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30 juil. 2020, 10:09
Symbolique colorée  RP+ 
Violet. Pour toi, violet signifie l'égarement.
Qui ? Quoi ? Pourquoi ?

Tu ressasses ces questions depuis plusieurs jours, ces questions dont tu sais ne pas posséder la réponse. Qu'importe. Peut-être qu'un déclic se fera, qu'un de ces jours tu comprendras.
Si tu ne meures pas avant. Avec le climat actuel, rien n'est sûr. Tu ne comprends rien de ce qu'il se passe. Rien de ce qu'il s'est passé. À Poudlard, chez toi. Rien.
Tu es peut-être plus bête que la moyenne. Quoique. Si tu as cette réflexion, ce n'est sûrement pas le cas. Non ?

Tu avances, mais pas de ton pas rapide. Lentement. Très lentement. Comme au ralenti. Tu plies le genou, avances la jambe, poses le talon, développes le pied et recommences.
C'est mécanique, la marche, mais ce rythme ne t'est pas familier. À cette allure, tu sens pleinement les cailloux et l'irrégularité du terrain.
Tu tournes la tête, ton regard survole l'étendue d'eau. Le Lac Noir mérite son nom. Noir de couleur. Noir de pensée.

Noir. Pour toi, le noir est une couleur et signifie le néant.
Le vide, le tout, le rien.

Tu te sens escargot. Coquille d'escargot, plutôt. Jolie, finement construite, fragile, et vide. Vide. Ou trop pleine ? Qu'en sais-tu ? Que sais-tu ?

Un soupir t'échappe. Il veut tout et rien dire. Ton ennui, ton incompréhension, ton impuissance face à la vie. Et rien. Juste un soupir, un souffle de vie qui s'éloigne de toi, qui te fuit, sans que tu ne puisses le rattraper. Il est parti. Trop tard.
Tu as envie de pleurer. Pleurer ce souffle perdu, ces gens tristes, Elsie...

Bon sang, Tami ! Ressais-toi ! T'es pas dépressive !
...
Hein ?
Non. Non... ? Arrêtes. Tu te fais du mal. Concentres-toi donc sur l'herbe.
Oui, voilà, la verdure. Diversifiée, la flore, par ici. Tu reconnais quelques plantes en marchant, dont du plantin.
Une plante curative. Peut-être pourrait-elle te soigner ? Soigner ton vide, ou ton trop plein ?
Stupide, voilà ce que tu es. Et utopique. Irréaliste. Tu en as conscience, c'est déjà ça.

Quelque chose, ou plutôt quelqu'un vient briser le fil de tes pensées.
Auburn, ou châtains, ses cheveux ne sont pas plus longs que les tiens.
*Un miroir*, penses-tu quelques secondes. Mais non, c'est une vrai personne, une qui va te regarder d'un air supérieur, hautain, fier.
La Fille-miroir-qui-n'en-n'est-pas-un t'a vu. Tu en es quasiment certaine.
Elle semble si fragile. Innocente. Poupée de chiffon. Tu t'imagines un œuf avec son visage, et serres le poing.
Tu veux la briser. L'écraser.
Qu'elle n'ait plus cet air sage et... angélique.
Ton sourire, absent depuis quelques jours, réapparaît, bien que différent de d'habitude.
Là, il est mince... et carnassier.
RP privé avec @Hannah Scott. J'espère que mon Pas te plaît. À ton tour d'écrire, Plume. S'il y a un problème, n'hésites pas à m'hibouter.

Mirage inutile, Illusion dérisoire
Présence réduite. 4° Année RP. (Tami: elle/ la Plume: il)
30 juil. 2020, 22:15
Symbolique colorée  RP+ 
Un pas après l'autre, un jour à la fois, il ne faut pas tricher surtout pas avec le Temps. Pourtant moi j'ai envie de faire pause, je n'ai pas envie de quitter Poudlard et encore moins d'aller passer la moitié de mes vacances chez Joyce, toute la famille réunie quel plaisir ! Va-t-on encore me faire des remarques, des reproches, de dicter mon chemin et m'expliquer la vie ? J'en ai marre, ils me soûlent tous, je ne suis pas libre ? Je n'ai pas des droits ? Je n'ai pas la liberté d'expression ? Maman a déjà dû les informer pour... moi, les filles l'ont bien vu dans les couloirs, et eux qu'est-ce qu'ils vont en penser du drapeau multicolore ? Rouge, la couleur de l'amour n'est pas la même pour tout le monde, mon cœur est un drôle Mélange de couleurs. Drôle ? Non. Il est très beau ce Mélange, c'est mon Reflet. Un Reflet pétillant. Un Reflet multicolore et amoureux.

Mon cœur a envie de danser, pour oublier le reste et juste se concentrer sur ce bonheur pur et dur. Pour avoir le droit d'envoyer valser tous ses parasites et se sentir bien. Une vague de liberté heureuse me prend et j'enlève mes chaussures. Je sens l'herbe douce me chatouiller les pieds, c'est tellement agréable qu'un sourire enfantin se dépose sur mes lèvres. Pourquoi je n'ai pas souris avant ? Mes battements cardiaques sonnent comme le rythme entraînant d'une chanson, je veux juste vivre. Alors je m'avance vers le lac, je me rappelle de la belle vue, j'ai envie de la voir. C'est ce que je désire. Je vais pouvoir m'y tremper les pieds, monter à l'arbre et faire la galipette qu'Elflédea m'a apprise. Je me sens bien, du orange, la joie. Oui. Je me sens joyeuse et pleine de vie. Comme dans les chansons, je ressens un crescendo. Mes pas vont plus vite et se font court. Sans me soucier des soucis laissés à quelques mètres je cours comme si ma vie en dépendait. Je m'en fous qu'on voie ma culotte sous ma jupe d'uniforme ça ne changera rien à mes émotions car pour une fois je rayonne comme un grand soleil. Du jaune, je suis remplie de bonne humeur et d'ondes positives. Les regards sont le cadet de mes soucis à cet instant, je n'en i absolument rien à foutre.

Mes pas se ralentissent sur l'herbe du parc, elle me semble plus sombre que tout à l'heure, c'est parce qu'une larme se dépose sur mes yeux et ma vue se brouille. Mais elle n'est pas le travail du chagrin, elle est agréable, elle me fait plaisir. Cependant l'herbe est bien verte, comme le calme. En m’arrêtant ici je me sen calme et bien dans ma peau. Depuis bien longtemps toutes ses émotions étaient remplacées par la souffrance, la tristesse, l'angoisse et la sombre mélancolie. J’espère que vais rester dans cet état encore bien longtemps. J'arrive enfin sur le lac, le sourire collé aux lèvres je lève le regard vers le reflet du ciel dans le lac, quel beau miroir. Sauf qu'à la place du spectacle une fille est plantée là. Elle est là pour tout gâcher . Pour m'enlever mon bonheur, j'en suis sûre. Je veux juste qu'elle s'en aille, c'est tout. Je n'ai pas besoin de la voir triste, ce que je suis bien trop souvent. La tristesse ça brise les gens, moi je suis déjà casé et on peut rien faire pour moi mais si on pouvait me laisser profiter de ces rares moments. Sauf que la vie et injuste et dure, elle est bleue et terne. Elle m'a condamné aux pleurs, on peut pas faire machine arrière.

Cette Inconnue me fais vraiment chier, elle vient de faire effondrer un quelque chose que j'avais construit, je m'y étais accrochée mais elle a tout chamboulé. Elle est qui pour faire ça ? Le pire c'est qu'elle n'est rien, sûrement une simple innocente. Et ma colère n'est pas maigre, je lui en veux énormément, je suis retombé dans le faussé. Il faut juste qu'elle dégage et je ne vais pas éclater devant elle. Je peux le faire à tout moment et je le sais. Je ne me contrôle plus, les sentiments on prit le dessus, tout peut sortir n'importe quand. Violet, la rage et la rancœur.

Je suis multicolore, mais cette fille ne le sait pas. Heureusement. Mais j'ai envie qu'elle y goûte, à toutes ces couleurs.


Plume, je trouve mon Pas un peu Flou même si long. J'aime le titre et je m'en inspire. J’espère que la Danse sera rude ! @Tami MacCartey

Miroir dis moi si je ressemble vraiment à ce que je deviens. Toi qui m'observe tout les jours, tu dois bien savoir pourquoi je suis comme ça ?
2° année Rp
01 août 2020, 18:43
Symbolique colorée  RP+ 
J'attends ton prochain Pas avec impatience, Plume. Les Mots se sont frayés un chemin, je les ai écrits comme ils venaient. Espérant que mon Pas t'inspirera de nouveau.


Anis. Pour toi, cette couleur signifie le mépris.
Ouste. Tu n'es rien. Je me fiche de toi.

Arracher son sourire. Effacer son visage. Briser ses os.
Tu lui veux du mal. Cette Fille-miroir-qui-n'en-n'est-pas-un se tient à quelques mètres.
Pourquoi ne recule t'elle pas ? Tsss. Cette fille n'a aucun respect. Elle... Elle ne comprend rien. Elle est transparente. Elle ne vaut rien. Cette fille n'est pas de ton monde.
Dans ta tête du moins.

Mais tu sais que ce sont tes yeux qui ont raison. Ils te décrivent une adolescente, une vivante. Innoncente, tu n'en sais rien. Comment le savoir, de toute façon ?
Et puis, à quoi cela servirait-il d'en apprendre plus sur elle ? Elle n'est rien. Insignifiante personne. Qu'une vie.
Qu'une vie ? Peut-être est-elle seulement le fruit de ton imagination. Serdaigle, création. Ça ilustrerait bien ta Maison, ce mirage.
Mirage inutile, illusion dérisoire. Mais dans ce cas, pourquoi ne sourit-elle plus ? La Fille-miroir-qui-n'en-n'est-pas-un semble... en colère. Comme toi. De nouveau, tu es troublée, cet effet miroir t'intrigue.

Tu vacilles mais soutiens avec force son regard, qui te semble si puissant, si intrusif.

Il n'y a pas de quoi être curieuse, puisque cette inconnue n'est rien. Elle n'est que poussière, que mirage. Tu veux t'en persuader. Mais tu as beau te le répéter, tu sais que ce n'est pas la vérité.

Blanc cassé. Pour toi, cette couleur signifie le doute.
Toi ou elle ? Ici ou là-bas ? Oui... ou non ?


Elle vit, respire, te voit. Te voit. Purée... Et elle bouge pas ? Toi non plus, tu me diras.
Mais elle, elle veut pas s'écarter, faire demi-tour, aller plus loin ? Tu ne bougeras pas. C'est à elle de partir. De dégager. D'aller loin, très loin de toi.
Ce n'est pas à toi de partir. Hein, que c'est à toi de rester ? Et pas le contraire... ?

Tu remarques qu'elle ne porte pas de chaussures. Se les ait-elle faites voler ?
La pauvre.
Non. Tant mieux. La-Fille-miroir-qui-n'en-n'est-pas-un a dû user de son apparente innocence sur un élève qui s'est vengé. Ou alors les a-t'elle juste enlevées pour... courir ? Marcher ?
Marcher lentement ? Comme toi ? Faire un effort pour réguler son rythme ?
*T'es quoi ? T'es innocente ? Coupable ? Pourquoi tu viens m'embêter ? Me faire face ?*
Tu cherches avec espoir une réponse en elle. Une réponse... plutôt des dizaines. Des dizaines de réponses pour tes dizaines de questions. Mais elle n'en n'a pas. Comme tous ceux vers qui tu t'es tournée. Mais peut-être qu'elle, elle sait ? Qu'elle, elle est différente ?
Tu en doutes. Elle te ressemble, si tu n'as pas de réponse, alors elle non plus, c'est logique. Enfin, s'il reste un semblant de logique dans ce monde inquiétant et mauvais.

Saumon. Pour toi, cette couleur signifie la peur.
Araignées, douleurs, trahison.

Pourquoi elle dégage pas ?
Si ton regard laisse entrevoir les émotions, tu ne doutes pas que celles présentes sont la colère, l'espoir et le questionnement.
Car tu veux qu'elle parte, dans un endroit où tu n'iras jamais, perdu au fin fond d'une forêt, ou dans l'obscurité apaisante d'une grotte.
Non, cette Fille-miroir-qui-n'en-n'est-pas-un n'a pas droit à l'apaisement.
Elle doit te donner des réponses avant. Si elle les a ? Ton cœur s'emballe, tu ne comprends pas. As-tu peur de ce qu'il pourrait sortir de sa bouche ?
Qu'est-ce qui pourrait t'effrayer ? Qu'à chaque parole prononcée, une araignée en sorte et se dirige vers toi ?
Qu'elle te trouve des failles, qu'elle réussisse à te meirtire et à remuer un couteau mental ?
Qu'elle prenne la voix de ta sœur, de ton frère en te traitant de sotte, d'incapable, d'étrangère ? Qu'avec leurs voix, elle dirait te renier, ne plus te connaître ?

Non. Non, tu t'en fous. Non, ne dois pas avoir peur. Non, n'en n'as pas le droit. Tu te dois d'être forte, de ne pas plier face à ton miroir; non, face à cette Fille-miroir-qui-n'en-n'est-pas-un.

Mirage inutile, Illusion dérisoire
Présence réduite. 4° Année RP. (Tami: elle/ la Plume: il)
02 août 2020, 23:16
Symbolique colorée  RP+ 
Je ne suis pas Elle.

Je ne suis pas celle qui me nargue. Je ne suis pas aussi simplette qu'elle. Je ne la connais pas, certes. Mais j'ai du vécu, beaucoup de vécu, des larmes et des cris, ça ce n'est pas elle qui va me l'apprendre. Elle doit s'amuser, tenter des choses avec son entourage, frôler la vraie douleur. Celle du cœur. Mais jamais elle n'a été à ma place.

Moi mon cœur il est déjà rouillé. Il rouille à cause de mes Larmes. Elles ne cessent pas de couler comme si elles m'étaient indispensables. Pourtant je n'aime pas, enfin je ne me suis pas poser la question. Quand on pleure, on ne devrait pas en être content ? Content de souffrir ? Je crois que je n'ai pas envie d'échanger ses moments douloureux contre des souvenirs plus doux, je suis presque fière. Non, ce n'est pas de la fierté, je les aime presque car ils font ce que je suis. Avec du recul tout est plus beau, plus facile et agréable mais dans le moment présent je suis soumise à la mécanique du cœur, les sentiments prennent les rênes, mon hypersensibilité n'arrange rien.

Je vois la voit, Elle. Elle ne bouge pas, est-ce pour me chercher qu'elle reste ? Que veut elle de moi ? Que je parte peut-être. Ça c'est dans ces rêves, je ne bougerais pas, c'est Elle qui a commencé, avec l'écroulement de ma joie.
Mon esprit prend une autre face que d'habitude, ce n'est plus les sanglots. Place à mes colères.

Rouge bordeaux, haine et colère. Ce qui rôde dans l'air n'est qu'un mauvais présage.


Ce n'est pas à moi de partir car je n'ai rien fait. Je ne suis pas celle qui donne sa place par pitié puisque je fais le plus pitié. Il va falloir qu'Elle dégage la simplette, car j'en ai marre. L'envie de lui sauter au visage me prend, j'ai envie de détruire quelques choses qui lui fessaient beaucoup de bien. Il doit y en avoir un paquet. Je la regarde de loin puisque je n'ose pas encore m'approcher. De loin elle paraît simple. Une fille brune de taille moyenne, banale. Je ne vois pas ce qui il y a à l'intérieur mais je crains que ça soit vide et fade.

Comme une feuille blanche, aucune valeur,
Il y en a par milliers. Du blanc, quelque chose de neutre, simple et banal. Ça ne vaut rien.


Elle s'incruste dans mes émotions alors que je n'en ai pas envie, je n'ai pas mérité qu'Elle me touche au cœur. J'avais besoin de me rattacher à quelque chose mais Elle a tout gâché. Maintenant ça va être plus difficile de m'y attaché, à cause d'Elle. Je lui en veux. J'avance un peu, mon regard se dégrade et ma bouche est transparente, elle ne cache plus ma haine. Je balance mes chaussures devant Elle pour qu'elle comprenne que je ne vais pas bouger. La simplette n'a plus l'air si banale, elle paraît plus complexe mais ça ne change rien à mon jugement. Rien ? Si, les doutes creusent un trou dans ma certitude.

Je reste devant Elle, à un mètre. Je la confronte à présent et je ne ferai pas chemin inverse. Les yeux dans les yeux, une envie de la gifler pour un motif qu'Elle ignore. Le faire ? Si je le fais que se passera-t-il ? Elle va m'en vouloir, elle me veut veux déjà ? Est-ce que je dois le faire pour être en accord avec la haine abondante qui me remplit entièrement ?

Et puis on s'en fout des conséquences, je n'ai rien à perdre, je n'aurai pas honte. Je serre les poings, mes phalanges s'écrasent sur mes paumes. Ça fait du bien. Dois-je faire plus ? J'en sais rien mais les émotions sont trop fortes pour ne pas aller plus loin. Alors ma main se s'allonge contre sa joue innocente. Une belle tarte.

J'ai bien fait ?
Je suis allée trop loin ?
Et la suite ?


Plume je m'excuse pour Hannah, pas facile à contrôler. J'espère que ça ne t'a pas fait trop mal. Les pensées d'Hannah sont dérisoires mais tes Mots sont tellement beaux. Continuons encore longtemps @Tami MacCartey .

Miroir dis moi si je ressemble vraiment à ce que je deviens. Toi qui m'observe tout les jours, tu dois bien savoir pourquoi je suis comme ça ?
2° année Rp
10 août 2020, 15:55
Symbolique colorée  RP+ 
Tu ne sais pas quoi faire. Tu ne sais pas quoi penser. Tu ne sais pas quoi dire.
Tu es... Tu es perdue.

Albâtre. Pour toi, cette couleur signifie la contradiction.
Que faire ? Sourire ? Rester immobile ?


L'inconnue se baisse. Enfin. Elle va partir. Mais... Pourquoi elle te lance ses chaussures ?
Elle veut se rapprocher de toi ?
Ou elle ne tourne pas rond ?
Peut-être que...

Tu ne bouges pas. Inflexible, tu penses avoir compris le message. La Fille-miroir-qui-n'en-n'est-pas-un t'a balancé ses chaussures avec rage, avec force, avec colère. Elle veut que tu partes. Elle ne veut pas, elle aimerait. Toi, tu ne veux pas.

Elle s'avance. Tu restes immobile, statue de cire, visage de marbre. La Fille-miroir-qui-n'en-n'est-pas-un couvre rapidement la distance entre vous. Elle n'est plus qu'à deux mètres. Un et demi. Un.
Un mètre. Tu as envie de reculer, mais tu as l'impression que c'est un défi.
Recules et t'es morte.
Voilà ce que tu comprends. Mais tu ne plies pas. Tu ne dois pas t'en aller. Tu dois rester, tu ne peux pas te défausser, pas maintenant.
La fille lève la main. Tu sais ce qu'elle va faire, tu sais ce qui va se passer.
Pourquoi ? Pourquoi veut-elle te frapper ? Que lui as-tu fait ? Qu'as-tu fait à la Fille-miroir-qui-n'en-n'est-pas-un pour qu'elle veuille te frapper ?

Chlac.

Elle l'a fait.
Elle l'a fait !
Elle t'a touché. Elle va payer. C'est pourtant clair. Personne ne te touche. Pas sans ton autorisation.
Personne.

En plus, ça fait mal. Au cou, parce que ta tête s'est tournée sous la force du steak de doigts. À la joue. À ton amour-propre aussi. Surtout.
Tu replaces ton visage en face de la Fille-miroir-qui-n'en-n'est-pas-un. Tu as envie de lui crier dessus. De lui crier qu'elle n'avait pas le droit.
Pas le droit de te frapper, de t'abîmer. De te fissurer. D'écarter les abîmes de ton cœur.

Tu es une bougie. Vacillante, clouée au sol, impassible, et qui tient bon.
Tiens bon, gamine. Ne tombes pas. Ne flanches pas. Ni mentalement, ni physiquement.
Tu te figes, mais un tremblement de tes bras trahit ta fureur.

Orange. Pour toi, cette couleur signifie l'arrogance.
Vas-y, lève la main sur moi si tu l'oses.


Tu baisses la tête, comme un chien soumi, mais gardes ton regard dans celui de celle qui t'a frappée. Tes lèvres s'étirent légèrement et forment un semblant de sourire.
Arrogante. Tu ne t'en rends pas compte, puisque cette posture ne t'est pas familière, mais tu as l'air arrogante.

Tu ne sais pas communiquer mentalement, mais si la Fille-miroir-qui-n'en-n'est-pas-un est legilimens, elle peut lire ton regard.

*Vas-y. Continue. Frappe-moi si tu veux. Je me vengerai. Mais je ne bougerai pas. J'ai mal, mais c'est pas toi qui a commencé à me blesser. Toi, t'as fait que tourner le couteau dans ma plaie, c'est tout. Vas-y, frappes-moi, Faux-miroir. *

Plume d'@Hannah Scott, je ne sais pas quoi dire de plus pour mon retard. Désolée de ce court, de mauvaise qualité mais clair post.
Ma Protégée s'adapte, n'aie crainte. Il y a de tout dans une vie.

Mirage inutile, Illusion dérisoire
Présence réduite. 4° Année RP. (Tami: elle/ la Plume: il)
14 août 2020, 17:36
Symbolique colorée  RP+ 
La culpabilité c'est pour les nuls, en plus elle la cherché.

C'est trop tard pour revenir en arrière mais au final je ne regrette pas tellement, je ne culpabilise pas non plus. J'ai des arguments moi, pourquoi elle a tout gâché avec sa présence ? Elle n'avait pas de raisons, moi si. Pour une fois que je n'ai pas peur de faire mal aux autres je ne dois pas regretter sinon je vais finir encore une fois comme une faible. Alors je lève la tête je lui fais face, elle ne m'intimide pas plus qu'un crapaud exigu avec sa petite tête d'innocente, elle joue bien la comédie. Ce qui est fait et fait et ce n'est pas la vie qui va me dire le contraire, elle n'aurait pas dû m'apprendre à me défendre si elle ne voulait pas que je me serve de mes mains. On voit encore les éclaboussures de ma colère sur sa joue, sa peau de poupée semble brûler, quel dommage.

Je ne suis pas fière non plus mais elle me paraît toute petite cette fille destructrice pourtant on mesure à peu après la même taille alors je ravale ma fierté. Elle aussi elle détruit les gens comme la fille du Dîner, Lexa. Pourquoi elles s'en prennent à moi je n'ai rien à voir avec elles, je voulais juste être heureuse pour une fois mais je n'y arrive pas à chaque fois tout s'effondre devant mes yeux sans que je puisse y remédier. Maintenant quand quelqu'un s'en prend à moi je me venge. Je ne fonds plus en larmes car c'est trop facile et le niveau est plus élevé à présent. Je ne me laisse plus faire, les gens on prit une mauvaise habitude de croire que je pourrais supporter sans dire un mot.

Je veux devenir forte. De toute façon j'ai pas le choix, si je veux survivre et vivre dans ce monde il va falloir que je me comporte mieux que ça, les claques et les pleurs ne vont rien changer à ma résistance. Il n'y a que les lignes que je tracerais sur le parchemin qui feront de moi une fille différente. Mes carnets renferment déjà cette force il faut juste que j'arrive à réécrire pour moi et pas pour les autres.

Moutarde. Agacement, il ne faut pas aller trop loin. Elle franchit les limites mais elle ne s'arrête pas. Toujours plus loin, ça te ronge.

La fille qui a claqué des doigts pour envoler le peu de bonne humeur que j'avais lève enfin la tête. Elle a compris. Non je n'ai pas l'impression vu le sourire qu'elle me lance. J'enfonce en plus mes pieds dans l'herbe pour me retenir de lui en coller une autre. Elle ne comprend pas. Elle ne comprend rien. Elle m'agace avec son arrogance mais ce n'est pas ça qui va me faire fuir je suis décidée je ne partirai pas, sinon je suis lâche.

Elle attend quoi, que je lui tende un mouchoir ? Des excuses ? Ni compte pas. Son sourire prédit un mauvais présage mais je compte bien y répondre je n'ai pas peur, je suis capable de lui faire face est pas une poupée qui me déstabilise.

Gris. Miroir, miroir qui ira le plus loin. Les Reflets sont gris et les Échos aussi. Ne te tombe pas trop loin dans ce piège infini.

De l'arrogance, de l'ironie, moi aussi j'en ai. Si elle veut je lui faire goûter, il vrai parfois que j'y ajoute un peu de mépris, j'espère que ça ne la gêne pas. À mon tour je lui réponds par un beau sourire qui n'a pas lieu après mon acte de violence mais si elle joue à ce jeu, à présent moi aussi. Il n'est plus question de se venger, j'ai juste envie de la voir sombrer. Innocente qu'elle est.

Mots soulignés pour le défi P & E
Plume, voilà mes Mots, ils sont, une fois de plus, flous mais Hannah change avec son âge et les hormones commencent à agir petit à petit. Elle a besoin de plus de force. @Tami MacCartey

Miroir dis moi si je ressemble vraiment à ce que je deviens. Toi qui m'observe tout les jours, tu dois bien savoir pourquoi je suis comme ça ?
2° année Rp
18 août 2020, 16:20
Symbolique colorée  RP+ 
Elle réfléchit. Tu le vois clairement, elle réfléchit.
Peut-être à son geste, à son attitude. Attitude de gamine complètement... Complètement... Tu ne trouves pas de mot.
Tu la toises, hautaine, le regard brûlant.

Vert d'eau. Pour toi, cette couleur est celle de l'acceptation.
Elle fait ce qu'elle veut. C'est son choix. Elle en assumera les conséquences.

Tes yeux clairs ne quittent pas les siens, c'est à peine si tu clignes des paupières.
Flap, flap. Tes paupières chassent les poussières et hydratent tes yeux.
Non. Tu ne pleureras pas, elle ne le mérite pas.
Dans ta vision périphérique, un oiseau semble voler au ralenti. Le temps te semble se dilater.
Tu entends un bruit, régulier et profond, qui fait trembler tes entrailles.
Bom-bom. Bom-bom.
On dirait la grosse caisse d'une batterie, qui bat avec force.
Son résonnement est puissant, il te rappelle quelque chose. C'est comme quand tu as penses à une plante et que tu n'arrives pas à mettre de nom dessus.
Sauf que là, ce n'est pas une plante. Une plante sait se débrouiller, elle n'a pas besoin de toi. Peu lui importe que tu ai oublié son nom. Ce n'est pas ça qui la nourrit et la fait grandir.
C'est atrocement familier, tu te sens honteuse de ne pas savoir, de ne plus savoir ce que c'est.
Une plante, c'est autonome. Chacun sa vie.
Bom-bom. Bom-bom.
Ce son, si familier, t'emplit les oreilles.
Tu es sourde aux clapotis du Lac. Sourde au vent qui fait bruisser les arbres non loin. Sourde aux pépiement des oiseaux.

Tu n'entends plus que ce tonnerre.

La Fille-miroir-qui-n'en-n'est-pas-un t'effraie, mais ton émotion ne transparaît pas derrière ton masque.
Elle t'effraie parce qu'elle te ressemble.
Elle t'a imité.

Cyan. Pour toi, cette couleur est celle de l'espoir.
Peut-être qu'elle te comprend, en fait. Qu'elle peut... t'aider ?

Elle te fait un peu peur, mais ce n'est rien face à l'espoir qui t'habite désormais. L'espoir que tu abrites.
Elle te ressemble.
Tu n'arrives pas à chasser cette phrase, ce verbe de ton esprit.
Mais en as-tu vraiment envie ?
Cette Fille-miroir-qui-n'en-n'est-pas-un-quoique-on-ne-sait-jamais-car-l'espoir-est-permi, plus que de te redonner espoir, t'a redonné foi.
Foi en toi. Foi dans les autres.
Bom-bom. Bom-bom.
Dans la vie.
Grâce à la Fille-miroir-qui-n'en-n'es... non.
Grâce à la Fille-demi-miroir-qui-te-redonne-espoir.

Lentement mais sûrement, tu relèves la tête. Tu es un peu plus petite que la Fille-demi-miroir-qui-te-redonne-espoir, mais tu sais, tu sens que vous êtes en partie semblables.
Que vous pouvez vous comprendre.
Tu la regardes bien en face.
Bom-bom. Bom-bom.
Tu ignores les battements de ton cœur.

Ton sourire arrogant se transforme en un vrai sourire. Petit, certes.
Ça anime un peu la marque de la gifle, mais qu'importe la douleur.
Tu prends conscience que depuis quelques mois, avant mai même, tu n'affichais plus de perle de ce genre.

Ce que peut voir la Fille-demi-miroir-qui-te-redonne-espoir, c'est de l'espoir.
Et un sourire sincère.

Plume d'@Hannah Scott. Que dire ? Laissons mon retard de côté.
Je me suis laissée guidée par tes Mots, pas flous du tout à mes yeux; et ma Protégée a réagi. Pas forcément comme j'aurais pû le penser, mais elle a agit.
Ne sachant si la force dont ta Protégée aimerait se remplir s'est approchée ou s'est éloignée.

Mirage inutile, Illusion dérisoire
Présence réduite. 4° Année RP. (Tami: elle/ la Plume: il)
02 sept. 2020, 22:16
Symbolique colorée  RP+ 
C'est pénible d'être comme Elle.

Je m'suis perdue dans son Équilibre, son Équilibre de merde. Ça c'est bien moi qui le dis parce que dans ses yeux je ne vois pas la même chose, et moi qui croyais qu'elle était consciente de ce qui s'est produit dans mon corps à cause de sa présente, et qui croyais que tu croyais que la cible, j’croyais qu'elle savait ce que je ressentais. Je me rend compte que son Équilibre est le même qui me fait danser chaque jour, on a tous la même façon d'obéir aux émotions, les couleurs de notre nuancier sont différentes mais elles sont dans la même position et ont le même rythme. J'pensais elle voulait être là dans ma vie mais elle n'a pas choisi, elle ne me comprend de la même manière que je ne la comprends pas. Je me suis noyé dans cette question de compréhension et conscience. Elle est aussi innocente que je le suis car nous sommes toutes les deux ignorantes qui peuvent ne savent pas ce qui bien ce passer dans la tête de l'autre. On est identique, enfin presque. Comme les reflets troubles des flaques d'eau dans la rue un matin où la pluie est venue divaguer. Je sais, elle ne sait pas ce que je sais. Elle sait, je ne sais pas ce qu'elle sait. On sait, ils ne savent pas ce qui règne entre nous. Elle m'attire vers son savoir avec un sourire qui devient presque sincère. Elle doute toute comme moi je ne sais même plus ce que je sais. Est-ce que je sais qui est l'Échos ou l'Équilibre. Non je n'en ai aucune idée, je ne connais pas leur définition pourtant je les comprends. Alors qu'avec cette fille je sais qui s'est mais je ne la comprends pas, pourtant j'aimerais tellement.

Où es-tu ma lavande, ma lavande qui m'intrigue. J'suis curieuse, j'veux tout savoir. T'es un vilain défaut ou est ce que tu me tires vers le haut pour atteindre une part de savoir ? La Curiosité elle aussi je la ressens mais je l'ai toujours pas comprise.

J'crois que je m'intéresse à Elle, comme si je cherchais une réponse à une question que je ne connais pas encore mais qui résonne au fond de moi, cette question et au fond de la baignoire, on la distingue mal, on l'entend mal et on m'a reconnaît pas. J'ai l'impression qu'elles résonnent aussi au fond toi, toi enfin elle, 'fin j'connais pas son nom. Je ne suis pas sûre qu'elle s'appelle ‘la fille qui détruit’ sinon ses parents ont choisi de lui mener la vie dure. J'ai envie de connaître son nom, car les pronoms et ma vision des choses ne me conviennent plus. J'ai envie d'en savoir plus, de savoir la raison de sa venue ici, dans le lac.

Elle n'est pas responsable de la tristesse qui m'est tombé dessus, je ne suis pas sûre que ce soit de la tristesse. J'étais plus en colère que désespérée, j'lui ai mis une claque, volontaire. Je crois que je lui en veux plus. La claque, je la regrette. Je n'aurais pas dû. J'aurais dû réfléchir un peu plus et contenir mes émotions. J'aurais dû les retenir à l'intérieur, elles sortent trop facilement. Je regrette de l'avoir traité comme innocente car je ne la connais pas, ici je ne suis pas seule à être déchirée en lambeaux par le côté tranchant de la vie. J'espère que Lexa aussi le sait à présent. Mais peut-être que sa vie est caressée par la joie de vivre, si c'est le cas, je crois que j'aurais une raison de lui en vouloir ou au moins d'être jalouse. Avec son sourire narquois qui disparaît.

Au fil de mes pensées mes lèvres deviennent transparentes et montrent mon remords. Je mords ma lèvre inférieure comme si ça allait convaincre ma culpabilité de disparaitre. Eh merde, j'ai encore fait n'importe quoi. Si on m'avait dit que je m'en voudrais j'y aurais pas cru. Je passe d'un sentiment à l'autre comme on change de chemise, ça m'énerve. J'ai refoulé ma colère pour la troquer contre la honte. Moi qui a peur d'avoir honte...
Je suis instable, personne ne voudrait de moi. Mais elle sourit, son sourire est véritable. Il n'y a pas d'illusion, elle me sourit, à moi. Ce n'est pas normal de réagir comme ça quand on vient de te frapper.

Tu l'imites, elle répond de manière surprenante comme tes réactions. Tu lui ressembles et elle te laisse sûrement une chance. Saisis la putain !

Vraiment ? Je ne suis pas sûre qu'elle m'accueille à bras ouvertd non plus. Elle doit quand même m'en vouloir, ça a dû lui faire mal. Pourtant elle sourit et en face d'elle je doute de ce que je dois faire. Est-ce que je peux lui faire confiance ?

Crème, une couleur pâle et douce. J'ai l'impression qu'elle te réconforte, essaye de faire de même. Calme, réconfort apaisement. Rien n'est très grave.


Je prends la fille-qui-est-trop-de-choses-à-la-foi dans mes bras assez vite pour ne pas lui laisser le temps de me repousser comme j'aurais pu imaginer. Elle me réconforte à sa façon, j'ai l'impression de prendre Maman dans mes bras, les câlins ça fait du bien, c'est tout simple il n'y a pas besoin de voir plus loin.

Les couleurs de nos nuanciers sont différentes mais elles sont harmonieuses et complémentaires.


Si tu ne réponds pas vite ce n'est pas grave prend ton temps. Six jours, trois semaines ou deux mois, je veux juste pouvoir continuer à Danser j'ai pas envie que la musique s'arrête. Je veux pas éteindre la flamme qui nous anime, dis moi que toi aussi tu la vois cette flamme. Ces Mots j'avais juste envie de te les partager, c'est tout.
C'est aussi une Danse importante pour Hannah et pour moi aussi. Tu viens de lire mes Mots j'epère qu'ils résonnent et qu'un sourire s'est creusé. Ça se trouve tu es en train de tiré la tronche mais j'aime quand même imaginer que ça te redonne le sourire. @Tami MacCartey

Miroir dis moi si je ressemble vraiment à ce que je deviens. Toi qui m'observe tout les jours, tu dois bien savoir pourquoi je suis comme ça ?
2° année Rp
28 sept. 2020, 22:08
Symbolique colorée  RP+ 
Le temps ne te paraît plus si ralenti. Tu le sais, puisque du coin de l'œil volent des oiseaux. Ou des hyppogriffes. Ils volent à une allure quasiment normale.
Tu ne détournes pas ton regard, rempli d'empoir à en faire fondre la glace. La chaleur, la force de ton regard est si... dure. Constante. Cette fille-demi-miroir-qui-te-redonne-espoir porte si bien le nom que tu lui as prêté.

Elle te re-donne espoir.
Elle ravive ce sentiment.
Elle ravive cette émotion.
Elle ravive cette force.
Elle te re-donne vie.

Tu vois son visage changer. Sa bouche se tordre, se pincer. Va t'elle parler ? Te parler ?
Briser cet étrange équilibre ? Étrange mais magique ? Pourquoi "mais", d'ailleurs ?

Non. Non, elle ne dit rien.
Blanc cassé.
Pour toi, cette couleur signifie le soulagement.
C'est bon, elle n'a rien dit. N'a pas brisé ce voile de paix.

Elle a juste l'air... Triste. C'est moins positif.
Ça gâcherait presque ton espoir. Presque. Mais l'espoir que cette inconnue-pas-si-inconnue t'a insufflé est puissant.

L'inconnue-pas-si-inconnue à l'air de se repentir. De s'en vouloir. Pourquoi ?
Un bref instant, tu imites son expression. Tu veux garder le reflet que vous avez instauré.
Mais tu ne peux pas, la sensation de remords ne t'appartient pas. Elle appartient à cette fille.
Tu n'as pas le droit de lui voler ses sentiments.
Ce serait comme une trahison. Il ne faut pas la trahir, cette fille-demi-miroir-qui-te-redonne-espoir.

Tu ne sais pas quoi faire. Est-ce à toi de briser le silence ? De la consoler ? De la réconforter ?

Ambre. Pour toi, cette couleur signifie la gêne.
Comment faire ? Tu n'en sais rien ? Comment t'y prendre ?

Tu aimerais la rassurer, lui dire que tout va bien dans ce monde cruel et injuste.
Que tout va bien, il suffit de garder les yeux rivés aux illusions.
Que tout va bien, vous allez vous en sortir, de cette vie bordélique.
Que tout va bien, vous n'avez pas à souffrir.
Que tout va bien, que vous allez surmonter vos douleurs.
Que tout va bien, parce que vous allez vous aider. Vous protéger mutuellement.

Tu aimerais tant lui dire ça. Tu aimerais tant lui dire que vous pouvez tout surmonter. Tu aimerais tant la soulager, soulager ses épaules d'Atlas de son Monde malheureux.
Mais tu n'es qu'une gamine, impuissante et frêle.
Tu restes plantée, ne sachant que faire.

Mais elle, elle agit. Tu vois d'abord ses épaules avancer, que tu regardes machinalement. Puis son corps tout entier suit le mouvement.
Tu sens qu'elle t'embrasse au premier sens du terme. Elle te prend dans ses bras.
Pourquoi ? N'a t'elle pas compris que tu ne veux pas de contact ? Qu'est-ce qui lui prend ?!

Ton premier réflexe est de te cambrer, de tenter d'échapper à cet étreinte. Mais elle te tient.
Ce câlin te rappelle tous ceux que tu as eu. Ils ont été rares, et c'était voulu.
Ce type d'étreinte se mérite.

Mais elle, elle la mérite, non ? Elle t'a redonné espoir. Ce n'est pas rien...
Tu restes immobile, une seconde, puis deux. Ton dos se remet normalement, et tu lèves les bras.
Tu ne peux pas être moins sûre de tes actes que maintenant.
Tes bras enserrent la fille-qui-te-redonne-espoir, d'abord timidement, puis fermement.
Oui. Elle mérite cette étreinte puisque c'est ton miroir. Toi aussi tu la mérites. Et vous avez besoin.
Toi, en tout cas.
Ou bien elle ?
Tes sentiments ne sont plus clairs. Ce sont peut-être les siens qui s'ancrent en toi.
Cobalt. Pour toi, cette couleur est celle du bonheur.
Cobalt, bleu cobalt. Le bonheur qui fait rire, le bonheur qui fait sourire.


Tu cherches tes mots, tu cherches les Mots.
Tu penses à ta culture, aux chansons que tu connais.
Tu penses à ce chanteur français, Christian ou Christophe, tu ne sais plus trop. Tu penses surtout à l'une de ses chansons. Son titre, ses paroles t'avaient marqués.

- Je lui dirais les Mots Bleus,
Ceux qui rendent les gens heureux...

Ta voix chantonnant n'est qu'un murmure, mais tu espère que la fille a tout entendu.
Le contraire serait certes un peu étrange, vu votre proximité, mais à t'elle compris ?
Ces paroles sont en français, elle n'a peut-être pas saisi.
Et tu as peut-être fait quelques fautes de grammaire ou de prononciation, mais cette langue n'est pas si facile.

Ces Mots lui sont destinés, tu espères qu'elle comprendra. Si ce n'est pas le cas, qu'elle sente au moins la tête que tu as posé sur son épaule.
Tu te laisses aller. Dans la position que tu as, tu es vulnérable, elle pourrait te trancher la gorge ou te mettre à terre.
Mais non. Tu as confiance, tu te dis qu'elle ne le feras pas. C'est tout. Et tu y crois.

À mon tour de laisser les Mots se flouter. Mon Pas n'est pas toujours net, même à mes yeux. Si vraiment il est trop brumeux, tu sais que ma volière t'est ouvertetout comme à Toi, Plume qui nous lis, n'ai pas d'hésitation.
Dansons, Plume, dansons encore. Peu m'importe le temps que tu mettras à répondre, j'attendrais. Le Temps peut paraître rapide, mais pour moi il est long. Que tu répondes en quelques heures ou en plusieurs mois, je t'attendrais. @Hannah Scott, viens te perdre dans ce Pas...
Que la bougie que nous avons allumé puisse garder sa flamme en vie. Si tu cherches la Chanson d'où les paroles sont tirées, la voici.

Mirage inutile, Illusion dérisoire
Présence réduite. 4° Année RP. (Tami: elle/ la Plume: il)
07 oct. 2020, 20:39
Symbolique colorée  RP+ 
▸ ⏸
J'aimerais faire une pause par moment. Rendre les situation instantanés, interminable, ou juste pouvoir les sentir à volonté, prendre le Temps de les apprécier. Avoir le Temps de les vivre. Il nous manque trop de Temps, il nous empêche de faire tellement de choses, il m’empêche d'être moi-même.
On apprend vite à connaître les gens.
On apprend vite à faire comme les autres.
On apprend vite à choisir ce qu'on aime.
On apprend vite à suivre la société.
On apprend vite à se présenter.
On apprend vite à juger.
On apprend vite à aimer.
On apprend trop vite. Et surtout jamais l'inverse. Ça serait dommage de comprendre et de savoir la bonne réponse, pas celle qu'on nous dicte. Pourquoi on ne voit que des hommes qui sont amoureux de femmes, des femmes qui s'occupent des enfant et qui préparent de la choucroute, des chefs d'entreprise hommes, des hommes costaud qui pleurent jamais et des enfant complètement cons ? Pourquoi ça ne change pas ? Pourtant on peut aimer qui on veut, avoir un métier qui nous plaît qui que l'on soit, pleurer quand on a envie, s'occuper de ses enfants et faire des gâteau au chocolat même si on a des testostérones et les enfants ont le droit réfléchir. Moi j'suis une fille qui aime des filles, aïe. Je n'aime pas les jupes et les talons aiguilles, aïe. Je ne sais pas cuisiner et j'ai envie d'être importante, aïe. J'ai envie d'être moi-même, aïe. Toujours le même problème, ce n'est pas vraiment comme dans les contes, je n'attends pas un prince charmant en me regardant dans le miroir et en portant une robe rose en tulle, et ça pose problème car c'est un peu différent de l'Histoire de base. Sauf que la personne qui a écrit l'Histoire de base, je l'emmerde. Et je serre plus fort cette Fille du Lac qui me donne tellement de force.

J'ai envie de me battre pour ce qui semble nous faire vibrer, je suis déterminée, motivée pour éradiquer ce qui m’insupporte. Allons-y, visons le sommet, Pourpre.

J'ai déjà cette force de croquer cette putain de vie à pleine dent, alors quand je sens les bras frôler mon corps pour me prendre en retour dans ses bras, j'ai envie de l'avaler d'un coup, cette Histoire-modifiée. J'aimerais la remercier celle qui m'a dans les bras en ce moment car j'ai l'impression d'avoir fait pause. J'ai l'impression de renaître, je vais éclore, la fleur fanée du mois de mai peut reprendre des couleurs petit à petit. Je serai colorée jusqu'au bout des doigts, si mes émotions sont classées par couleurs, je serai un arc-en-ciel. Avec ma grande palette d’émotions je vais recouvrir toute mon Âme de sorte à rayonner. Quand je serai heureuse le soleil sortira et mes larmes révéleront ce beau spectre. Il m'inspire la chance et un bonheur particulièrement sincère, dommage que le soleil et la pluie ne se sont pas donner rendez-vous !

Le silence précieux n'a toujours pas été rompu, je ne sais pas si je dois le faire. J'ai envie de lui dire des Mots mais ce silence est très agréable, juste nos cœurs qui ne se comprennent pas besoin de faire de longues phrases quand tout se passe à l’intérieur. J'avais besoin d'affection ces derniers jours, car personne ne reste insensible pendant ce Dîner. J'avais besoin qu'on me prenne dans les bras, qu'on me dise que je vais en sortir plus forte. Que c'est juste un petit événement, que ça ne va pas me marquer à vie. La Fille-du-Lac me donne tant d'affections, à cet instant, elle ne s'en rend peut-être pas compte mais j'en avais besoin. J'avais besoin d'elle.



- Je lui dirais les Mots Bleus,
Ceux qui rendent les gens heureux...


J'entends ces Mots pour la deuxième fois, je ne sais pas trop ce que ça veut dire, mais maman disait que c'est une musique française très belle et ça l'émeu à chaque fois qu'on l'écoute dans la voiture. Ça doit être beau et plein d'amour, je reconnais Mots, Bleu, Heureux. À l'école primaire on a fait un tout petit peut de français, j'aurai dû continuer si j'avais continué une scolarisation moldue. Mais non, à la place des maths on nous apprend les potions, et à la place de manger dans un self, on mange dans une salle ou des gens meurent devant nos yeux. Si maman est touchée par ces paroles c'est une bonne raison alors j'en déduis que ça doit me donner de la force. En disant ces paroles, la Fille-du-Lac m'a offert le son de sa voie, maintenant que le silence à était rompue je pense que je peux parler, pour lui montrer que j'ai un peu compris je lui réponds un nom d'artiste dont je ne suis pas sûre.

- Christophe, en français ? Froggies ?

Je relève ma tête de façon a la regarder dans les yeux, sans me défaire du câlin, j'ai envie de voire son visage, sa réaction.

Vert canard, une sorte de complicité ce lit sur ton visage, n'est-ce qu'un Mirage ?

Plume, j'ai mal au ventre, c'est horrible. J’espère que tu souris en lisant ces lignes. Jolie petite histoire...

Miroir dis moi si je ressemble vraiment à ce que je deviens. Toi qui m'observe tout les jours, tu dois bien savoir pourquoi je suis comme ça ?
2° année Rp