaction ? C'était dommage, d'abîmer un écrit. N'écoutant plus sa camarade que d'une oreille, l'entendant simplement, comme une voix importante mais presque lointaine, elle se concentra sur ce qu'elle tenait dans ses si petites mains. Petites, certes, mais qui prenaient tout leur sens lorsqu'on parlait d'écriture.

Elle observa d'abord la forme, résistant toujours à l'attrait des mots et de leur sens. Les conditions de découverte frôlaient la perfection, plein air, texte court, nouvelle rencontre pour nouveau style. Comme indication extérieure, Malya ne disposait que de l'état anxieux présenté par sa voisine. Ne connaissant ni son caractère, ni sa personnalité, aucun préjugé n'entacherait ce moment d'analyse.
Texte court. Une strophe. Quatre vers. Le premier plus court, le dernier plus long.
Je veux lire !
Non, je dois faire dans l'ordre.

Quel drôle dilemme. Allez, survoler le texte. Survoler les paroles de la danse intérieure.
Là haut, les feuilles...

Malya leva la tête, rêveuse. Tellement mignon, un écureuil. Des rimes, des sons. Un peu difficile de trouver un rythme comme dans une comptine, mais c'était déjà tellement imagé, tellement coloré. Pendant son songe, perdue dans les nuances des feuilles, un nom perça sa couverture, pénétrant son esprit. Son nom. Meg. Bonjour, Meg qui écrit. Meg à l'écureuil.
La Serpentard perçut également des sons que son appareil auditif repéra comme différents constituants d'une interrogation. Et toute question exigeait réponse, ce dans les délais les plus brefs.

- J'écris quand je m'ennuie. J'écris quand j'ai du temps. J'écris quand je pense, quand j'ai envie d'écrire. Quand j'ai besoin d'écrire, aussi. Souvent, des vers apparaissent. Après, moi, je ne contrôle pas.

Et puis poursuivre, donner son avis. Pourquoi ne pas aimer ce texte ?
La petite allait donc reprendre la parole, ouvrit légèrement la bouche, puis s'arrêta net.
Ça me regarde, si ça ne lui plaît pas ?
Non. La réponse était non. Meg, puisqu'elle ne désignait ainsi, avait explicitement rejeté ses vers. Il n'appartenait pas à Malya de juger de cela. En revanche, la Serpentard pouvait l'aider à changer son avis.

- Qu'est-ce que tu n'aimes pas, dans ton texte ?

Là devaient apparaître les réponses. Là devait naître la solution.
Derrière un point d'interrogation.
Dans une question.

@Margaret Hunter Mes délais sont absolument horrifiants, en ce moment.
Retard RP en cours de rattrapage, navræ.

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