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29 sept. 2019, 23:37
Un oiseau de bon augure  PV : Edward Penwyn 
PV : Edward Penwyn

Mercredi 7 septembre 2044
15h


-Etude des moldus / 1er étage-

Ce devoir d’histoire de la magie ne manquait pas de difficulté. Cette première leçon de seconde année reflettait le niveau plus élevé d’exigence attendu par les professeurs. Il faudrait être encore plus assidu et concentré pour obtenir de bonnes notes durant tous les mois à venir.
À vrai dire, l’enfant manquait cruellement de la présence de ses parents. Cela faisait plus d’un an qu’il ne les avait pas revus. Un hibou de son père lui promettait de venir passer quelques jours ensemble pour les prochaines vacances. Il trouvait étrange que ce dernier ne lui parle pas de sa mère. Peut-être irait-elle à son tour en France au chevet de Mamina ? Sa grand-mère avait-elle donc encore besoin d’une présence ? Était-elle à nouveau malade ? Que se passait-il exactement ?

Tout en marchant, ces questions tournaient dans la tête du jeune sorcier tandis qu’il se dirigeait dans les couloirs à la recherche d’une salle vide pour travailler en toute tranquillité. Il déboucha au premier étage et s’arrêta devant la porte de la classe d’étude des moldus. Il lui avait semblé lire sur le panneau d’affichage du hall que ce cours n’avait pas lieu le mercredi après-midi. Cela signifiait donc que le lieu devait être vide.
Gabryel ouvrit doucement la porte et y pointa le bout se son nez. Effectivement, il n’y avait personne. Il referma derrière lui. L’endroit était calme et silencieux, propice à la réflexion. Au fond de la rangée de bureaux se trouvait une seconde porte fermée. Peut-être s’agissait-il d’une réserve, Gabryel n’avait jamais étudié dans cette salle. Le Gryffon s’installa sur la gauche, loin des grandes vitres pour ne pas se déconcentrer.

Au fur et à mesure que les minutes avançaient, son attention commença a se porter malgré lui vers l’extérieur. Une des fenêtres était restée entrouverte. Un bruit sourd répétitif, comme une sorte de petits claquements, attisa sa curiosité. Gabryel se leva et se dirigea en direction du son. Un petit oiseau bleu fit soudainement son entrée dans la salle. Il virevolta au-dessus de lui avant de tourner tout autour de la classe en piaillant, un peu perdu et effrayé de s’être retrouvé enfermé. L’écolier le suivait du regard, tout attendri par cet évènement inattendu.

Image


L’oisillon finit pas se poser sur le rebord en fer forgé d’un support de torche accroché au mur.
Gabryel, pour tenter de l’atteindre, grimpa sur l’un des bureaux. Il se rapprocha le plus possible de l’animal, un pied posé sur le dossier de l’une des chaises. Mais son équilibre était plus que précaire. Au bout de quelques secondes, la chaise bacula. Le Rouge et Or s’écroula sur le sol en provoquant un gigantesque brouhaha sonore. Sa tête tapa le plancher. Allongé sur le dos, sous le choc, il finit par s’évanouir un instant.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »
08 oct. 2019, 22:53
Un oiseau de bon augure  PV : Edward Penwyn 
Moins d'une semaine s'était écoulée depuis la prise de fonction du nouveau professeur d'Etude des Moldus à Poudlard. Pourtant, Edward n'avait eu l'occasion de donner cours qu'à deux classes : les troisièmes et les cinquièmes années. Ces derniers avaient déjà eu l'occasion d'avoir cet enseignement les deux années précédentes, ce qui représentait un sacré challenge pour lui afin de ne pas paraître pour un incompétent parachuté à ce poste. Durant les deux premières heures d'enseignement de sa vie, il avait demandé aux cinquièmes années ce qu'ils avaient étudié les années précédentes pour savoir ce qu'il pourrait aborder avec eux dans l'année à venir. C'est avec les troisième année qu'il avait pris le plus de plaisir lors du cours suivant puisque tout était nouveau pour eux et qu'ils étaient arrivés dans sa salle de classe avec plein de curiosité.

En ce mercredi après-midi, le professeur n'avait pas cours et avait décidé de profiter de ce moment de répit pour préparer les cours suivants à l'intérieur de son bureau. Il savait, ces cours-là ne seraient pas aussi faciles à tenir que celui qu'il avait eu avec les troisièmes années. L'esprit ailleurs, Edward réarrangeait ses notes, raturant les passages qu'il ne voulait plus évoquer et rajoutant quelques exemples par ci par là.

Au bout d'un peu plus d'une heure, un grand fracas se fit entendre de l'autre côté de la porte. Nul doute ne faisait que le bruit venait de la salle de cours qu'il ne verrouillait jamais si il se trouvait à l'intérieur de son bureau. Qui donc avait bien pu s'y rendre, et qu'avait-il bien pu faire pour produire un tel vacarme ? Lâchant sa plume encore pleine d'encre sur le bureau, le Gallois se précipita vers la sortie du bureau pour voir ce qu'il se passait de l'autre côté. Il ne lui fallut guère longtemps pour découvrir un jeune garçon allongé sur le dos à côté d'une chaise renversée et d'un bureau de travers.

- Qu'est-ce qu'il se passe ici ? s'écria Edward prenant un air irrité.

En s'approchant de l'enfant, il put voir de plus près l'élève qui avait dérangé son travail. Son sang ne fit qu'un tour. L'homme était partagé entre l'instant présent et un souvenir. Pas un de ses souvenirs, mais l'un que Flora Fleurdelys lui avait montré il y a plusieurs mois. Se tenait devant lui son enfant. Même si il s'attendait à le voir en ayant accepté le poste à Poudlard - c'était d'ailleurs l'une de ses motivations pour venir au collège de magie -, Edward ne s'attendait pas à le rencontrer de manière fortuite. Le corps rigide, la bouche-bée, il ne savait plus quoi dire.

« Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ! » #PouffyFamily
12 oct. 2019, 16:45
Un oiseau de bon augure  PV : Edward Penwyn 
Les tempes battantes de l’enfant résonnaient dans sa tête. Une douleur vive sur le côté du crâne se fit ressentir tandis qu’il entrouvrit les yeux. Il ne parvenait pas à distinguer ce qui l’entourait, comme si un voile recouvrait ses pupilles. Il entendit les piaillements de l’oiseau, et les dernières minutes lui revinrent en mémoire. Après quelques secondes, son regard bleu aperçut quelqun au-dessus de lui, l’observant silencieusement. Mais les contours du visage n’étaient pas très clairs. Il lui fallut encore un instant pour deviner un homme barbu. Il tenta de bouger ses bras pour se redresser mais il eut un nouveau vertige.
Du bout des lèvres, le cerveau embrumé, il prononça quelques mots avant de retomber dans une semi-inconscience :

- « Vous êtes un ange ? Je suis mmmmort ?... »

L’oiseau quitta son perchoir et tournoya un instant autour des deux protagonistes. Ses plumes bleues formaient une petite tache de couleur qui se déplaçait au-dessus d’eux. Il finit par se poser sur le ventre de l’enfant un très court instant avant de reprendre son vol. Le son de ses ailes résonnait dans la pièce vide, puis il s’évada enfin par la fenêtre restée entrouverte, au fond de la classe. L’azur de son corps se confondit avec le ciel au point de disparaître totalement.

Le jeune Gryffon tremblait doucement. Son visage récupérait peu à peu quelques couleurs. Un fin filet de sang, provenant de sa petite coupure, coulait sur son front. Il balbutia enfin quelques mots, reprenant connaissance :

- « Il a dû s’envoler... Il est si bbbbleu... »

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »
13 oct. 2019, 16:41
Un oiseau de bon augure  PV : Edward Penwyn 
La vie pouvait être bien cruelle parfois. Après avoir appris il y a quelques mois qu'il avait un enfant, voilà que le destin lui le présentait de force sous son nez sans qu'il ait eu le temps de se préparer. Il avait accepté ce travail à Poudlard pour apprendre à connaître son fils, mais l'adulte pensait avoir le temps de se préparer à la rencontre, pas qu'elle serait forcée de la sorte.

Ce furent les paroles du jeune garçon, étalé là sur le sol de sa salle de classe, qui sortirent Edward de son état. Ne connaissant pas l'enfant, il se demandait si le choc qu'il avait eu à la tête - du sang coulait sur son front, il avait dû se cogner en tombant - le faisait tenir des propos aussi délirant ou bien si c'était l'oeuvre de son caractère. Il ne fallait pas qu'il juge Gabryel - si c'était bien lui - avant de le connaître, alors il lui laissa le bénéfice du doute. S'agenouillant pour se mettre à son niveau, Edward mit une main sur son épaule pour l'aider à se relever et dit :

- Relevez-vous jeune homme, ou au moins, mettez-vous assis pour reprendre vos esprits.

Jaugeant l'enfant de haut en bas, il avait du mal à se dire qu'il s'agissait de son fils. Aucun détail flagrant ne lui sautait au visage, il semblait tellement différent de lui au même âge. Se pouvait-il que Flora lui ait menti ? Mais pourquoi aurait-elle fait ça ? Edward se mordit la lèvre inférieure en réfléchissant, puis rompit le silence :

- Comment vous appelez-vous ?

Bien-sûr qu'il savait comment il s'appelait, mais il préférait qu'il donne lui-même son prénom, à la fois pour être sûr qu'il s'agissait bien de Gabryel, mais aussi parce que le sorcier ne voulait pas faire une gaffe en prononçant son prénom sans que l'enfant ne lui l'ait communiqué.

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13 oct. 2019, 17:21
Un oiseau de bon augure  PV : Edward Penwyn 
Gabryel avait maintenant repris ses esprits. Il fixa de ses grands yeux curieux l’homme qui s’était mis à sa hauteur et lui proposait de s’assoir. Il lui sembla reconnaître le sorcier aperçut à la soirée d’intégration des premières années. Il s’agissait du nouveau professeur d’étude des moldus, Monsieur Penwyn. L’enfant eut soudainement un peu honte. Il s’était invité dans sa classe, avait causé du désordre et tenu des propos incohérents à cette personne qu’il ne connaissait pas. Rougissant, le jeune Gryffon se leva, posa ses doigts sur sa blessure et remarqua le sang.

- « Je ne me suis pas raté... Je vous prie de bien vouloir m’excuser Monsieur Penwyn... (en français, sans même s’en rendre compte) J’étais venu étudier et je savais que vvvvotre classe était vvvvide et... Je ne voulais pas être mal élevé... »

L’Écossais se gratta le bout du nez, signe chez lui de nervosité, ce qui étala un peu plus le sang sur son visage. Il regarda autour de lui, cherchant le petit moineau qui semblait s’être envolé par là où il était entré.

- « Il y avait un oiseau bleu et... Pardon, je m’appelle Gabryel... Gabryel Fleurdelys. Je suis en sssseconde année Gryffondor »

Il se dirigea vers le bureau qu’il avait occupé et entreprit de récupérer son matériel de classe. Il avait déja bien suffisamment ennuyé ce nouveau professeur. Quelques gouttes de sang coulèrent sur le sol. Gabryel se saisit d’un mouchoir dans sa poche et l’appliqua sur sa plaie.

- « Je suis vraiment cccconfu Monsieur... »

Il n’osait plus parler. Debout, face à cet homme qui le regardait, il attendait sa punition, et l’autorisation de se retirer. Il devait assumer ses responsabilités, c’est ainsi qu’il avait été élevé.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »
13 oct. 2019, 17:37
Un oiseau de bon augure  PV : Edward Penwyn 
Ce qu'il avait pris pour un hébétement suite au choc qu'avait subi l'enfant n'en était pas vraiment un. Certes, il avait repris ses esprits et ses paroles était beaucoup plus cohérentes, mais son bégaiement était toujours là. Gabryel était ainsi bègue et devait répéter plusieurs fois certaines syllabes pour bien les prononcer. Décidément, Flora lui avait caché bien trop de choses, il ignorait absolument tout de son propre enfant, enfant dont il avait appris l'existence seulement trois mois plus tôt. Un sourire parcourut le visage d'Edward lorsque le Gryffondor se confondit en excuses devant lui ; au moins, il était poli et semblait gentil, c'était un bon point.

Sans surprise, l'enfant se présenta comme étant Gabryel Fleurdelys. Il avait vu juste, il s'agissait bien de son fils. Seulement, l'entendre prononcer ce nom devant lui, même si il s'y attendait, provoqua un second choc en lui. Edward était désormais confronté à la réalité, à un fils qu'il n'avait jamais connu et auprès de qui il ne pourrait jamais révéler la vérité. Un fils qui portait le nom d'un autre homme, de l'homme qui l'avait élevé à sa place. Se ressaisissant, le professeur lui dit d'une voix calme :

- Ce n'est pas bien grave Gab... Monsieur Fleurdelys, le plus important c'est que vous ne soyez pas blessé.

Du sang continuait de couler de sa plaie et ceci même après qu'il l'ait épongé avec un mouchoir de poche. Après un coup à la tête, saigner autant était rarement un bon signe ; Edward devait s'assurer que la blessure n'était que superficielle.

- Asseyez-vous sur cette chaise, je vais examiner votre blessure, dit-il en lui présentant une chaise de bureau dans la rangée suivante.

Avant même que le garçon ne s'asseoit, l'adulte sortit sa baguette magique de sa poche et fit apparaître sur le bureau indiqué un plateau sur lequel était dressé deux verres et une théière. Rangeant ensuite sa baguette magique dans sa poche, il s'approcha de l'enfant.

- Je vais regarder votre blessure pour regarder qu'il n'y a rien de bien grave si vous me le permettez. En lui montrant le thé, il dit : Servez-vous, j'espère que vous aimez le earl grey.

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13 oct. 2019, 18:31
Un oiseau de bon augure  PV : Edward Penwyn 
Gabryel fut rassuré que le nouveau professeur ne le gronde pas. Au contraire, il lui proposait de vérifier sa blessure et de boire une tasse de thé.

- « Merci Monsieur (en français). J’adore le thé. Il n’y a que cela qui me réveille le matin, c’est toujours dur les réveils pour mmmmoi... »

Le Rouge et Or attendait patiemment tandis que l’homme entreprit de regarder de plus près sa plaie. Il observa son visage. Cette barbe avait un côté un peu rassurant. Gabryel n’aurait su l’expliquer, mais il se sentait étrangement à l’aise avec cet inconnu, lui qui était d’un naturel timide et un peu sauvage.

Depuis quelques années, il avait développé une forme d’instinct qui ne le trompait jamais. Il ressentait chez les autres leurs caractères intrinsèques : La gentillesse, la défiance, l’hostilité, la peur... Il savait que cette appétence à discerner rapidement les gens lui venait de sa mère légilimens et qu’il serait amené à travailler sur son don en vieillissant. Il avait appris à composer avec cette particularité. Pourtant, il ne jugeait pas, et ne s’arrêtait jamais sur sa première impression.

Alors que le barbu s’affairait sur sa tête, il s’interrogea sur les cours qu’il donnait.

- « Pardon Monsieur... Ça s’étudie les mmmoldus ? Je veux dire, je n’ai été élevé qu’avec des non-sorciers donc je les connais bbbbien. Pour moi, c’est apprendre à maîtriser la magie qui est nouveau... »

Il espéra ne pas avoir froissé le professeur en sous-entendant que sa discipline n’avait pas d’intérêt. Il se demandait juste ce qu’il y avait à apprendre sur la vie « normale ».

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »
17 oct. 2019, 00:40
Un oiseau de bon augure  PV : Edward Penwyn 
Un sourire apparut sur le visage d'Edward lorsque l'enfant lui dit avoir besoin du thé pour le réveiller le matin. Pour lui, seul un grand bol de café lui permettait de s'extraire des vapes du sommeil, mais c'était un luxe qu'il n'avait pas les jours puisqu'il se levait en général tellement tard qu'il n'avait pas le temps de prendre son petit-déjeuner. Enfin, ça c'était avant, avant que sa vie ne se soit accélérée et qu'il ait de nombreuses responsabilités à assurer.

- Servez-vous alors, dit Edward du mieux qu'il pouvait en français. Le thé va refroidir si vous attendez trop.

Le moment d'examiner la blessure était maintenant arrivé. Sans ménagement, l'homme souleva les quelques mèches de cheveux rebelles de Gabryel qui recouvrait sa blessure et observa la blessure, non pas sans tirer une grimace. Seul un léger saignement s'écoulait de cet endroit, rien de quoi inquiéter l'adulte.

- Vous semblez avoir la tête solide. Pas besoin d'aller à l'infirmerie dans l'immédiat, à moins que ça ne s'infecte.

Après avoir dit ces quelques mots, Edward tira une chaise d'un bureau sur le côté, et s'assit à côté du Gryffondor en le regardant droit dans les yeux. Il profita de ce moment pour observer l'enfant. Même si ses yeux étaient bleus, ils étaient loin d'être semblable aux siens. En quoi ce gamin pouvait-il bien être le sien ? Le sorcier ne put s'empêcher de rire en écoutant la question posée par son fils ; il avait vraiment de drôles de pensées après avoir subi un tel choc.

- Eh bien, certains de vos camarades n'ont pas eu la chance de grandir dans un autre monde que celui-ci. Ils ne connaissent rien aux moldus, et cette ignorance peut mener à des incompréhensions malvenues, dit-il d'une voix calme. Et puis, même pour ceux qui ont grandi entourés de modus, je suis sûr que vous êtes loin de tout savoir !

L'homme prit la théière en main et se servit du thé dans une tasse en porcelaine. Le thé était encore bien chaud, et il ne pouvait pas encore le boire. Ainsi, il ne pouvait pas prétendre boire pour justifier le silence qui venait de s'installer entre eux. N'étant pas à l'aise face à son fils qui ignorait tout de lui, Edward se dépêcha de briser le silence :

- Que faisiez-vous dans cette salle ? Ce n'est que le début de l'année, vous ne devez pas avoir tant de devoirs que ça !

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17 oct. 2019, 23:46
Un oiseau de bon augure  PV : Edward Penwyn 
Le professeur parlait français sans aucun accent, ce qui surprit un peu Gabryel. Il n’avait pas beaucoup l’occasion de parler la langue de sa maman mais savait qu’il lui arrivait de lâcher certaines phrases sans s’en rendre compte, en général lorsqu’il était un peu nerveux.
Sa plaie ne lui faisait pas mal et Mr Penwyn faisait preuve de délicatesse pour observer cela de plus près. Son diagnostic le rassura un peu. L’enfant n’était pas douillet, son meilleur ami Grégoire et lui étaient coutumiers des chutes, bosses et autres petits accidents de garçons casses-coups.

Ainsi, les moldus s’étudiaient vraiment. Gabryel se demandait comment certains élèves avaient pu grandir sans jamais en croiser ou au point de suivre des cours sur leurs us et coutumes. Il n’avait jamais vraiment pensé que les sorciers, en dehors de leurs pouvoirs exceptionnels, pouvaient fondamentalement être différents des non sorciers. Physiquement, il n’y avait pas grand-chose qui permettait de les distinguer. La magie était un plus, certes, mais tout le monde devait partager la même planète, respirer le même air et s’accommoder des difficultés du quotidien.
Gabryel n’osa pas poser plus de questions.

Alors que le professeur Penwyn lui servit une tasse de thé avec beaucoup de gentillesse, le jeune Gryffon tentait de trouver les bons mots pour se justifier sur sa présence dans une salle de classe où il n’avait pas été invité à entrer.

- « En fait, je cherchais un endroit ccccalme pour me concentrer. En salle d’études, je suis tttrop souvent distrait pas les autres camarades ou les discussions »

Gabryel rougit un peu.

- « Je suis un peu rêveur et tête en l’air... Et j’ai ppppromis à ma famille d’être studieux... »

Il baissa la tête, l’air un peu contrarié.

- « Vous savez, ils étaient à Poudlard eux aussi, et c’étaient des bbbbons élèves, diplômés et tout. Alors si moi je ne suis pas à la hauteur... »

Il regardait ses chaussures, gêné de se confier ainsi à un adulte qui avait sûrement mieux à faire qu’écouter ses doutes et ses craintes. Et puis, jamais il ne croirait à son histoire d’oiseau bleu.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »
21 oct. 2019, 21:24
Un oiseau de bon augure  PV : Edward Penwyn 
Edward ne put s'empêcher d'esquisser un sourire bienveillant lorsque Gabryel lui apprit qu'il était venu dans sa salle de cours pour faire abstraction des distractions que pouvaient représenter ses camarades de classe. Quand lui était à Poudlard, il ne pouvait au contraire pas réviser seul car si il avait le malheur de s'isoler dans une salle vide pour travailler, il n'arrivait pas à se concentrer et finissait par tout faire sauf ce qu'il était venu faire. Le peu de fois où il avait travaillé, la présence des autres camarades autour de lui le forçait à faire ses devoirs et réviser puisque Edward préférait discuter avec les autres élèves qu'étudier.

- Je vois. Vous savez, vous n'aurez pas toujours le luxe d'avoir une salle seule pour vous pour travailler, il va falloir apprendre à étudier avec d'autres enfants autour.

Le professeur jeta un regard à sa salle de classe pour voir les dommages de l'ouragan Gabryel. Hormis deux tables et quatre chaises qui n'étaient plus alignées avec le reste de la rangée, la salle était comme à son accoutumée. Tant mieux, il n'aurait pas trop de rangement à faire après le départ de l'enfant. Le regard d'Edward s'assombrit lorsque son fils vint à parler de ses véritables parents. L'évocation d'Angel Fleurdelys agissait comme un couteau dont la lame froide lui déchirait le dos ; il n'avait toujours pas pardonné à cet homme d'avoir élevé son enfant à sa place.

- C'est le cas de la plupart des enfants à Poudlard, dit-il en perdant toute once de bienveillance dans sa voix. Voyant qu'il a été un peu sec, Edward reprit : Ne vous inquiétez pas, vous ferez votre propre chemin à Poudlard, vous n'avez pas besoin de suivre les traces de vos parents.

La curiosité envahissait soudainement l'homme. Après tout, son fils était devant lui, il pouvait obtenir toutes les informations qu'il avait rêvé d'avoir pendant l'été, alors, pourquoi ne pas en profiter ? Seulement, il ne pouvait pas y aller franco, ses questions devaient être subtiles pour ne pas éveiller les soupçons de Gabryel.

- Vous dîtes que vous voulez être à la hauteur pour vos parents, dîtes-moi, comment ça se passe à la maison avec eux ?

Le thé dans sa tasse était encore bien trop chaud pour qu'il ne puisse le boire, alors Edward attendit que l'enfant lui réponde.

« Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ! » #PouffyFamily