Gloire à Saint Patrick !
Vendredi 17 mars 2045
@Eryne O'Kieran
Le cours d’Histoire de la Magie était enfin terminé. Daisy emballa rapidement ses affaires dans son sac, monta les escaliers deux par deux pour rejoindre au plus vite la salle commune des rouge et or, afin d’enfiler son beau costume à la gloire de Saint Patrick.
Elle enfila une robe de couleur vert bouteille, dont le bas était bordé de trèfles. Elle mit son plus beau chapeau de la même couleur que sa robe, avec des bandes blanches, recouvert de trèfles verts. Elle enfila un collant opaque blanc et mis ses plus belles ballerines, vernis, à bride, noires. Et elle compléta sa tenue, par une belle canne noire.
C’est apprêté ainsi qu’elle se dirigea, en sautillant, vers le lac. Elle avait beau se prendre des regards curieux, moqueurs, voire choqués, cela n’entama pas sa bonne humeur. Non, aujourd’hui, c’était la Saint Patrick, saint patron de l’Irlande. Les Moldus connaissaient la version où Saint Patrick amène la religion catholique et chasse les serpents. Mais, seuls les sorciers savaient que Saint Patrick était un sorcier friand de la boisson, qui prêcha l’amour entre les Moldus et les Sorciers. Grâce à lui, une véritable paix s’était installée entre eux, permettant aux sorciers irlandais de vivre tranquillement, sans avoir besoin de se cacher. Malheureusement, tout changea à sa mort.
Mais, il resta dans les mémoires des sorciers irlandais comme un véritable artisan de la paix, voilà pourquoi les sorciers continuaient à le célébrer. Et en ces temps sombres, Saint Patrick était devenu un symbole fort…
La gryffondor arriva auprès du lac, elle cueillit un joli trèfle vert et elle se mit à danser, bougeant ses jambes et frappant des pieds. Tout en chantant :
Elle enfila une robe de couleur vert bouteille, dont le bas était bordé de trèfles. Elle mit son plus beau chapeau de la même couleur que sa robe, avec des bandes blanches, recouvert de trèfles verts. Elle enfila un collant opaque blanc et mis ses plus belles ballerines, vernis, à bride, noires. Et elle compléta sa tenue, par une belle canne noire.
C’est apprêté ainsi qu’elle se dirigea, en sautillant, vers le lac. Elle avait beau se prendre des regards curieux, moqueurs, voire choqués, cela n’entama pas sa bonne humeur. Non, aujourd’hui, c’était la Saint Patrick, saint patron de l’Irlande. Les Moldus connaissaient la version où Saint Patrick amène la religion catholique et chasse les serpents. Mais, seuls les sorciers savaient que Saint Patrick était un sorcier friand de la boisson, qui prêcha l’amour entre les Moldus et les Sorciers. Grâce à lui, une véritable paix s’était installée entre eux, permettant aux sorciers irlandais de vivre tranquillement, sans avoir besoin de se cacher. Malheureusement, tout changea à sa mort.
Mais, il resta dans les mémoires des sorciers irlandais comme un véritable artisan de la paix, voilà pourquoi les sorciers continuaient à le célébrer. Et en ces temps sombres, Saint Patrick était devenu un symbole fort…
La gryffondor arriva auprès du lac, elle cueillit un joli trèfle vert et elle se mit à danser, bougeant ses jambes et frappant des pieds. Tout en chantant :
I've been a wild rover for many's the year
And I've spent all me money on whiskey and beer
But now I'm returning with gold in great store
And I never will play the wild rover no more
Lorsqu’elle eut fini, elle leva les bras vers le ciel, un sourire étira ses lèvres et elle s’exclama :
« Chun glóire Naomh Pádraig ! »
Chanson : the dubliners wild rover
J'ai dit : Gloire à Saint Patrick !
Ma grand-mère m'a toujours dit : «si tu ne sais pas qu'elle est ta place, dessine ta propre case»
3e année RP
Gloire à Saint Patrick !
Assise sur un rocher surplombant la rive du Lac Noir, je laissai mes pieds pendre, les yeux sondant l’étendu d’eau. C’était la Saint-Patrick. La fête de l’Irlande. Et moi j’étais là, à regarder un lac, assise sans rien faire après une matinée de potions, marquant ma nationalité irlandaise avec un simple pull vert.
La mélancolie m’avait emportée et je songeai aux fêtes organisées à la maison à cette date, ces jours fériés pendant lesquels on s’amusait tant à la maison. Quand j’étais petite, avec Maman, on partait chercher des trèfles verts dans tout le village et, à notre retour, avec Papa, je peignais des tableaux verts où je collais les trèfles. Il m’était même arrivé une fois de me déguiser avec les parents !
Ces journées de fête faisaient toujours sourire Papa à ma plus grande joie ; on était toujours tous de bonne humeur. Et, pour la première fois depuis onze ans, je devais passer cette fête sans eux. C’était pour cela que je restais assise, sans plus compagnie que le bruit du vent emportant les conversations des autres élèves à Poudlard.
*Aller, t’vas pas rester là à t’morfondre toute l’après-midi quand même !*
Bah pourquoi pas ? Je pouvais rester toute l’après-midi au parc jusqu’au dîner et compter sur l’Astronomie le soir pour me remonter le moral ?
*Bouge-toi d’là, fais quelque chose, amuse-toi !*
M’amuser… Ce n’était pas comme ça qu’était célébrée la Saint-Patrick ; en s’amusant ? Fallait alors que je m’amuse… Je ramenai mes jambes vers moi pour me lever quand j’entendis quelqu’un chanter à tue-tête en tapant des mains. Je me tournai et découvris une jeune fille métisse frappant le sol des jambes et non tapant dans ses mains.
Je restai quelques secondes à la fixer, éberluée. Elle était habillée tout en vert et blanc… Avec un chapeau… Et une *horrible* canne noire ? Mes yeux auraient pu sortir de mes orbites si elle avait continué chanter mais, au lieu de ça, elle arrêta la mélodie et cria « Gloire à Saint-Patrick ! » en irlandais, devant les regards moqueurs, amusés ou abasourdis des autres élèves.
Je voulais m’amuser ? Et bien j’allais m’amuser. Je n’étais pas du genre à encourager la méchanceté gratuite mais je ne voulais en aucun cas paraître perfide et mal élevée. Et puis… La nostalgie des fêtes passées avec mes parents me faisait oublier le reste, autant trouver un.e autre Irlandais.e avec qui passer cette fête ?
Je me levai et m’approchai de la jeune fille plus haute que moi. Quand je fus seulement à un ou deux mètres d’elle, je lançai d’un air souriant, sans trace de timidité, une phrase se voulant sympathique. Je n’étais pas sûre de ma maîtrise de l’irlandais, puisque j’en avais juste des bases, mais j’étais à peu près sûre de mes mots et mes paroles :
– An leipreachán tú ?
Eryne a voulu dire : « Tu es un leprechaun ? »
La mélancolie m’avait emportée et je songeai aux fêtes organisées à la maison à cette date, ces jours fériés pendant lesquels on s’amusait tant à la maison. Quand j’étais petite, avec Maman, on partait chercher des trèfles verts dans tout le village et, à notre retour, avec Papa, je peignais des tableaux verts où je collais les trèfles. Il m’était même arrivé une fois de me déguiser avec les parents !
Ces journées de fête faisaient toujours sourire Papa à ma plus grande joie ; on était toujours tous de bonne humeur. Et, pour la première fois depuis onze ans, je devais passer cette fête sans eux. C’était pour cela que je restais assise, sans plus compagnie que le bruit du vent emportant les conversations des autres élèves à Poudlard.
*Aller, t’vas pas rester là à t’morfondre toute l’après-midi quand même !*
Bah pourquoi pas ? Je pouvais rester toute l’après-midi au parc jusqu’au dîner et compter sur l’Astronomie le soir pour me remonter le moral ?
*Bouge-toi d’là, fais quelque chose, amuse-toi !*
M’amuser… Ce n’était pas comme ça qu’était célébrée la Saint-Patrick ; en s’amusant ? Fallait alors que je m’amuse… Je ramenai mes jambes vers moi pour me lever quand j’entendis quelqu’un chanter à tue-tête en tapant des mains. Je me tournai et découvris une jeune fille métisse frappant le sol des jambes et non tapant dans ses mains.
Je restai quelques secondes à la fixer, éberluée. Elle était habillée tout en vert et blanc… Avec un chapeau… Et une *horrible* canne noire ? Mes yeux auraient pu sortir de mes orbites si elle avait continué chanter mais, au lieu de ça, elle arrêta la mélodie et cria « Gloire à Saint-Patrick ! » en irlandais, devant les regards moqueurs, amusés ou abasourdis des autres élèves.
Je voulais m’amuser ? Et bien j’allais m’amuser. Je n’étais pas du genre à encourager la méchanceté gratuite mais je ne voulais en aucun cas paraître perfide et mal élevée. Et puis… La nostalgie des fêtes passées avec mes parents me faisait oublier le reste, autant trouver un.e autre Irlandais.e avec qui passer cette fête ?
Je me levai et m’approchai de la jeune fille plus haute que moi. Quand je fus seulement à un ou deux mètres d’elle, je lançai d’un air souriant, sans trace de timidité, une phrase se voulant sympathique. Je n’étais pas sûre de ma maîtrise de l’irlandais, puisque j’en avais juste des bases, mais j’étais à peu près sûre de mes mots et mes paroles :
– An leipreachán tú ?
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Gloire à Saint Patrick !
Daisy était légèrement essoufflée après son numéro de danse. Mais, elle était vraiment fière d’elle, tous les regards s’étaient tournés vers elle, lui procurant un sentiment de satisfaction et de joie, elle était le centre de l’attention. Il manquait plus que les applaudissements. Imaginant, une ovation à sa gloire, de la part de ses camarades, elle ne fit pas de tout de suite, attention à la blonde qui venait de l’approcher. Mais, son attention lui fit acquise, lorsque la gryffondor entendit prononcer dans un irlandais approximatif :
– An leipreachán tú ?
Elle dévisagea la blonde, qui portait un pull vert, sans doute, une façon de montrer qu’elle fêtait la Saint Patrick. Daisy trouvait que c’était franchement léger, elle aurait pu faire plus d’efforts. Après tout c’est un jour spécial pour tous les Irlandais, c’est une fierté, il faut montrer qu’on fait la fête. Et cela passe par le déguisement et le respect des coutumes. Cependant, Daisy fit en sorte de ne pas laisser sa première, mauvaise, impression prendre le dessus et elle sourit à la jeune fille :
« Dia duit, an Gaeilge tú? »
Puis, elle lui tendit la main et se présenta :
« Daisy McGuyer is ainm dom agus tusa? Is as Baile Átha Cliath mé, cad fútsa ? »
Daisy était vraiment curieuse à propos de cette jeune fille, pour l’instant, c’était la première élève à lui parler irlandais. D’habitude, elle parlait irlandais uniquement avec sa mère, sa soeur et ses grands-parents maternels, ces derniers refusaient de parler un mot d’anglais, à cause de l’ancienne rivalité opposant Irlandais et Anglais. Un sourire nostalgique étira ses lèvres, quand elle pensa à ses grands-parents, elle espérait vraiment qu’elle pourrait les voir cet été.
Elle reporta son attention sur la jeune fille devant elle, qui devait être en première année, puisque Daisy ne l’avait jamais vue à un de ses cours. Et elle ne semblait vraiment pas plus âgée qu’elle. Se rappelant, soudainement, de la question de la blonde, elle lui répondit :
« Is leipreachán mé ar ndóigh. Agus tusa, cén créatúr atá tú? Sióg? Naomh Pádraig ? » finit-elle en souriant.
– An leipreachán tú ?
Elle dévisagea la blonde, qui portait un pull vert, sans doute, une façon de montrer qu’elle fêtait la Saint Patrick. Daisy trouvait que c’était franchement léger, elle aurait pu faire plus d’efforts. Après tout c’est un jour spécial pour tous les Irlandais, c’est une fierté, il faut montrer qu’on fait la fête. Et cela passe par le déguisement et le respect des coutumes. Cependant, Daisy fit en sorte de ne pas laisser sa première, mauvaise, impression prendre le dessus et elle sourit à la jeune fille :
« Dia duit, an Gaeilge tú? »
Puis, elle lui tendit la main et se présenta :
« Daisy McGuyer is ainm dom agus tusa? Is as Baile Átha Cliath mé, cad fútsa ? »
Daisy était vraiment curieuse à propos de cette jeune fille, pour l’instant, c’était la première élève à lui parler irlandais. D’habitude, elle parlait irlandais uniquement avec sa mère, sa soeur et ses grands-parents maternels, ces derniers refusaient de parler un mot d’anglais, à cause de l’ancienne rivalité opposant Irlandais et Anglais. Un sourire nostalgique étira ses lèvres, quand elle pensa à ses grands-parents, elle espérait vraiment qu’elle pourrait les voir cet été.
Elle reporta son attention sur la jeune fille devant elle, qui devait être en première année, puisque Daisy ne l’avait jamais vue à un de ses cours. Et elle ne semblait vraiment pas plus âgée qu’elle. Se rappelant, soudainement, de la question de la blonde, elle lui répondit :
« Is leipreachán mé ar ndóigh. Agus tusa, cén créatúr atá tú? Sióg? Naomh Pádraig ? » finit-elle en souriant.
J’ai dit : Bonjour, tu es irlandaise ?
Je m'appelle Daisy McGuyer et toi ? Je viens de Dublin, et toi ?
Bien sûr que je suis une leprechaun. Et toi, tu es quelle créature ? Fée ? Saint Patrick ?
Ma grand-mère m'a toujours dit : «si tu ne sais pas qu'elle est ta place, dessine ta propre case»
3e année RP
Gloire à Saint Patrick !
En la voyant se tourner vers moi, je pris conscience qu’en parfaite imbécile j’étais allée parler en irlandais à une inconnue. J’eus un mouvement de recul ; moi qui essayai d’éviter les problèmes, qu’est-ce qu’il m’avait pris ? Avec un peu de chance, elle ne parlait pas irlandais et savait juste dire cette phrase…
*Très peu probable*
Je me mordis la lèvre, consciente que j’étais simplement aller lui parler car je m’ennuyais et étais triste de passer cette fête sans mes parents. Je savais que je ne pouvais pas partir comme ça sans rien dire, alors j’attendis sa réponse en enroulant une mèche de mes cheveux, gênée.
La jeune fille prit la parole en irlandais pour me saluer et me demander si j’étais irlandaise. Au moins, j’étais fixée sur sa maîtrise de la langue… Je me demandai où elle avait appris l’irlandais. Et puis… Elle paraissait quand même plus à l’aise que moi avec cette langue. Peut-être était-elle bilingue ?
– Sea, répondis-je en essayant paraître calme.
Daisy, car c’était ainsi qu’elle s’était présentée, me tendit la main en me demandant mon nom. J’allais prendre la parole quand elle rajouta une autre phrase.
*Grillée*
Oh, oui, bon ! Ce n’était pas de ma faute si l’irlandais était compliqué à apprendre et que je ne savais pas le parler – et le comprendre – à la perfection…
– Eryne O’Kieran, me présentai-je sans trop de cérémonie et en lui serrant la main, gênée d’avoir autant de formalités avec une autre élève.
Me rendant compte qu’elle attendait sûrement une réponse de ma part, je croisai mes bras en rougissant et rajoutai une des phrases les plus importantes quand on ne maîtrisait pas parfaitement l’irlandais :
– Ní thuigim…
Un sourire légèrement honteux se dessina sur mon visage. Il allait falloir que je revois mon irlandais prochainement… Papa se serait fait un plaisir de m’entendre dire cette phrase. Peut-être la jeune sorcière pourrait m’aider ? Après tout, elle semblait parler le gaélique et était assez sympathique.
*Tu pars trop loin dans tes rêves*
– Is leipreachán mé ar ndóigh.
Je relevai mon visage vers elle en entendant ses mots. Mon cerveau mit quelques secondes à comprendre sa phrase et je finis par rire, les joues rosies. Ma remarque ne semblait donc pas la déranger plus que ça. Elle rajouta ensuite une autre question, comportant les mots « toi » et « créature ». En l’entendant dire aussi deux autres mots dont je ne compris que « Saint-Patrick », j’eus le déclic de penser qu’elle me demandait en quoi j’étais déguisée.
Je baissai les yeux vers mon pull vert en priant pour avoir bien compris et hésitai sur les mots à employer. Je… ne… suis… pas… déguisée ? Je butai sur ce dernier mot. Alors, à contre-cœur, je revins sur l’anglais, ma langue maternelle.
– Je ne suis pas déguisée, souris-je timidement. Et parler l’irlandais n’est pas aussi facile que le comprendre, alors…
Je sentis mon visage s’empourprer avec cette « excuse » et je sentis à peine les ongles s’enfoncer dans mes mains comme pour évacuer la honte.
D’un irlandais toujours aussi hésitant : « oui ».
« Je ne comprends pas… »
*Très peu probable*
Je me mordis la lèvre, consciente que j’étais simplement aller lui parler car je m’ennuyais et étais triste de passer cette fête sans mes parents. Je savais que je ne pouvais pas partir comme ça sans rien dire, alors j’attendis sa réponse en enroulant une mèche de mes cheveux, gênée.
La jeune fille prit la parole en irlandais pour me saluer et me demander si j’étais irlandaise. Au moins, j’étais fixée sur sa maîtrise de la langue… Je me demandai où elle avait appris l’irlandais. Et puis… Elle paraissait quand même plus à l’aise que moi avec cette langue. Peut-être était-elle bilingue ?
– Sea, répondis-je en essayant paraître calme.
Daisy, car c’était ainsi qu’elle s’était présentée, me tendit la main en me demandant mon nom. J’allais prendre la parole quand elle rajouta une autre phrase.
*Grillée*
Oh, oui, bon ! Ce n’était pas de ma faute si l’irlandais était compliqué à apprendre et que je ne savais pas le parler – et le comprendre – à la perfection…
– Eryne O’Kieran, me présentai-je sans trop de cérémonie et en lui serrant la main, gênée d’avoir autant de formalités avec une autre élève.
Me rendant compte qu’elle attendait sûrement une réponse de ma part, je croisai mes bras en rougissant et rajoutai une des phrases les plus importantes quand on ne maîtrisait pas parfaitement l’irlandais :
– Ní thuigim…
Un sourire légèrement honteux se dessina sur mon visage. Il allait falloir que je revois mon irlandais prochainement… Papa se serait fait un plaisir de m’entendre dire cette phrase. Peut-être la jeune sorcière pourrait m’aider ? Après tout, elle semblait parler le gaélique et était assez sympathique.
*Tu pars trop loin dans tes rêves*
– Is leipreachán mé ar ndóigh.
Je relevai mon visage vers elle en entendant ses mots. Mon cerveau mit quelques secondes à comprendre sa phrase et je finis par rire, les joues rosies. Ma remarque ne semblait donc pas la déranger plus que ça. Elle rajouta ensuite une autre question, comportant les mots « toi » et « créature ». En l’entendant dire aussi deux autres mots dont je ne compris que « Saint-Patrick », j’eus le déclic de penser qu’elle me demandait en quoi j’étais déguisée.
Je baissai les yeux vers mon pull vert en priant pour avoir bien compris et hésitai sur les mots à employer. Je… ne… suis… pas… déguisée ? Je butai sur ce dernier mot. Alors, à contre-cœur, je revins sur l’anglais, ma langue maternelle.
– Je ne suis pas déguisée, souris-je timidement. Et parler l’irlandais n’est pas aussi facile que le comprendre, alors…
Je sentis mon visage s’empourprer avec cette « excuse » et je sentis à peine les ongles s’enfoncer dans mes mains comme pour évacuer la honte.
D’un irlandais toujours aussi hésitant : « oui ».
« Je ne comprends pas… »
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Gloire à Saint Patrick !
Hummm… Voilà qui était bien embêtant, pour une fois que Daisy aurait eu l’occasion de parler irlandais à Poudlard, avec une autre personne, et non à elle-même dans le miroir, elle était déçue. Mais, elle ne se laissa pas décourager :
« Pour quelqu’un qui ne parle bien irlandais, tu as quelques bonnes bases. Peut-être veux-tu que je t’apprenne un peu l’irlandais ? J’ai l’habitude de le parler avec ma famille, surtout mes grands-parents maternels ! » Dit-elle en souriant, s’imaginant déjà donner des leçons.
« Et surtout ne sois pas gênée ! Après tout, tout Irlandais qui se respecte ne doit pas rougir, si ce n’est à cause de l’alcool ! C’est ce que dit mon grand-père. » Affirma-t-elle en rigolant.
Puis, s’essuyant les yeux, elle tourna son attention vers Eryne qui n’était pas déguisée, ce qui représentait une réelle honte pour Daisy, surtout en ce jour particulier. Ainsi, sans demander son avis à la blonde, elle lui mit son chapeau sur la tête, dégagea d’un geste de la main, quelques mèches blondes qui s’étaient glissées devant les yeux d’Eryne. Elle regarda son travail, et jugea qu’il manquait quelque chose, peut-être une petite touche florale. Elle chercha autour d’elle, et cueillit quatre trèfles, qu’elle mit dans les mains d’Eryne :
« Voilà, maintenant on peut dire que tu fêtes la Saint-Patrick, en bonne irlandaise. Si on avait l’âge, il manquerait juste une chope de bière ! » Dit-elle en riant, puis curieuse de savoir pourquoi la blonde était si peu déguisée, elle lui demanda :
« Je ne pense pas que c’est la première fois que tu fêtes la Saint-Patrick. Mais, d’habitude tu ne te déguises pas, ou tu avais juste honte de le faire ici ? » Fit Daisy en montrant ses camarades, dont certains continuaient à la fixer. Il y avait même un qui prenait des photos, la gryffondor lui fit son plus beau sourire. Puis, elle retourna son attention sur la blonde.
« Pour quelqu’un qui ne parle bien irlandais, tu as quelques bonnes bases. Peut-être veux-tu que je t’apprenne un peu l’irlandais ? J’ai l’habitude de le parler avec ma famille, surtout mes grands-parents maternels ! » Dit-elle en souriant, s’imaginant déjà donner des leçons.
« Et surtout ne sois pas gênée ! Après tout, tout Irlandais qui se respecte ne doit pas rougir, si ce n’est à cause de l’alcool ! C’est ce que dit mon grand-père. » Affirma-t-elle en rigolant.
Puis, s’essuyant les yeux, elle tourna son attention vers Eryne qui n’était pas déguisée, ce qui représentait une réelle honte pour Daisy, surtout en ce jour particulier. Ainsi, sans demander son avis à la blonde, elle lui mit son chapeau sur la tête, dégagea d’un geste de la main, quelques mèches blondes qui s’étaient glissées devant les yeux d’Eryne. Elle regarda son travail, et jugea qu’il manquait quelque chose, peut-être une petite touche florale. Elle chercha autour d’elle, et cueillit quatre trèfles, qu’elle mit dans les mains d’Eryne :
« Voilà, maintenant on peut dire que tu fêtes la Saint-Patrick, en bonne irlandaise. Si on avait l’âge, il manquerait juste une chope de bière ! » Dit-elle en riant, puis curieuse de savoir pourquoi la blonde était si peu déguisée, elle lui demanda :
« Je ne pense pas que c’est la première fois que tu fêtes la Saint-Patrick. Mais, d’habitude tu ne te déguises pas, ou tu avais juste honte de le faire ici ? » Fit Daisy en montrant ses camarades, dont certains continuaient à la fixer. Il y avait même un qui prenait des photos, la gryffondor lui fit son plus beau sourire. Puis, elle retourna son attention sur la blonde.
Ma grand-mère m'a toujours dit : «si tu ne sais pas qu'elle est ta place, dessine ta propre case»
3e année RP
Gloire à Saint Patrick !
– Pour quelqu’un qui ne parle bien irlandais, tu as quelques bonnes bases.
Je la gratifiai d’un sourire timide et fus surprise de sa proposition. Après tout, pourquoi pas ? Ce serait intéressant de pouvoir continuer l’irlandais même loin de Papa. Et elle avait l’air sincère en me disant qu’elle pouvait m’apprendre l’irlandais et, au fond de moi, j’étais partante.
Je rigolai quand elle rajouta ensuite que « tout Irlandais qui se respecte ne doit pas rougir, si ce n’est à cause de l’alcool ! » Son grand-père ressemblait assez à Papa de ce que j’avais entendu jusque là. Après cette remarque de sa part, ma timidité s’envola lentement ; Daisy me mettait à l’aise avec une facilité surprenante.
– Merci… C’est mon père qui tenait absolument à ce que j’apprenne l’irlandais. Et… Oui, pourquoi pas ? Ce serait sympa, souris-je, de moins en moins gênée, en réponse à sa suggestion.
J’eus un léger mouvement de recul lorsqu’elle se pencha vers moi pour déposer son chapeau sur ma tête et écarter mes mèches rebelles. Ainsi affublée, je la regardai cueillir des trèfles avant de me les tendre. Avec un sourire éberlué mais amusé, je les pris et la regardai me détailler et considérer que je fêtais correctement la Saint-Patrick avec ces habits là.
– Si on avait l’âge, il manquerait juste une chope de bière ! rajouta-t-elle en me faisant bien rire de nouveau.
La sans-gêne de la jeune fille m'amusais. Comment pouvait-elle ne pas sentir les regards des autres percer sa peau et fourmiller à l’intérieur d’elle comme des alarmes : « attention, jugement, regard, jugement ! » ?
À sa question, mon sourire s’effaça, remplacé par une attitude un peu plus timide et rougissante. Je suivis son doigt et remarquai les élèves nous fixant amusés.
*No stress, Eryne. Ils t’regardent pas toi, ils la regardent elle. Ils ont rien à faire de toi, rien à faire, c’est elle. Inspire. Expire. C’est pas toi, c’est elle.*
– Oui, je fête la Saint-Patrick tous les ans. Mais… sans mes parents, qui sont un peu sans-gêne ce jour-là… Bah c’est un peu plus difficile pour moi de ne pas prêter attention aux regards, fis-je, les joues rosissantes.
Allait-elle comprendre mon ressenti ou penser…
*Penser quoi ?*
… quelque chose de négatif à mon sujet, comme « trop timide » ? Mais j’étais trop timide, de toute façon.
Je la gratifiai d’un sourire timide et fus surprise de sa proposition. Après tout, pourquoi pas ? Ce serait intéressant de pouvoir continuer l’irlandais même loin de Papa. Et elle avait l’air sincère en me disant qu’elle pouvait m’apprendre l’irlandais et, au fond de moi, j’étais partante.
Je rigolai quand elle rajouta ensuite que « tout Irlandais qui se respecte ne doit pas rougir, si ce n’est à cause de l’alcool ! » Son grand-père ressemblait assez à Papa de ce que j’avais entendu jusque là. Après cette remarque de sa part, ma timidité s’envola lentement ; Daisy me mettait à l’aise avec une facilité surprenante.
– Merci… C’est mon père qui tenait absolument à ce que j’apprenne l’irlandais. Et… Oui, pourquoi pas ? Ce serait sympa, souris-je, de moins en moins gênée, en réponse à sa suggestion.
J’eus un léger mouvement de recul lorsqu’elle se pencha vers moi pour déposer son chapeau sur ma tête et écarter mes mèches rebelles. Ainsi affublée, je la regardai cueillir des trèfles avant de me les tendre. Avec un sourire éberlué mais amusé, je les pris et la regardai me détailler et considérer que je fêtais correctement la Saint-Patrick avec ces habits là.
– Si on avait l’âge, il manquerait juste une chope de bière ! rajouta-t-elle en me faisant bien rire de nouveau.
La sans-gêne de la jeune fille m'amusais. Comment pouvait-elle ne pas sentir les regards des autres percer sa peau et fourmiller à l’intérieur d’elle comme des alarmes : « attention, jugement, regard, jugement ! » ?
À sa question, mon sourire s’effaça, remplacé par une attitude un peu plus timide et rougissante. Je suivis son doigt et remarquai les élèves nous fixant amusés.
*No stress, Eryne. Ils t’regardent pas toi, ils la regardent elle. Ils ont rien à faire de toi, rien à faire, c’est elle. Inspire. Expire. C’est pas toi, c’est elle.*
– Oui, je fête la Saint-Patrick tous les ans. Mais… sans mes parents, qui sont un peu sans-gêne ce jour-là… Bah c’est un peu plus difficile pour moi de ne pas prêter attention aux regards, fis-je, les joues rosissantes.
Allait-elle comprendre mon ressenti ou penser…
*Penser quoi ?*
… quelque chose de négatif à mon sujet, comme « trop timide » ? Mais j’étais trop timide, de toute façon.
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Gloire à Saint Patrick !
« Lig do dhaoine labhairt, Lig dóibh féachaint, Tá éad orthu ! » Dit Daisy en faisant un geste dédaigneux envers ceux qui les regardaient. Puis, se rappelant qu’Eryne ne comprenait pas bien l’irlandais, elle traduit :
« J’ai dit : laisse les gens parler, laisse les regarder, ils sont jaloux ! Une autre phrase de mon grand-père ! » Dit-elle en souriant.
« Si on n’ose pas parce les autres regardent, on ne fera rien ! Et moi, j’aime m’amuser ! » Après tout, pourquoi se priver à cause du qu’en dira-t-on ? La gryffondor regarda autour d’elle et se demanda si elle pouvait honorer une autre de ses coutumes :
« Tu sais dans le village de mes grand-parents, on pince toutes les personnes qui ne sont pas habiller en vert. Mais, si on fait ça ici, on risque d’avoir de sérieux ennuis, non ? »
Daisy essaya de réfléchir à toutes les conséquences que son geste pourrait engendrer. Ah moins de courir extrêmement vite et de pouvoir échapper à tous les sorts. Il y avait peu de chances, qu’elle s’en sorte indem. Et puis, Eryne semblait très timide, ce qui lui rappelait Solwen, pas sûr qu’elle accepte de faire un truc pareil, qui braquerait toute l’attention sur elles.
Un soupir échappa à Daisy, quand elle constata qu’elle ne pourrait pas respecter cette tradition :
« Nan, laisse tomber, ça n’en vaut pas la peine. On est déjà déguisé… Et quand le soleil commencera à décliner, on fera la dernière danse pour honorer Saint Patrick, ça te dit ? » Puis, elle ajouta :
« En attendant, je te propose qu’on apprenne à se connaître ? Et je te répondrais en irlandais. » Dit-elle en souriant.
« J’ai dit : laisse les gens parler, laisse les regarder, ils sont jaloux ! Une autre phrase de mon grand-père ! » Dit-elle en souriant.
« Si on n’ose pas parce les autres regardent, on ne fera rien ! Et moi, j’aime m’amuser ! » Après tout, pourquoi se priver à cause du qu’en dira-t-on ? La gryffondor regarda autour d’elle et se demanda si elle pouvait honorer une autre de ses coutumes :
« Tu sais dans le village de mes grand-parents, on pince toutes les personnes qui ne sont pas habiller en vert. Mais, si on fait ça ici, on risque d’avoir de sérieux ennuis, non ? »
Daisy essaya de réfléchir à toutes les conséquences que son geste pourrait engendrer. Ah moins de courir extrêmement vite et de pouvoir échapper à tous les sorts. Il y avait peu de chances, qu’elle s’en sorte indem. Et puis, Eryne semblait très timide, ce qui lui rappelait Solwen, pas sûr qu’elle accepte de faire un truc pareil, qui braquerait toute l’attention sur elles.
Un soupir échappa à Daisy, quand elle constata qu’elle ne pourrait pas respecter cette tradition :
« Nan, laisse tomber, ça n’en vaut pas la peine. On est déjà déguisé… Et quand le soleil commencera à décliner, on fera la dernière danse pour honorer Saint Patrick, ça te dit ? » Puis, elle ajouta :
« En attendant, je te propose qu’on apprenne à se connaître ? Et je te répondrais en irlandais. » Dit-elle en souriant.
Ma grand-mère m'a toujours dit : «si tu ne sais pas qu'elle est ta place, dessine ta propre case»
3e année RP
Gloire à Saint Patrick !
« Laisse les gens parler, laisse les gens regarder, ils sont jaloux ! » Cette phrase me plaisait particulièrement. Je regardai Daisy d’un air mitigé, sans trop savoir quoi penser. C’était une phrase qui devrait résonner dans mon esprit à longueur de journée, être gravée dans ma tête pour rester là, toujours.
La jeune fille semblait être une fêtarde aimant s’amuser. Cette grande différence entre nous deux me fit sourire tout autant que ses paroles. « Pincer toutes les personnes… » Son courage pour ce genre de situation m’amusait bien.
– J’pense qu’il vaudrait mieux pas essayer ici… Une bombabouse est vite arrivée ! rigolai-je en imaginant la scène.
Quand elle me proposa de faire une dernière danse en l’honneur du saint irlandais, une image m’arriva bien trop vite aux yeux : celle de la silhouette de Daisy dansant au bord d’une falaise, à contre-jour avec le soleil couchant. Une deuxième silhouette s’y superposa ; la mienne, assise en boule à contempler la jeune fille dans sa danse folle. J’eus du mal à retenir mon rire et ne réussis pas à décliner son invitation :
– Mmm…
*« Laisse les gens parler, laisse les gens regarder. » Pas question de faire ta timide même avec quelqu’un d’aussi sympathique qu’elle.*
J’écoutai ensuite Daisy me proposer de lui poser de questions sur elle auxquelles elle me répondrait en irlandais. Je hochai la tête avec un enthousiasme pas feint :
– Bien sûr, avec plaisir !
Je me creusai la tête pour trouver une première question.
– T’es en quelle année ? Et t’as quel âge ? demandai-je pour commencer. Oh, et ensuite pose-moi une question à laquelle j’essayerai de répondre aussi, lui souris-je.
J’essayai d’estimer son âge d’un regard curieux. Sûrement mon âge voire peut-être même un an de plus, m’indiqua sa grande taille.
*D’toute façon, tout l’monde est plus grand que toi ici, alors…*
Je chassai cette pensée et attendis la réponse de l’Irlandaise.
La jeune fille semblait être une fêtarde aimant s’amuser. Cette grande différence entre nous deux me fit sourire tout autant que ses paroles. « Pincer toutes les personnes… » Son courage pour ce genre de situation m’amusait bien.
– J’pense qu’il vaudrait mieux pas essayer ici… Une bombabouse est vite arrivée ! rigolai-je en imaginant la scène.
Quand elle me proposa de faire une dernière danse en l’honneur du saint irlandais, une image m’arriva bien trop vite aux yeux : celle de la silhouette de Daisy dansant au bord d’une falaise, à contre-jour avec le soleil couchant. Une deuxième silhouette s’y superposa ; la mienne, assise en boule à contempler la jeune fille dans sa danse folle. J’eus du mal à retenir mon rire et ne réussis pas à décliner son invitation :
– Mmm…
*« Laisse les gens parler, laisse les gens regarder. » Pas question de faire ta timide même avec quelqu’un d’aussi sympathique qu’elle.*
J’écoutai ensuite Daisy me proposer de lui poser de questions sur elle auxquelles elle me répondrait en irlandais. Je hochai la tête avec un enthousiasme pas feint :
– Bien sûr, avec plaisir !
Je me creusai la tête pour trouver une première question.
– T’es en quelle année ? Et t’as quel âge ? demandai-je pour commencer. Oh, et ensuite pose-moi une question à laquelle j’essayerai de répondre aussi, lui souris-je.
J’essayai d’estimer son âge d’un regard curieux. Sûrement mon âge voire peut-être même un an de plus, m’indiqua sa grande taille.
*D’toute façon, tout l’monde est plus grand que toi ici, alors…*
Je chassai cette pensée et attendis la réponse de l’Irlandaise.
Dernière modification par Eryne O'Kieran le 03 juil. 2020, 10:54, modifié 1 fois.
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Gloire à Saint Patrick !
« Oui une bombabouse est vite arrivée ici… j’en ai même lancé une sur quelqu’un un jour, mais ça s’est pas bien terminé pour moi...» dit Daisy, les yeux dans le vague, songea à cet épisode désastreux.
Daisy sourit quand Eryne pouffa de rire à son invitation. « Au moins, elle semble moins timide, du moins, elle est plus à l'aise. » songea la gryffondor avec ravissement, même si elle n’avait pas obtenu de réponse affirmative certaine. Elle était sûre que d’ici là, elle réussirait à convaincre la blonde de faire deux ou trois pas de danse avec elle, si ce n’est la danse entière.
Elle rigola face à l’enthousiasme de la blonde pour qu’elles apprennent à se connaître. C’était rafraîchissant comme réaction, car c’était la première fois que Daisy sentait qu’une personne avait réellement envie de lui parler et de la connaître. Sans se forcer pour pouvoir faire une conversation. C’était agréable, peut-être que cette relation naissante pouvait être consolidée en amitié ?
Une ombre sembla voiler le regard de la blonde, après qu’elle eut posé cette question. Daisy fut réellement curieuse de la raison. Mais, elle n’osa pas encore demander à la blonde, ce qu’elle pensait, cela risquerait de la faire retomber dans sa timidité. « Peut-être plus tard, je lui demanderai.» songea la gryffondor.
« Tá mé sa dara bliain. Tá mé 12 bliana d’aois.» répondit-elle à la question d’Eryne.
Elle réfléchit, si elle devait poser la question en anglais à la blonde, mais elle décida de la poser en irlandais. Après tout, Eryne semblait vouloir améliorer son irlandais, non ?
« Cén aois thú ? Cén teach ina bhfuil tú? Cén fáth nach labhraíonn tú Gaeilge líofa? » demanda la gryffondor.
Daisy sourit quand Eryne pouffa de rire à son invitation. « Au moins, elle semble moins timide, du moins, elle est plus à l'aise. » songea la gryffondor avec ravissement, même si elle n’avait pas obtenu de réponse affirmative certaine. Elle était sûre que d’ici là, elle réussirait à convaincre la blonde de faire deux ou trois pas de danse avec elle, si ce n’est la danse entière.
Elle rigola face à l’enthousiasme de la blonde pour qu’elles apprennent à se connaître. C’était rafraîchissant comme réaction, car c’était la première fois que Daisy sentait qu’une personne avait réellement envie de lui parler et de la connaître. Sans se forcer pour pouvoir faire une conversation. C’était agréable, peut-être que cette relation naissante pouvait être consolidée en amitié ?
Une ombre sembla voiler le regard de la blonde, après qu’elle eut posé cette question. Daisy fut réellement curieuse de la raison. Mais, elle n’osa pas encore demander à la blonde, ce qu’elle pensait, cela risquerait de la faire retomber dans sa timidité. « Peut-être plus tard, je lui demanderai.» songea la gryffondor.
« Tá mé sa dara bliain. Tá mé 12 bliana d’aois.» répondit-elle à la question d’Eryne.
Elle réfléchit, si elle devait poser la question en anglais à la blonde, mais elle décida de la poser en irlandais. Après tout, Eryne semblait vouloir améliorer son irlandais, non ?
« Cén aois thú ? Cén teach ina bhfuil tú? Cén fáth nach labhraíonn tú Gaeilge líofa? » demanda la gryffondor.
J’ai dit :
Je suis en deuxième année. J’ai 12 ans.
Tu as quelle âge ? Tu es dans quelle maison ? Pourquoi tu parles pas couramment irlandais ?
Je suis en deuxième année. J’ai 12 ans.
Tu as quelle âge ? Tu es dans quelle maison ? Pourquoi tu parles pas couramment irlandais ?
Ma grand-mère m'a toujours dit : «si tu ne sais pas qu'elle est ta place, dessine ta propre case»
3e année RP
Gloire à Saint Patrick !
Elle avait déjà lancé une bombabouse sur quelqu’un ? Je n’en revenais pas. L’idée de faire cette blague ne m’avait jamais effleuré la tête. Et ça ne c’était pas bien fini pour elle… Ça ne m’étonnais pas, le premier qui me lançait une bombabouse allait avoir de sérieux problèmes.
Le rire de l’Irlandaise suivit mes paroles et Daisy répondit ensuite à mes questions en irlandais. Je décryptai lentement ses phrases pour la comprendre. « Tá mé » signifiait « je suis » et « dara » « deuxième », je pouvais donc en conclure qu’elle était en deuxième année. Elle m’informa ensuite – d’une phrase qui m’était très claire – qu’elle avait douze ans. Elle était donc un peu plus âgée que moi.
Ensuite, la deuxième année me posa à son tour quelques questions, en gaélique contrairement à moi. Avec un sourire de remerciement, je réfléchis un instant à la traduction. La première, c’était facile, elle me demandait mon âge. Ensuite, le mot « maison » me servit pour comprendre qu’elle me demandait dans quelle maison j’étais. Je hochai la tête, contente d’avoir compris ses deux première questions.
– Tá mé 11 bliana d’aois… 12… í mí.
Mon sourire s’agrandit et j’espérais avoir dit les mots exacts, même si cette phrase était une des premières que j’avais appris. Je me demandai ensuite si « Poufsouffle » avait un équivalent irlandais. Je conclus que non, en tout cas, il m’était impossible de le trouver. Je rajoutai alors une simple phrase :
– Tá mé Poufsouffle !
*« Tá mé Poufsouffle » ? T’as pas oublié un mot ?*
Je réfléchis un instant, les joues roses d’avoir commis une petite faute, mais sans trouver les bons mots. Je me rappelai soudain de sa troisième phrase… Quelque chose sur l’irlandais. Où j’avais appris l’irlandais ? Pourquoi je le parlais ? Les deux questions étaient ressemblantes. Je cherchai les mots juste à employer en irlandais.
– Dhaid… je secouai la tête. Mon père est irlandais et voulait que je parle couramment cette langue car il tient beaucoup à notre pays et à sa culture. Mais disons qu’on s’y est pris un peu tard, et puis quand j’étais petite, ces « classes » m’ennuyaient beaucoup, je baissai un peu la tête, espérant qu’elle comprenne que ce n’était plus le cas maintenant. Et puis après… C’était un peu à cause du manque de temps, aussi. Mais, bien sûr, on avait des cours d’irlandais à l’école, c’est juste que mon père pensait qu’il n’y avait pas assez d’heures. Je la regardai, attendant une approbation de sa part, avant d’enchaîner. Et toi ? Comment tu as appris le gaélique ?
Je songeai qu’il était peut-être plus poli de lui retourner la question de sa maison et je rajoutai ensuite en anglais cette phrase. J’aurais pu, un jour normal, songer qu’elle était dans la maison des Verts et Argents à cause de ses vêtements mais en sachant que cet accoutrement était pour la Saint-Patrick, ce jugement était déplacé. J’attendis sa réponse avec un petit sourire.
En irlandais : « J’ai 11 ans… 12… dans un mois. »
« Je suis [à] Poufsouffle ! »
« Papa… »
Le rire de l’Irlandaise suivit mes paroles et Daisy répondit ensuite à mes questions en irlandais. Je décryptai lentement ses phrases pour la comprendre. « Tá mé » signifiait « je suis » et « dara » « deuxième », je pouvais donc en conclure qu’elle était en deuxième année. Elle m’informa ensuite – d’une phrase qui m’était très claire – qu’elle avait douze ans. Elle était donc un peu plus âgée que moi.
Ensuite, la deuxième année me posa à son tour quelques questions, en gaélique contrairement à moi. Avec un sourire de remerciement, je réfléchis un instant à la traduction. La première, c’était facile, elle me demandait mon âge. Ensuite, le mot « maison » me servit pour comprendre qu’elle me demandait dans quelle maison j’étais. Je hochai la tête, contente d’avoir compris ses deux première questions.
– Tá mé 11 bliana d’aois… 12… í mí.
Mon sourire s’agrandit et j’espérais avoir dit les mots exacts, même si cette phrase était une des premières que j’avais appris. Je me demandai ensuite si « Poufsouffle » avait un équivalent irlandais. Je conclus que non, en tout cas, il m’était impossible de le trouver. Je rajoutai alors une simple phrase :
– Tá mé Poufsouffle !
*« Tá mé Poufsouffle » ? T’as pas oublié un mot ?*
Je réfléchis un instant, les joues roses d’avoir commis une petite faute, mais sans trouver les bons mots. Je me rappelai soudain de sa troisième phrase… Quelque chose sur l’irlandais. Où j’avais appris l’irlandais ? Pourquoi je le parlais ? Les deux questions étaient ressemblantes. Je cherchai les mots juste à employer en irlandais.
– Dhaid… je secouai la tête. Mon père est irlandais et voulait que je parle couramment cette langue car il tient beaucoup à notre pays et à sa culture. Mais disons qu’on s’y est pris un peu tard, et puis quand j’étais petite, ces « classes » m’ennuyaient beaucoup, je baissai un peu la tête, espérant qu’elle comprenne que ce n’était plus le cas maintenant. Et puis après… C’était un peu à cause du manque de temps, aussi. Mais, bien sûr, on avait des cours d’irlandais à l’école, c’est juste que mon père pensait qu’il n’y avait pas assez d’heures. Je la regardai, attendant une approbation de sa part, avant d’enchaîner. Et toi ? Comment tu as appris le gaélique ?
Je songeai qu’il était peut-être plus poli de lui retourner la question de sa maison et je rajoutai ensuite en anglais cette phrase. J’aurais pu, un jour normal, songer qu’elle était dans la maison des Verts et Argents à cause de ses vêtements mais en sachant que cet accoutrement était pour la Saint-Patrick, ce jugement était déplacé. J’attendis sa réponse avec un petit sourire.
En irlandais : « J’ai 11 ans… 12… dans un mois. »
« Je suis [à] Poufsouffle ! »
« Papa… »
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