Le froid.
Il faisait froid dans le parc et plus je me rapprochait du lac, plus je frissonait.
L'eau du lac commençait à former une fine couche de verglas qui, dans quelques mois sera idéal pour patiner dessus, à condition que ce soit autorisé !
Nous étions tous juste entrée en automne que les températures avait déja chutée de quelques degrées.

Dans quelques jours, Halloween allait être célébré.
J'ai à la fois hâte et peur !
J'avais hâte car j'adore me déguiser, me maquiller...
Et puis, c'est aussi le soir ou les gens vous donne des bonbons gratuitement !
Cette fête me rendait vraiment très nostalgique !
Je l'avais toujours fêté avec ma famille.
Une fois, mon petit frère s'était déguisé en sorcier, pour patienter avant d'avoir ses pouvoirs !
On avait bien rigolés ce soir là !
On faisait nos propres citrouilles, ma mère nous faisait un délicieux cake à la citrouille avec quelques ingrédients du monde sorcier, on se déguisait, on se racontait des histoires effrayantes en nous mettant la tête sous une lampe torche pour faire peur aux autres...
Mais j'avais peur parce que je n'aimais pas trop les déguisement effrayant au point qu'une année, j'avais fait des cauchemars pendant trois soirs de suite !
Je m'était aussi trop gavée de bvonbons au point d'avoir du mal à monter les marches du perron de ma maison !
Bref, cette fête, c'était une de mes préférée !

Je me promenais donc seule dans le parc, près du lac.
J'entendais dans mon dos des pas.
Mais sans paroles prononcée par cette personne.
Je me retourna puis je fut nez à nez avec une fille au cheveux noir de Gryffondor.
Je l'avais déjà croisé à plusieurs reprises, au détour d'un couloir.

- Salut !
Elle releva la tête puis me regarda, droit dans le yeux.

A toi @Katherine Bailey !

Les mots en gras sont pour l'animation d'@Effie

Elle réajuste son bonnet, tandis que l'air glacial lui fouette le visage. Elle ne sait pas si elle aime. Elle ne sait plus si elle apprécie le froid. Elle a une sensation toute drôle, dans son cœur. Dans le Creux. Là où Lui avait sa place. La sensation de fraîcheur lui rappelle ce fameux après-midi, où elle l'a cherché, encore et encore. Où il est parti. Et n'est jamais revenu. Comme un sale lâche ! Elle ferme les yeux pour se calmer. Elle se torture pour rien. Lui n'est plus rien. Il n'est plus censé l'être car il l'a abandonnée et elle ne veut pas lui pardonner. Ou alors si, elle veut, mais elle ne le fera pas. Elle espère que non. Je ne le ferais pas. Jamais.
La troisième année se prend la tête entre les mains. Elle a raison, c'est de la torture. Elle doit penser à quelque chose de plus joyeux. Halloween. Très joyeux, ça. Ça lui rappelle de mauvais souvenirs de l'année précédente, alors qu'il était encore à ses côtés, alors que... Stop ! Pense à ce en quoi tu vas te déguiser. Parce qu'elle va le faire, non ? Ça ne l'intéresse pas vraiment, elle n'a jamais fêté cet évènement, pas réellement. En tout cas, il va lui falloir un déguisement, pour faire comme tout le monde. Ou pas. Oui. Elle ne se déguisera en rien. Elle sera juste Elle. Et quand on lui demandera : «Oh, mais t'es pas déguisée ?» elle pourra leur répondre : «Si. En moi». Et son Moi est flippant. Certains n'aimeraient vraiment pas rencontrer son Moi. Enfin, celui d'avant. Celui qui tourmentait la bonne partie d'elle-même, celle à préserver. Celle qui l'a rongeait et la poussait à penser à de mauvaises choses. Son ancien Moi est terrifiant. Il lui a fait peur, souvent.

La jeune fille presse le pas. Pour aller où ? Peu importe. Elle se balade. Elle vagabonde, furète. Elle découvrira peut-être des choses intéressantes. Des plantes, par exemple. Ou des créatures. Ou un sorcier en train de fomenter de mauvais coups... Ou d'autres en train de se bécoter. Elle aurait plein des rumeurs à colporter. Sauf qu'elle n'est pas une commère. C'est embêtant. La gamine sort quelques bonbons de sa poche, sans regarder précisément lesquels c'est et les enfourne un par un dans sa bouche, en poursuivant son chemin. Elle s'aperçoit qu'elle suit une fille. Elle ne sait pas qui c'est, mais elle l'a suit. Enfin, elles vont toutes deux la même direction. La direction de quoi, précisément ? Bah... aucune idée. Mais c'est là où elle veut aller, mais si elle ne sait pas où se situe ce "là".
Le parc de Poudlard l'a fait se remémorer une scène, lors de sa première année. Une bagarre, avec une autre fille. Celle-ci était coriace, mais la Bailey encore plus. Si ça n'avait pas été le cas... Elle en aurait vu de trente-six citrouilles. Le vrai terme, c'est chandelle. Ah oui. Ça doit être Halloween qui déteint sur la brunette.
Elle commence à se rapprocher de sa camarade, une blonde si elle n'a pas la berlue. J'ai une très bonne vue. C'est une façon de parler. En tout cas, la fille a dû l'entendre marcher ou peut-être a-t-elle un détecteur de présence comme la rouge et or, toujours est-il qu'elle se retourne et la pseudo-métisse croit un instant qu'elles vont se percuter et se télescoper. Heureusement non, merci à ses réflexes qui l'a firent s'arrêter à temps. Elle entend l'autre la saluer et elle relève sa caboche pour la fixer droit dans les yeux pendant quelques secondes. Consciente qu'ainsi, avec une absence de sourire et de bonne humeur, elle peut paraître flippante pour la... deuxième année si elle ne se trompe pas, son regard dévie sur le visage en général de la blonde en face d'elle. Je l'a connais ? Elle n'est pas sûre, il faut dire qu'elle ne fait pas toujours attention aux têtes des gens qu'elle croise, même si ça s'améliore.

—S'lut, finit-elle par répondre.

Après avoir cherché pendant ce qui lui semble des siècles dans sa mémoire, elle croit se souvenir l'avoir croisée dans plusieurs couloirs. Sûrement. Elle n'est pas certaine. Si ça se trouve, c'est son cerveau qui invente.

Mots soulignés pour l'animation des cuisines.

Cette fille me disait effectivement quelques chose !
Je ne me rapelle pas de son prénom, ni de son nom d'ailleurs mais je l'ai reconnue grâce à ma très bonne mémoire visuel.
Elle avait donc relevée sa tête et me regardait droit dans les yeux, sans que son regard flanche une seule seconde.
On m'a souvent dit que je parraissait sûr de moi, mais alors cette brunette, c'est quelque chose !
Elle avait l'air sûr d'elle à 10 000 % !
Pendant qu'elle me regardait dans les yeux, comme si elle scruatait mon âme, je vis qu'elle avait des yeux en amande et d'un bleu océan magnifique !
Sa couleur de cheveux faisait beaucoup ressortir ses yeux qui en devenait presque hypnotisant !
Mais je n'eut pas peur d'elle et je ne flanchat pas non plus !
Son regard était froid, presque aussi glacial que le vent qui faisait virevolté mes cheveux.
Sa peau était d'une paleur extrème qui encore une fois, faisait ressortir ses cheveux d'un noir corbeau.

- S'lut

C'est le seul mot qui sorti de sa bouche !
J'en déduisit aussitôt qu'elle n'était pas très bavarde !


- Tu vas bien ?
On ne se connais pas !
Je t'ai déjà croisée plusieurs fois mais j'ai une question, pourquoi es-tu toute seule ?

En voilà une question claire et directe !
Je ne savais pas à qu'elle réponse m'attendre !
Mais tant pis, je verrais bien le sort que la sorcière venant de Gryffondor me réserve !

@Katherine Bailey

Beaucoup de mots sortent de la bouche de son interlocutrice. Ou plus, en tout cas, qu'elle ne s'y attendait. Elle n'était pas non plus préparée à leur nature. Bon, déjà : comment je vais ? Excellente question qu'elle ne remercie pas l'autre de lui avoir posée. Surtout parce qu'elle ne sait pas vraiment si elle va bien ou non. Il y a à peine quelques minutes, elle était triste et nostalgique, un peu en colère aussi. C'est à présent passé, mais elle ne peut s'empêcher d'y repenser. Elle fronce les sourcils, puis décide de dire qu'elle va bien. Ce n'est pas faux. C'est pas tout à fait vrai non plus, mais bon. Ensuite : on ne se connait pas, qu'elle a dit. Ça, c'est sûr. La jeune fille l'a déjà aperçue plusieurs fois, elle en est à présent certaine, mais avant cela ni l'une ni l'autre ne s'est adressée la parole, ni même a échangé un quelconque regard autre celui qu'on adresse à une multitude de badauds. Elle ne sait rien d'elle, à part sa maison — Serpentard — et son année — deuxième. Elle n'a jamais fait une fixette sur la blonde, aussi. Elle l'a juste remarquée, comme on remarque une personne au hasard parmi d'autres simplement en n'y prêtant pas attention.
Et la dernière phrase, la dernière question, sans doute l'une des plus franches qu'on lui ait jamais dites. Ça l'a surprise, mais elle n'en a rien montré sur le coup et pas plus maintenant. C'est sans doute cette partie des paroles de la vert et argent qui lui demande le plus de réfléxion. Même si ce n'est pas forcément neccessaire, car la réponse est assez simple. Au final, elle n'a pas mis longtemps à réfléchir à toutes ces choses, à peine dix secondes, mais ça a été suffisant pour savoir exactement quoi dire.

—Je vais... bien. Et toi ? Non, je ne pense pas te connaître. Et j'suis toute seule parce que c'est comme ça. Ça me dérange pas. Pourquoi t'es toute seule, toi ?

Elle a hésité entre répondre d'une voix joyeuse ou bien plus durement. Au final, elle opté pour l'entre-deux : normalement. Si elle n'aime pas la question sur sa solitude, la franchise de la deuxième année mérite le respect. Elle préfère les gens francs, comme elle. On se prend moins la tête.
La troisième année examine sa camarade en attendant que celle-ci lui réponde. Outre les cheveux blonds, presque châtains qu'elle a remarqués plus tôt, elle note que l'autre possède des yeux bleus et des tâches de rousseurs. Si la brune ne connaissait pas au moins de vue toutes les personnes de sa promotion, elle l'aurait presque prise pour une troisième année. Même si elle est un peu petite. C'est vrai. La fille doit sûrement lui arriver au menton ou pas beaucoup plus. C'est cool qu'il y ait des personnes encore plus petites que moi. Bon, la gamine n'est pas si naine, et elle grandit toujours, d'ailleurs assez rapidemment depuis le mois dernier. Sans doute une poussée de croissance. Yeah !

—Tu vas te déguiser en quoi, pour Halloween ?

Pourquoi j'ai dit ça ? Elle ne pensait même pas à cette fête. Ou alors, ça lui a juste effleuré l'esprit. Et je l'ai lâché cette phrase de but en blanc. Sans faire gaffe. Trop maligne, la fille. Elle hausse les épaules intérieurement. Ça va, ça passe. Oui, c'est certes un peu soudain, mais pas totalement innatendu. Halloween approche quand même à grands pas.

En réponse à ma question, la brunette dit qu'elle allait bien, qu'elle ne me connaissait pas, ce qui est vrai, on ne s'était croisée qu'une fois ou deux, et qu'elle était toute seule et que c'est comme ça.
Elle me demanda pourquoi moi j'était seule.


- Euh, ben, je suis toute seule parce que j'aime le calme et que comme ça, je fais le vide dans ma tête !

Elle était très directe, c'est bien !
Je préfère les personnes comme ça que les autres qui font croire des choses, espérer alors qu'il n'en sera rien dans le futur !
Elle me posa une autre question.

- Hum... En quoi je vais me déguiser !
Bonne question ! Je pense que je vais pas me déguiser ! Juste me faire quelques toiles d'araignées sur les mains et le visage ainsi qu'une lune avec mon eyeliner.
Et peut-être deux points dans le cou pour faire comme si je m'était fait mordre par un vampire !
Et toi ?
Au faite, je m'appelle Gianna !
Mais tu peut m'appeler Gia !

Halloween était dans 13 jours et je n'avais pas de déguisement donc tant pis !
Et puis, a quoi bon se déguiser quand l'on est déjà déguisée tout les jours !
Les moldus se déguiserons en sorcier et sorcière !
Nous, nous sommes déjà des sorcières !
À quoi bon se déguiser !

@Katherine Bailey

Comme elle, l'autre aime le calme. Pour faire le vide dans sa tête. Bon, moi c'est surtout parce que trouve parfois les gens débiles. Mais ça, elle ne le dit pas, car si elle franche, elle ne veut pas que sa camarade le prenne pour elle. Pour l'instant, elle a pas l'air débile. Pas du tout, même, ce qui est vraiment cool. Elle n'a pas envie de se taper la causette avec une idiote. Elle est gentille — ou pas, des fois, mais en général elle l'est ou elle essaie —, mais peu patiente. La brunette risquerait vite de perdre son calme et soit de partir aussi sec soit de montrer clairement son ennui ou son mécontentement. Dans les deux cas, elle passe pour quelqu'un d'antipathique, alors qu'elle ne l'est pas du tout. Et c'est dit tout à fait objectivement.
La blonde aussi n'a pas l'intention de se déguiser ou en tout cas, presque pas. Juste pour marquer le coup, j'imagine. Un peu comme elle. Par contre, la jeune fille n'a pas d'idées, elle. Quelque chose de classe, dans tous les cas. Ou marrant, comme Scooby Doo. Elle réfléchit quelques secondes à cette dernière idée. Mouais, non. J'aurais l'air chelou.

—J'ai pas du tout envie de me déguiser, mais j'suppose que j'le f'rais. Je n'sais pas encore en quoi, faut qu'j'y réflechisse pour d'mander à mes parents de m'envoyer des trucs.

Elle se souvient que la deuxième année à parlé d'eye-liner. Elle en a un ? Elle en met ? Sur ses yeux ? Non, dans ses oreilles, banane. Oh, ça va... En tout cas, elle, elle n'en a pas. Pas que ça l'intéresse, en plus, car elle déteste le maquillage. Et si elle est douée avec un crayon ou un pinceau, pas sûr qu'avec de la "peinture pour visage", elle arrive à faire aussi bien que ses dessins. Il y a des chances pour que je m'éborgne, en plus ! Elle l'a fait l'année précédente pour donner à son visage une apparence de squelette, mais elle n'est pas prête à retenter l'expérience. Elle ne se sent pas elle-même en en portant. Bref.
La Serpentard lui a dit autre chose, elle croit s'en rappeler. Elle a zappé, sur le coup. C'est qu'elle a dit, nom de nom ?! Elle farfouille dans son esprit, les sourcils froncés. Je sais ! Son prénom, voilà ce qu'elle lui a dit. Gianna, mais elle peut l’appeler Gia. Et ensuite, elle lui a demandé son nom à elle.

—Enchantée, Gia. Moi, c'est Katherine, mais on m'appelle aussi Kat. Comme tu veux.

Tout ce qu'elle demande, c'est qu'on ne l'appelle pas Kate ou Katy. Trop fille, trop nul. Ce n'est pas elle. Pas du tout. Et puis, ces prénoms sont jolis... mais c'est moche. Bon, ça ne veut rien dire, mais elle se comprend. C'est le principal.

Personne à l'horizon, seulement Kat et moi.
Cette fille s'appellait Katherine mais elle préférait Kat.
Elle était...comment dire... elle ne montrait pas facilement ses émotions !
Au premier abord, on pourrais croire qu'elle est froide et sans coeur mais non, elle a bien un coeur !C'est juste qu'elle ne montre pas ce qu'elle ressent.
Elle est très directe et je préfère ça plutôt que les personnes qui vous cache des choses ou qui vous font des coups dans le dos !
- Toi non plus tu aimes pas trop te déguiser !
Petite j'adorais ça mais je suppose qu'en grandissant, j'ai perdue cette joie !
Bon, d'un côté, c'est pas plus mal !



Je me frottait les mains pour les réchauffées.



Kat alias Katherine, n'avais pas l'air de trop appréciée cette fête !
Moi non plus !
Je suis juste une petite fêtarde, qui aime s'amuser !

- Comme on n'aime pas beaucoup cette fête toute les deux, si tu veut, on peut la fêter ensemble !
Ca peut-être sympa non ?

Je ne sais pas du tout ce qu'elle va en penser de mon idée !
Ni même si elle va répondre positivement !
Son visage est dénué d'expresssions.



En clair, j'attendais sa réponse, avec un peu d'appréhension.

@Katherine Bailey

Sa camarade sembler penser qu'elle n'aime pas se déguiser. D'un côté, c'est vrai. Elle trouve ça débile, enfantin, bref tout ce qu'elle déteste. D'un autre côté, il y a des déguisements vraiment cool, élaborés avec soin qui donnent l'impression d'entrer dans un nouveau monde. Ça l'a toujours impressionnée. Malheureusement, elle, elle ne sait pas faire ça et elle ne croit pas que beaucoup de personnes à Poudlard sachent le faire aussi. Peut-être les plus âgés, genre les septièmes année et les adultes, qui doivent connaître tout un tas de sorts ! Ou alors, il y a ceux qui sont des as en maquillage, des pros de la couture ou qui ont de quoi se payer un costume de malade. Et surtout qui savent où chercher l'inspiration. En clair, je ne suis pas ce genre de personnes. À part pour l'argent. Ses parents lui en ont donné tout un tas avant qu'elle ne parte, pour la récompenser de ses bonnes notes et de son comportement exemplaire. Si ils savaient toutes les bêtises qu'elle a faites durant l'année précédente... Elle a pensé à leur avouer, mais elle s'est ravisée. Pas qu'elle adore l'argent, mais elle considère quand même qu'elle a fait des progrès depuis sa première année. Cet argent de poche est donc tout à fait mérité selon elle.
Si elle n'a fait que hocher machinalement la tête aux premières paroles de Gia, la je une fille hausse les épaules quand elle lui parle de sa joie perdue pour les déguisements. C'est sûr que moi aussi j'aime moins ça maintenant que quand j'étais petite. Puis, la vert et argent semble avoir un peu froid et lui propose d'aller dans un endroit plus chaud.

—J'ai connu pire en matière de froid, mais oui, j'veux bien. Mes orteils vont bientôt servir de glaçons pour cannibales, si ça continue.

Sans doute à cause de son hypervacularité qui lui donne plus froid aux extrémités. Fichue particularité débile ! Elle ne remercie pas son père de lui avoir filé cette... chose via la génétique. Il aurait pu se la garder pour lui, ça m'aurait bien arrangée. Cependant, elle doit bien faire avec, non ?
Les mains bien calées au fond de ses poches, elle observe son souffle former de la buée dans l'air en souriant. Elle s'en amuse un peu, expirant à fond l'air qu'elle a dans les poumons. Elle finit par se lasser et retrouve son visage impassible. L'adolescente entend Gia lui soumettre l'idée de fêter Halloween ensemble. Un instant, elle reste figée, le temps que l'information atteigne son cerveau et qu'elle l'analyser. Euh... C'est vrai que ça pourrait être sympa, mais c'est aussi un peu soudain. C'est franc, surtout. Et t'aimes ça, non ? Bon bah du coup...

—Euh... OK. Pourquoi pas, après tout.

C'est une gentille proposition. Presque amicale, si elle peut dire. Ça, elle ne connait pas beaucoup. Elle doit avoir une tête un peu étonnée, mais ce n'est rien à côté de ce qu'elle ressens dans sa caboche. Elle propose ça comme ça. D'un coup, gentiment. À moi. Pas sûr que la deuxième année aurait fait ça deux ans auparavant, quand la gryffonne était une vraie peste insuportable. C'est avec ce genre de choses qu'on se rend compte qu'on a vraiment changé. Que l'on est devenu abordable et que les efforts ont payés.

Le vent soufflait a tel point que je crue que les arbres autour de moi allait se déchirer en deux.
Il faisait un froid de cannard, un froid hivernale.
L'hiver approchait, à petits pas.
Le ciel commençait à devenir bleu nuit.
Quel heure était-il ?
Katherine repondit positivement à ma proposition, chose a laquelle je ne m'y attendais pas.
Je pense qu'elle non plus ne s'attendait pas a ma proposition mais étant donné qu'elle a acceptée, c'est qu'elle est partante !
Ou alors, elle a dit oui pour en finir au plus vite !
Je ne savais vraiment pas quoi penser de cette brune venant de Gryffondor !
Elle est froide et très directe, mais sont visage ne montre aucunes expressions.
Je me surpris a imaginer son visage avec un jolie sourire.
Ça lui irait bien !
Bref, il faut peut-être que je lui reponde !

- Cool ! On pourras se retrouver dans le parc, puis on ira au Chemin de Traverse faire du porte-à-porte pour réconter des bonbons et ensuite, on finiras par tous les mangers !
Ce seras drôle !

Je souris, pensant déjà a ce moment qui me rempliras de nostalgie le jour venue.

- Si ça se trouve, on croiseras d'autres amies et on finiras par faire Halloween tous ensemble !
On feras peut-être de nouvelle rencontre !

Je souris, puis regarda ma montre.
Elle affichait 18h30.

- Oh, il commence déjà à faire noir !
Je vais rentrer au dortoir !
Je te laisse, on se retrouve dans quelques jours !
Bonne soirée !

Je me retourna, marcha un peu, puis lui adressa un dernier signe de main avant aue je ne puisse plus l'avoir dans mon champ de vision.

Dans quoi est-ce que je me suis fourrée, moi ? Ça, elle aurait pu y penser avant. Sauf que non. Elle a voulu être gentille, sympa, faire plaisir à cette fille tout en se disant que ça pourrait être cool et voici ce qu'elle a récolté : devoir faire du porte-à-porte à Pré-au-Lard — quoique Gianna ait parlé de Chemin de Traverse, mais la blonde s'est sans doute trompée. Ô joie. Ô désespoir, plutôt. C'est cela. Elle a envie de crier de désespoir. Pas que ce soit la mer à boire — tiens, ça rime ! —, m'enfin... ce n'était pas de cette façon qu'elle imaginait passer Halloween. Parce qu'il faut voir des gens. Des gens, quoi ! Deux-trois, ça va, mais plus... elle va faire une rupture d'anévrisme. Je sais même pas ce que c'est. Toujours est-il que ça l'embête un tantinet. Enfin... un peu plus qu'un "tantinet", mais c'est juste une façon de parler. Si elle pouvait, elle ferait comme les autruches : cacher sa tête dans le sol. Quoique, il semblerait que ce soit juste un mythe. Mais l'idée est là. Pas le moment de chipoter sur le choix des mots ou des exemples.
La troisième année s'apprête à refuser sec. Après tout, elle est franche, ça ne devrait pas trop la déranger. Bon, peut-être un peu. Elle décide donc de faire un effort et de refuser le plus gentiment possible. Sauf que le temps de trouver les bons mots pour éviter de vexer Gia, cette dernière à déjà eu le temps de tout organiser, avant de la quitter joyeusement après avoir annoncé qu'il était dix-huit heures trente, qu'il faisait noir et qu'elles se reverraient dans quelques jours. Le temps que l'info lui monte au cerveau, sa camarade avait déjà eu le temps de la saluer, avant de pratiquement disparaître dans la pénombre.

—Attends ! s'exclame-t-elle.

Trop tard, l'autre est déjà suffisamment loin. Alors à part si elle hurle ou si elle lui coure après, elle n'a plus aucune chance de refuser. Trop lente. Elle grimace, envisage un sprint. Nan. Ce qui est fait est fait, alors autant qu'elle l'accepte. Et puis, si ça se trouve, ce ne sera pas aussi terrible qu'elle se l'imaginait. Ou ce sera pire. Elle en frissonne d'anticipation. Euh... merci, mais non merci. Elle préférerait de loin se baigner dans le lac en plein hiver. Voire même manger des champignons. Ou aller chez le dentiste. Non, quand même pas.
L'adolescente réajuste une nouvelle fois son bonnet, pousse un soupir à fendre l'âme et prend le chemin du château pour y retrouver un peu de chaleur. Elle espère secrètement que la deuxième année attrape un rhume, la dragoncelle ou autre chose dans le même genre, ce qui lui permettra d'échapper à cette torture. Ou alors, peut-être qu'elle-même tombera malade. Elle écarquille les yeux. Mais c'est une idée de génie ! C'est décidé, lors des jours suivants, elle s'exposera au froid sans vergogne. Et je serais malade comme l'année dernière. La rouge et or se mordille la lèvre. Peut-être pas, dans ce cas. Ce n'est pas une expérience qu'elle a envie de renouveler.

Frissonnante, elle accélère le pas, finissant par apercevoir la grande porte du château. Elle s'engouffre dans ce dernier les mains dans les poches, le visage fermé, toute concentrée qu'elle est sur une solution pour échapper à cette mini-fête d'Halloween. Elle a vite écarté l'idée d'emprisonner Gianna dans les cachots ou de faire croire qu'elle s'est faite enlever. Il reste l'intoxication alimentaire.

J'imagine que c'est la fin du RP (à moins que l'on fasse une ellipse de temps entre le 18 octobre et leurs retrouvailles), dans tous les cas merci à toi !