Troisième année rp
15 Avril 2045
@Joanne Taylor
@Noah Hilton

Tu n’en pouvais plus. La petite méritait. La petite méritait ce qui lui était arrivée. Tu lui en voulais, tu voulais lui jeter la faute. Malheureusement, elle n’y était pour rien, elle voulait t’aider. Tu ne l’avais pas perçu, tu n’avais pas voulu le percevoir. Pour toi, c’était une ennemie. Quelqu’un à haïr. Tu te retenais depuis un mois, et tu avais craquer, tu en pouvais plus. Tu t’étais lâché, tu en avais eu besoin. La première année était mal tombé. Tu voulais aller mieux.



Il faisait bien noir, et tu avais regardé le château, avant d’aller dans le sens contraire. Tu avais plongé, là où personne ne te retrouverait. Tu voulais être tranquille, tu voulais retrouver ta liberté.



Tu étais en colère. Tu voulais au plus vite rejoindre l’autre côté. La fatigue t’envahissait petit à petit. Tu nageais comme tu le pouvais, mais ton petit corps n’avançait pas vite. Tu avais du chemin à parcourir. Tu voulais aller de l’autre côté, mais c’était impossible, tu ne le savais pas ou du moins plus. Tu pensais y arriver, l’idée t’avais envahi la tête. Ton cerveau avait été conquis, il ne restait plus rien, à part cette idée, qui formait comme un gros point rouge, clignotant à l’intérieur. Impossible de changer d’idée, impossible de te ressaisir, tu étais perdus en toi même. Tu faisais simplement, bouger tes bras et tes jambes.



Tu te fatiguais pour rien, tu n’aboutirais pas. Mais tu étais convaincu, et tu nageais dans l’eau froide, à bout de bras, à bout de force. Tu commençais, petit à petit à boire la tasse, en t’enfonçant peu à peu.



Non, tu n’y étais pas, mais rien ne peut maintenant t’arrêter. Si tu ne fais pas demi-tour bientôt, tu ne pourras plus avancer, au risque de couler...

Le jeune Serpentard n’arrivait pas à trouver le sommeil, les récentes confrontations qu’il avait eues avec les élèves de différentes maisons le faisaient réfléchir sur son comportement ces derniers mois. Les remarques de Elfie la semaine dernière et le regard de certains Serpentard lors du repas de ce soir ne cessaient d’apparaître dans ses rêves et cela l’empêchait de dormir. Il en avait marre de ne pas y parvenir et après un enième regard à sa montre, il se décida à sortir du dortoir des Serpentard. Il s’habilla rapidement, de manière assez chaude ne sachant pas encore ce qu’il allait faire.

Il se rendit dans un premier temps dans la salle commune mais la présence d’élèves plus âgés le motiva a sortir discrètement de la salle commune de Serpentard. Après s’être assuré que personne ne le suivait, il prit la direction du hall pour se rendre dehors. Il avait besoin de prendre l’air et les fenêtres ne donnant que dans le lac l’empêchait de le faire. Espérant ne croiser aucun professeur ou membre de l’équipe éducative, il agit rapidement, il aimerait éviter une autre punition.

S’étonnant de voir la porte non vérouillée, il s’empressa de la refermer derrière son passage et s’engouffra dans la fraîcheur de la nuit. Il traversa le parc rapidement pour se retrouver près du lac ou il serait plus au calme et pourrait se vider la tête. Il n’y avait que la lumière de la lune pour l’éclairer dans le parc mais il s’en accommoda rapidement et n’alluma pas sa baguette. Une fois arrivé près de la berge, le garçon s’assit face au lac et se perdit dans ses pensées.

C’est alors qu’il fut dérangé par un bruit, il avait eu l’impression d’entendre quelque chose tomber dans l’eau mais n’arrivait pas à voir ce que ça pouvait être. Ne voyant rien de particulier il laissa tomber mais très vite des bruits brisèrent le silence. Il se releva et alluma sa baguette magique dans l’espoir de voir d’où ce bruit venait. C’est alors qu’il vit au loin, trop loin pour voir avec précision, une masse nager. En se concentrant il eut l’impression de voir un élève nager vers l’opposé des berges. Il essaya d’attirer l’attention de la personne en bougeant sa baguette allumée dans tous les sens mais il n’y avait rien à faire. Il appela la personne, en vain.

Bien qu’il ne soit pas sur que ce soit un élève de Poudlard, Noah ne pouvait pas faire l’autruche, il ne pouvait pas laisser la personne nager dans le lac à cette heure dans le froid. Il réfléchissait du mieux qu’il pouvait pour trouver une solution mais il ne savait pas quoi faire, il avait besoin de l’aide d’un adulte. Il aurait aimé aller chercher sa directrice de maison, c’était certainement l’adulte en qui il avait le plus confiance mais il ne pouvait pas laisser cette personne sans surveillance. Il ne savait pas qu’elle sort il pouvait utiliser pour attirer la personne vers la berge. Il lança alors le seul sort qui lui paraissait utile dans cette situation. Il aurait certainement une punition mais ce n’était pas l’urgence. Il leva sa baguette vers le ciel et souffla:

« Periculum ! »

Les soirées défilaient, inlassablement. Le temps ne semblait pas vouloir apaiser Joanne qui se torturaient toujours l’esprit. Parfois, ses pensées l’amenaient à penser à Rafael, d’autre fois, son esprit était si encombré de runes qu’il était difficile d’y voir très clair pour quelqu’un de non initié. Ce soir-là, elle se baladait dans l’obscurité du parc, cherchant dans les ombres des échappatoires qu’elle ne trouverait pas. Ses pensées allant et venant sans arrêt. Pourtant, ce soir-là quelque chose attira ses yeux. Difficile de ne pas les voir. Contrastant avec le ciel d’un noir d’encre, les étincelles rouge faisait penser à un feu d’artifice : élève souhaitant briller auprès des autres ? Audace d’un énième adolescent ayant choisi de briser le couvre-feu ?

Sans savoir ce qui l’attendait, l’enseignante accéléra le pas : hors de question de laisser un gamin s’en sortir. Elle en avait marre, mais marre de ces gosses insupportables qui faisaient ce qu’ils pensaient être bons sans savoir qu’ils prenaient des risques inconsidérés. Joanne ne tarda pas à trouver l’origine des étincelles : un élève se tenait, bien droit, devant le lac noir. La professeure vociféra « Mais que faites-vous là à une heure pareille ! ». Et lorsqu’elle reconnut l’élève – Noah Hilton, de sa propre maison – sa colère se mua en profonde déception. « Hilton, je ne pensais pas que vous étiez de ces élèves qui brise le couvre-feu pour faire usage de la magie ». Le ton était dur. Avec l’obscurité, Joanne n’avait pas remarqué qu’un autre élève était dans le lac noir.

Tes efforts étaient vains. Tu essayais de nager de plus en plus rapidement. Tes membres fatiguaient, ils commençaient peu à peu à s’ankyloser. Tes bras, tes jambes et tes abdos, te faisaient mal. Le rythme que tu avais eu pour arriver jusqu’à l’endroit où tu te trouvais, s’était dissipé. En tant normal, tu pouvais nager longtemps, sans difficulté, mais avec les conditions d’aujourd’hui, tout était plus dur. Cela faisait presque le tour de l’horloge que tu n’avais pas dormis, la fatigue mélangée à la colère des événements du début de nuit, faisaient qu’étonna avancer était plus compliqué que à un autre moment.

Dans ton esprit, tout était clair. Bientôt, il y aura la berge. L’autre côté, et la liberté. Tu pourras te reposer, avant de retourner chez toi.
En réalité, ça l’était moins. La berge était encore loin et il était impossible d’y aller. Il n’y avait pas de moyens pour sortir, en tant qu’élève. En plus de cela, si jamais par n’importe quel miracle, tu y arrivais, Dublin, c’était vraiment loin, et tu n’aurais rien, avec toi. Pas de nourriture, pas d’eau, et sans moyen de transport. Mais pour toi la clarté de la réussite était installé dans toute ta tête.

Mais pendant que tu nageais, tu vis, des étincelles rouges partir dans ta direction. Celle-ci, venait de la berge, du côté de Poudlard. Quelqu’un l’avait découvert, c’était sur. Si jamais c’était un adulte, il ne serait pas possible, de recommencer ensuite. Se baigner dans le lac la nuit était une mauvaise excuse, surtout dans ton état. Tu risquerais de ne pas contrôler tes tests, ni ta parole. Si c’était un élève, il y avait aucune chance pour qu’il t’attrape. Ne sachant pas encore, tu décidas de continuer et de remettre un peu de rythme dans ta nage.

Espérant être trop loin pour revenir à Poudlard.

Le sort avait été une réussite, des étincelles avaient explosé dans le ciel noir et il ne faisait aucun doute qu’elles ne passeraient pas inaperçues. Il n’y avait que ça à faire dans tous les cas, il aurait pu essayer de partir à la nage pour essayer de sauver l’élève qui était peut-être en train de se noyer. Après tout, il était sportif et savait bien nager, mais l’eau était froide et quand bien même il arriverait à rattraper la personne, il était peu probable qu’il réussisse à le ramener jusqu’à la berge. Il aurait pu utiliser la magie mais en réalité, il ne savait pas trop ce qu’il devait faire et avait peur d’empirer les choses, il ne voulait pas être responsable de la disparition d’un élève à Poudlard.

Il essaya de discerner les mouvements de l’élève dans l’eau mais il faisait trop sombre pour le pouvoir et il était sûrement trop loin pour le voir avec précision. Noah commençait à s’impatienter et se demander s’il ne devait pas tenter d’y aller à la nage, après tout, il avait déjà donné l’alerte, s’il arrivait à rattraper l’élève et crier assez fort pour que quelqu’un les entendent, il n’aurait peut-être pas besoin de nager pour le retour. Le Serpentard essayait d’évaluer la distance et après une hésitation, il se décida, il plongerait dans le lac. Il commença à enlever une chaussure avec son pied opposé mais c’est alors qu’il entendit une voix.

Il n’eut pas besoin de lever la tête pour reconnaître la voix de l’adulte, il la connaissait très bien. Miss Taylor, professeure de rune et directrice de sa propre maison au passage, était-ce une bonne nouvelle? Il n’en était pas sur. Elle s’approcha de lui et commença à sermonner le Serpentard. Tout en l’écoutant, Noah jeta un regard au lac et ne prit pas le temps d’être poli, son ton le surprit lui même:

« Professeur Taylor! Ce n’est pas l’urgence, vous pourrez me mettre une punition plus tard!  »

Il ne faisait aucun doute qu’il aurait une punition. Il avait violé le règlement et n’avait pas respecter le couvre-feu mais au lieu de s’excuser, il parlait à sa directrice de maison de manière inadaptée, il se promit de s’excuser une fois que la situation serait réglée. Il continua alors avant de se faire punir.

« Oui, je n’ai pas respecté le règlement et je suis dans le Parc. Mais j’ai lancé un periculum car j’ai besoin d’aide! Enfin il a besoin d’aide! Il y a un élève là-bas qui ... je ne sais pas ! Je crois qu’il se noie et je ne sais pas quoi faire. Il faut que vous l’aidiez ... s’il vous plait professeur!  »

Noah avait du mal à cacher sa détresse concernant l’élève dans le lac et son discours n’était pas très fluide mais il pointa du doigt le lac en désignant la zone ou se trouvait l’élève et ajouta:

« Je ne sais pas si vous le voyez, mais écoutez le! On l’entend se débattre dans l’eau! Il faut faire quelque chose.  »

Ce n’était pas l’urgence ? Joanne allait répondre avec un ton cassant, obligeant l’élève au silence mais elle n’en eut pas le temps. L’élève semblait stressé, pressant au possible. Comme si le Poudlard Express allait venir et qu’il devait le prendre en quelques secondes seulement. « Que diable dites … » mais elle n’eut pas le temps de finir sa phrase alors qu’Hilton pointait quelque chose au milieu du lac. Les yeux de Joanne n’étaient ni bons, ni mauvais – bien qu’ils auraient pu l’être vu les heures d’études sur les runes – mais elle n’arrivait pas à discerner une quelconque forme. Si ce n’est le noir envoutant, effrayant, des eaux du lac noir.

Quoiqu’il en soit, l’élève avait raison. Le bruit était distinct. Joanne ne savait pas s’il s’agissait d’une simple nage ou plutôt de quelqu’un qui se débat. Elle resta muette, interdite, ne sachant pas franchement quoi faire pour aider l’élève. MAIS QUELLE FICHUE IDÉE d’aller faire quelques brasses au sein du lac noir. Joanne se jura intérieurement de ne pas y mettre les pieds. Hébétée, elle se tourna vers Noah et, interdite, lui demanda « Mais que voulez-vous que je fasse ? ». Elle était professeure de rune, pas de sortilège. La magie coulait dans ses veines mais surement pas assez pour faire revenir l’élève. Peut-être s’agissait-il de l’achever ? Ni vu ni connu ? Un instant, un sourire fugace passa sur les lèvres de Joanne. Le stress était mauvais conseilleur mais on ne pouvait pas dire que cela ne prêtait pas à sourire.

Tu te pensais presque à l’autre bout de la berge, mais trop concentré sur ta nage, et sur le fait de ne pas couler, tu n’avais pas remarqué que petit à petit, tu changeais de cap. En voulant aller tout droit, à l’opposant, à chaque mètre nagé, tu faisais un petit arc de cercle. Au fur et à mesure que tu nageais, l’arc de cercle augmentait, et bientôt, tu te retrouverais à faire demi-tour. Les voix et les étincelles rouges jetées depuis la berge de poudlard auraient pu t’indiquer dans quel direction tu te dirigeais, mais ton esprit était complètement fermé, concentré et non réceptif. La seule chose qui comptait, était de retrouver la berge, tout le reste était éliminé. Ton corps frêle, continuait sans relâcher les efforts, à nager. Cette nage était de moins en moins régulière, elle commençait à ralentir. T’es muscles te faisaient petit à petit mal, tu commençais également à sentir le froid de l’eau. Ton envie était de plus en plus grande, et aillant à présent complètement fait un demi-tour, tu vis la berge. Dans ta tête, c’était clair, il s’agissait de celle opposée à Poudlard. Tu accéléras tes brasses, pressée de poser le pied, là où tu rêvais. Tu te hissas, à bout de souffle, et à bout de bras, sur celle-ci. Tu restes assise quelques instants, avant de te mettre debout. Tellement désorienté, tu ne remarquas pas le château, qui se trouvait proche de toi. Tu te lis en route pour t’éloigner le maximum, quand tu remarquas la présence de deux individus. Les questions filèrent dans ta tête. Qui était-il et que faisait-il là? Tu restais discrète, en attendait d’avoir plus d’informations.

Le regard de Miss Taylor se suffisait à lui même et elle n’avait pas besoin de répondre au Serpentard pour qu’il comprenne qu’il avait des ennuis. Elle ne semblait pas être le type de personne à laisser passer une telle entrave au règlement. Étonnamment, Noah n’y prêtait pas beaucoup d’importance, il ne savait pas si c’était car il y avait une urgence plus importante ou si ses nombreuses retenues de l’année l’avait rendu insensible aux remontrances de ses professeurs.

Heureusement pour lui, le fuyard n’était pas discret et bien qu’ils ne le voyaient pas, ils pouvaient l’entendre et cela permit à Miss Taylor de se retenir de réprimander son élève. Noah se sentit rassuré, il n’était plus seul et il y avait une adulte avec lui, l’élève était sauvé et lui n’aurait pas besoin de plonger. Mais alors qu’il imaginait déjà sa directrice de maison s’emparer de sa baguette, il la vit hésiter sans bouger avant de lui dire qu’elle ne savait pas quoi faire, elle lui demandait ce qu’elle pouvait faire. À lui! L’élève de troisième année, il ne comprenait rien. Mué par son angoisse il répondit aussitôt à l’enseignante:

« Mais Professeur! Je ne sais pas moi, c’est vous l’adulte. Je ne sais pas... Servez vous de votre baguette. Il y a bien des sorts pour faire voler les humains comme un Accio ou un Wingardium Leviosa mais pour les êtres vivants non? »

L’adolescent n’était pas du tout rassuré, il commençait vraiment à craindre pour la vie de l’élève dans le lac et essayait de trouver des solutions. Voyant que rien ne se passait, il décida de mettre son plan à exécution. D’un rapide mouvement, il enleva ses chaussures et sa cape et commença à se rapprocher de la berge. C’est alors qu’il remarqua que les bruits étaient de plus en plus forts, il s’arrêta dans son mouvement et chercha la source du bruit. Il vit l’élève plus proche que jamais et comprit qu’il avait fait demi tour. Il attendit que la personne se rapproche de la berge et sorte du lac pour s’en rapprocher.

Il reconnut alors Elfie, une jeune fille à qui il avait déjà parlé quelques jours plus tôt. Une jeune fille qui n’allait pas bien du tout ces derniers temps. Il s’arrêta à sa hauteur et tenta de retrouver une respiration plus calme tout en réfléchissant à ce qu’il venait de se passer. Plusieurs conclusions fusèrent dans son esprit et il commença à se sentir coupable. Il ne put s’empêcher de poser la question.

« Elfie mais ... Qu’est ce que tu fais? Ne me dis pas que ... tu essayais de faire une bêtise très grave? Pourquoi tu as fais ça? Tu aurais pu te noyer! »

Noah sentait la colère monter en lui car il s’en voulait de ne pas avoir compris que l’était de la Gryffondor était si grave. Il avait comprit qu’elle n’allait pas bien mais n’avait pas deviné que c’était si grave. Sa voix tremblait et il avait envie de crier.

Si c’était elle l’adulte ? Oui, sans aucun doute. Mais être une adulte ne signifiait pas avoir des pouvoirs sursorciers capables de l’impossible ! Joanne allait ouvrir la bouche pour le signifier à l’étudiant mais il était visiblement décidé à se mettre à poil pour l’occasion. C’était vraiment le moment pour ce genre de chose ? La jeune femme n’avait rien contre les étudiants qui lui déclaraient sa flamme, mais là … tout de même … N’avait-il pas mieux à faire sur le moment ? Une nouvelle fois, l’enseignante s’apprêtait à servir à l’étudiant sa verve légendaire mais grand bien lui en prit d’attendre quelques secondes.

La personne qui avait visiblement décidé de faire un bain de minuit était là, près d’eux. Les bruits de respiration et de nage se faisaient de plus en plus forts. La trentenaire regarda les deux adolescents d’un air profondément impuissant. Il y avait vraiment des étudiants bizarres à Poudlard, ça ne faisait sans dire. Quelques secondes passèrent ainsi et Joanne ne prit pas la peine d’attendre la réponse de la jeune fille aux questions de son camarade.

« Chassin, je peux savoir ce que vous fichez à une heure pareille dans le lac noir ? Vous êtes profondément inconsciente ! Le fait que vous êtes Gryffondor ne doit pas vous pousser à faire des choses stupides par simple bêtise ! Le courage n’a rien à voir avec ça ». Elle fulminait, ça ne faisait aucun doute. Elle avait déjà oublié la sensation d’être inutile qu’elle avait ressenti quelques instants plutôt, maintenant, elle tenait juste à punir, à sévir, à faire comprendre aux deux adolescents la dangerosité de leurs comportements.

Avec toutes mes excuses pour le délai, j'étais certaine d'avoir rep x)

Tu t'étais rapprochée des deux autres, pour voir de qui il s'agissait. Normalement, tu aurais essayée de fuir, en courant, mais cette fois, tu t'étais approchée, en marchant, et assez calmement. La première personne que tu vis, était Noah, un garçon de ta promotion, avec qui tu avais discuté la semaine dernière. Il était assez sympa, et s'inquiétait. Tu voulais mentir, lui dire que tu voulais fuguer n'était pas le meilleur moyen de le rassurer.

"Salut Noah! Qu'est que tu fais là? T'inquiète pas, j'allais juste... Oh, bonjour Miss, comment allez-vous? Il fait beau n'est pas!" C'est à ce moment précis que tu te rendis compte de la présence de l'autre adulte. A ces paroles. Tu venais de lui répondre instinctivement, d'un air innocent, assez agaçant. Il s'agissait donc d'un professeur, Miss Taylor précisément. Elle n'avait pas la réputation d'être la plus clémente. Zut, c'était pas vraiment le moment, qu'est qu'elle faisait là? Tu avais maintenant deux choix, soit continuer ce que tu disais à Noah, c'est à dire, juste nager, ou alors, tu répondais assez bêtement comme si la réponse était évidente. Vu ton état, tu pris la mauvaise option. "Ouvrir des chocogrenouilles voyons"

Tu allais regretter cette fin de phrase, dite sur un ton méprisant, et bête. Tu avais peu apprécié qu'elle te crie dessus, dès ton arrivée. Tu avais envie de lui répondre de la même sorte, mais tu avais opté, pour la provocation, et l'air innocent, la réaction était souvent plus drôle. La colère montait souvent plus vite. Tu avais également hésité à la pousser dans l'eau, comme tu l'avais fait pour Amaryllis et Maddie, mais elle avait plus de pouvoir, un renvoie n'était pas trop dans tes projets.

@Noah Hilton!