Gloire à Saint Patrick !
« Eh bien ! C’est pas si mal ! » Dit-elle en faisant un sourire d’encouragement à la blonde. Peut-être qu’elle aussi avait eu du mal à faire rouler les étranges sonorités irlandaises sur sa langue, quand elle était petite. Même si elle n’en avait qu’un vague souvenir.
« Poufsouffle ? Mon oncle, Brad y était ! Et ma soeur, Lisa aussi y est. Moi, je suis à gryffondor ! La maison des courageux ! » Dit Daisy, oubliant de répondre en irlandais. Après tout, l’anglais lui venait plus facilement que l’irlandais.
« Oups… j’ai oublié de parler en irlandais. Ró-olc, ní dhéanfaidh mé an botún céanna arís. » Dit-elle en faisant un clin d’oeil à la blonde. Puis, se souvenant de la question de la blonde, elle ajouta :
« Pour répondre à ta question. Ma mère est irlandaise, donc elle nous parle toujours en irlandais à ma soeur, mon frère et moi. Sauf, quand il y a mon père ou sa famille, parce qu’ils sont sénégalais et ne comprennent pas l’irlandais. Et mes grands-parents maternels, ne parlent qu’irlandais. Car, ils disent que l’anglais est la langue des faibles à cause de la rivalité qui oppose les Irlandais et les Anglais, depuis que ces derniers ont soumis l’Irlande au XVIIe siècle.» Répondit Daisy, en se remémorant les paroles de sa grand-mère sur l’histoire de l’Irlande.
« Mar sin domsa tá sé éasca Gaeilge a labhairt.» Daisy fit une pause et regarda le ciel, puis, lançant un tempus, elle vit qu’il était 16h12. « Il est temps de commencer mon plan : persuader Eryne de danser avec moi ! » songea la gryffondor, hochant la tête d’un air entendu et se tournant vers la blonde avec un sourire.
« Je t’ai pas dit tout ça en Irlandais, parce qu’il y a plein de mots qui m’échappent...Enfin bref, deuxième question : tu m’as parlé de ton père, mais que pense ta mère des coutumes irlandaises durant la Saint-Patrick ? » Puis, frappant son front de sa main droite, elle répéta sa question en irlandais :
« Cad a cheapann do mháthair faoi nósanna na hÉireann do Naomh Pádraig ? » Avec un peu de chance, Eryne répondrait que sa mère aimait bien les danses dédiées à Saint-Patrick, et là Daisy pourrait commencer à faire germer l’idée dans la tête de la poufsouffle. « Et voilà, comment on agit en toute discrétion. » songea la gryffondor, sûre de la réussite de son “plan”.
« Poufsouffle ? Mon oncle, Brad y était ! Et ma soeur, Lisa aussi y est. Moi, je suis à gryffondor ! La maison des courageux ! » Dit Daisy, oubliant de répondre en irlandais. Après tout, l’anglais lui venait plus facilement que l’irlandais.
« Oups… j’ai oublié de parler en irlandais. Ró-olc, ní dhéanfaidh mé an botún céanna arís. » Dit-elle en faisant un clin d’oeil à la blonde. Puis, se souvenant de la question de la blonde, elle ajouta :
« Pour répondre à ta question. Ma mère est irlandaise, donc elle nous parle toujours en irlandais à ma soeur, mon frère et moi. Sauf, quand il y a mon père ou sa famille, parce qu’ils sont sénégalais et ne comprennent pas l’irlandais. Et mes grands-parents maternels, ne parlent qu’irlandais. Car, ils disent que l’anglais est la langue des faibles à cause de la rivalité qui oppose les Irlandais et les Anglais, depuis que ces derniers ont soumis l’Irlande au XVIIe siècle.» Répondit Daisy, en se remémorant les paroles de sa grand-mère sur l’histoire de l’Irlande.
« Mar sin domsa tá sé éasca Gaeilge a labhairt.» Daisy fit une pause et regarda le ciel, puis, lançant un tempus, elle vit qu’il était 16h12. « Il est temps de commencer mon plan : persuader Eryne de danser avec moi ! » songea la gryffondor, hochant la tête d’un air entendu et se tournant vers la blonde avec un sourire.
« Je t’ai pas dit tout ça en Irlandais, parce qu’il y a plein de mots qui m’échappent...Enfin bref, deuxième question : tu m’as parlé de ton père, mais que pense ta mère des coutumes irlandaises durant la Saint-Patrick ? » Puis, frappant son front de sa main droite, elle répéta sa question en irlandais :
« Cad a cheapann do mháthair faoi nósanna na hÉireann do Naomh Pádraig ? » Avec un peu de chance, Eryne répondrait que sa mère aimait bien les danses dédiées à Saint-Patrick, et là Daisy pourrait commencer à faire germer l’idée dans la tête de la poufsouffle. « Et voilà, comment on agit en toute discrétion. » songea la gryffondor, sûre de la réussite de son “plan”.
J’ai dit :
Tant pis, je ne ferais plus la même erreur.
Donc, pour moi c'est facile de parler irlandais.
Tant pis, je ne ferais plus la même erreur.
Donc, pour moi c'est facile de parler irlandais.
Ma grand-mère m'a toujours dit : «si tu ne sais pas qu'elle est ta place, dessine ta propre case»
3e année RP
Gloire à Saint Patrick !
La Rouge et Or – car cette dernière m’avait informée de son appartenance à la maison Gryffondor – m’expliqua en anglais qu’elle parlait irlandais avec sa mère et ses grands-parents. Je hochai la tête, comprenant sa maîtrise du gaélique, et souris, amusée, au fait que ses aïeux proches considèrent que l’anglais était la langue des faibles, bien que je ne partage pas leur avis.
Elle me demanda ensuite comment Maman voyait les fêtes irlandaises de la Saint-Patrick et j’ouvris la bouche pour répondre quand elle s’interrompit elle-même, se tapant la tête contre la main et répétant sa question dans sa deuxième langue, me faisant bien rire.
– Ma mère… je m’arrêtai un instant, relevant mes yeux vers elle. Je réponds moi aussi en anglais, soulignai-je, souriante. Alors… Déjà, elle s’habille en vert. Ensuite – en fait ma mère est fleuriste… Donc, on s’amuse à créer des bouquets avec différentes fleurs et des trèfles. On vit dans un assez petit village ce qui fait qu’on connaît une bonne majorité de nos voisins et on organisait des trucs ensemble, des activités, des mini-parades, …, avec eux. Et, enfin, le soir, ma mère se mettait à chanter des chansons irlandaises et mon père l’accompagnait au piano…
Rêveuse, je me remémorai ces délicieux moments pendant lesquels Maman nous éblouissait avec sa superbe voix et Papa commençait à jouer du piano derrière. Je m’invitais alors sur ses genoux, admirant ses mains parcourir le clavier. C’était notre petit truc à nous, le soir du dix-sept mars avant d’aller se coucher.
Je levai les yeux vers Daisy après une petit pause remplie de mélancolie et lui demandai :
– Tu n’crois pas que ça devrait aussi être férié à Poudlard ? Pour que l’on puisse profiter à fond ? Enfin, je dis pas que c’est ce que je veux, mais il y a sûrement d’autres élèves irlandais à qui ça plairait…
Sans lui laisser le temps de répondre, je songeai qu’il était peut-être plus poli de lui retourner la question précédente – peut-être même le cherchait-elle ? Sans lui laisser donc le temps de donner son avis sur ma suggestion, je lançai quelques mots d’une voix forte.
– Et chez toi, vous fêtez la Saint-Patrick comment ?
Elle me demanda ensuite comment Maman voyait les fêtes irlandaises de la Saint-Patrick et j’ouvris la bouche pour répondre quand elle s’interrompit elle-même, se tapant la tête contre la main et répétant sa question dans sa deuxième langue, me faisant bien rire.
– Ma mère… je m’arrêtai un instant, relevant mes yeux vers elle. Je réponds moi aussi en anglais, soulignai-je, souriante. Alors… Déjà, elle s’habille en vert. Ensuite – en fait ma mère est fleuriste… Donc, on s’amuse à créer des bouquets avec différentes fleurs et des trèfles. On vit dans un assez petit village ce qui fait qu’on connaît une bonne majorité de nos voisins et on organisait des trucs ensemble, des activités, des mini-parades, …, avec eux. Et, enfin, le soir, ma mère se mettait à chanter des chansons irlandaises et mon père l’accompagnait au piano…
Rêveuse, je me remémorai ces délicieux moments pendant lesquels Maman nous éblouissait avec sa superbe voix et Papa commençait à jouer du piano derrière. Je m’invitais alors sur ses genoux, admirant ses mains parcourir le clavier. C’était notre petit truc à nous, le soir du dix-sept mars avant d’aller se coucher.
Je levai les yeux vers Daisy après une petit pause remplie de mélancolie et lui demandai :
– Tu n’crois pas que ça devrait aussi être férié à Poudlard ? Pour que l’on puisse profiter à fond ? Enfin, je dis pas que c’est ce que je veux, mais il y a sûrement d’autres élèves irlandais à qui ça plairait…
Sans lui laisser le temps de répondre, je songeai qu’il était peut-être plus poli de lui retourner la question précédente – peut-être même le cherchait-elle ? Sans lui laisser donc le temps de donner son avis sur ma suggestion, je lançai quelques mots d’une voix forte.
– Et chez toi, vous fêtez la Saint-Patrick comment ?
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Gloire à Saint Patrick !
« Toi aussi tu vis dans un petit village ? Moi aussi, je vis à Killerny, un petit village sorcier, on doit être environ 500 habitants, c’est pas très loin de Dublin. Ma mère voulait déménager à Londres, pour se rapprocher de son travail. Mais, avec tout ce qui se passe….» dit-elle en pensant à son petit village, où il y avait plus de personnes âgées qu’autre chose et aux récents événements. Puis, elle reprit :
« Ta mère chante, ton père joue du piano et toi, tu dansais ? » demande Daisy avec un petit sourire taquin, parce que même si elle avait du mal à imaginer Eryne danser, la poufsouffle devait avoir un comportement différent avec les membres de sa famille proche.
« Après, je t’avoue que j’aurais aimé que ce soit férié. Mais, bon, ça ne me dérange pas trop, parce que aujourd’hui, je n’ai eu que Histoire de la Magie et j’ai fini ma journée à 12h30, donc je peux profiter plus de ma Saint-Patrick ! Et tu es la première irlandaise avec qui j’échange vraiment. Je ne pense pas qu’on soit si nombreux...» Répondit la gryffondor avec un air songeur, essayant de penser à toutes les personnes avec des sonorités irlandaises dans leur nom de famille, qu’elle aurait rencontré en cours. Puis, ayant peu de personnes, lui venant à l’esprit, elle répondit à la deuxième question de la blonde :
« Pour la Saint-Patrick, toute ma famille irlandaise se retrouve chez mes grands-parents qui habitent un petit village au nord de l’Irlande, pas loin de la mer. Il y a mes 3 cousines, mes 2 cousins, mes 3 tantes et 3 oncles, plus ma famille, ce qui fait pas mal de personnes. Nous, les enfants, on doit venir un jour avant pour pouvoir préparer toutes les décorations. Ensuite, le lendemain, tout le monde débarque, les femmes cuisinent. Après, il y a un grand repas, où tout le monde parle plus fort que l’autre pour se faire entendre, mais c’est marrant, même si personne arrive à suivre toutes les conversations.» Daisy s’arrêta pour reprendre son souffle, avant de continuer son récit :
« Après le repas, ma grand-mère ensorcelle son Bodhrán et sa harpe celtique et tout le monde danse, rit, boit et continue à manger. Et enfin, le soir, mon grand-père raconte des histoires irlandaises traditionnelles. Et c’est le seul jour, où on peut faire une nuit blanche, donc c’est super cool ! » dit la gryffondor en songeant avec mélancolie à sa famille, elle espérait sincèrement les revoir cet été, pour qu’ils puissent continuer à faire la fête et profiter de la compagnie des uns et des autres.
« Si tu veux, je te raconterai une des histoires de mon grand-père qui les tient de son père, qui les tient de son père, bref, ce sont des histoires de famille.» Dit Daisy en souriant à la blonde, puis, curieuse, elle lui demanda :
« Tu n’as que tes deux parents ? Enfin je veux dire tu n’as pas une grande famille avec des oncles, cousins, etc ? » Demanda Daisy en oubliant complètement de parler irlandais.
« Ta mère chante, ton père joue du piano et toi, tu dansais ? » demande Daisy avec un petit sourire taquin, parce que même si elle avait du mal à imaginer Eryne danser, la poufsouffle devait avoir un comportement différent avec les membres de sa famille proche.
« Après, je t’avoue que j’aurais aimé que ce soit férié. Mais, bon, ça ne me dérange pas trop, parce que aujourd’hui, je n’ai eu que Histoire de la Magie et j’ai fini ma journée à 12h30, donc je peux profiter plus de ma Saint-Patrick ! Et tu es la première irlandaise avec qui j’échange vraiment. Je ne pense pas qu’on soit si nombreux...» Répondit la gryffondor avec un air songeur, essayant de penser à toutes les personnes avec des sonorités irlandaises dans leur nom de famille, qu’elle aurait rencontré en cours. Puis, ayant peu de personnes, lui venant à l’esprit, elle répondit à la deuxième question de la blonde :
« Pour la Saint-Patrick, toute ma famille irlandaise se retrouve chez mes grands-parents qui habitent un petit village au nord de l’Irlande, pas loin de la mer. Il y a mes 3 cousines, mes 2 cousins, mes 3 tantes et 3 oncles, plus ma famille, ce qui fait pas mal de personnes. Nous, les enfants, on doit venir un jour avant pour pouvoir préparer toutes les décorations. Ensuite, le lendemain, tout le monde débarque, les femmes cuisinent. Après, il y a un grand repas, où tout le monde parle plus fort que l’autre pour se faire entendre, mais c’est marrant, même si personne arrive à suivre toutes les conversations.» Daisy s’arrêta pour reprendre son souffle, avant de continuer son récit :
« Après le repas, ma grand-mère ensorcelle son Bodhrán et sa harpe celtique et tout le monde danse, rit, boit et continue à manger. Et enfin, le soir, mon grand-père raconte des histoires irlandaises traditionnelles. Et c’est le seul jour, où on peut faire une nuit blanche, donc c’est super cool ! » dit la gryffondor en songeant avec mélancolie à sa famille, elle espérait sincèrement les revoir cet été, pour qu’ils puissent continuer à faire la fête et profiter de la compagnie des uns et des autres.
« Si tu veux, je te raconterai une des histoires de mon grand-père qui les tient de son père, qui les tient de son père, bref, ce sont des histoires de famille.» Dit Daisy en souriant à la blonde, puis, curieuse, elle lui demanda :
« Tu n’as que tes deux parents ? Enfin je veux dire tu n’as pas une grande famille avec des oncles, cousins, etc ? » Demanda Daisy en oubliant complètement de parler irlandais.
Ma grand-mère m'a toujours dit : «si tu ne sais pas qu'elle est ta place, dessine ta propre case»
3e année RP
Gloire à Saint Patrick !
– Cinq cents habitants ? Il est bien plus petit que le mien, rigolai-je sans une once de méchanceté.
C’était vrai, Limavady était petit comparé à d’autres grandes villes mais à côté du village de la Rouge et Or, l’endroit où j’étais née avait tout d’un royaume.
– Oh, non, non ! j’éclatai de rire après les mots de Daisy ; moi, danser ? Je joue moi aussi du piano, c’est mon père qui m’a transmit sa passion. Je passe de temps en temps pratiquer dans la Salle de Répétition, tu pourras venir un jour, si tu veux ?
*Tout ce qu’il te manquait, un public...*
– En tout cas, je déteste danser. Et toi ? Tu as… une passion ? demandai-je, intéressée. Peut-être dessinait-elle, ou écrivait-elle ? Ou elle aimait la danse ? *Et si tu l’as vexée avec tes mots ?*
Je l’écoutai m’informer qu’elle avait assisté à un cours d’Histoire de la Magie la matinée même – pendant que moi j’étais à mon cours de potion. J’étais donc la seule Irlandaise avec qui elle avait pu parler ? On était une telle minorité à Poudlard ?
– Tu crois ? Il doit bien y avoir quelqu’un, non ? Des profs aussi, peut-être, songeai-je, m’imaginant ce que ça ferait découvrir qu’un de mes enseignants vivait lui aussi dans le même village que moi.
La Gryffone me raconta ensuite comment elle partageait sa Saint-Patrick avec le reste de sa famille. Elle devait sûrement provenir d’une famille sorcière à l’entendre parler d’ensorceler des instruments pour qu’ils jouent seuls. Et une nuit blanche, qu’elle chance ! Papa ne me laisserait sans doute pas rester éveillée toute la nuit, peut-être me coucher tard mais jamais me priver de sommeil.
– Oui, avec plaisir, souris-je distraitement à sa proposition avant de me reconcentrer sur elle pour répondre à sa question. Si, j’ai encore trois grands-parents, tous mes cousins et mes tantes et oncles. Mais ils n’habitent pas notre village, certains sont même en Angletterre !
» Quand j’étais encore toute petite, je me rappelle qu’une ou deux fois ils étaient passés pour la Saint-Patrick mais ce n’est vraiment pas pratique. En plus, on a une maison minuscule ce qui fait qu’inviter des gens c’est forcément rester dans le jardin, même s’il pleut.
Ses souvenirs me firent sourire et je tentai de trouver un autre sujet de conversation. On avait déjà parlé de nos traditions, nos familles…
– Tu m’as dit que tu vivais dans un village, non ? fis-je d’un air curieux ; ayant toujours vécu dans un village moldu, je voulais connaître des détails. C’est comment ?
Navrée pour ce retard !
C’était vrai, Limavady était petit comparé à d’autres grandes villes mais à côté du village de la Rouge et Or, l’endroit où j’étais née avait tout d’un royaume.
– Oh, non, non ! j’éclatai de rire après les mots de Daisy ; moi, danser ? Je joue moi aussi du piano, c’est mon père qui m’a transmit sa passion. Je passe de temps en temps pratiquer dans la Salle de Répétition, tu pourras venir un jour, si tu veux ?
*Tout ce qu’il te manquait, un public...*
– En tout cas, je déteste danser. Et toi ? Tu as… une passion ? demandai-je, intéressée. Peut-être dessinait-elle, ou écrivait-elle ? Ou elle aimait la danse ? *Et si tu l’as vexée avec tes mots ?*
Je l’écoutai m’informer qu’elle avait assisté à un cours d’Histoire de la Magie la matinée même – pendant que moi j’étais à mon cours de potion. J’étais donc la seule Irlandaise avec qui elle avait pu parler ? On était une telle minorité à Poudlard ?
– Tu crois ? Il doit bien y avoir quelqu’un, non ? Des profs aussi, peut-être, songeai-je, m’imaginant ce que ça ferait découvrir qu’un de mes enseignants vivait lui aussi dans le même village que moi.
La Gryffone me raconta ensuite comment elle partageait sa Saint-Patrick avec le reste de sa famille. Elle devait sûrement provenir d’une famille sorcière à l’entendre parler d’ensorceler des instruments pour qu’ils jouent seuls. Et une nuit blanche, qu’elle chance ! Papa ne me laisserait sans doute pas rester éveillée toute la nuit, peut-être me coucher tard mais jamais me priver de sommeil.
– Oui, avec plaisir, souris-je distraitement à sa proposition avant de me reconcentrer sur elle pour répondre à sa question. Si, j’ai encore trois grands-parents, tous mes cousins et mes tantes et oncles. Mais ils n’habitent pas notre village, certains sont même en Angletterre !
» Quand j’étais encore toute petite, je me rappelle qu’une ou deux fois ils étaient passés pour la Saint-Patrick mais ce n’est vraiment pas pratique. En plus, on a une maison minuscule ce qui fait qu’inviter des gens c’est forcément rester dans le jardin, même s’il pleut.
Ses souvenirs me firent sourire et je tentai de trouver un autre sujet de conversation. On avait déjà parlé de nos traditions, nos familles…
– Tu m’as dit que tu vivais dans un village, non ? fis-je d’un air curieux ; ayant toujours vécu dans un village moldu, je voulais connaître des détails. C’est comment ?
Navrée pour ce retard !
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Gloire à Saint Patrick !
« Oh ! J’aimerais beaucoup te voir jouer, la seule chanson au piano que je connaisse c’est la lettre à Élise, je crois que ça s’appelle comme ça...» Répondit la gryffondor en regardant Eryne qui continua à parler.
« Tu n’aimes pas danser ? Voilà qui complique mon plan.» s’exclama Daisy en riant. Lorsqu’elle arrêta de rire, elle répondit à la question d’Eryne :
« J’aime danser, depuis petite, j’ai appris la danse irlandaise et depuis 3 ans, j’apprends le Mbalax, c’est une danse sénégalaise, très populaire là-bas et en plus. J’aime bien danser, ça permet de penser à rien d’autre. » Daisy s’arrêta quelques instants, le temps de réfléchir à ses autres hobbies :
« En ce moment, je lis des livres sur la magie druidique et j’ai bien essayé d’apprendre à dessiner, mais je suis super nulle...» Finit-elle en soupirant, pensant à ses tentatives de dessins avortées. Puis, elle répondit à la seconde question de la blonde :
« Je vis dans un village sorcier, il n’y a pas de Moldus, car à la base, ce village a été créé par le druide Finlo, qui voulait trouver un endroit où les sorciers irlandais pouvaient vivre tranquillement. Depuis, il y a un druide qui est élu par la communauté et qui dirige le village. En ce moment, c’est le druide Gauvain. » Elle s’arrêta et se demanda si la blonde voulait entendre plus de l’histoire de son village, ou plutôt son ressenti de la vie au village. Après quelques secondes de réflexion, elle opta pour la seconde option :
« Moi j’aime bien y vivre, même si on est 6 jeunes dans le village, et qu’on est 2 à aller à Poudlard, les autres vont à l’école druidique du village. Et puis, mon village se situe près d’une grande forêt où vivent quelques créatures, du coup, on peut aller se promener et découvrir plein de choses. Personne n’a besoin de cacher sa magie, et on célèbre ensemble les fêtes importantes. Donc, oui j’aime beaucoup y vivre pour l’instant. Peut-être qu’en grandissant j’aimerais voir autre chose et je voyagerai pour faire le tour du monde ! » s’exclama-t-elle en ouvrant ses bras.
« Et toi, tu aimes l'endroit où tu vis ? Et tu as des grands projets que tu voudrais réaliser ? » demanda la gryffondor à la blonde, en regardant le soleil décliné dans le ciel.
« Tu n’aimes pas danser ? Voilà qui complique mon plan.» s’exclama Daisy en riant. Lorsqu’elle arrêta de rire, elle répondit à la question d’Eryne :
« J’aime danser, depuis petite, j’ai appris la danse irlandaise et depuis 3 ans, j’apprends le Mbalax, c’est une danse sénégalaise, très populaire là-bas et en plus. J’aime bien danser, ça permet de penser à rien d’autre. » Daisy s’arrêta quelques instants, le temps de réfléchir à ses autres hobbies :
« En ce moment, je lis des livres sur la magie druidique et j’ai bien essayé d’apprendre à dessiner, mais je suis super nulle...» Finit-elle en soupirant, pensant à ses tentatives de dessins avortées. Puis, elle répondit à la seconde question de la blonde :
« Je vis dans un village sorcier, il n’y a pas de Moldus, car à la base, ce village a été créé par le druide Finlo, qui voulait trouver un endroit où les sorciers irlandais pouvaient vivre tranquillement. Depuis, il y a un druide qui est élu par la communauté et qui dirige le village. En ce moment, c’est le druide Gauvain. » Elle s’arrêta et se demanda si la blonde voulait entendre plus de l’histoire de son village, ou plutôt son ressenti de la vie au village. Après quelques secondes de réflexion, elle opta pour la seconde option :
« Moi j’aime bien y vivre, même si on est 6 jeunes dans le village, et qu’on est 2 à aller à Poudlard, les autres vont à l’école druidique du village. Et puis, mon village se situe près d’une grande forêt où vivent quelques créatures, du coup, on peut aller se promener et découvrir plein de choses. Personne n’a besoin de cacher sa magie, et on célèbre ensemble les fêtes importantes. Donc, oui j’aime beaucoup y vivre pour l’instant. Peut-être qu’en grandissant j’aimerais voir autre chose et je voyagerai pour faire le tour du monde ! » s’exclama-t-elle en ouvrant ses bras.
« Et toi, tu aimes l'endroit où tu vis ? Et tu as des grands projets que tu voudrais réaliser ? » demanda la gryffondor à la blonde, en regardant le soleil décliné dans le ciel.
Ma grand-mère m'a toujours dit : «si tu ne sais pas qu'elle est ta place, dessine ta propre case»
3e année RP
Gloire à Saint Patrick !
– Oui, Lettre à Élise, de Beethoven, murmurai-je à son attention. Je sais la jouer, elle demande juste un peu de pratique, mais je ne l’aime pas trop. D’un point de vue technique c’est intéressant mais… je me tus, considérant que Daisy ne serait peut-être pas intéressée par mon jugement de l’œuvre.
» Tu voulais me faire danser ? répondis-je à son rire. Tu vas avoir bien du mal alors !
Mais peut-être que, si c’était ce qu’elle aimait vraiment, je pouvais faire un effort… J’allais avoir du mal à sentir les regards sur moi et continuer de faire le pitre, car moi et la danse en faisaient un peu plus que deux…
Je hochai la tête, assimilant ses explications sur les danses qu’elle pratiquait. Peut-être que la danse avait le même effet thérapeutique que le piano pour moi ?
– Je ne connais pas trop la magie druidique, c’est comment ? demandai-je avec curiosité. J’avais déjà entendu parler des druides celtes mais je ne savais rien sur ce type de sorcellerie, encore moins s’il était encore pratiqué. Mais si, comme elle racontait ensuite, elle vivait dans un village créé et dirigé par un druide, ça devait encore exister.
» Wow, il à l’air super ton village ! Rien à voir avec le mien. Mais six jeunes sur cinq-cent habitants, dis-je en faisant un rapide calcul dans ma tête, c’est à peine un pour cent de la population, si je ne me trompe pas. Si peu ?
Si j’aimais l’endroit où je vivais, m'avait-elle demandé après. Oui, bien sûr, c’était là où j’avais vécu toute ma vie. Mon seul élément de comparaison était Poudlard mais ils n’étaient similaires en rien. J’essayai de lui expliquer cette manière de penser :
– Je pense que j’aime, oui. C’est pas énorme mais je ne connais pas autre chose… Et puis, c’est un village moldu, donc pas question de faire de la magie. Même pas à la maison… je m’arrêtai ; je ne savais pas si mentionner que j’avais un père moldu. Bref, c’est vraiment différent de Poudlard. Ici, tout est magique, et je dois avouer que je n’en ai pas trop l’habitude… Maintenant oui, mais, à mon arrivée, j’étais un peu déboussolée. Et comme j’ai toujours vécu dans le triangle « papa-maman-moi », ça me fait bizarre de me retrouver avec des gens de mon âge. *C'est ça, ne pas être sociable...*
» Peut-être pas le tour du monde, rigolai-je. Pour l’instant, je pense que je vais me contenter d’étudier la magie. Comme plus grand projet, c’est sûrement finir tous les livres de la bibliothèque avant que je finisse ma scolarité, fis-je sur un ton de blague, même si ce ne l’était pas totalement. Il y en a tellement ! Et toi, pourquoi tu veux faire le tour du monde ? Et ce serait le tour du monde sorcier ou moldu ? Les deux sont bien différents, tu sais.
Je haussai les épaules, avant de jeter un regard circulaire autour de moi. Ça faisait longtemps que j’étais là, je devais commencer à rentrer au château… J’avais déjà hâte d’écrire à Maman et Papa pour leur raconter cette rencontre irlandaise !
Un grand sourire vers la Rouge et Or, j’excusai mon départ :
– J’crois qu’ça fait longtemps qu’on est là… Je dois aller écrire à mes parents. Tu veux qu’on rentre au château ensemble ?
Après cette suggestion timide, je me levai et me dirigeai vers mon dortoir.
Vraiment désolée pour cet immense retard.
EDIT, avril : suite à ton 'départ', je modifie ma dernière réponse pour clore.
» Tu voulais me faire danser ? répondis-je à son rire. Tu vas avoir bien du mal alors !
Mais peut-être que, si c’était ce qu’elle aimait vraiment, je pouvais faire un effort… J’allais avoir du mal à sentir les regards sur moi et continuer de faire le pitre, car moi et la danse en faisaient un peu plus que deux…
Je hochai la tête, assimilant ses explications sur les danses qu’elle pratiquait. Peut-être que la danse avait le même effet thérapeutique que le piano pour moi ?
– Je ne connais pas trop la magie druidique, c’est comment ? demandai-je avec curiosité. J’avais déjà entendu parler des druides celtes mais je ne savais rien sur ce type de sorcellerie, encore moins s’il était encore pratiqué. Mais si, comme elle racontait ensuite, elle vivait dans un village créé et dirigé par un druide, ça devait encore exister.
» Wow, il à l’air super ton village ! Rien à voir avec le mien. Mais six jeunes sur cinq-cent habitants, dis-je en faisant un rapide calcul dans ma tête, c’est à peine un pour cent de la population, si je ne me trompe pas. Si peu ?
Si j’aimais l’endroit où je vivais, m'avait-elle demandé après. Oui, bien sûr, c’était là où j’avais vécu toute ma vie. Mon seul élément de comparaison était Poudlard mais ils n’étaient similaires en rien. J’essayai de lui expliquer cette manière de penser :
– Je pense que j’aime, oui. C’est pas énorme mais je ne connais pas autre chose… Et puis, c’est un village moldu, donc pas question de faire de la magie. Même pas à la maison… je m’arrêtai ; je ne savais pas si mentionner que j’avais un père moldu. Bref, c’est vraiment différent de Poudlard. Ici, tout est magique, et je dois avouer que je n’en ai pas trop l’habitude… Maintenant oui, mais, à mon arrivée, j’étais un peu déboussolée. Et comme j’ai toujours vécu dans le triangle « papa-maman-moi », ça me fait bizarre de me retrouver avec des gens de mon âge. *C'est ça, ne pas être sociable...*
» Peut-être pas le tour du monde, rigolai-je. Pour l’instant, je pense que je vais me contenter d’étudier la magie. Comme plus grand projet, c’est sûrement finir tous les livres de la bibliothèque avant que je finisse ma scolarité, fis-je sur un ton de blague, même si ce ne l’était pas totalement. Il y en a tellement ! Et toi, pourquoi tu veux faire le tour du monde ? Et ce serait le tour du monde sorcier ou moldu ? Les deux sont bien différents, tu sais.
Je haussai les épaules, avant de jeter un regard circulaire autour de moi. Ça faisait longtemps que j’étais là, je devais commencer à rentrer au château… J’avais déjà hâte d’écrire à Maman et Papa pour leur raconter cette rencontre irlandaise !
Un grand sourire vers la Rouge et Or, j’excusai mon départ :
– J’crois qu’ça fait longtemps qu’on est là… Je dois aller écrire à mes parents. Tu veux qu’on rentre au château ensemble ?
Après cette suggestion timide, je me levai et me dirigeai vers mon dortoir.
Vraiment désolée pour cet immense retard.
EDIT, avril : suite à ton 'départ', je modifie ma dernière réponse pour clore.
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#400080 |
avatar commun avec Melody Brown teaseuse en chef car trop de tease tue le tease. |