Resté dans le mutisme le plus complet, Anthony avait décidé de ne pas parler une seule seconde. Cette organisation, le "merlin" était quelque chose de tout à fait inutile.
Premièrement, ils organisaient une réunion dans la salle d'étude des moldus, ce qui fait que le professeur de cette matière sait qu'il existe un groupe d'élèves. De plus, avec les rumeurs qui circulaient, il n'était pas bien difficile d'assimiler ce groupe à une résistance. 
Ensuite, ils parlaient des information comme ça, devant les nouveaux membres dans les avoir fait vérifier avant. Le nombre de potentiels traîtres était trop grand, et Anthony ne manquerait pas de rappeler à Rufus son manque de tact devant un groupe tel que celui-ci.
Ensuite, il y avait cette histoire d'entraînement. A quoi bon faire un entraînement pour un mouvement pacifique ? L'idée même d'une résistance pacifique était tout bonnement sôte. Se dire pacifique face à un gouvernent qui a été établi par le biais d'un coup d'état était comme partir a la guerre armé de fleur des champs. Et puis, cette histoire de "récolter des informations", mais pour en faire quoi ? De toute façon cette résistance était "pacifique". Anthony avait bien envie de partir. Et puis après tout, pourquoi ne pas aller au bout de cette envie ? Rufus comprendrait. Il avait la même pensée derrière la tête - le connaissant, Anthony en était persuadé. Quand ce fut à son tour de marquer son nom sur la liste, il prit son sac, se leva en silence puis s'en alla vers la porte. Arrivé au niveau de celle-ci, il se tourna vers Wilson et Rufus. 

Je n'y crois pas. Et puis, c'est un peu brouillon tout ça, pas assez structuré. 

De manière plus générale, il lança un regard, dénué de la moindre once de gêne sur la salle. 

Bonne journée. 

Il fit venir le sac oublié par un élève par un sortilège d'attraction et sortit de la salle. Il le posa aux pieds de celui-ci et se dirigea à grands pas vers la bibliothèque. Il n'avait aucun intérêt à œuvrer pour cette attraction de gamin voulant se croire résistants, alors pourquoi laisser cette chose stupide dilapider son temps qui pourrait être consacré à des choses plus importantes ? 



Rufus resta légèrement indifférent au départ d'Anthony, c'était son choix et il le respectait.

Concrètement, ce groupe, ce... MERLIN... faisait pleins de truc cool! De ravissement, Chems avançait inconsciemment son buste sur le bureau à chaque fois qu'il découvrait un moyen déjà mit en place par l'organisation d'élève. Ses yeux qui avaient déjà commencé à pétiller durant les paroles de Mael, continuèrent à le faire en suivant ce que les membres les plus anciens suppléaient à la liste. Radio, pub, matériel de soin et... « Le système des chocogrenouilles ? ». D’intrigue, il s'installa  un peu mieux sur son assise pour chercher autours de lui âme aussi égaré que la sienne. C'était un système ancré ? Ça avait été expliquer ? Chems s'affaissa. Déjà abandonné sur la chaussée quand les choses commençaient à devenir intéressante... En essayant de rattraper le train d'idée, il buta tête la première sur ce qui disait Rufus. Beaucoup trop de nom qui ne lui revenait pas —cette foutu manie qu'il avait à ne pas les retenir—, une auréole de point d'interrogation devait tourner au dessus de sa tête vu le : « N'hésitez pas à le dire si je parle trop ou trop vite » du serpentard. Il allait se gêner. « Tu parles trop vite » certifia-t-il tout seul. Il était l'unique nouveau à la traîne peut être... Mais enfin, même largué sur le sentier après avoir rater le coche, pour ce qu’il avait pu percevoir, Chems était excité comme une puce. C'était comme découvrir un nouveau monde! 

Néanmoins, son enthousiasme puéril et mal venue se vit bien assez vite réfréné par la Responsable.
Agresser ? Chems redescendit de son petit nuage de jeu de ninja et d'agent secret avec la vitesse d'une météorite, et les étincelles qu'il avait jusque là dans les yeux s'éteignirent aussi vite. C'était une attaque personnelle ça...

« Je pense qu'on sait tous à quoi on s'expose en venant ici et en s'opposant au gouvernement » disait un autre juste après. L'irlandais se mordit l'intérieur de la joue, ne se retrouvant pas du tout dans le "tous" évoqué par le garçon blond. Les choses étaient passés de l'abstrait au concret trop vite là, ce groupe... il avait à peine eu le temps de comprendre qu'il pouvait vraiment avoir un impact réel et voila que survenait déjà une attaque... Ça remettait les choses en perspective. Se mettant à triturer un cordon de son sweat, l’irlandais commençait tout juste à avoir une sérieuse prise de conscience. Plus rien n'était réconfortant dans tout les mots qui s’enchaînaient les uns à la suite des autres, si ce n'est pour le : « Sauf si vous avez un excellent instinct de survie comme moi ! » qui tira un très mince sourire au poufsouffle, et faisait bien pâle figure devant celui qu'arborait l'adolescent. Le grand serpentard, encore. Même les paroles habituellement si apaisantes de la préfète ajoutait à sa nervosité. L'idée de traîtrise fut déjà évoqué avec les sanctions qui l'accompagnait; que ce soit pour dissuader ou pas, Chems se rembrunit légèrement. Au même titre que les sanctions pour avertir les élèves, il n'aimait pas leur connotation menaçante.

À la récapitulation de l'objectif, des moyens et des conditions du MERLIN, le garçon trouva enfin l'occasion de se remettre à flot. Nerveux ou pas, toutes ces choses avaient la matière de piquer son impatience, se languissant de voir toutes ces choses aider à ajouter un poids susceptible d’entraîner Parkinson dans sa chute. Son regard parcourant le groupe s'arrêta une nouvelle fois sur Mael et son collègue, considérant ce que les deux garçon avaient dit. Un animateur… Lui qui écoutait la radio, qui avait passé des après-midi —voir des journées— entiiièèères à l’écouter quand il accompagnait son père au travail... C’était deux choses différentes de connaître les particularités de la position d’animateur et d’en avoir les capacités réelles. Mais qui avait déjà empêcher Chems d’essayer ce qui l’intriguait? Qui allait l’empêcher maintenant alors que son camarade et son collègue en faisait la demande explicite? Il avait, pour la première fois, la possibilité de faire quelque chose de vrai... Le départ précipité d'un autre élève sur sa droite mit le feu au poudre. Il se redressa, tapant ses deux paumes à plat sur le bureau, couvrant le "bonne journée" de celui qui disparaissait déjà derrière la porte de la salle d'étude en s’exclamant : « J'veux en être !! ». Ni une ni deux, Chems se précipita sur la feuille, "empruntant" la plume de la personne la plus proche pour gribouiller rapidement ce qui l’intégrerait au Merlin. Toutefois, arriver devant la liste —après avoir bien correctement gruger le parcours du papier— le garçon en vint à une halte soudaine, la pointe de la plume déjà prête à tracer le C de son prénom. Mince, mince... Vite il fallait un code. Des tonnes de choses lui passèrent dans la tête en même temps : une marque.. un film.. une chanson... vraiment tout et n'importe quoi. Chems opta sur un coup de tête de tirer le nom d'une ville qu'il avait entendu dans un documentaire à la télé pendant un repas un jour —et qu'il n'avait même pas regarder d'ailleurs—



Puis rendit la feuille à sa progression entre les bureaux et la plume à son propriétaire légitime.
Maintenant planté debout au milieu des allées, le garçon tourna la tête vers le tableau, perplexe, hésitant à simplement se glisser dans un “groupe”. En attrapant la craie, Chems opta finalement pour écrire son code en dessous de celui des autres.

La mâchoire crispée, Alice demeurait silencieuse. Elle écoutait ce qui était dit, ce qui était proposé. Elle regardait, elle réfléchissait. Sans un mot.
Les idées étaient bêtes, pour ce qu’elle avait entendu. Ou bien, en deçà de ses espérances. Peut-être en attendait elle trop, ce ne serait pas la première fois.

«  Nous ne devons rien dire du Merlin aux professeurs, tu as raison. » avait ajouté Alice suite à Rufus. «  Ils nous interdiraient ce que nous faisons, c’est certain. »

* Pas tous * pensa la fillette. Monsieur Penwyn, lui même résistant, comprenait pourquoi le Merlin se battait. Il était certainement le seul capable de les comprendre, Alice n’osait imaginer dans quel état serait miss Holloway si elle apprenait que des élèves agissaient dans l’ombre pour aider au renversement du gouvernement.

A nouveau, Rufus prit la parole, cette fois pour proposer une drôle de solution concernant les traîtres.

«  Nous parlerons de ton idée en privé, Rufus, d’accord ? »

Annoncer à haute voix une telle chose n’était pas une bonne idée. C’était parler de ses plans avec des traîtres potentiels - Alice posa un regard furtif sur l’ami au côté de Panthéa - , c’était idiot. Il fallait être prudent, garder ce genre de choses pour eux seuls.

Comme Alice l’avait pensé, Anathema n’avait pas supporté le rassemblement. Rien d’étonnant, il était même surprenant que son drôle d’ami ai tenu aussi longtemps. Elle ne lui en tiendrait pas rigueur, au moins avait il fait l’effort de rester pendant quelques temps.

La petite Sangblanc posa ses yeux d’argent sur Emelyn, qui s’était déplacé jusqu’à elle.
Faire les groupes selon les lieux de résidence ? Bien sûr qu’Alice y avait pensé !

« Ce serait plus judicieux de faire comme ça si nous étions actuellement en dehors de Poudlard » répondit Alice. «  Mais nous sommes au château jusqu’à décembre, alors c’est sur les groupes au sein de Poudlard que nous devons nous concentrer. Ensuite, il faudra définir des groupes selon les lieux de résidence. Poudlard est notre priorité pour l’instant. »

Mais Emelyn n’avait pas terminé, et continuait à parler. La Gryffondor n’avait pas confiance aux membres du Merlin, voilà qui était bien alarmant.
Un sourcil haussé par la curiosité, Alice attrapa la liste que lui avait donné la jeune fille. Ses yeux parcoururent alors la feuille. Des alliés, mais aussi des ennemis, c’était intéressant, une belle trouvaille.

«  Merci » souffla Alice en pliant la liste pour la faire glisser dans sa poche. «  Merci beaucoup. »

Ce bout de papier était un bien précieux, Alice en prendrait grand soin. Peut-être valait-il mieux le détruire ? C’était une possibilité à envisager.

A nouveau, un élève quitta la salle, flanquant un violent coup à l’estime d’Alice. Brouillon ? Pas structuré ? Les sourcils froncés, Alice garda pour elle cet élan de fureur qui l’aurait poussé à envoyé quelques mots bien placés à cet imbécile. Évidemment que ce n’était pas structuré et un peu brouillon ! On lui avait coupé l’herbe sous le pied et poussé à changer le rassemblement du tout au tout. Une pointe de colère pour Christopher et Daisy apparue, vite soufflée par l’orgueil d’Alice. Qu’il aille au diable, ce grand. Il était seulement trop peureux.

Et puis, comme une éclairci, la voix d’un garçon s’éleva dans la salle, une voix qui chassa immédiatement les nuages qui s’étaient immiscés dans le cœur d’Alice. Elle sourit sincèrement face à cette volonté. Cela faisait du bien.

Finalement, la liste des membres revint à Alice. Elle s’en saisit et, avec effroi, constata que seulement trois noms avaient été écrit. Pourtant, ils étaient nombreux dans cette maudite salle !
* Cela ne fait rien * pensa Alice en serrant le parchemin entre ses doigts. * Il est inutile de recruter pour recruter, c’est monsieur Penwyn qui l’a dit * Et sa parole faisait loi.

«  Merci à tous d’être venu. » dit-elle finalement, après avoir reposé ses yeux sur l’attroupement d’élèves. «  Le rassemblement est terminé. Merci de taire ce que vous aurez entendu ici, par respect pour vos camarades. Pour les membres du Merlin, je vous recontacterai prochainement. Surveillez vos hiboux. Loki, je te laisserai parler du code à Harmony. Tu seras garant d’elle. Maléfice, même chose pour Layton. »

Ses grands yeux se posèrent sur Nara, Chems.

«  Je te contacterai personnellement pour te parler du reste, Nara. »

Après avoir essuyé le tableau, Alice froissa le parchemin entre ses doigts, et rejoint la porte qu’elle ouvrit sans plus de cérémonie.
Trois membres recrutés, une pré-liste des membres établis, c’était déjà une belle chose. Bien sûr, il y avait encore énormément de travail, mais Alice était confiance.
Petit à petit, le Merlin fait son nid.

Ceci signe la fin du rassemblement et donc de ce RP. Merci à tous pour votre participation !
Alice reste bien sûr disponible à la suite de ce post si jamais un élève venait lui parler.
Pour les membres du Merlin, vous serez prochainement contacté pour la suite des aventures (après ma pause, en tout cas).

Le Perché est parti. Tu hésites à le suivre, au moins pour lui ramener son sac. Mais tu as promis à Panthéa de rester avec elle, et c'est ce que tu vas faire. Après tout, c'est pour elle que vous êtes tous les deux venus ici. T'aimerais bien t'en aller aussi, pourtant. T'as l'intime conviction que tout ça ne sert à rien. Mais tu ne peux pas laisser Panthéa partir dans de telles épreuves seule, ou uniquement avec cette bande d'incapables. Tu seras là pour elle, et c'est tout. Un parchemin passe, paraît qu'il faut écrire des binômes, des noms de code. Tu passes ton tour. C'est des trucs de gamin.

Et, enfin, après une petite discussion sur ce qui pourrait être fait aux traîtres, la petite aux cheveux blancs ouvre la porte. Il est l'heure de partir, c'est pas trop tôt, tu t'ennuyais comme un rat mort ici. Tu t'approches quand même de celle qui essaie de présider tout ce petit groupe.

- J'ai pas mis mon nom. Parce que j'fais rien pour vous, que pour Panthéa. Et y'a pas intérêt de filer une potion d'oubli au perché avec ses bouclettes, c'est pas un traître, juste un bizarre. Sinon j'vous casse tous le nez. C'est d'accord ?

T'oses même pas imaginer ce que ça donnerait, le Perché en mode amnésique. Il semble déjà complètement à l'ouest, alors sans sa mémoire ça serait encore pire. Hors de question.

Alice s’était assise sur le bureau. Ajustant son attèle, devenu geste systématique, l’enfant réfléchissait, établissait silencieusement la liste des bonnes et des mauvaises choses réalisées aujourd’hui. Il était désagréable de constater que trop de choses lui avaient échappé aujourd’hui. Cela n’allait pas, mais Alice ne pouvait tout de même pas diriger le Merlin sans que personne ne puisse dire quelque chose ? L’intervention de Christopher lui avait déplu, il avait mis en danger le Merlin et ses membres en demandant à ce que les autres parlent de leur action cette été. C’est avec lui qu’il faudrait en parler. Avec lui seul. Et il fallait encore parler en tête à tête avec Rufus... dieux qu’il était compliqué de diriger le Merlin.

Ses yeux d’argent se relevèrent sur un garçon qui s’était approché d’Alice. L’ami de Panthéa, peut être même son amoureux, cela Alice l’ignorait, mais cette façon de vouloir à tout prix la protéger... peut-être que lui, était amoureux ?

Le perché aux bouclettes ? Alice haussa un sourcil. Oh, Anathema. Quelle drôle d’appellation ! S’agissait-il vraiment d’un ami de son ami ? Certainement... mais quel drôle de personne il était, ce garçon ! Un ami fidèle, c’était une certitude cependant. Anathema était bien entouré, et Alice était ravie de le découvrir.

« Anathema est mon ami » dit Alice en fixant le garçon. « Personne ne lui fera boire quoi que ce soit, sinon je m’en chargerai moi même. »

C’était peut être une maigre consolation pour cette petite brute, mais Alice ne pouvait pas le laisser dire qu’il se chargerait de casser le nez de chacun ici.

« Et libre à toi de ne pas mettre ton nom sur la liste » ajouta Alice en se relevant. « Ça ne regarde que toi, moi je m’en moque. Panthéa te fait confiance, c’est tout ce qui compte. »

Alice jeta un bref coup d’œil à Panthéa. Elle s’était vraiment trouvé un protecteur. C’était une bonne chose pour elle.

@Azaël Liderick

Herminie décide évidemment d'assister à l’entièreté de la réunion, et de prendre tous les conseils et toutes les informations qu'elle peut.

Elle se gratte un moment la joue en hochant imperceptiblement la tête à l'intervention du Quatrième année blond. Elle doublera encore ses efforts en Défense Contre les Forces du Mal, et s'estime heureuse d'avoir choisi une filière avec autant de cours pratique. Peut-être qu'elle pourra s'entraîner avec Chems ? Elle coule un regard vers lui, mais il semble concentré. Oh, le garçon propose des entraînements... Elle est tentée, vraiment, maintenant que ce n'est plus l'autre qui les propose - le brun la rend mal à l'aise. Un charme du Bouclier, oui. Si seulement. Elle repense avec toujours la même ferveur aux sorts de protection de Poudlard installés en mai dernier. 

Oh, la jeune fille qui est en charge est décidément très censée. Mais il lui faut choisir, maintenant. Si elle écoute ses tripes, elle sait qu'elle ne doit pas quitter la pièce, mais sa tête se refuse encore à signer. Elle regarde en se mordillant un coin du pouce la feuille qui passe de table en table. Bien peut la igne vraiment. Quelques binômes se forment, mais elle ne bouge pas.

Mais elle hausse les sourcils quand l'autre parle d'une potion d'amnésie. Il en avait dans son sac ou bien ? Elle ne se rappelle pas comment on "cible" des souvenirs avec une potion, il faut donc faire boire le breuvage juste après l’événement à oublier, non ? Bref.

« J'veux en être !! » crie Chems, la faisant sursauter. La tension s'empare de son petit corps à mesure que son ami trace un mot "Nara" sur le tableau. Le mot est tout seul. Que faire ? Elle en a envie, mais Grand mère a dit non...

A t-elle laissé passer sa chance ? Alice clôture la réunion, et "Nara" est effacé. Herminie ne bouge pas d'un poil même quand certains se lèvent. C'est le garçon de Serdaigle au vocabulaire châtié qui la fait bouger. Lui, il ose y aller après. Ses paumes se marquent de demi-lunes rouges sous ses ongles. Elle contemple encore le tableau vide. Vide comme l'endroit où devrait se trouver le nom du binôme de Chems. Elle aime bien Chems. Il est différent d'elle, oui, mais une différence presque totale, rassurante, et les angles entre les pièces de leurs personnalités ne sont pas coupant. Son cœur se serre.

"Oh et puis merde" murmure t-elle. Elle ne dit jamais de gros mot, mais là, elle trouve que la situation le mérite. Quand le garçon (Azaël) termine, elle se glisse vers le bureau en serrant la bandoulière de son sac à s'en blanchir les phalanges. Elle accélère, car la jeune fille pâle se lève comme prête à partir.

"Pardon, je peux te parler ?" Commence t-elle doucement, puis attend qu'on lui laisse la parole. "Voilà, j'ai beaucoup hésité, mais j'aimerais venir si tu es capable de me rassurer sur certaines choses... Je ne veux pas faire de choses en dehors de Poudlard." Elle jette un œil à l'attelle qu'elle n'intègre que maintenant. "Pour plusieurs raisons, je suis attachée au château et c'est ma priorité. Est-ce que tu trouves que c'est compatible ?"

Si la réponse est positive, elle inscrira son nom sur la liste sous Viviane - Connaissance monde moldu, dessin, expression. Puis, elle ira glisser trois mots à l'oreille de Chems, avant d'essayer de recontacter la responsable du mouvement. Grand-mère comprendra. Elle lui dira en personne.

Elle remercie la jeune fille, puis cherche le brun ébouriffé.

@Alice Sangblanc @Chems Daley

En cette fin de réunion, tu restes silencieuse. Tu écoutes attentivement ce qui se dit, il serait dommage d'en perdre ne serait-ce qu'une miette. 

Vous semblez ne pas être beaucoup de nouveaux inscrits mais tu te dis que c'est peut-être mieux, vaut mieux éviter d'être trop d'un coup. Globalement, tu es d'accord avec tout ce qui se dit, alors tu n'en rajoutes pas plus.

Ne rien dire aux professeurs tombe sous le sens, il suffirait qu'un seul d'entre eux ne soit pas d'accord et c'est la fin. Mais, tu ne peux t'empêcher de te demander si le professeur d'études des moldus ne serait pas au courant, vu que les réunions ont lieu dans sa salle mais tu ne relèves pas, c'est sans importance.


Quand Alice parle de ton meilleur ami et de toi, tu la regardes. Tu ne sais pas vraiment de quoi elle parle mais tu te dis que vous aurez tout le temps d'en parler avec Alexei rien que les deux. 

Tu es contente de voir que l'organisation semble plus ou moins savoir où elle va et pouvoir en faire partie ne peut que te rendre heureuse : Tu te sens enfin utile, tu vas pouvoir prendre part à cette résistance.

- Oui, allons-y.

Tu salues Alice avant de te diriger vers la porte pour sortir de la salle, accompagnée d'Alexei.

@Alice Sangblanc

La réunion était terminée, ce n'était pas trop tôt. Rufus rangea ses affaires et reprit son balais. Il parcoura la salle du regard avant de s'arrêter quelques secondes sur le Serdaigle, un con. Il menaça de casser le nez de celui qui donnerait une potion d'oubli à celui qui s'était barré. "J'vais m'gêner". De toute façon si ils ne voulaient pas rejoindre le M.E.R.L.IN, c'était leur problème mais le Merlin ne pouvait prendre le risque d'avoir quelqu'un qui saurait tout. Et puis, on parlait du souvenir de cette réunion, pas de la totalité de cette mémoire. 

Soit, la fille avait quelqu'un qui tenait à elle mais déjà, qu'il prétende casser le nez de n'importe qui sous prétexte qu'il avait fait  quelque chose qui lui aurait déplu. Ce môme cherchait vraiment l'embrouille. Si il continuait comme cela, Rufus se chargerait personnellement de lui casser le nez. Peut-être que si il voyait ce que cela faisait, cela calmerait ses ardeurs. En attendant, il avait intérêt de faire profil bas. Si de drôles de rumeurs circulaient sur le MERLIN, il ferait parti de la principale liste de suspects. 

Ces gens qui disaient "je suis avec vous mais pas completement" l'exasperaient. C'était l'un ou l'autre. Il le pensait, et ce, même si il était ami avec Wilson qui faisait cela également. Il alla écrire "Maléfice, avec Layton". 

Il rangea sa baguette dans sa manche et sortit de la salle dans un "salut" sans couleur. Il monta deux étages, ouvrit une fenêtre et s'envola dans les airs sur son balais, cache dans les feuilles de l'arbre.