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16 nov. 2020, 22:54
 ft. Erin  L'infinité des ténèbres plane
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25 Octobre 2045
Feat @Erin O'Leary

Arpenter les couloirs durant la nuit était devenu une habitude. Ne voulant guère anesthésier son insomnie, Eugène la subis des heures durant au moment de se coucher. Tout et rien le maintenaient éveiller depuis l'enfance, que cela soit le stress, les doutes, l'angoisse, les pensées encombrantes... ses état d'âmes en était la cause, en traître qu'ils sont. Mais au fond, n'était-ce pas pour le mieux ? Le monde était fascinant une fois la lune levé. Eugène aimait le calme ambiant et cette sensation de béatitude qui le réchauffait, même durant les nuits les plus froides.

Cette nuit, le gamin s'était habillé chaudement. Il avait enfilé un pull par-dessus son pyjama, puis sa cape, avant de se chausser. Eugène avait envie de prendre l'air, malgré la fraîcheur de l'automne. Il mit la main sur sa canne et sur sa baguette, pour ensuite quitter son dortoir d'un pas feutré. Eugène éclaira son chemin à l'aide de lumos, la lune étant absente pour le guider dans la pénombre. Sa canne rythmait sa démarche, raisonnant entre les murs des couloirs vide de présence humaine. Il prit le temps de se perdre dans le château, avant de se diriger vers l'enceinte de ce dernier.

Il faisait froid et prétendre le contraire serait mentir ! Eugène songea à revenir dans son lit, enroulé bien au chaud dans ses draps. Cependant, la voûte céleste lui en dissuada et, Seigneur, quel spectacle ! À force d'observer le ciel, Eugène reconnut sans mal certaines constellations. Certains points se mouvaient, tantôt rouges ou blanches ; des satellites et des avions, songea l'enfant. Il reprit sa route, guidé par la Voie lactée.

Le temps de sa promenade plus ou moins improvisé, Eugène laissa derrière lui tout ce qui le tourmentait. À cet instant, il n'y avait pas la place pour ressasser le passé et angoisser en pensant à demain. Non, il se devait de profiter de ces secondes et ces minutes. Dans son cas, vivre l'instant présent n'était pas quelque chose d'aisé. À trop s'inquiéter pour tout et un rien – même pour de bonnes raisons –, Eugène vivait dans le stress constant. Il n'arrivait pas à se détendre complètement. Même le meilleur souvenir était emprunt d'une certaine amertume. Après, il n'était qu'encore qu'un enfant ! Tant d'aventure et de rencontres l'attendait encore. Peut-être que tout irait pour le mieux en grandissant ? Eugène aimerait que cela soit le cas et, Archange Gabriel, dites au Seigneur Ô combien il le voudrait. Mais toutes ses épreuves ne serait-il pas bénéfique pour lui ? On apprend avec l'expérience, après tout.

Alors, si grandir était synonyme de tomber, Eugène tombera pour mieux se relever à chaque fois.

Lentement, mais sûrement, l'enfant arriva au niveau du lac. Il garda une distance de sécurité, ne souhaitant aucunement tomber par mégarde ! Le doux clappement des vagues était agréable et, sous ses yeux, le ciel était toujours aussi resplendissant. Et dire que la majorité des étoiles étaient déjà morte. Et dire que l'espace n'était fait que de noir et de silence. C'était effrayant. Au final, ils étaient si petits dans cet infiniment plus grand. Non, c'était angoissant. La prise sur le pommeau de sa canne se resserra. La nausée noua sa gorge, tandis qu'un frisson remonta le long de son échine. C'était vertigineux. Ils étaient insignifiants et en prendre conscience à chaque fois le secouait avec force. Un jour, toute vie cessera. « Le soleil est mort, longue vie à la nuit ». Andromède rentra en collision avec leur Galaxie. « Avaler et dévoré ». Il y a vaguement l'espoir d'un second Big Bang pour tout reprendre depuis le début. « Et encore, si peu probable »

Ô Seigneur, nous allons tous disparaître.

Oublié.
Dévoré.
Balayé.

Tout ce que nous construisons n'est qu'éphémère, rien ne nous sauvera, pas même notre orgueil.

Sa respiration était courte. L'angoisse l'avait coulé sur place, alors que les pensées noires le noyaient. Et un cri brisa le silence poisseux, le sien semblerait-il, déchirant la nuit et résonnant en dix milliard de décibel à ses oreilles. Il eut un moment de flottement, où l'apesanteur l'abandonnait à ce vide astronomique. Il chut en arrière, retombant sur ses fesses, avant de reprendre complètement pied avec cette réalité quitté le temps de quelques seconde.

Et Grand Dieu, c'était un tel soulagement de pouvoir relâcher cette pression soudaine, mais malgré tout, le mal était encore présent, une arrière pensée au goût rance qui donnait la nausée.

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"Dramaqueen à ses heures perdues avec Ella Davis"
4e année RP | Je parle en gras

20 nov. 2020, 20:03
 ft. Erin  L'infinité des ténèbres plane
Erin se réveilla en sursaut. Sa respiration était haletante mais après quelques minutes, elle réussit à se calmer...
Elle en avait marre de faire ce même cauchemar. Elle n’en pouvait plus de voir sa sœur mourante dans son lit d’hôpital. La voir blanche et pale comme la lune. La serpentarde se réveillait au moment ou la grande faucheuse récupérait la vie de sa grande sœur. Une vie qui ne tenait plus qu’a un fil.

La vue d’Erin commença alors à s’adapter à l’obscurité. Elle y distinguait maintenant sans peine la pâle couleur verte des marécages qui se projetait sur le mur de son dortoir.
Sachant pertinemment que elle ne pouvait se rendormir, elle se leva, s’habilla chaudement et sortit de sa salle commune la tête encore lourde du cauchemar qu'elle venait de quitter.

Elle errait dans le couloir, sans aucun but, sans aucun objectif: elle allait là ou lui dictait ses sens. Elle mâchait d’un pas rapide et sur comme si ses rêves et cauchemars était à ses trousses. Elle était toujours fatiguée mais continue à avancer.

Elle reprit vraiment possession de ses sens quand elle se retrouva nez à nez avec la nuit. Elle était sur le seul de la porte qui menait au parc. La nuit était magnifique, elle pouvait apercevoir sans grande difficulté les constellations qu’elle avait appris en cours.
Elle hésitait à s’avancer dans la nuit. Le froid était loin poignant qu'elle ne l'aurait cru, mais le vent balançais ses cheveux roux dans la pénombre...
Soudain, elle crut entendre un cri provenant du parc. Un cri brisant le silence comme une pierre brise un miroir. Un cri de détresse, d'effroi ? Le problème c’était que ce cri, très tamisé, elle ne savait pas si c’était du à son imagination ou non. Elle ne savait rien, sauf que ce cri était humain. Cela aurait pu être un créature, mais non. C'était un être humain.
Son coeur manqua un battement. Elle commençais à avoir peur.
Elle contempla de nouveau le parc qui s'étendait au loin devant elle.
Finalement, l’appel de la découverte fut plus fort de tout et d’un pas décidé, Erin s’engouffra dans les ténèbres du dehors.

Erin marchait tout en contemplant le ciel. La lune éclairait faiblement les alentours, ses pieds la menèrent vers le lac, sans qu'elle le décide, sans qu'elle le veuille, sans qu'elle sache pourquoi.
C’était magnifique.... Erin fixait le reflet des étoiles dans l’eau. Jamais elle ne s’était sentie aussi petite et aussi insignifiante que à ce moment présent. Petite. Petite ? Minuscule, oui. Minuscule sous l'océan d'étoiles qui la recouvrait.

Puis elle observa autour d’elle. Entre les silhouettes sombres des arbres et les herbes blanchies par la lueur de la lune, devant l'étendue d'eau rendue argenté par la lueur blanchâtre de l'astre, elle cru voir une silhouette humaine... oui elle en était sûre c'était bel et bien quelqu'un. Son coeur accéléra.
Avec cette certitude, elle commençait à avoir peur...
Est est ce un professeur ?
Qu’allait t’il arriver si il la surprenait hors du château ? Elle se mit à chercher toutes les excuses imaginables pour justifier cette sortie nocturne.

Mais cette silhouette ressemblait plus à un élève qu’un adulte, à son grand soulagement.
Curieuse, elle décida d’aller voir par elle même. Elle regarda le ciel et ses étoiles, prête à se casser le cou pour continuer à contempler la nuit. Et elle continua de s’avancer.
La silhouette était bien assise et par une observation plus précise devait être un garçon.
L’élève avait du l’entendre arrivée vu qu’elle ne faisait pas attention ou elle posait ses pieds, elle était bien trop occupée à réfléchir. Elle avait peu être craqué maintes branches, fait crissé maintes herbes glacées... tant pis. Si il l'avait entendue, tant mieux. S'il ne l'avait pas entendue....tant mieux aussi.
Que faisait cet élève assis dans l’herbe ? Et si... et si il avait besoin d’aide ?
Erin pressa le pas... et arriva à environ trois mètres du garçon. Ce dernier semblait contempler comme elle l'infiniment grand, jusqu'aux limites que l'oeil humain pouvait voir de l'univers.
Erin toussa comme pour annoncer sa venue puis, ne sachant toujours pas qui était l'étudiant et qu'es ce qu'il faisait là, elle demanda d’une petite voix:

-Hey salut... Dis moi, est ce que tout va bien ?

Elle ne savait même pas si c'était lui qui avait crié. C'était stupide.
Puis se rappelant qu’il était entrain de contempler les étoiles, elle décida d'approfondir ce sujet. Quitte faire connaissance, au moins savoir qu'ils avaient un point commun.

- C'est un magnifique ciel d'automne. Il..il faut en profiter. Enfin.. c'est à dire qu'il y a beaucoup de nuages en ce moment.. alors un ciel comme ça sans nuages, on en verra pas tous les jours..enfin tous les soirs.

Bravo la confiance en soi. Mais ce qu'elle disait était vrai. En ce moment la météo avait décidé de lâcher ces gros cotons. Cette nuit bizarrement les nuages avaient disparu,mais Erin savait qu'ils réapparaitraient surement demain matin, et qu'ils continueraient de voiler le ciel nocturne demain soir. C'était probable. Probable. Mais ce n'était pas la question.
Elle espérait juste que ce garçon ne la laisserait pas parler toute seule...

@Eugène Harlow

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23 nov. 2020, 22:03
 ft. Erin  L'infinité des ténèbres plane
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25 Octobre 2045
Feat @Erin O'Leary

L'infiniment grand planait au-dessus de lui, tout comme les ténèbres parsemées d'étoiles. Il y avait tant de choses à regarder et à découvrir, mais pas assez de vie pour tout combler. Hébété, anesthésié par ce sentiment de dépersonnalisation, Eugène regardait bêtement le ciel qui offrait sûrement son plus beau spectacle de ce mois ; le temps sera moche demain, tout comme les jours à venir.

Eugène avait froid, malgré la couche de vêtement qu'il portait. Le vent soufflait avec force et les arbres se pliait presque sous sa force. Un instant, l'enfant songeait à se lever et regagner son dortoir, seulement, il était prisonnier de cet instant. Il était captivé et en même temps loin.

Enfermé dans sa bulle et ses rêveries.

Autour de lui, la nature était vivante ; les arbres craquaient, les feuilles bruissaient et des branches craquaient. Eugène ne s'en inquiétait pas, songeant, sûrement à tort, à un quelconque animal ; un chien, un chat, qui sait après tout ? Dans tous les cas, toute son attention était portée sur les astres, jusqu'à qu'une voix surgit dans son dos, l'arrachant brusquement de sa contemplation.

— Hey salut... Dis moi, est ce que tout va bien ?

Eugène s'était retourné pour dévisager la silhouette. Il ne pouvait dire avec exactitude qui était son interlocutrice, mais il n'y avait aucun doute sur le fait qu'elle était une élève et une enfant au vu de sa voix. Eugène ne répondit pas, encore perdu dans un autre monde, tandis que l'inconnue continua de parler :

— C'est un magnifique ciel d'automne. Il... il faut en profiter. Enfin... c'est à dire qu'il y a beaucoup de nuages en ce moment... alors un ciel comme ça sans nuages, on en verra pas tous les jours... enfin tous les soirs.

Cette personne n'avait pas tort. L'été n'était qu'un vague souvenir et l'hiver commençait à prendre ses marques. L'enfant devait dire quelque chose, il en avait conscience, mais aucun mot ne lui venait à cet instant. Le silence était trop parfait pour être brisé, mais il était malpoli d'ignorer quelqu'un qui souhaitait converser.

— En effet... mais il est dur d'en profiter pleinement avec une telle fraîcheur.

C'était bancale comme réponse, mais il n'avait pas mieux à offrir que quelques mots banals. Le silence retomba, tel un coup de massue. Devait-il rajouter autre chose ? L'inviter à se joindre à lui ? Mais se joindre à quoi exactement ? Après tout, il s'était perdu le temps de quelques heures.

Pour oublier la peur, le gouffre et qu'il était infiniment petit dans un monde éphémère.

À son poignet, sa montre affichait deux heures dix. L'heure parfaite pour philosopher, n'est-ce pas ? Pour tout remettre en question et prendre un recule vertigineux sur ce que cette vie et les suivantes pouvaient offrir ; rien, si ce n'était de l'angoisse continuel. Après tout, ils fonçaient tous joyeusement vers un point de non-retour. Ô Seigneur, comment oublier la mort et ses tourments ? La fin et les néants ?

Il voulait en pleurer, hurler de nouveau. Est-ce qu'ils étaient si impuissants ? Eugène n'aimait pas se dire que tout serait finit et, en même temps, il n'arrivait pas à ne plus y penser. Une fois qu'une chose était consciente, il était impossible de ne pas être hanté.

— J'm'appelle Eugène... et toi ? demanda-t-il après une éternité.

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27 nov. 2020, 18:57
 ft. Erin  L'infinité des ténèbres plane
Le garçon continuait de regarder devant lui et à chaque seconde qui passait, Erin craignait de plus en plus un non retour de sa question. Elle se demanda si il allait continuer à rester silencieux, lui aussi. Il avait beau faire sombre, elle devinait pourtant sans peine que le garçon regardait le ciel, ce qui l'amena à penser que lui aussi devait trouver ce spectacle superbe. Après un temps de silence qui ne lui sembla pas infini mais pas loin, le garçon répondit:

- En effet... mais il est dur d'en profiter pleinement avec une telle fraîcheur.

Le garçon ne semblait pas vouloir de sa compagnie et Erin n’insista donc pas.
N'empêche cet élève avait raison, l'air était frais, bien qu'elle eut mis plusieurs pulls. Mais justement pour Erin, l'air frais du soir rendait ce spectacle encore plus magique, car on voyait que l'hiver arrivait, et qu'elle préférait avoir froid que chaud.

Et le silence les recouvrit pour la seconde fois. Il était assourdissant mais temps en temps le faible crissement des grillons parvenait au oreilles de la serpentard, et ce bruit brisait le silence une autre fois. Malheureusement ce crissement finissait tôt ou tard, et le lourd silence la replongea dans sa transe de contemplation de cet amas de poussières et d'étoiles.
Le vent frais lui faisait onduler ses cheveux et le froid s’attaquait à son visage mais elle le ressentait moins que si elle ne faisait rien.
Elle voyait de mieux en mieux le la voix lactée et à présent voyait beaucoup plus d’étoiles dans le ciel. Toujours plus de constellations et l'histoire de leur dessins refaisait surface dans la tête d'rein. Elle s'en souvenait très bien; son père lui avait expliqué.
Elle était plus fascinée par ce qui se trouvait devant ses yeux que effrayée par toute les théories invraisemblables que les gens inventaient à son sujet. Elle trouvait ce spectacle tout simplement beau et plus que tout naturel, même si ce coté féerique reprenait le dessus quelques secondes.
Plus Erin contemplait, plus réfléchissait et se demandait quand tout cela prendrait fin. Évidemment cela était très pessimiste de sa part mais elle pensait toujours à ça en voyant le ciel. Elle espérait que ses grands parents le voyaient de là haut même si elle ne les avait jamais connus. Malgré ça, elle pensa très fort à eux.
Elle sentit quelque larmes lui monter au yeux mais ces gouttes d'eau salé disparurent avec un vent froid qui lui cingla la joue gauche .
Non. Elle ne devait pas avoir peur devant cette immensité qui la recouvrait. Parano. Elle ne devait pas être parano. Peur, oui. C'était obligé. Mais pas parano.

Erin fixait obstinément le ciel et se sentait de plus en plus minuscule par rapport à l’immensité du ciel sombre.
Elle fut ramenée sur terre par la voix du jeune garçon lui disant:

-«  J'm'appelle Eugène... et toi ?

La serpentarde ne voyait pas le garçon auquel elle s’adressait mais sa voix lui disait quelque chose. Elle ne saurait le dire précisément mais était sur d’avoir parlé avec cette personne. Elle savait aussi que elle connaissait le prénom mais n'arrivait pas à mettre un visage dessus. Comme quand on a une réponse sur le bout de la langue. Mais cette fois avec l'identité entière d'Eugène .
Elle ne connaissait pas son visage, mais sa voix lui disait quelque chose. Elle ne connaissait pas son identité, mais son nom lui disait quelque chose. Un marécage d'hésitation et d'embarras de ne pas le connaitre plus précisément.
Erin se contenta de lui répondit d’une petite voix :

- E...Erin. Je m'appelle Erin.

Et le silence retomba pour la troisième fois mais Erin était intriguée. Elle ne savait pas pourquoi Eugène était seul en pleine nuit, si tard. Réflexion bête, elle aussi était dehors, à l'origine seule et ici à cause d'une insomnie.
Les mots sortirent tout seul et elle le regretta immédiatement :

Je.. Qu'est ce que tu fait si tard devant le lac ?
Ton nom, ta voix... elle me dit quelque chose, vraiment. On se serai déjà rencontré, ou c'est moi qui m'imagine des trucs ?


Erin voulait se gifler. Sincèrement, elle n'aurait pas dû. Elle aurait du respecter sa vie privée.
Elle se sentait ridicule à parler ainsi et décida se s'assoir à ses cotés.
Elle se rattrapa :

- Désolée. Question bête. Oublie ca. Enfin la première question. La deuxième..non. Je voudrais simplement savoir si on s'est déjà rencontré.

Bon. Ça allait devoir le faire.
L' herbe était glacée mais n'était pas humide, une chance. Elle s'assis à environ un mètre du garçon, et attendit une quelconque réponse de sa part.
Le vent froid commençait à lui piquer les joues mais elle attendit la réponse d' Eugène en esperant que celui ci puisse éclairer Erin sur le fait si il la connait ou non.
Les deux options étaient imprévisibles.

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27 nov. 2020, 21:02
 ft. Erin  L'infinité des ténèbres plane
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25 Octobre 2045
Feat @Erin O'Leary

D'une petite voix, l'inconnue lui répondit ; son nom était Erin. Il fronça les sourcils dans la seconde en se rendant compte que son prénom lui était familier. L'enfant l'avait déjà entendu, il en était même persuadé. Le problème était son manque de mémoire : il n'avait aucun souvenir qui pourrait s'apparenter à une dénommée Erin et il en était embarrassé.

Il n'osa pas demander si, un bon jour, ils se seraient rencontrés. Et si elle le prenait mal ? Après tout, qui aimerait être oublié ? Personne, même les plus humbles, à son avis. Ce fut autour du silence d'avoir son temps de parole. Eugène l'écouta avec attention, trop conscient de ce qui l'entourait ; le noir, la nature, le château et le ciel, que des éléments à la grandeur démesuré qui, en cet instant, le rendait nauséeux.

Le silence finit de parler et ce fut autour d'Erin :

— Je.. Qu'est ce que tu fait si tard devant le lac ?

La question ne gêna en aucun cas Eugène. En fait, il y réfléchit sérieusement : que faisait-il ici ? Le Seigneur lui-même avait-il une réponse ? Car lui, il n'en possédait guère. Son insomnie était en partie la cause, tout comme ses tourments du quotidien. Il voulait fuir son lit et ses cauchemars, prier sous les étoiles pour que le Seigneur lui accorde sa miséricorde. Il voulait oublier l'étroitesse de son corps et tout ce que sa boiterie engendrait. Il rêvait d'une autre vie, d'un autre lui parfait en tout point ; le petit garçon qui avait réellement de quoi rendre fier son père.

À côté, Erin s'était assise et continua de parler :

— Ton nom, ta voix... elle me dit quelque chose, vraiment. On se serai déjà rencontré, ou c'est moi qui m'imagine des trucs ?

Si elle s'imaginait quoique ce soit, elle n'était clairement pas la seule ; Eugène était persuadé qu'ils s'étaient déjà vus, mais où et quand ? Il y avait beaucoup de possibilités et cela revenait à chercher une aiguille dans une botte de foin.

— Désolée. Question bête. Oublie ca. Enfin la première question. La deuxième..non. Je voudrais simplement savoir si on s'est déjà rencontré.
Eugène sort enfin de sa torpeur. C'était à présent son tour de parler :
— Non... la première question n'était pas bête, mais disons que je pourrais te la retourner ?
Mais, pour autant, il n'y répondit pas, s'attardant sur la deuxième question :
— Eh bien, je crois ? Ton prénom ne m'est pas inconnu et je suis sûr de l'avoir entendu quelque part.

Sa tête s'était tourné dans la direction d'Erin. Il ne pouvait pas vraiment la voir, mais s'était tout comme, non ? D'ailleurs, s'il pouvait vraiment la voir, il était certain de pouvoir la reconnaitre : Eugène mémorisait facilement les visages, aux détriments des voix et des noms. Sans hésitation, l'enfant prit sa baguette et murmura avec fermeté un "Lumos". La lumière chassa les ténèbres et il put découvrir son interlocutrice. Il nota dans un premier temps ses éphélides, puis le vert claire de ses yeux et, Seigneur, qu'ils étaient magnifique. La note de couleur s'alliait parfaitement à la rousseur de ses cheveux.

Et voir son visage fut le déclic :

— Oh, je me souviens ! s'exclama l'enfant, nous nous sommes rencontré à la bibliothèque !

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"Dramaqueen à ses heures perdues avec Ella Davis"
4e année RP | Je parle en gras

30 nov. 2020, 16:08
 ft. Erin  L'infinité des ténèbres plane
La vouivre fendait le ciel tandis que Kristen, joueuse, volait à ses côtés sur l’Éclair de Feu qu'elle avait fait la folie de s'offrir et qui ne trouvait son utilité que maintenant qu'elle pouvait essayer de concurrencer les manœuvres célestes du dragon. Les deux silhouettes si noires l'une que l'autre s'évitaient soigneusement, Chaofeng changeait brutalement de direction, tournoyait, il semblait même parfois qu'elle essayait d'attraper sa queue...

« Attends ! »

Et Kristen de s'approcher, de voler au plus près du serpent ailé... et dans un instant de folie, parce que malgré toutes les autres, l'adrénaline restait sa drogue favorite, celle qui lui faisait le plus d'effet, elle attrapait son balai dans sa main droite et sautait sur le dos de la bête, qui se cambrait pour la réceptionner. L'imminence du danger gonflait le cœur de Kristen d'une énergie qui l'aidait, envers et contre tout, à sentir la vie. Comme cette fois où elle avait sauté de la falaise, à Rye... Cette chute avait préfiguré celle qui allait suivre - sa rencontre avec Baldur - et elle aurait pu mourir si facilement... Mais elle avait transplané au dernier moment avec le plaisir de sentir que si près de la Mort, elle l'avait vaincue, à sa manière. Elle comptait ses victoires avec plaisir, comme on compte les points lors d'une compétition. Kristen, un, Mort, zéro. La directrice de Poudlard lui avait porté le coup fatal quand elle avait mené son expérience sur Dallan Blackwave, et pourtant ce jeu avait un goût de reviens-y auquel elle ne savait jamais résister.

Son cœur battait la chamade tandis que son balai était coincé sous son bras collé à la peau dure de Chaofeng. Après un tour à dos de vouivre, elle écartait à nouveau son bras et enfourchait le balai pour redescendre, laissant le dragon vaquer à ses occupations, et promettant de lui apporter, un jour, le corps gorgé de magie noire de son ancien amant.

Ivre de ces sensations, la directrice de Poudlard, revenue sur terre, chancelait un peu, soufflait un grand coup et souriait à son grand enfant. Ces escapades étaient ses plus belles nuits à Poudlard : elle se sentait alors libérée de toute contrainte, hors du temps, hors du monde. Il n'y avait plus qu'elle, le dragon et l'immensité de la nuit.

En revenant tranquillement vers Poudlard, trimballant son balai et profitant de son passage pour lancer quelques sortilèges de protection autour du domaine comme bien souvent, elle entendit un cri. Aussitôt, elle enfourcha l’Éclair de Feu et vola dans la direction qui lui semblait être la bonne pour se rendre au plus vite auprès de la source de ce bruit. Elle avait visé juste, mais se trouvait encore dans l'ombre des arbres quand elle descendit du balai. La directrice de Poudlard analysa brièvement la situation : deux minuscules silhouettes au bord du lac, qui auraient pu être des elfes en vadrouille - Kristen espérait que Pez avait enfin obtenu un rendez-vous avez l'élue de son cœur -, mais qui n'étaient décidément pas si charmants : c'étaient des enfants. Non contents d'avoir crié, voilà qu'ils s'éclairaient, au cas où on ne les aurait pas bien vus. Kristen soupira, leva les yeux et ciel et transplana pour se retrouver juste derrière eux, son apparition ayant troublé le silence que la nuit aurait souhaité d'un léger pop! caractéristique.

« Si je m'amusais à ne pas respecter le règlement de l'école, j'éviterais de beugler et de signaler ma présence par un source lumineuse, mais j'ai bien conscience que les êtres humains ne disposent pas tous des mêmes facultés intellectuelles. »

Voilà ce qui peut arriver quand on ne respecte pas le règlement, même dans un RP privé ! :grin:

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~

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02 déc. 2020, 11:58
 ft. Erin  L'infinité des ténèbres plane
Le jeune garçon finit par répondre:

—" Non... la première question n'était pas bête, mais disons que je pourrais te la retourner ?"

Erin savait d'avance qu'il n’allait pas répondre à sa question. Elle en aurait fait de même... comment pourrait elle expliquer clairement sa situation, ses cauchemars répétés... Non elle ne pouvait pas elle supposait que c’était la même chose pour Eugène, sujet personnel sans doute..
Mais le pire c’était que sa voix lui disait quelque chose. Elle espérait que le jeune ne l’avait pas prit pour une folle quand elle avait supposé qu’ils s’étaient déjà rencontrés. Ce dernier finit par répondre:

Eh bien, je crois ? Ton prénom ne m'est pas inconnu et je suis sûr de l'avoir entendu quelque part.

Elle avait raison. Ils s’étaient déjà rencontrés mais la serpentarde n’arrivait toujours pas à mettre un visage sur ce nom et cette voix.
Il n’y avait pas de lumière à proximité de là ou elle était et il était donc impossible de voir qui était ce fameux interlocuteur.
Ce dernier fit un mouvement dans le noir. Erin ne savait pas quoi faire mais Eugene finit par sortir une longue et fine silhouette de la poche. « Sûrement sa baguette » songea-t-elle

Alors, Eugène pointa sa baguette et dit d’une voix ferme:

-« Lumos »

Alors le bout de sa baguette se mit à briller intensément et se répandit autour des deux élèves.
Au bout de plusieurs secondes, le halos lumineux éclairait les deux visages en faces à faces.
Les cheveux roux du garçon semblait avoir pris feu. Il était un peu plus grand qu’elle et ses yeux, doré à cause de la lumière, exprimait de l’étonnement...

Erin retint un hoquet de surprise.
Cette personne.... elle en était sûre maintenant, elle l’avait rencontrés à ...

— Oh, je me souviens ! nous nous sommes rencontré à la bibliothèque

Erin sourit, en effet, elle s’en souvenait.
Elle avait du mal à croire que cet élève, si maladroit se trouve à présent devant lui en tête à tête.

Elle s’apprêtait à répondre lorsque qu’elle entendit un bruit sourd rompre le silence. Le sang d’Erin ne fit qu’un tour et se glaça. Ce bruit était tellement inattendu et ford que la serpentarde ne put s’empêcher de lâcher un petit cri et de faire un bond sur le côté de façon à voir ce qui avait causé ce raffut.

Pour la première fois depuis sa scolarité, Erin avait peur, très peur. La personne qui se tenait devant elle se résumait plus qu’a une longue silhouette dont le bas seulement était éclairé.
La conscience d’Erin en pris un coup. Jamais elle n’aurait du sortie seule dans la nuit. Elle s’en voulait mais se disait que elle n’était pas seule. Elle était avec Eugène..
Puis soudain la silhouette dit:

« Si je m'amusais à ne pas respecter le règlement de l'école, j'éviterais de beugler et de signaler ma présence par un source lumineuse, mais j'ai bien conscience que les êtres humains ne disposent pas tous des mêmes facultés intellectuelles. »


Erin reconnu alors la voix de Miss Loewy...
Non, non ! Ce ne pouvait pas être la directrice en personne. Erin ne la voyait que lors des banquets et ne lui avait jamais parlé.
Ils étaient mals... Très mals...
La serpentarde n’osait pas lever la tête, de peur de voir le regard noir dans les yeux de Miss Loewy.
Voyant que ne pas parler, allez aggraver leur cas, Erin dit d’une voix tremblante en regardant ses pieds.

- «  Je vous prie de m’excuser Miss... je... je suis sortie car je me suis réveillée cette nuit et... je n’ai pas réussi à m’endormir donc je suis sortie du château... »

C’était vraiment la pire excuse du siècle.. au moins c’était vrai mais cela ne pardonnait certainement pas le fait qu’elle soit dehors, en pleine nuit, avec un élève au bord du lac.

C’est avec une grande appréhension qu’elle attendit la réponse de la directrice.


@Eugène Harlow et @Kristen Loewy :decayed:

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Merci à Eugène pour ce super avatar !

02 déc. 2020, 23:09
 ft. Erin  L'infinité des ténèbres plane
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25 Octobre 2045
Feat @Erin O'Leary @Kristen Loewy

En effet, veuillez nous pardonner Miss, c'est bien la dernière fois qu'ils s'aventurons de nuit, du moins, pour mon personnage >.< *regarde son protéger faire un avc*

Eugène était heureux, que dis-je, soulagé de pouvoir mettre ce prénom sur un visage. Erin semblait tout aussi surprise que lui, avant de sourire à ses mots. Quel hasard, Eugène ne pensait pas la revoir de si tôt, lui qui souhaitait faire sa connaissance. Seulement, ce n'était ni le lieu ni l'heure pour s'adonner à une telle activité. Et qu'importe, Morphée avait chassé l'insomnie. La fatigue l'écrasait de tout son poids, alors qu'un bâillement déforma son visage le temps d'une seconde. Eugène regarda sa baguette et s'apprêtait à souffler un « Nox » quand Erin s'écria en se levant d'un bond. Eugène en sursauta et son attention porta sur la silhouette qui s'approchait d'eux.

— Si je m'amusais à ne pas respecter le règlement de l'école, j'éviterais de beugler et de signaler ma présence par une source lumineuse, mais j'ai bien conscience que les êtres humains ne disposent pas tous des mêmes facultés intellectuelles.

Eugène n'eut aucun de mal reconnaître la voix de leur directrice. L'enfant blêmit et, Seigneur, son anxiété montait déjà en flèche. Il attrapa sa canne et se releva à l'aide de cette dernière. À côté, Erin présenta ses excuses et après quelques secondes de bafouillage, Eugène s'empressa de faire de même en baissant la tête, coupable :

— Veuillez nous pardonner, Miss, nous n'aurions pas dû quitter nos lits et encore moins sortir, nous ne recommenceront plus.

Il était sincère dans ses mots et il comptait bien les appliquer, bien qu'il avait conscience qu'il aurait dû le faire dès le début. Eugène n'était pas un garçon à problème – et il ne voulait pas l'être –, mais dans l'immense impasse et l'espace immense, les angoisses habituelles étaient bien trop étouffantes. Il savait que ce n'était pas une excuse et qu'importe tout ce qu'il pouvait dire pour se justifier, il était en tort – et il l'est, il ne dira pas le contraire.

Eugène garda la tête baissé et ne dit rien de plus, car il n'y avait rien d'autre à rajouter. Tout comme Erin, il attendait une réponse de la directrice, son cœur dansant au rythme de sa tachycardie. Son regard se porta sur sa baguette qui continuait de chasser les ténèbres. Devait-il annuler le sortilège d'allumage ?

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"Dramaqueen à ses heures perdues avec Ella Davis"
4e année RP | Je parle en gras

03 déc. 2020, 23:06
 ft. Erin  L'infinité des ténèbres plane
L'excuse de la jeune fille était encore plus grotesque que le bond qu'elle avait effectué en découvrant la présence de Kristen. L'autre, le jeune garçon, avait au moins eu le mérite de ne pas s'essayer à inventer quelque chose - car il semblait évident à Kristen que le coup de l'insomnie était pure fantaisie. Silencieusement, elle tenta d'estimer l'âge des élèves, se demandant s'ils s'étaient retrouvés là pour se peloter, se la jouant Lamartine et pensant qu'un rendez-vous galant au bord de l'eau pouvait être autre chose que ridicule. Surtout en pleine nuit, fin octobre, au Nord de l’Écosse. Parce que le simple fait de supposer que ces enfants pouvaient avoir les hormones en ébullition la révulsait, elle chassa cette hypothèse de son esprit et lâcha, si froidement que le vent :

« Certes... »

Elle continua de les observer de toute sa hauteur, haussant le menton, et fixa son regard sur la jeune fille.

« Alors, vous, quand vous n'arrivez pas à dormir, au lieu de, je ne sais pas, compter les hippogriffes ou vous avancer sur vos devoirs... vous décidez que le règlement n'existe pour rien et sortez prendre l'air. Vous avez raison : après tout, ce n'est pas comme si un élève était mort dans ce parc, seul, la nuit. »

La directrice de Poudlard n'inventait rien : Nicholas Schovajsa avait été tué par un Erkling, en pleine nuit, plusieurs années auparavant. Le corps - ou plutôt, ce qu'il en restait - avait été retrouvé déchiqueté sur le terrain de Quidditch. Cette histoire avait eu lieu peu avant son arrivée à Poudlard, aussi ne se sentait-elle pas responsable de la mort de cet enfant et pouvait s'en servir pour terroriser les gamins rebelles et leur passer l'envie de recommencer à contourner le règlement. Ne vous offusquez pas : elle avait trouvé l'événement dramatique malgré tout.

« D'ailleurs, peut-on savoir comment vous êtes sortis du château... dont les portes sont fermées pour empêcher les élèves d'en sortir en pleine nuit ? »

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~

@Mentionnez-moi pour activer le Tabou

07 déc. 2020, 06:47
 ft. Erin  L'infinité des ténèbres plane
Erin voyait bien que la directrice était irritée lorsque cette dernière dit d’une voix autoritaire:

« Alors, vous, quand vous n'arrivez pas à dormir, au lieu de, je ne sais pas, compter les hippogriffes ou vous avancer sur vos devoirs... vous décidez que le règlement n'existe pour rien et sortez prendre l'air. Vous avez raison : après tout, ce n'est pas comme si un élève était mort dans ce parc, seul, la nuit. »


À ces derniers mots un fissons glacé parcours le dos de la serpentarde.
C’était possible ça ?
Mais à cette révélation, c’était comme si le pulle qu’elle avait n’avait jamais existé et Erin pris alors conscience du froid qui en quelques instants lui fit immédiatement frissonner.

Mais après réflexion, la directrice avait raison... jamais Erin n’aurait du sortir mais elle n’avait pas sommeil et n’aimait pas travailler la nuit... elle était donc sortie de sa salle commune.
Mais il est vrai qu’elle avait enfreint une bonne partie du règlement.

Elle n’osait pas regarder Eugène mais elle savait ou du moins elle espérait qu’il était aussi paniqué qu’elle. Malgré tout il avait mieux assuré qu’elle pour répondre au question de Miss Loewy

Se contentant de regarder ses mains, Erin espérait que leur sanction ne serait pas trop importante mais vu les circonstances...

Alors la directrice reparla:

« D'ailleurs, peut-on savoir comment vous êtes sortis du château... dont les portes sont fermées pour empêcher les élèves d'en sortir en pleine nuit ? »


Erin commença à claquer des dents... elle ne savait pas quoi répondre. Bien sûr elle ne pouvait pas dire qu'elle était sortie car une porte était ouverte. Miss Loewy ne la croirait certainement pas puisque elle affirmait le contraire. Mais elle ne savait absolument pas quoi répondre et elle n’avait pas le temps pour concocter un mensonge.

La serpentarde, finit par répondre d’une petite voix en essayant de cacher ses claquements de dents:

- je ne sais pas voler sur un balai et je ne sais pas transplaner... je suppose que j’ai du sortir par une porte....


Erin se tut, de toute façon elle ne savait pas quoi dire et quoique elle fasse elle s’enfonçait un peu plus dans les problèmes de cette situation.

@Eugène Harlow et @Kristen Loewy :crylaugh:

Personne (in)oubliable à votre service BONSOIR !
"Il n'y a pas de lumière sans ombre"
Merci à Eugène pour ce super avatar !