Wilson ne s’était pas plus décrit que ça dans sa dernière prise de parole, il avait juste évoqué le fait que les nés-moldus ne pourront pas effectuer leurs achats sur le chemin de traverse pour l’année prochaine. Ce qui par déduction revenait à dire à cette assemblée qu’il en était un. Premier faux pas. C’est le genre d’erreurs qu’il ne faudra pas faire avec l’oiseau mécanique quand son plan sera opérationnel. Il écouta les dernières personnes se présenter. Certains étaient comme lui né-moldu, d’autres avait de la famille à Azkaban, à cause de Parkinson, d’autres encore était simplement là pour aider.

Alice reprit ensuite la parole pour faire culpabilisé les gens en leur indiquant qu’ils ont peur. *Non j’ai pas peur d’elle, pas encore… * se dit Wilson. Il se dit que s’il arrive à faire le né-sorcier dans le monde magique, et qu’il ne dit à ses parents et sa fratrie, ils s’en sortiront tous indemne. Même si au vue de sa seule intervention ce soir, on peut constater qu’il n’est pas encore prêt à faire semblant.

Ensuite, viens un grand cours d’histoire, initié par Alice, mais aussi repris par d’autres personnes. Wilson soupira… ça le gavait. Il avait l’impression d’être avec sa mère pour ses cours de vacances. Elle n’a tellement pas confiance au monde magique, qu’elle le force à travailler pendant les grandes vacances « au cas où » et bah là, c’est typiquement le genre de discussions qui lui fait rappeler ça et ça l’embête énormément.

Des gens proposent ensuite des affiches. Mais on est coincé dans ce dôme. Dans la théorie oui, ça pourrait être bien, faut juste pas se faire chopper en train de les accrocher, mais dans la pratique c’est quasiment impossible. Et afficher quoi ? Ceux qui sont convaincu que Parkinson est la meilleure chose qui soit arrivé dans le monde magique ne vont pas changer d’avis avec une affiche. Wilson soupire encore… il a l’impression d’être venue pour rien. D’autant plus qu’il n’a rien appris sur ce qu’il s’est passé au ministère de plus, que ce qu’il a appris dans la Grande Salle.

Mais quand Andrew Taylor, un Serpentard, proposa de coucher sur papier le nom des membres du groupe de résistance qui commençait à se former, Wilson explosa en indiquant ironiquement :

« Bah oui, bonne idée. Mettons sur papier la liste des gens, comme ça si Parkinson ou un manteau noir trouve la liste, ils pourront nous trouver et nous tuer plus facilement. Quelle idée merveilleuse ! »

Wilson se leva de sa place. Il voulait partir car il en pouvait plus.

« Vos idées sont peut-être bonne, mais moi je n’en vois aucun intérêt si ce n’est vous mettre en danger pour rien. Donc ce que je vais faire, c’est continuer de mon côté avec… fin peu importe et je vous laisse vous débrouiller, vous êtes assez nombreux façon. Je vous promets de ne pas parler de cette réunion à qui que ce soit. »

Dans ses paroles, il a laissé sous entendre qu’il préparait quelque chose. En réalité, il ne savait pas encore si cela allait réellement se faire, et comment, mais quelque chose était effectivement pensé avec ses camarades possesseurs des oiseaux mécanique, Noreen, Nora et Tally. Il avait plus confiance en eux trois qu’à cette bande d’élèves composé en majorité de personnes inconnus. Il avait également peur que les choses tournent mal, que les choses perturbent son quotidien d’écolier magique, et ça, il ne le voulait pas. Il avança en direction de la porte de la salle, et avant de l’ouvrir il dit :

« Merci à ceux qui se sont proposé pour le chemin de traverse, mais je chercherai une autre aide »

Et Wilson quitta la salle, de peur refoulé, de crainte d’un quotidien détruit et d’une trop grande prise de risque.

Merci pour ce RP 

Après que chacun se soit présenté, Alice commence à leur parler de la propagande et de la résistance de la Seconde Guerre Mondiale Moldu, et propose d’imiter le système de résistance des français des années 40. Tracts, journaux, ... faire de la contre-propagande.
Orphéa trouvait cette idée tout simplement géniale. Mais alors qu’elle s’apprêtait à prendre la parole, c’est une certaine Panthéa qui se lance en première. Elle se montre sceptique à l’idée de résister, pour la bonne raison que son père est mort en faisant exactement ce qu’Alice proposait de faire. Elle se sentit touchée par ces paroles, et quand Mel proposa une minute de silence en sa mémoire, elle prit soin de ne pas faire un bruit.

La petite brune écouta ensuite les idées des un et des autres. Tantôt ils pensaient que résister et informer les élèves de Poudlard était suffisant, tantôt ils préféraient le faire à une échelle plus grande. Les points de vues divergeaient vraiment. Soudain, Wilson se leva en annonçant qu’il ne voulait pas faire partie de cette résistance. Pour lui, c’était une mise en danger inutile. Il quitta la salle et Orphéa profita du silence qui régnait dans la salle pour finalement exprimer sa pensée.

« Il n’a pas vraiment, dit-elle calmement. Les tracts, les journaux, la radio, ce sont de bonnes idées. Mais je pense qu’il faut surtout réfléchir à comment est-ce qu’on pourrait s’organiser, pour rester discrets et ne pas nous mettre en danger »

Son cerveau tournait en accélérer alors qu’elle cherchait des idées à proposer. C’était bien beau de proposer de mieux s’organiser, mais il fallait qu’elle soit un peu plus précise.

« L’idée d’Andrew est intéressante, dit-elle en le regardant. Mais mettre nos vrais noms dessus nous attirerait probablement des ennuis. On pourrait peut-être utiliser des noms de code, des acronymes ? Et je rejoins également Rufus. Apprendre à se défendre ne sera peut-être pas nécessaire, mais je trouverais ça plus rassurant [size=14px]»[/size]

[size=14px]Elle le regarda rapidement, mais détourna le regard aussitôt, gênée. Elle repensa aux paroles d[/size]’[size=14px]Ethan et se mit à rougir en espérant qu[/size]’[size=14px]il ne se fasse pas des idées comme la dernière fois. Elle se racla la gorge et reprit la parole.[/size]

« Hmmm... enfin quoi qu’il en soit, je me pose également une question qui me paraît super-importante, lança-t-elle d’une voix qu’elle voulait claire. Les vacances arrivent. Comment est-ce qu’on va communiquer pendant l’été si les hiboux sont surveillés ? Car si on veut résister en dehors de Poudlard il va nous falloir une sacrée organisation »

• Orphéa écoute les idées de chacune et observe une minute de silence pour le père de Panthéa
• Elle donne à son tour son avis, et indique qu’il faut essayer de s’organiser d’une meilleure manière avant de réfléchir aux moyens de résistance

Après que tous ceux le désirant se soient présentés, Alice exposa ses idées, organiser une propagande pour dénoncer le gouvernement auprès de tous. Une idée qui toucha directement Panthéa, qui se mit à pleurer en expliquant comment son père était mort. Un choc pour tout le monde mais comme le disait Mel ça ne devait pas nous arrêter, au contraire. Ne rien faire c'était accepter la situation. Mais se contenter d'affiches dans Poudlard n'avait pas grand intérêt. Christopher repensait à ses cours d'Histoire de la Magie, à la deuxième guerre des sorciers, la radio qui donnait des nouvelles de la résistance qui s'opérait à Poudlard et ailleurs. La voix de sa voisine faisait écho à ses pensées. Irene évoquait cette radio, les deux esprits aiglons avançaient à la même vitesse

Christopher écouta avec attention Rufus et Andrew qui avant toute chose voulaient s'assurer une protection les uns des autres, de mettre nos noms sur un parchemin, une idée qui n’enchantait pas Christopher mais Wilson l'exprima en premier et fini par quitter la pièce non sans évoquer vaguement un plan secret. Il fallait réorienter le sujet avant que d'autres prennent le même chemin que lui.

-Il a pas tort! Pas de partir mais pour le parchemin. Si on est pas capable de se faire confiance sans un sort ou un maléfice notre résistance n'ira pas loin. Avant de savoir qui on peut croire et à qui on peut parler de notre petit groupe il serait plutôt bon de savoir à qui on doit le cacher. Il regarda alors un à un les Serpentard présent. Désolé de dire ça mais j'imagine que pas mal dans votre maison sont issues de familles qui ont sauté sur l'opportunité d'avoir la reconnaissance du nouveau gouvernement. Il doit y en avoir à Serdaigle et ailleurs aussi, mais pour moi la priorité devrait être des les identifier. On est en sécurité à Poudlard, la direction est de notre côté, on le sait depuis l'attaque qui a eu lieu, mais si on peut lui fournir les noms de ceux dont les familles sont du côté d'Ursula Parkinson ce serait une très bonne chose. Si ils sont fidèles aux idées de leur famille ils doivent fournir des infos importantes de l'intérieur de l'école. On les identifie et on coupe des sources d'information...

Arthur s'était assez fait voir en arrivant en retard et en prenant la parole en premier. Il décida alors d'écouter simplement et discrètement ce qui se disait, ce qui était proposé. Alice prenait vraiment bien les choses en main, il devait le reconnaître et il se promit d'aller la féliciter, et la remercier surtout, après. Grâce à elle, il se sentit moins perdu et il voyait qu'il n'était pas seul. Maintenant, s'il fallait se bouger, il le ferait. 

Il écouta ce que chacun avait à dire. La première élève qui répondit à Alice dévoila le meurtre de son père. Un frisson d'angoisse parcourut la colonne vertébrale d'Arthur. Et s'il en était de même pour sa sœur ? Non, impossible. Il refusa cette éventualité. 

Maintenant, il réfléchissait à ce qui était proposé. Il n'était pas certain d'aimer l'idée des tracts et des journaux. Il pensait vraiment qu'il faudrait agir plus discrètement, au moins au début. 
Un garçon de Serpentard lança rapidement l'idée de maîtriser des sortilèges d'attaque et de défense. ça, c'était utile ! La connaissance était le pouvoir. Et Arthur, dans cette idée, pouvait faire quelque chose. Il voulut parler mais les interventions s'enchaînaient. Il attendit de voir une brèche pour prendre la parole. 

Puis, Wilson fit du grand Wilson. Il était le meilleur ami d'Arthur mais ce dernier devait bien avouer que, parfois, le Kingson était difficile à gérer. Arthur ne le suivit évidemment pas et resta assis. Il se dit simplement qu'il devrait aller le voir ensuite pour s'assurer de sa discrétion, parce que ce n'était vraiment le fort de Wilson. 

Arthur était d'accord avec la dernière intervention qu'il entendit. C'était trop risqué de mettre les noms par écrit. Il pensa un temps au serment inviolable qu'il pourrait tous passer pour s'assurer de leur fidélité mutuelle. Mais la plupart des gens ici étaient trop jeunes pour être soumis à un tel sortilège pensa-t-il, alors il n'en donnerait pas l'idée. En revanche, le temps était venu pour lui de partager ses autres pensées. Il se leva. 

"La priorité, je pense, sera la prudence. Rien mettre par écrit et ne pas communiquer des vacances. Il faudra être les plus discrets possible, pour la sécurité de tous. En revanche, j'ai entendu une bonne idée de heu... Rufus, c'est ça ?" Demanda-t-il en observant le garçon Serpentard. "Savoir se défendre et attaquer serait une bonne base. Je crois que je suis le plus âgé ici, si je me trompe pas. Je suis en 5e année. Donc ce que je propose, c'est de vous filer tous mes cours de Sortilèges, Défense contre les Forces du Mal et compagnie. Comme ça, on pourra s'entraîner tous ensemble à maîtriser des sorts intéressants peut-être." 

Voilà ce qu'Arthur avait à proposer. Ce n'était peut-être pas grand-chose mais le pauvre Serpy n'avait ni l'âme d'un leader, ni celle d'un entraîneur, ni celle d'un révolté sûr de lui. Il donnait ce qu'il avait à donner, en espérant que cela soit suffisant pour l'accepter par ici. 

Tout le monde va à peu près dans mon sens sauf le Serdaigle qui était avec Alice au début. Si je ne me trompe pas il est dans l'équipe de Quiddich de sa maison. 

Je n'essaierai pas de te contredire sur la confiance mais personnellement je ne connais qu'une personne de qui je pense, la famille partage les idéo du ministère: les Harrison

Ha les clichés sur Serpentard. 
Je lâche un sourire en coin à Orphéa, la pauvre fille qui pleurait toutes les larmes de son corps le 2 mai dernier à l'annonce du sort du ministère de la magie. Je l'avais amené prendre un philtre de paix à l'infirmerie et était resté une bonne heure pour m'assurer qu'elle allait bien. J'étais vide devant son lit. Je ne savais quoi penser ni que faire.

Pour la communication j'ai peu être une idée: vous connaissez le sortilège protéiforme ? On pourrait l'appliquer à des morceaux de parchemin. Avec un ou deux sortilèges supplémentaires, ce pourrait être parfait pour communiquer sans prendre le risque d'être intercepté. 

Je lance un regard complice au Serpentard de cinquième année. 

Arthur c'est ça ? Même si tu est en cinquième année, regarde nous. On est une vingtaine tout au plus et la grande majorité d'entre nous est dans les années 1 et 2 et je me désole à voir encore des élèves dans les couloirs tenir leur baguette à l'envers. Je ne doute pas que tu dois avoir de grands talents de duelliste mais il serait déjà mieux de savoir lancer un maléfice ou au moins savoir désarmer quelqu'un, il faut déjà gravit les premières marches avant d'essayer d'aller à l'étage. Mais après tout c'est  toi le cinquième année, en tout si tu demande de l'aide... 

Bah c'est vrai non ? Comment pourraient-ils lancer un sortilège de bloclangue ou un maléfice cuisant si ils ne savent même pas lancer un sortilège de désarmement. Pour faire ça, la salle sur demande est parfaite. 

Elle attendait, son regard couvrant la pièce. Droite, ses mains jointes, elle demeurait silencieuse.
Rapidement, quelqu'un prit la parole : c'était Panthéa. Guidée par une férocité qu'Alice n'aurait jamais soupçonné, elle cracha des mots terribles. Son père était mort en faisant exactement ce qu'Alice leur proposait de faire.
Les yeux d'Alice s'était écarquillés. Toujours droite, toujours calme, mais véritablement touchée. Le papa de cette fille était mort. Voilà pourq1uoi elle était si abattue. Et pourtant elle était ici, elle parlait, elle affrontait les autres. Panthéa était forte, même si à ce moment précis, elle était guidée par des émotions terribles.
Alice écoutait, et ne coupait pas. Les mots de Panthéa était terreur et colère, et pourraient véritablement secoués toute l'assemblée.

Mel Ray se leva et ce n'était pas pour encourager les dire de Panthéa, ou pour inciter tout le monde à partir. Non, c'était pour proposer une minute de silence pour Monsieur Johnson, et pour tout ceux qui avait périt. Alice garda silence, profitant de cette longue minute de recueil pour penser à son propre père. Lui était encore vivant, elle pouvait s'estimer heureuse. Bien sûr, sa condition n'était certainement pas la meilleur... mais son cœur n'avait pas cessé de battre.
Et puis, le Poufsouffle se remit à parler. Ses mots étaient justes, encourageants, et courageux. Finalement, la peur qu'il avait manifesté au début de ce rassemblement s'était muée en une force inspirante. Personne ne quitta la pièce.

Après le Poufsouffle, l'unique Gryffondor prit la parole. Il y avait des idées, des propositions, des hypothèses. C'était intéressant. Alice jeta un coup d'oeil derrière son épaule pour observer le grand tableau ardoise qui ornait le mur. Comme elle l'avait imaginé avant de commencer cette réunion, il allait lui servir. Tout en écoutant Emelyn, Alice rejoignait le tableau. Elle récupéra une grande craie blanche et se mit à écrire sur le tableau.

En biais, Alice gardait un œil sur l'assemblée. Elle ne voulait pas perdre leur attention, ou se montrer moins présente. Alors, ses yeux ne lâchaient pas Emelyn.

« - Ton idée n'est pas bête, Emelyn. Loin de là.

Alice inclina la tête pour remercier la fillette, et posa ensuite son regard sur la camarade Serdaigle de Christopher qui venait de prendre la parole. D'abord sèche avec la Gryffondor, ce qui d'ailleurs fit plisser les yeux à Alice, elle finit par parler en regardant Alice.
Bien sûr qu'il ne fallait pas se concentrer uniquement sur Poudlard, Alice l'avait pourtant dit. Alice l'écoutait, et appréciait de l'entendre. Elle qui semblait si mal à l'aise finissait par parler à voix haute.

- Oui, la radio nous permettrait de toucher plus de personnes.

A nouveau, Alice écrivit au tableau :

La main de Celia-Awena se leva, et sa bouche s'ouvrit. Des hiboux pour porter des tracts ? Ce n'était pas une bonne idée, trop d'oiseaux arrivaient à Poudlard blessés, avec les courriers abimés. Il était aisé d'imaginer ce qui arriverait au hibou et à son propriétaire si quelqu'un de malintentionné venait à l'avoir à sa portée. Cependant, tout n'était pas à jeter dans ce que disait Celia-Awena : son idée de mettre en place un protocole de sécurité était brillante. La Serdagiel semblait beaucoup se préoccuper de leur sécurité, et proposait d'apprendre à se battre à la Moldu. Ce n'était pas stupide.
La craie d'Alice écrivit :

Alice remercia la participation de Celia d'un signe de tête, et reporta son attention sur Rufus. Décidément, il parlait bien plus qu'elle ! Alice profita de son flot de parole pour reposer sa craie et se frotter les mains. L'idée de la radio semblait lui plaire à lui aussi. C'était parfait, mais il restait à trouver quelqu'un capable de pouvoir s'en servir.
Rufus avait raison, il fallait s'organiser, connaitre les compétences et facilités de chacun. Peut-être qu'ici, quelqu'un savait comment utiliser une radio ?

Alice esquissa un sourire pour Rufus, plus par politesse que par sympathie, et s'intéressa à Andrew qui s'était mis à parler. Alice le découvrait sous un nouveau jour. Le Né-Moldu lui semblait bien plus adroit, et drôlement moins niais qu'à leur première rencontre. Il pensait que la radio devait être utiliser depuis Poudlard, et cela, c'était brillant. Depuis l'intervention des directeurs et directrices des Écoles Magiques, le château était devenu une véritable forteresse ! C'était le lieu rêvé pour utiliser la radio. Bien sûr, cela voulait dire que l'utilisateur devait rester à l’école et, les vacances approchant, qui ne voulait pas rentrer chez soi ? Certainement beaucoup de monde, finalement. Cette pensée réchauffait le cœur d'Alice.
Au tableau, elle ajouta quelque chose :

Cependant, Alice ne validait pas cette idée d'écrire son nom sur une liste. C'était condamné sa famille, et celle des autres si une mauvaise personne venait à la récupérer. A moins de choisir des noms de code ? Mais comment feraient-ils pour se souvenir de qui et qui ?

Alice s'apprêtait à reprendre la parole, mais la voix de Wilson l'empêcha de le faire. Son ton ne plaisait pas à la fillette. Ce n'était pas constructif du tout, c'était bête, et c'était méchant. Il se leva, décida de quitter la salle. Alice était déçue. C'était un grand, et il s'en allait comme un couard. Il disait vouloir faire cavalier seul, mais la fillette n'y croyait pas une seule seconde.

La voix de sa meilleure amie força Alice à se remettre de ce premier abandon. La discrétion et la sécurité, bien sûr, c'était primordial. Avant toute chose, il fallait s'assurer qu'il ne prenait pas de risque inutile. Pour appuyer son importance, Alice souligna une, deux, trois fois le mot "Sécurité".
Puis, Orphéa souligna quelque chose auquel Alice n'avait pas songé : comment allaient-ils communiquer cette été ?

Il était vrai que l’utilisation des hiboux n'était pas envisageable. Peut-être fallait il utiliser les méthodes moldus ? Oncle Léon utilisait quelque chose...une sorte de petites boîtes dans laquelle il fallait parler.

Christopher se mit à parler. Il avait raison, il fallait savoir à qui faire ils pouvaient faire confiance. Bien qu'il ai manqué l'occasion de se taire en disant ouvertement que Serpentard abritait certainement plus de traitre que les autres maisons réunies, il n'avait pas tort : il fallait identifier les potentiels danger. Carry Harrison. Si liste il devait y avoir, elle devait porter le nom de cette peste.

Son amoureux était vraiment très intelligent. Alice lui sourit pour le remercier de sa participation et posa ses yeux sur Arthur, l'autre grand de la salle. L'adolescent proposait de les aider à se défendre. C'était parfait, l'appui d'un grand ne serait pas de trop pour ces enfants. Ils étaient nombreux à avoir la théorie, et Arthur, lui, avait la pratique. Le sourire qui siégeait à présent aux lèvres d'Alice était heureux. Ils allaient réussir, elle en était persuadée.

A nouveau, Rufus prit la parole. Encore. Lui aussi avait eu des griffes avec Harrison ? Ce n'était pas surprenant, et c'était même affligeant. Ne parvenait-elle pas à faire un pas sans se faire un ennemi ?
L'idée que le troisième année soumis ensuite rendait Alice perplexe. Un sortilège protéiforme. Ce n'était pas stupide... mais c'était risqué. La fillette n'aimait pas l'idée de posséder quelque chose qui pourrait tous les condamner si cela se savait. La révolution n'était pas une balade de plaisance, bien sûr, Alice le savait. Mais cela ne lui semblait pas très sûre. Tout de même, elle mentionna l'idée au tableau :

Alice s'éloigna un peu du tableau pour prendre connaissance de son intégralité. Il y avait des idées, beaucoup d'idées. Mais aussi des questions sans réponses.

- Nous avons les idées de chacun, dit-elle en regardant l'assemblée. Nous savons ce que nous devons faire : dire la vérité, montrer ce que la gouvernement de Parkinson cache aux Britanniques. Et nous devons faire cela sans jamais nous mettre en danger. Notre vie est sacré, nous devons la préserver.

Alice posa un moment ses yeux sur Panthéa, avant de parler :

- Je suis sincèrement désolée pour ton père. Ce qui lui est arrivé nous montre à tous que ce gouvernement est dangereux, et cruel. Le monde doit savoir ce qui est arrivé à ton père. Ce crime ne doit pas rester impuni. Nous dirons la vérité.

A nouveau, Alice s'adressa à tout le monde.

- L'utilisation de la radio est ce qui semble le plus sécurisé. Et la faire fonctionner ici, à Poudlard, nous offre une grande protection. Si quelqu'un sait comment faire, manifestez vous. C'est peut-être la solution à tous nos problèmes. Également... Réfléchissons à ce que chacun sait faire, et peut faire.

Alice se tourna vers le tableau pour en prendre connaissance une nouvelle fois. Le protocole de sécurité.

- Je ne suis pas pour noter nos noms sur un parchemin quelconque. Nous devons laisser le moins de trace possible, rien ne doit remonter à nous. Cependant, si nous devons discuter entre nous en toute discrétion, sans jamais éveiller les soupçons, il nous faut des noms de code. Pour l'heure, ça semble peut-être inutile mais... ça pourrait vite changer. Réfléchissons à ce qui pourrait convenir. Et réfléchissons à un nom pour ce que nous sommes, nous tous. Nommer un mouvement le rend vivant. »

Alice se tût. Elle ne voulait pas trop parler et ainsi perdre l'attention de l'assemblée. Tout allait devenir bien plus intéressant à présent. Lorsque tout sera définit, ils pourront enfin frapper. Il restait bien sûr beaucoup de chemin à parcourir, mais ils allaient avancer à la vitesse de l'éclair.
Alice s'approcha ensuite de la table de Rufus et lui dit :

- Il faudra que tu nous parles de ton idée, pour converser en dehors de Poudlard. Le sortilège protéiforme, ça peut peut-être être une solution. »

En frottant ses mains pleines de craie, Alice reparti au bureau, ses yeux d'argent posés sur chacun.

Résumé :
• Alice écoute chacun sans un mot
• Elle note au tableau les idées et propositions de chacun
• Il faut se concentrer sur l'utilisation de la radio, et trouver quelqu'un qui sait l'utiliser
• Chacun doit réfléchir à ce que sont ses compétences, et ce qu'il peut faire
• Il est nécessaire de trouver un nom de code, et un nom pour ce rassemblement

Mael n'avait pas parlé car il n'avait tout simplement pas d'idées, mais il se dit que tous ce que proposait ses camarades était bien pensé. En écoutant, Alice notait au tableau les différentes suggestions. Puis elle prit la parole en disant ce qui semblait être utile et les choses à éviter. Quand mael entendit que la radio était retenue, il se dit que c'était son domaine. Il attendit que Alice finisse de parler puis il prit la parole.

-Je ne suis pas un professionnel de la radio mais j'aime bien ce système et j'en ai fait un an quand j'étais jeune. Alors si quelqu'un veut bien le faire avec moi pour m'aiguiller sur tout ce que je ne connais pas, même si je connais beaucoup de choses dans ce domaine ce serait avec plaisir. Pour les noms de code c'est une très bonne idée mais je me demande comment faire pour tous les retenir étant donné que nous sommes pas mal. Le nom de groupe est aussi une bonne idée et... Il faudrait trouver ce nom en fonction de nous, pas en fonction d es situations actuelles. Et enfin pour le sortilège protéiforme pourquoi pas mais une grande majorité de l'assemblée est en première ou deuxième année, voire ça monte jusqu'en cinquième année. Mais le protéiforme est difficile et est enseigné en 7ème année. Qui de vous sait le lancer ? On va pas demander à un prof: "pardon monsieur pourriez vous m'aider à lancer le sortilège protéiforme pour une association de défense contre Ursula Parkinson ?" c'est bête. Bon moi j'ai fini pour l'instant.

Mael se rassit sur son coussin et attendit que quelqu'un d'autre parle.

-mael écoute et lit ce qu'écrit Alice.
-il donne son avis sur les différents sujets retenus.

-Alexei propose d'utiliser des téléphones portables moldus pour communiquer
-il émet quelques doutes sur l'utilisation de la radio

Irene avait bien senti que sa dureté envers Emelyne n'avait pas plus à Alice. Cependant elle vit qu'elle marquait un bon point avec la radio même si tous n'étaient pas d'accord avec le principe. Vexée, Irene se renfrogna et se tût, les bras croisés, écoutant toujours avec attention ses camarades mais ayant la ferme attention de ne plus ouvrir la bouche tant que ça ne serait pas nécessaire. 

Sa décision fut mise à mal après quelques interventions. Un jeune garçon de Serpentard proposait d'utiliser des téléphones portables. L'idée en elle-même pouvait être intéressante, mais Irene voyait deux défauts, ou plutôt un et demi. Ses parents lui avaient acheté un téléphone l'été précédent : aucun d'eux n'avait pris de vacances et ils préféraient voir Irene avec un téléphone quand elle sortait seule pour retrouver ses amis. Et puis, il en avaient offert un plus tôt dans l'année à Devon, aussi souhaitaient-t-ils être équitables. Pourtant, la très jeune fille avait pu remarqué qu'il fonctionnait pas très bien avec elle, ce qui confirmait ce qu'elle avait lu à propose de la magie et de l'électricité. 

De là découlait donc deux problème que la fillette s'empressa d'exposer en dardant son regard vers Alexei :
-Les portables fonctionnent mal avec nous. Ils seraient bousillés s'ils entraient à Poudlard. 
Elle s'accorda quelques secondes de réflexion, certes pour la radio, les moldus avaient la possibilité d'écouter. Mais qu'en était-il d'une radio sorcière, n'y avait-il pas un moyen, un sortilège pour justement empêcher ça ? Mais au pire, les moldus prendrait ça que pour un jeu et avec des noms de code, ils ne comprendraient rien non ? 

Elle réfléchit alors aux autres propositions en observant le tableau, attendant que quelqu'un d'autre défende l'idée de la radio. Son regard s'arrêta sur la dernière ligne. Elle avait entendu ses camarades prononcer ce nom de sortilège, mais elle devait bien s'avouer son incompétence et son ignorance. Qu'était censé faire ce sortilège ? comment fonctionnait-il ? Le Poufsouffle, Mael, semblait dire que c'était un sortilège particulièrement compliqué à mettre en place. Cependant il avait soulevé une idée intéressante : et si ils incluaient un adulte dans le groupe ? ou mieux ! Une idée venait de germer dans sa tête, elle dit tout haut, un éclat dans les yeux : 
-Les elfes !
Elle s'était retirée de ses pensées et avait peut-être interrompu quelqu'un, mais elle ne voulait pas laisser l'idée filer. Elle s'expliqua rapidement :
- Vous devez bien avoir des elfes de maison, ils pourraient transporter nos messages, même à Poudlard ? 
Laissant sa question en suspend, la fillette regardait tour à tour avec espoir les visages tournés vers elle et les cheveux des autres. Il devait bien y en avoir un ou deux dans la pièce dont la famille possédait un elfe de maison, non ? 

Résumé :
-Irene écoute ses camarades
-Elle réagit seulement après l'intervention d'Alexei
-Critique l'idée des portables
-Se perd dans ses réflexion
-Interrompt peut-être quelqu'un en émettant l'idée d'utiliser des elfes de maison pour communiquer

Un mort ? On sait moins qu'avant souffrir d'aussi cruciaux faits. Il faisait froid soudain. La miss frissonna, tortilla son corps sur son banc. Tout disparût un instant puis apparût plus noir. Son inspiration s'affaissa. Sa main vint sur son front puis biffa un mot fictif qu'avait inscrit son chagrin.

Papa aurait su... Il aurait compris sa confusion. Sa voix lui manquait. Mais il avait choisi un camp, il avait finis dans un camp obscur. Ursula l'avait abruti. Plus qu'un idiot ou un con il faisait un bon Juda, un indic, un mouchard. Qui pouvait vouloir d'Ursula ? Salazar y compris n'aurait pu vouloir ça, pourtant il blanchirait qu'un fils moldu ai appris dans sa maison.

Matiya lui n'avait pas à choisir. Lui continuait à lui ouvrir un battant pour la paix. Il suivait son train-train, travaillais plus ou moins, s'amusait tant... Il lui avait lu un jour un bouquin où tout allait toujours complications. Tout brillait, tout allait bon train. Illusion qui l'y accompagna un instant, sa voix lâcha un soupir d'plaisir. Il lui manquait son vilain grand canard...

Un garçon, Rufus, parla à flots. Un suivant fût plus plaisant à ouïr. Motus sortis d'ici, ça paraissait parfait. Un sort suffirait. Nous finirons cois avant la fin d'aujourd'hui. La nana qui avait fait tout ça nota tout sur son support noir.