Ma tête s’abaissa doucement pour éviter le regard du professeur d’étude des moldus. Il avait vu juste, il y’avait bien des raisons pourquoi ses enfants de né-moldus s’en était pris à moi et j’en étais moi-même la cause. Je les avais traités comme des moins que rien et je n’avais eu qu’un retour de bâton comme aurait dit mon grand-père. Mais je n’allais pas l’avouer, j’allais le garder pour moi et continuer de me faire passer pour la victime car si jamais il apprenait que j’étais en faites le bourreau, qui sait comment il réagirait ? Des quelques minutes d’entretiens que j’ai eues avec lui, il m’était impossible de prédire ce qu’il allait faire. Si je voulais bouger mes pièces sur cet échiquier il fallait que je le fasse avec prudence et sagesse car un seul mauvais positionnement et je pouvais être mis en échec ainsi mon aide s’envolerai pour de bon.

Mais fort heureusement, monsieur Penwyn ne s’attarda pas là-dessus et continua d’émettre des idées sur comment je pouvais évoluer et développer moi-même mon esprit critique. Il me conseilla de m’abonnez à des journaux d’opinions. C’était bien la première fois que j’entendais parler de l’existence de tel journaux car il faut dire que si mon nez n’était pas sur mon coussin il était dans les livres pour étudier. Mais pour ne pas avoir l’air bête devant lui, je me tins silencieuse et me promit à moi-même de me renseigner une fois que j’en aurai fini avec cet entretien. Il m’avait donné les pistes c’était à moi maintenant de me débrouiller pour en faire des outils. C’était la première fois de ma vie qu’un Né-moldu m’offrit son aide et pas une petite. Du respect, voilà ce que je ressentais pour ce beau professeur d’étude des moldus. Du respect mais aussi de l’admiration. Si père et mère apprenait ce que je ressentais en ce moment même pour cet homme, ils me tueraient sans aucun doute.

Mais cet entretien n’était pas fini, du moins, pas pour moi. J’avais encore des questions à lui poser sur son espèce et je voulais savoir comment je pouvais me faire pardonner. Une idée m’était venue à l’esprit avant d’arriver dans le bureau, si je connaissais un peu plus leur culture peut-être que ça me permettrait de me rapprocher d’eux ? Et de là, d’établir une relation de confiance. Mais je n’y connaissais rien. Mes parents ne m’avaient rien appris d’eux et sur ce sujet j’étais complètement à la ramasse mais je savais que ce professeur pourrait m’aider dans ce domaine.

En regardant de part et d’autre du bureau, Je finis par poser mon regard sur le bureau de monsieur Penwyn. J’étais encore trop timide pour affronter son regard et honnêtement j’essayais autant que possible de l’éviter même si je savais que ce n’était pas polie car si jamais mes yeux vinrent rencontrer les yeux, alors j’étais certaine de finir désemparer devant lui. Il n’est pas effrayant ! Juste il dégage une aura que je ne saurai expliquer, oui il inspire la confiance mais…IL y’a autre chose…

-Professeur, dites-moi. Est-ce que vous savez ce que font les moldus de notre âge ? Je parle bien de moldus et non de Né-moldus. J’aimerai savoir les centres d’intérêt qu’ils ont pour essayer de m’y intéresser et de réparer mes relations avec les né-moldus d’ici peut-être que ça me permettra d’avoir un point commun avec eux ? Par exemple…Ne font-ils pas du sport ? Je sais que vous allez me dire d’aller chercher dans des livres mais…Je comprendrais cent fois mieux si c’est vous qui m’expliquiez comment fonctionne votre monde… S’il vous plaiiiiit... Lui demandai-je en osant finalement le regarder avec une tête de chien battu.

Bonjour professeur navré de vous avoir fait patienter . J'ai encore pas mal de question qui vont aider au développement de Carry du coup je pense que nous pourrons boucler ce RP dans 2-3 postes, je vous met en priorité dès que vous me répondrez, merci beaucoup ! 

Il avait visé dans le mille. En disant à la jeune fille présente devant lui que rien n'arrivait par hasard et que les résultats du présent n'étaient qu'une conséquence des actes passés, Edward l'a vit baisser la tête comme si le poids de la culpabilité pesait sur ses épaules et qu'elle n'osait pas le regarder directement dans les yeux. Un sourire apparut sur son visage ; il était fier que l'enfant ait pu réfléchir un peu sur les actes qu'elle avait commis et qu'elle soit en train de se remettre en question. Finalement, il n'aurait pas perdu tant de temps que ça à discuter avec cette fillette qui, à son arrivée dans son bureau, lui avait paru bien insolente.

Cependant, la discussion ne semblait pas vouloir se finir. Carry avait d'autres questions à lui poser et ne se privait pas de le faire. Il aurait du s'en douter : qui viendrait affronter l'archétype de ses ennemis jurés sans avoir plusieurs questions sous le coude ? Cette fois-ci, le ton de la question était beaucoup plus simpliste et plaisant pour Edward. La Serpentard voulait connaître quels étaient les activités des moldus pour passer le temps et s'amuser. À vrai dire, cela faisait longtemps que le professeur d'Etude des Moldus n'avait pas côtoyé d'enfants moldus ayant l'âge de la fillette, alors il était bien incapable de répondre immédiatement à sa demande. Si la question avait été sur les passe-temps des adultes, il aurait su quoi lui répondre mais là, il avait peur de tomber dans la banalité. Prenant une grande inspiration, le Gallois lui répondit :

- Eh bien, je pense que vous avez bien plus en commun avec les moldus que vous ne pensiez. Avant que vous intégriez Poudlard et que vous commenciez à pratiquer la magie, comment vous amusiez-vous ? Les enfants moldus aiment jouer à l'extérieur, courir dans les forêts mais aussi se cloîtrer à l'intérieur pour lire. Oui, ils font du sport, beaucoup de sports. Il y en a tellement que nous serions encore là demain et que je n'aurais pas fini de tous vous les expliquer !

Le sourire d'Edward ne quittait pas son visage tandis qu'il expliquait à la jeune Carry Harrison quelles étaient les activités préférées des enfants. Ce qu'il disait était en revanche atemporel. Depuis plusieurs dizaines d'années, les loisirs des moldus avaient bien évolués.

- Tout comme les sorciers ont des activités se servant de la magie, eux ont des activités utilisant leur magie à eux : la technologie. Ils ont des boîtes intelligentes leur permettant de communiquer en quelques instants avec n'importe qui sur Terre. Ces boîtes permettent littéralement de tout faire. Il y a des jeux, des livres à l'intérieur, des choses qui dépassent ton imagination !

Le sorcier se tut avant d'ennuyer l'enfant, car quand il était lancé sur ce sujet, il était difficile de l'arrêter. Hors de question de la noyer sous une montagne d'informations, alors il lui avait dit le strict minimum pour éveiller sa curiosité.

- J'ai répondu à votre question, Miss Harrison ?

Inutile d’être devin pour voir que Monsieur Penwyn était le genre de personne passionnée par les moldus. Le voir comme ça m’amusait, tout en me donnant des explications, je pouvais voir que ça l’amusait et surtout que c’était un sujet qu’il avait l’air de maîtriser à la perfection. Enfin, en tant que professeur d’étude des moldus, heureusement qu’il était fort sur le sujet, autrement il n’aurait rien à faire ici.

Moi qui m’attendais de mourir d’ennuie en écoutant ses explications, l’une d’elle retint complètement mon attention : la boite intelligente. IL disait que grâce à cette boite il pouvait communiquer avec n’importe qui sur Terre en quelques instant. Est-ce que ce genre de chose était réel ? Et pour en rajouter il finit par dire que ces boites étaient capables de faire absolument tout à tel point que même mon imagination ne serait pas capable d’y avoir pensé. J’avais le sourire aux lèvres en l’écoutant et surtout je voulais absolument voir et essayer si possible ce petit boitier moi-même.

-Monsieur Penwyn ! L’interpellai-je la voix pleins toute aigu. Donc si je comprends bien, si je vais en Amérique par exemple, je serai capable de communiquer directement avec les personnes qui sont ici ? finis-je en pointant mon index au sol. Mais comment est-ce possible ? vous êtes sûr qu’ils n’ont pas eu recourt à de la magie ? En plus il y’a des jeux dessus ? Mais…Est-ce que ça peut prendre des photos ?! Est-ce que ces boites noires peuvent faire bouger leurs photos comme nous ? Est-ce qu’on peut aussi s’envoyer des lettres ?  Et comment ils font pour les fabriquer ?

J’avais tant de questions à lui poser. Jamais encore je n’avais ressenti cette soif de connaissance auparavant et surtout avec pour sujet les moldus. Je voulais tout savoir sur cette boite noire qui pourrait très certainement révolutionner le monde magique. Qui sait, un jour je pourrai peut-être inventer un équivalent pour les sorciers ? Car il faut dire que le service hiboux…ça prenait souvent pas mal de temps alors que si on pouvait s’envoyer des messages et qu’ils arrivaient tout de suite à nous, ça serait excellent. Ah j’avais besoin d’en voir un et d’apprendre comment l’utiliser ! Avec ce genre de chose, je pouvais très certainement faire de grande chose. Mais en premier il fallait que je demande à monsieur Penwyn s’il en avait un.

-Dites moi monsieur, vous n’auriez pas un de ces petits boitiers pour me montrer ? J’aimerai vraiment en voir un et surtout savoir comment on l’utilise si ça ne vous dérange pas. D’ailleurs, est ce que ça a un nom ?


Ma haine pour les Moldus s'était évanouie pendant un instant et à la place, de la curiosité fit son apparition dans mes sentiments. Peut-être que les né-moldus n'étaient pas aussi faible que mes parents le laissaient entendre. Moi en tout cas je voulais en savoir plus maintenant.

Visiblement, le professeur d'Etude des Moldus avait une fois de plus visé dans le mille et avait su atteindre l'esprit de la jeune fille. Il lui avait décrit sans trop la submerger de détails le principe du smartphone et il pouvait désormais voir des étoiles briller dans ses yeux. Les questions qu'elle lui posa suite à ses explications furent tellement nombreuses qu'il ne savait pas du tout par où commencer. En attendant de lui donner les réponses auxquelles elle s'attendait, Edward prit le temps de lui accorder un sourire bienveillant.

- Exactement, vous avez tout à fait compris ! Le smartphone, c'est son nom, peut vous permettre, si vous êtes aux Etats-Unis,  de communiquer avec une personne en Grande-Bretagne comme si vous étiez face à elle. C'est bien plus rapide et immersif qu'un échange de hiboux ! lui dit-il sur un air excité. Vous pouvez voir la personne avec qui vous discuter, pouvez prendre des photos. Malheureusement, il ne s'agit que de technologie, basé sur de réels faits. Ils ne sont pas capable d'insuffler la vie aux photos comme nous pouvons le faire avec les nôtres. C'est avec force et patience qu'ils les construisent !

Carry Harrison lui avait demandé si il avait cet appareil avec lui, mais il ne l'avait pas. De plus, même si il l'avait, l'homme serait bien incapable de lui montrer tous les bénéfices du smartphone, puisque la technologie moldue de pointe subissait des perturbations à Poudlard dues à la magie qui y régnait. Il ne pouvait cependant pas se permettre d'arrêter la curiosité là de l'enfant, alors il lui acquiesça d'un signe de la tête. Contournant le bureau, il fouilla à l'intérieur de son cartable pour en extraire sa baguette magique.

- Aparecium, finit-il par dire en agitant le morceau de bois dans les airs.

L'instant d'après, Edward avait dans sa main gauche son téléphone portable qu'il avait laissé dans son domicile londonien. Il le déposa sur le bureau devant Carry, lui laissant quelques instants pour observer l'objet avant de dire :

- Voici à quoi cela ressemble. Je ne pourrais néanmoins pas vous montrer les fonctionnalités de cet appareil, la magie de Poudlard interfère avec la technologie moldue.

Il recula de quelques centimètres pour laisser l'enfant observer son téléphone. Une légère peur lui parcourut l'esprit lorsqu'il s'imagina Carry faire tomber par maladresse son téléphone, mais il n'en laissa rien transparaître.

Tout doucement, Carry s’empara de la minuscule boite entre ses mains. En première impression, ce truc qui s’appelait téléphone ne semblait pas lourd du tout mais une fois en main, l’appareil était bien plus lourd qu’elle ne pouvait le penser. Voulant faire une approximation du poids, Carry laissa le poids de la machine moldu abaisser sa main avant de la relever tout doucement. Fascinant, c’était donc cette machine qui permettait aux moldus de communiquer à travers le monde ? Pourquoi diable les sorciers n’en avaient pas ? Encore une fois, elle repensait à ses fichus hiboux qui mettaient du temps à transmettre leurs lettres à leur destinataire.

-Comment ça la magie interfère avec la technologie moldu ? Notre magie est pourtant bien différente de leur technologie professeur, je me trompe ? N’y a-t-il pas un moyen de contourner ce problème ? je connais un élève de Serpentard qui avait ramené un appareil photo moldu et j’ignore si c’est vrai mais il avait réussi à l’enchanter pour le faire marcher dans l’enceinte du château. Vous pourriez faire la même chose pour me montrer comment il fonctionne ? J’ai vraiment envie de vous voir l’utiliser. Finit-elle le sourire aux lèvres en étudiant l'appareil dans toutes les positions possibles.

Toute excitée et comme hypnotiser par ce qu’allait dire monsieur Penwyn, Carry sentie au tout dernier moment le téléphone lui glisser des doigts le laissant dans plonger dans le vide pendant quelques microsecondes avant que la jeune fille ne mette sa main avec précipitation pour lui éviter une chute qui lui aurait pu être fatale. De nouveau le téléphone en main, elle lâcha un tout petit rire nerveux avant de reposer en tremblotant le téléphone sur le bureau du professeur et recula d’un pas avant de mettre ses mains derrière le dos pour assurer au professeur qu’elle ne toucherait plus à rien.

-Pardon… S’excusa-t-elle doucement en baissant la tête avec une mine coupable. Je ne l’ai pas fait exprès…

C'est avec une légère crispation qu'Edward laissa la fillette de Serpentard manipuler son téléphone portable. Il l'avait acheté une vraie fortune au printemps dernier puisque son ancien mobile commençait à se faire vieux et ne gérait plus du tout les nouveaux réseaux téléphoniques et internets actuels. Ou du moins, c'est ce qu'il avait dit à sa compagne pour justifier l'achat d'un nouveau téléphone portable alors que son ancien n'était pas brisé et fonctionnait encore correctement. L'attrait des nouvelles fonctionnalités avait eu raison de lui.

Il sourit à l'enfant qui semblait avoir de nombreuses questions sur les interférences que provoquaient la magie avec la technologie moldu. Il n'avait guère de réponses bien détaillées à lui fournir. Pour lui, c'était comme demander pourquoi le Soleil se levait toujours à l'Est. C'était comme ça, un point c'est tout.

- Je ne saurais dire exactement le pourquoi du comment, mais les technologies moldues du dernier siècle ne fonctionnent pas à Poudlard, notamment celles utilisant l'électricité. Votre camarade a du ramener un vieil appareil de photographie argentique. C'est une technologie beaucoup plus ancienne, et elle nécessite de traiter la pellicule pour qu'elle soit visible. Cet appareil n'utilise pas d'électricité, alors que mon téléphone, si. Il finit par rajouter :  De plus, même si mon téléphone fonctionnerait ici, il n'y a pas de réseaux, je ne pourrais pas vous faire fonctionner de la richesse de l'Internet, le moyen de communication et d'obtention de l'information instantané des mol...


Sa mâchoire se bloqua, sa bouche demeurant bée. Il finissait son discours lorsque Carry échappa son téléphone des mains et rattrapa de justesse son téléphone. Que lui avait-il pris de donner un objet si cher à une enfant qui n'en avait jamais manipulé ? Edward fut rassuré de voir que l'enfant déposa son appareil sur son bureau et lui dit :

- Ce n'est pas grave. Ces objets se réparent, mais c'est assez ennuyeux d'aller voir un réparateur, et ce n'est pas gratuit. Bon. J'espère vous avoir été utile et avoir répondu à toutes vos questions. 

Carry voyait à la mâchoire crispée que le professeur d’étude de moldu contenait une certaine anxiété à laisser son boitier noir entre les mains de la jeune Serpentard qui avait très vite compris qu’il était mieux pour tout le monde qu’elle le pose sur la table pour éviter tout problème. Mais c’était plus fort qu’elle. Jamais encore elle n’avait eu l’occasion de toucher à de la vraie technologie moldue et celle-ci était des plus intéressante. Si jamais ce truc, ce téléphone comme Monsieur Penwyn l’appelait, venait à marcher dans le monde sorcier, cela révolutionnerait le moyen de communications des Sorciers tout en les rendant plus efficaces. Finis les hiboux qui se perdent et mettent des semaines à délivrer un message. Finis le gâchis de parchemins à s’excuser de ne pas pouvoir écrire plus pour faute de place. Il fallait faire des recherches sur ces « téléphones » et essayer de les faire marcher dans le monde Sorcier.

-Vous m’avez été très utile professeur, à vrai dire j’ignorai que les moldus étaient capables de créer de telles choses. Je dois avouer que c’est très fascinant, le téléphone, l’Internet, plus vous m’en parler et plus j’ai l’impression qu’en réalité c’est nous qui sommes en retard comparé à eux.

Carry se rassit lourdement sur la chaise en face du bureau du professeur et poussa un long soupire en faisant la moue. Reconnaître que les moldus étaient ingénieux n’était pas chose aisée. Durant toute son enfance, on lui avait appris que les moldus n’étaient que des barbares, des animaux qui ne méritaient que d’être enfermée dans des cages pour servir de bétails. Maintenant elle comprenait la raison pourquoi son grand frère était fasciné par cette fameuse race. Si eux n’avaient pas la magie, ils compensaient le tout avec leur propre technologie. Mais là, elle ne voyait qu’un moyen de communication ; qui sait ce qu’ils avaient développé comme arme.

En essayant d’imaginer toutes les créations des moldus, l’excitation ainsi que l’anxiété commençait à gagner Harrison. Elle voulait en savoir plus mais elle voyait bien qu’elle avait déjà bien trop déranger le professeur d’Etude des moldus et qu’il fallait qu’elle mène ses propres recherches. Cette fois, elle ne considérait plus les moldus comme du simple bétail ; mais une possible menace qui pourrait à tout moment prendre la décision d’éradiquer le monde magique. Elle ne doutait pas de la puissance du monde sorcier mais ce qui l’inquiétait, c’est qu’elle ignorait presque tout du monde moldu et si jamais une guerre venait à éclater, personne ne saurait à quoi s’attendre.

Etant satisfaite des réponses apportées par monsieur Penwyn, Carry se leva de sa chaise et se pencha vers l’avant pour remercier le professeur de son accueil ainsi que de son aide.

-Je vous remercie professeur, vous m’avez beaucoup apporté. Mon frère a eu raison de m’envoyer à vous. Maintenant j’ai une image nouvelle des moldus et j’ai désormais un certain intérêt à les étudier. Carry tourna les talons avant d’ajouter : Je ne vais pas vous déranger plus longtemps, professeure. Encore merci, je vous souhaite une bonne journée !

Une fois en dehors du bureau et qu’elle traversait la salle de classe en serpentant entre les tables, Carry avait un petit sourire en coin depuis son entrevu avec le professeur né-moldu. Grâce à lui, elle avait réalisé la potentielle menace que lui et les autres pouvaient devenir.  Et si jamais une guerre devait arriver, alors il fallait que les sorciers soient prêts à les affronter car pour la jeune Sang-pur, il était clair pour elle que les né-moldus rejoindraient les moldus si guerre venait à se déclarer.


Fin du RP pour moi professeur, Merci beaucoup pour ce magnifique RP