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14 juil. 2020, 17:44
 Libre  Le présent est entre mes mains
Danse libre !
Elle n’attend que vous !


Date non déterminée

Tu as terminé ta journée de cours.
Tu n’avais pas de devoirs pour le lendemain, tu avais enfin un moment à toi.
Tu ne savais où aller alors tu te mis à marcher. Il faisait beau dehors. Un oiseau chantait, sur une branche du parc. Il semblait joyeux. Tu le regarda en souriant. A une époque tu étais comme lui, heureuse et pleine de vie.
Tu n’avais pas perdu ta vie, non, tu avais juste changé. Et pas qu’un peu.
Tu n’étais plus la même. Tu étais différente, froide. Tu te trouvais bizarre mais tu ne l’étais pas.
Ce sont les autres qui sont bizarres.

Ils semblent tous tellement heureux et toi, tu te trouves silencieuse et arrogante. Mais c’est avec le temps que tu redeviendrais comme tu étais avant.

Tu pénétra dans le parc et dirigea vers le lac. Il était magnifique, les reflets du soleil sur sa surface lisse laissait apercevoir le fond du lac.

Tu t’assis sur le sol sans comprendre vraiment ce que tu voulais faire.
Tu regarda le lac en souriant. Puis tu ferma les yeux, doucement, pour ne pas voir les ombres noires qui dansent à sa surface. Ces ombres qui te hantent jour et nuit. Tu n’avais aucune idée de ce que tu allais faire mais tu appréciais être assise sur le sol.

5ème année RP • Sport et Soins • #404040• HibouChocog
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16 juil. 2020, 23:00
 Libre  Le présent est entre mes mains
Aïe.
Pourquoi cette pierre était-elle sur ton chemin ? Elle n'avait pas à y être. Maintenant, tu as mal au pied. Ça t'agace. Oui, toi, la gamine joyeuse et souriante à tout va, ça t'agace.
Tu grommelles et continue ton chemin, d'un pas incertain. Oui, d'un pas incertain. Pas ta marche rapide et ferme de d'habitude. D'avant, plutôt.

Pourquoi tes parents ne t'ont jamais reparlé d'Elsie ?
Pourquoi Annabeth ne l'a jamais évoquée ?
Pourquoi Gaël ne t'a jamais montré de photos d'Elle ?
Pourquoi ? Pourquoi elle a fait ça, hein ? Et comment as-tu fait pour l'oublier ?
Décidément, le cerveau humain est un vrai casse-tête. Au deux sens du terme.

Tu secoues la tête, dégageant les cheveux de ta vue. Où vas-tu ? Tu veux partir loin, très loin, retrouver Elsie. Mais tu ne sais pas où elle est, tu ne te souviens même pas de son nom de famille.
Le Lac. Oui, tu vas aller regarder le Lac Noir. Noir comme tes pensées, Noir comme tes réflexions. Ton sac semble peser plus lourd que d'habitude. Pourtant, il est presque vide. Quelques parchemins, un stylo noir, des photos de ta famille, ta baguette, et un portrait. Tu dessines mal, les portraits du moins, mais tu y reconnais ton ancienne Amie.
Tu trébuches, et grondes furieusement contre la pierre. Encore une pierre. Encore une de ces STUPIDES pierres qui te font trébucher. Tu lèves les bras pour retrouver ton équilibre... Quelqu'un. Il y a quelqu'un, là, devant le Lac, là où tu voulais t'asseoir. Zut. Quoi faire ?
Une seconde, deux, trois... Tes bras retombent mollement et, subitement, tu t'approches. Tu ne cherches pas à camoufler tes pas. Tu ne veux pas effrayer la fille.
Doucement, tu t'asseois à son côté et la regarde. Oh... elle sourit. La chance... Hmmm... Peut-être pas, car tu n'as pas l'impression que c'est un sourire joyeux, enfin tu es nulle pour reconnaître les émotions. Alors tu te tais.
Doucement, tu sors un des parchemin et ton stylo moldu. Enlèves le bouchon. Lève le crayon. Et écris. Que peux-tu écrire ?
Qui
Qui. Le mot t'est venu tout seul. Qui quoi ? Ton écriture, fine et droite, trace un symbole. Un simple signe, qui prend en ce moment précis des dizaines de significations.
Qui ?
Voilà. C'est écrit. La gorge serrée, tu poses le stylo sur le parchemin et les décales vers l'inconnue. Un petit soupir d'ennui t'échappe en te demandant si cette inconnue que tu as déjà vue sais utiliser le crayon moldu.

@Léna Romanoff, j'espère que mon Pas ne te dérange pas et te plaît. Dis-moi si j'ai gaffé.

Mirage inutile, Illusion dérisoire
Présence réduite. 4° Année RP. (Tami: elle/ la Plume: il)

18 juil. 2020, 11:08
 Libre  Le présent est entre mes mains
Longue journée. Infinie. Elle semblait interminable.
Aussi, lorsque la cloche du château sonna, l’Enfant se précipita dehors. Elle respira l’air frais. Heureuse.
Heureuse, vraiment ? Miracle.
Non, elle était plutôt heureuse d’être dehors. Loin de tous ces Autres. Loin du Monde. Loin des couloirs étouffant de l'école.

Elle marchait au hasard dans le parc. Ne sachant que faire.
Lire ? Elle n’avait pas de livre.
Dessiner ? Non. Inintéressant.
Ça ne lui ressemblait pas. D’habitude, l’Enfant aimait dessiner. Elle ne rechignait pas à le faire. Elle ne disait jamais de mal à l’art du dessin.
Art qui n’était pas facile à maîtriser.
Pourtant, la Fille avait eu ce don.
Et ça lui plaisait. Pouvoir se sentir "supérieure" aux Autres en voyant leurs piètres œuvres était plus que satisfaisant.
*Tu deviens arrogante, Lena*
*Non*
Non, en effet. Elle ne faisait que constater que les dessins des Autres n’étaient pas "formidables".

Mais Elle ne savait toujours pas quoi faire.
En s’approchant du Lac, l’Enfant remarqua deux Serdaigle. Assise sur le sol.

Piquée. Elle était piquée de curiosité. Que pouvaient faire les deux filles ?
Elle s’approcha, essayant de faire un minimum de bruit pour signaler sa Présence. Mais au bout de quelques pas, Elle s’arrêta. À quoi bon être bruyante devant des Autres ?
C’était plus facile de rester silencieuse. Aussi reprit-Elle sa démarche rapide et sans bruit.

Enfin, la Fille arriva près des Autres. Elle en reconnut une, pour l’avoir croisée dans les couloirs.
Cette même personne écrivait sur un bout de papier.
L’Enfant s’approcha. Pour s’asseoir de l’autre côté de l’Autre. Celle qu’elle n’avait jamais vu. Ou tout du moins, elle ne se souvenait pas l’avoir déjà vue.

"Qui ?"
Pourquoi "Qui ?" ?
Étrange. Mais ça ne fit que titiller la curiosité de la Fille encore plus. Et lui montrer que ces deux Serdaigle n’étaient pas des Autres. Sinon pourquoi écrire au lieu de prononcer des Mots à voix haute ?
Elle aurait aimé dire quelque chose.
Non. Pas parler. Écrire.

Délicatement, l’Enfant s’empara de la feuille de papier.
Elle sortit sa propre plume, pour inscrire sur le parchemin :

À quoi ça sert de donner son Nom ?


@Léna Romanoff @Tami MacCartey Si vous voulez bien que je me joigne à vous pour cette Danse...

Cinquième année rp 2048-2049
« If you're the sickness, I suppose you can't also be the cure. » – Cardan Greenbriar
Membre de la RASA.

26 juil. 2020, 19:40
 Libre  Le présent est entre mes mains
Tu ouvris les yeux, et regarda le ciel. Ton père doit être là-haut maintenant. Tu posa ta main sur le sol. Tu pris quelques cailloux et en lança un dans le lac. Lorsque ton projectile atteignit l’eau, une légère éclaboussure vient arroser tes habits. Tu vit une ombre à tes côtés. Tu la regarde. Tu lui souris.
Mais ce n’est pas une ombre. C’est une fille. Une Serdaigle, selon son insigne. Une autre fille était assise à tes cotes. Une blonde.

Tu continues à lancer tes projectiles comme si elles n’existaient pas. Tu n’aimes pas faire semblant d’aller bien. Tu regardes le papier qui jonchait sur le sol. Qui ? Mais qui es tu ? Tu n’es personne.

Tu croyais que jeter ces cailloux effaçait la douleur mais ça ne faisait que l’atténuer.
Tu laissa couler une larme puis deux.
Puis tu te leva un instant et les fixa sans rien dire.
Alors tu recula. Tes pieds trébuchaient.
Tu t’enfuis en courant. Tu te réfugiais sous un arbre. Tu avais peur de croiser leurs regards. Elles devaient te prendre pour une folle.
Tu grimpa dans l’arbre et les regarda, elle et la jeune fille qui était assise à tes côtés. Sans rien dire. Sans bouger. Tu pleurais. Tu avais peur. Tu allais mal. Mais tu ne pouvais rien faire. Alors tu souris. Tu étais heureuse.

@Tami MacCartey @Lena Smith
J’espère que ce pas vous convient.
Dernière modification par Léna Romanoff le 27 juil. 2020, 14:27, modifié 2 fois.

5ème année RP • Sport et Soins • #404040• HibouChocog
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27 juil. 2020, 01:39
 Libre  Le présent est entre mes mains
Quelque chose se brise derrière toi. Une branche, ou une brindille. Puis vient un bruit de pas. Un pas qui te fait tourner la tête vers la nouvelle venue.
Tu t'efforces de ne pas détailler l'élève.
Que vient-elle faire là ? Tu ne lui as rien demandé. Qu'elle s'en aille. Tu veux qu'elle parte.
Mais non, cette fille ne part pas, elle n'est pas Legilimens, elle reste, s’assoit, même. Tu notes qu'elle est éloignée de toi, de l'autre côté de la Serdaigle, qui s'amuse à jeter des cailloux.
L'autre te donne l'impression qu'elle a peur de toi. *Tant mieux. Elle n'a qu'à dégager.*
Tami... Comment penses-tu ? Qu'est-ce donc que cette grossière pensée ? Qu'en diraient tes parents ? Tsss. Tu t'en fiches bien de leur avis. Ils ne t'ont pas parlé d'Elsie, tu ne leur parlera pas de ce langage.

~ C'est à peine si tu remarques que la-fille-assise-à-ta-place-au-faux-sourire s'en va. Elle court, tu l'aperçois du coin de l'œil. Elle...

Oh. La-fille-qui-n'a-pas-dégagé a pris ta feuille. Tu as envie de lui crier dessus, de lui dire dégage mais dégage, laisse mon parchemin et fais gaffe à mon stylo, mais rien ne sors.
Rien ne veut sortir. Rien ne peut sortir.
Tu ne bouges pas.
Celle-qui-ferait-mieux-de-partir a sorti une plume. Elle ne veut pas de ton stylo moldu.

~ Suis-là. Qu'as-tu à perdre ? Tu l'entends aller vers la verdure, tu l'entends aller vers la nature. Elle aussi...

Tu as envie de le lui plaquer sous le nez et de hurler qu'est-ce t'as contre les objets moldus, hein ? Pourquoi tu viens, m'attaques et rejettes mon stylo hein ?

~ Cours-lui après ! Elle aussi elle...

Calme-toi. Déjà, c'est toi qui l'a agressée mentalement. Et puis, peut-être qu'elle préfère utiliser une plume, voilà tout. Maintenant, calme-toi, calme le sang qui te bat aux tempes. Tu lis.
Elle fait exprès. C'est pas possible, elle fait exprès. Elle est stupide ou quoi ?! *Je m'en fous de ton Nom ! C'est pas ce que j'ai demandé !*
Vraiment ? Mais qu'as-tu demandé, alors ?

~ Suis-la. Elle aussi elle a...

Froissement de papier. Tu le serres dans ton poing, tu ne sens même pas la larme qui coule. Tu regardes l'Inconnue-à-la-plume, ton regard surchargé d'émotions contradictoires. Peur, confiance, colère, paix, incompréhension, compréhension... espoir ?

~ Elle aussi elle a mal.

Tu te lèves, tu te fiches de la blonde assise, tu te fiches qu'elle aie mal interprété ta question.
Tu veux suivre Celle-qui-a-mal sous le couvert de son arbre.
Au fond de toi, tout au fond, tu espères que celle-qui-n'a-pas-compris-ta-question te suive.
Tu es nulle en escalade. *Nulle en tout.* Enfin, tu réussis à te percher près de Celle-qui-a-mal. Ton visage est écorché, tes mains rougies, mais ton regard est clair. Il reflète le mot inscrit sur le parchemin abîmé, tendu à Celle-qui-a-mal.
D'une main tremblante, tu ré-écris ta question, comme pour marquer que la réponse de l'Inconnue-à-la-plume n'est pas la bonne. Pas celle que tu attendais.
@Léna Romanoff, @Lena Smith espérant que mon Pas vous aille. Prévenez-moi si ce n'est pas le cas. Sachez en tout cas que c'est un plaisir de Danser avec Vous.
Désolée de ce texte si long.

Mirage inutile, Illusion dérisoire
Présence réduite. 4° Année RP. (Tami: elle/ la Plume: il)

10 août 2020, 18:06
 Libre  Le présent est entre mes mains
L'autre commença à jeter des cailloux. Déchirant la surface du Lac.
*Elle a brisé*
Elle a brisé le Silence. Elle a brisé le Calme.
Puis, elle se lève. Et part en courant. Elle monte dans un arbre.
*Pour s'évader*
S'évader loin de ce monde, loin des Autres. S'évader, toujours pour les même raisons. La Fille-au-parchemin commence une phrase.
"Elle aussi elle..."
Elle aussi elle quoi ? Elle aussi elle a un chat ? Elle aussi elle est triste ? Elle aussi elle est pas comme les Autres ?
Elle aussi elle... a mal.
L'Enfant comprend, maintenant.
*Elle aussi.*
Mais c'est à peine si elle bouge quand la Fille-au-parchemin se lève pour rejoindre Celle-qui-a-mal dans l'arbre.
Elle s'en fout des deux, en fait. Elle en a rien à faire. C'est leur problème, pas le sien. Même si elle comprend parfaitement Celle-qui-a-mal. Et la Fille-au-parchemin.
Elle avait mal interprété la question.

Bête comme tu es...

Bête. Débile. Idiote. Incapable.

Incapable de comprendre les gens, ce qu'ils écrivent. "Qui" ne voulait pas forcément dire "Qui es tu ?".
L'Enfant se releva lentement. Elle ne voulait pas rejoindre les deux filles dans l'arbre. Elle voulait rester plantée là, les yeux dans le vague. S'enraciner, devenir un beau saule pleureur et disparaître. Pour. Toujours.
Sauf que ses jambes ne lui obéirent pas. Elles commencèrent à l'emmener vers l'arbre.
*Je veux pas y aller.*

Trop tard.

Elle était déjà au pied du tronc. La tête relevée vers les deux gamines. La Fille-au-parchemin avait de nouveau tendu son papier.
L'Enfant arrivait très bien à deviner ce qu'il y avait écrit dessus.

Qui ?

Qui était la personne ?
Ca la regardait pas. Ca la regardait pas. Elle avait pas besoin de savoir.
*Stupide !*

Reste gentille, Lena...

Elle n'avait rien à faire de ce que lui disait la Voix, ni de la politesse. La seule chose qui avait attiré son regard, c'était les larmes de l'Inconnue. Elle pleurait, mais elle souriait. Elle était heureuse ? Mais pourquoi elle pleurait ? Les larmes rimaient avec tristesse, colère... Joie ? Sûrement.
A son tour, l'Enfant monta dans l'arbre. Arrivée au niveau des Bleues, elle ne s'arrêta pas. Continuant de grimper de plus en plus haut, jusqu'à ne plus pouvoir avancer. Le vent secouait ses cheveux et sa robe. De là où elle était, les deux Serdaigle était minuscules.
Elle se sentait dominante, comme ça. Supérieure. Un sourire se déposa sur ses lèvres. Un sourire pas joyeux, non, mais satisfait.
Peut-être qu'elle aurait dû descendre.
Peut-être qu'elle aurait dû aider.
Peut-être qu'elle n'était pas si méchante que ça.
Mais son euphorie était totale. Elle ne pouvait rien y faire, c'était plus fort qu'elle. Et d'un autre côté, ça ne la dérangeait pas plus que ça.
Mais un sentiment de remords monta vite en elle. Et un Mot résonnait dans sa tête. Un seul.
*Aider.*
Elle ne savait pas quoi faire. Descendre ? Non. Ecrire. C'était peut-être la meilleure solution.
Non, elle avait mieux.
Elle sortit une feuille de papier et sa Baguette, réprimant une grimace au passage.

-Avifors.

Le murmure s'envola, emporté par le vent. Il alla se déposer sur le parchemin qu'elle avait lancé en l'air juste avant.
Un parchemin qui n'en était plus un. C'était maintenant un oiseau de papier. Il vola jusqu'aux Bleues. Et se déposa devant Celle-qui-avait mal.
L'Enfant espérait que ça lui ferait du bien.
Que ça soulagerait la douleur. Au moins un tout petit peu. Et tant pis du regard de la Fille-au-parchemin. Tant pis si elle jugeait avec ses Yeux-qui-faisaient-mal.
Tant pis si elle hurlait, frappait, cognait, pleurait.
Tant pis si elle se mettait en colère.
Tout ce qui comptait pour l'Enfant, c'était l'autre. Celle-qui-souffrait.

Navrée pour le retard... Dites moi si quelque chose ne va pas dans mon Pas.

Cinquième année rp 2048-2049
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Membre de la RASA.

09 oct. 2020, 14:48
 Libre  Le présent est entre mes mains
Tu étais là haut.
Perchée.
Dans un arbre.
L’enfant,
L’enfant au stylo,
Elle courut.
Tu croyais qu’elle fuyait.
Qu’elle fuyait un passé,
Et qu’elle avançait vers le futur.
Mais elle avançait vers toi.
Tu ne pouvais être son futur.
Alors,
Que voulais t’elle ?

Honte.

C’est ce que tu ressens.

Comprendre.

Tu aurais voulu.
Comprendre.
Mais les larmes venaient se nicher.
Là où d’autres ont déjà coulé.
Tu fixais l’enfant au stylo.
Elle avait le papier.
Avec ce Qui.
Un papier étrange mais pleins de sens.
Un papier qui n’attend que ta réponse.
L’Autre,
Elle se leva a son tour.
Elle vous rejoignit.
Tu décida de l’appeler Murmure.
Murmure.
C’est beau.
C’est frais.
C’est incompréhensible.
Tu les fixais,
Les deux
A présent.
Les larmes avaient cessé
Mais ton chagrin continuait.
Continuait d’augmenter.
Murmure,
Elle sortit sa baguette.
Tu croyais qu’elle allait te lancer un sort.
Alors,
Tu lança :

- Non ...

Mais elle ne voulais pas te blesser.
Ni te faire quoi que se soit.
Elle pointa sa baguette sur le papier qui s'envola.
Tu souris.
Sans comprendre pourquoi.
Tu pris le papier et tu te mis à le lire,
Sous tous les angles,
Sous toutes les formes.
Tu lança un regard vers le lac.
L’ombre avait arrêté de danser
Et les oiseaux arrêté de chanter.
Tu sortis de ta poche un crayon,
Et,
Sans bruit,
Tu écrivis.
Je ne suis que le fantôme de mon propre passé.
Tu regardas le parchemin et lanca aux deux filles :

- Et vous, qui êtes vous ?

Plumes, excusez moi sincèrement pour ce retard. C’est toujours un plaisir de danser avec vous ^^. @Tami MacCartey & @Lena Smith

5ème année RP • Sport et Soins • #404040• HibouChocog
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18 janv. 2021, 08:57
 Libre  Le présent est entre mes mains
Elle t'a suivi. La fille, l'autre, la blonde. Elle t'a suivi et monte aussi dans l'arbre. Mais pourquoi ne veut-elle pas partir, purée ? Elle comprend pas que s'en aller te ferait du bien ? Elle est trop bête pour comprendre ou quoi ?
... Respire, Tami, elle ne va pas te poignarder non plus. Elle n'irait pas s'attaquer à un autre élève, non ? Alors pourquoi à toi ?

Tu la connais même pas en fait. P't'être qu'elle aime agresser les gens. C'est pour ça qu'elle est venu briser ce qui aurait pu se créer entre la Bleu et Bronze et toi.
Mais dans ce cas, pourquoi ne pas vous avoir attaquées avant ? Pourquoi avoir attendu d'être dans l'arbre hein ?
Pour vous lancer un sort à l'abri des regards ? Pour vous faire chuter et que vous vous brisiez les os ?
Non...
Non, quand même pas... Si ?

Oh. OH. La blonde -tu devrais lui trouver un surnom- a sorti sa baguette. Alerte rouge. Elle va vous ensorceler. Celle-qui-a-mal lance une supplique, faible protection qui semble pourtant fonctionner, puisque le sort que décide de lancer la-fille-qui-est-plus-haute n'est pas offensif.
Un soupir s'échappe de toi. T'es paranoïaque Tami. Ça devient inquiétant là.

Tu te sens tellement bête d'avoir cru qu'elle allait vous attaquer. T'as même pas sorti ta baguette, juste mis ta main sur ton sac. Zéro réflexe, quoi.
Mais... Attends... Elle sourit ? La fille assise à tes côtés sourit. Grâce à l'autre, là. Oh... Tu sens la jalousie te faire froncer les sourcils.
Déjà, elle se tape l'incruste. Ensuite, elle fait partir Celle-qui-a-mal. Pour finir, elle fait semblant de vous attaquer. Non mais oh ! Pour qui se prend-elle ?!


Diversion de la part de l'autre blonde, enfin de celle que tu préfères. Elle répond poétiquement tiens... Et en même temps, sa réponse fait mal. Le "fantôme de son propre passé". On peut être le fantôme du passé de quelqu'un d'autre ?
Tami... Bien sûr que oui.

Qui tu es ? Qui ? Celle-qui-a-mal t'a posé une question auquel tu as bien du mal à répondre. C'est vrai ça... T'es qui en fait ? Hein, stupide gamine, t'es qui ? T'es Tami MacCartey, Serdaigle qui change d'humeur comme de chemise, qui aime lire. Quoi d'autre ? Rien. Même toi t'es.. Insipide. Tu es... Pathétique.

- Une fille qui s'accroche au fantôme de son passé.

Ta voix rauque te surprend. Tes paroles ont dépassées tes pensées. Tu ne voulais pas répondre. Trop tard. Quel boulet. Même pas capable de maîtriser tes mots.
Tu réfléchis à ce que tu viens de dire. Ce n'est pas faux...

@Léna Romanoff, @Lena Smith... Pas de justification, juste... Désolé...

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03 sept. 2021, 11:37
 Libre  Le présent est entre mes mains
Elle ne savait pas pourquoi les deux filles la regardaient d'un air effrayé. Elle n'avait jamais voulu leur faire de mal ou leur lancer un sort, ni quoique ce soit d'autre.
Elle avait voulu les faire sourire, voyant qu'elles n'avaient pas l'air très... heureuses. *Quoiqu'moi non plus*

Elle regarda avec étonnement la Fille-au-parchemin prendre le papier pour écrire dessus. De là où elle était, elle ne voyait pas grand chose. Elle se rapprocha, descendant prudemment de l'arbre. Ce n'était pas le moment de tomber et de se casser quelque chose. Surtout devant deux Autres. Enfin une, et l'autre qui était... étrange.

"Je ne suis que le fantôme de mon propre passé."

Elle disait être un fantôme de son passé. Mais on ne pouvait pas être un fantôme. *L'est bête ou quoi ?*
Lena...
*Ben quoi c'est vrai...*
On pouvait être une ombre, mais pas un fantôme. Les fantômes étaient morts, la Serdaigle ne l'était pas. Elle l'était certes intérieurement, mais son enveloppe charnelle était là, bien vivante. Elle était donc une ombre. L'ombre de son propre passé.

Quand la Fille-au-parchemin leur demanda qui elles étaient, elle resta silencieuse. Elle-même ne savait pas vraiment. Hormis Lena Smith, qui était-elle vraiment ?
Une ombre, tu as dit.
Oui, c'était vrai.

L'autre Serdaigle, *S'appelle comment ?* Dit qu'elle était une fille qui s'accrochait au fantôme de son passé.
C'était presque la même chose que l'autre. Ne pouvait-elle pas trouver quelque chose de différent ? Ne pas copier ?
Ce n'était pas le moment de s'énerver. Elle avait voulut en conseiller une avec son Avifors, il fallait maintenant continuer sur cette voix.

« Moi j'suis... »

*J'suis quoi ?*

« Moi j'suis... »

Une ombre.
*Une ombre*

« Moi j'suis une ombre. »

Voilà, c'était dit, c'était fait, ne restait plus qu'à attendre la réponse ou la réaction des deux Bleues et Argents.

Vraiment navrée pour le retard... ><

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