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Roman était venu sans grande conviction. Ou du moins si. Mais il s'était dit qu’il ne viendrait que pour observer. Antonn lui avait parlé de cette réunion, ce qui était logique vu qu’ils étaient cousins. Roman était bien évidemment concerné par cette lutte anti moldus. Sa famille avait intégré la Citadelle il y a peu et en plus, son père était devenu chef du clan des Gardiens du Savoir au Conseil des Sorciers. Roman ne savait par contre pas exactement à quoi ça consistait. Azur lui avait seulement dit qu’il notait tout ce qu’il voyait. Son père avait donc l’air d’être quelqu’un de très important au Conseil. Quoi qu’il en soit, cela n’avait presque rien changé pour Roman. Il était resté un petit garçon qui se pensait fille et toujours aussi timide. Et le voilà dans les toilettes abandonnés avec un masque assez étrange sur sa tête pour le masquer. Bien qu’il redoutait que sa tenu masculine qui contrastait fortement avec ses longs cheveux ne puisse le démasquer aux yeux des autres. De toute façon, il n’allait pas se faire remarquer, faire profil bas c’était sa spécialité, c’était pour ça qu’il aurait bien pu servir à cette Ursula Parkinson, lui, Roman, il était les oreilles et les yeux. La tête pensante si l’on pouvait dire ça.

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Et je m’étais effectivement contenté d’écouter ce qu’il se disait. Et déjà, on commençait à avoir des cris qui fusaient. Comme si ces jeunes, de mon âge même, faisaient en sorte de se faire remarquer. Alors même qu’ils savaient que le sentiment anti Moldu n’était pas le bienvenu à Poudlard. Il fallait que quelque un fasse quelque chose et fasse réagir le groupe. Mais comment ? Antonn avait pris la parole en premier, puis une seconde fois. Mais cela n’empêchait pas les gens de se crier dessus. Après avoir mangé quelques petites choses prévues par mon cousin, je me lève doucement et me dirige aux côtés d’Antonn. Je m’assieds à côté de lui. Cette fois-ci je prend la parole, ce n’est pas un imprévu, c’est un choix.

Bonjour, ce soir je me nommerai Verseau. Il n’est pas dans mes habitudes de reprocher des choses aux gens. Et là je ne vous parle même pas des Moldus. Le problème maintenant, ce sont vos divergences. Si vous essayez de vous écouter plutôt que d’avancer vos arguments à tue-tête ça irai bien mieux. Vous êtes ici pour la même cause, vous êtes ici pour avoir les mêmes idées, et pourtant, vous semblez divergents. Peut-être que lister les choses qui ne vous plaisent pas n’est pas la bonne solution. Peut-être que lister les choses que vous voulez faire est un plan meilleur non ? Et n’oubliez pas, moi, c’est Verseau.

Je ne sais pas s’il y a eu un gros blanc pendant que je parlais. Je ne sais pas si on a fait attention à moi, d’habitude on ne me voit pas. Mais peut-être que cette identité de Verseau le fera paraître comme un leader. Ou non, car au final, je ne suis que moi. Un né Verseau, face changeante.

Apparement on étaient tous d'accord, sauf une, qui ne voulait que paix et amour entre nos deux monde. Elle croyait vraiment qu'on pouvait se poser sur un canapé autour d'un chocolat et discuter de nos problèmes ? Quelle imbécile.
Il fallait se rendre à l'évidence, il nous faudra encore du temps avant de tous se mettre d'accord, d'autant plus avec cette fille qui ne voulait pas de violence.
Ensuite, il y avait cette fille Verseau, qui essayant tant bien que mal de calmer les cris. À ce rythme-là, on sera rapidement entendu, malgré le fait qu'on soit assez éloignés de la Grande Salle, où les autres mangeaient.

- Moi je suis d'accord avec.. lui, là, on est pas comme eux, et c'est hors de question qu'on ce mélange. C'est pour ça qu'on a surement tous déménagés, ici, c'est pour pas être prêts d'eux, parce qu'ils veulent juste notre mort. Eux, ils veulent pas nous parler, ils nous voient, et PAF, on est brûlés. Et toi, si tu veux juste leur parler, t'as rien à faire là. On veut tous la même chose, ok, mais on va pas y arriver comme ça. Et comme ils le disent oeil pour oeil, dent pour dent.

Expression Moldue, certes, mais elle représentait à merveille notre cas. C qu'ils nous faisaient n'étaient pas à prendre eà la légère comme certains le faisait, il nous fallait riposter et urgemment.

-Je vous prie de tous vous calmer. Si vous voulez que tout Poudlard soit alerté de notre présence ici, continuez comme ça.



-Quelqu'un connait il sort pour qu'on ne nous entende pas dehors?


-Bon, on a l'air quasiment tous d'accord sur le fait que nous devons nous débarrasser des moldus. Maintenant, est ce que quelqu'un a déjà des idées de comment nous pourrions agir?


Bon petit post pour essayer de remettre de l'ordre, évitez de hausser le ton si vous voulez que le mouvement puisse durer sans que tout les profs rappliquent et qu'on soit tous expulsés de Poudlard Pardon si il y a des fautes ou que la qualité du RP n'est pas terrible, je suis fatigué

Ils parlent, meuglent et n'écoutent pas. Au loin ils entendent mais jamais ne se rapprochent. C'est déjà là que leur petite organisation part mal, une organisation qui est dirigé part la haine et le dégoût peut-être puissante, mais une fois qu'elle aura obtenu ses premiers résultats, elle commencera à s'émietter. Sauf si elle ne voit jamais le jour. Le M.E.R.L.IN n'est pas partit de beaucoup, mais son objectif était de protéger, et de résister. Moi j'avais démarré fort, un peu trop enjoué pour pas grand chose. «Je ne m'arrêterai que lorsque la tête de Parkinson sierra sur un pic.». Peut-être une réaction un peu disproportionnée pour un insulte à mon sang.
Comme une statue, je reste droit et impassible dans un débat intérieur sur ce qu'il conviendrait au mieux de faire. Devrais-je tenter de tuer cette association dans l'œuf ? Une dénonciation aux professeurs de Poudlard serait un comble mais il faudrait assez de preuves pour tous les noyer. Peut-être que j'aurai des remord pour Antonn, mais il fallait que je lui trouve une utilité et la voilà qui se présente devant moi. Je devrais plutôt la laisser avancer pour l'instant, pour voir son potentiel à s'autodétruire.

A la fin de cette entrevue je devrais prendre Antonn à part pour éviter les soupçons qu'il devrait avoir sur moi si il n'est pas complètement abruti.

J'émets mon premier son depuis mes quelques paroles quelques minutes plutôt. Un soupir. Je plonge lentement une main dans ma robe et en sort deux bombabouses. Plutôt puéril mais en général efficace. J'avance vers la porte, l'ouvre, jette les bombabouses et le ferme sans bruit.Il y a un petit bruit de pétard étouffé.

«Cela dissuadera le plus curieux de venir à défaut de pouvoir insonoriser cette pièce. Expliquais-je toujours aussi calme. »

Conscient d'avoir attiré un peu l'attention, j'en profite pour parler.

«Vous parlez de "l'option 1" Éradiquer tout les moldus n'est pas une solution et ne le sera jamais, cela réduirait la société sorcière à disparaître à son tour au bout d'un temps après avoir sombré dans la consanguinité. Il y a des pousses pourries dans toute espèce, même chez les sorciers -et non je ne parle pas des nés-moldus -et il suffit de les supprimer pour apporter à nouveau la prospérité. Je marque une courte pose pour être sûr d'avoir encore leur attention. Si vous voulez une solution elle est claire. Supprimer les éléments gênants et les remplacer par des pions aisément manipulables, à commencer par les membres les plus anti-sorciers du gouvernement Britannique dirigé à ce jour par leur premier ministre: David Jameson. Un fou qui restera dangereux tant qu'il aura du pouvoir. Une fois que le premier est tombé, les autres suivront le mouvement. »

J'étais pour détruire les moldus mais les méchants. Pas tous. Certains comme maman ne sont pas méchants. Il faut se battre oui mais pas toucher aux innocents. C'est le seul point sur lequel je peux être d'accord avec l'autre là. Antonn a raison il faut que l'on se calme ça nous attirera juste des problèmes supplémentaires.

"Je suis pas sûre que s'en prendre à des modus qui n'ont rien fait, qui n'ont absolument rien contre les sorciers soit vraiment une bonne idée. Je pense que ça ne fera que envenimer la situation.- je me suis retourné vers la dernière personne ayant prit la parole- Tu es quand même pas sérieux non ? Si on élimine leur chef un autre prendra sa place et ils auront encore plus de haine envers nous. Cela ne ferait qu'aggraver la situation. Par contre on peut la jouer stratège... il faut que l'on fasse quelque chose auquel ils ne s'attendent absolument pas. Foncer dans le tas nous mènera à l'échec, si on réfléchit bien à un plan avec des solution au cas où ça tourne mal on a plus de chance de réussir à atteindre notre objectif. Mais est-ce qu'on peut vraiment tous se faire confiance ?

Je parlais à moi même comme je leur parlais. Verseau avait raison on doit avancer ensemble, mais comment le faire sans savoir qui ira jusqu'au bout s'en en faire qu'à sa tête ? Sans nous trahir ou rebrousser chemin ?

Il n’avait pas fallu longtemps à Amy Holloway pour aller prévenir ses collègues Directeurs de Maison. Tour à tour, elle était venue voir Oliver, puis Elina et enfin Joanne, afin de leur annoncer qu’une sorte de réunion secrète anti-moldus allait se tenir dans les vieilles toilettes ce soir. Personne n’avait raté les parchemins fièrement affichés dans divers couloirs de Poudlard, ni même les affiches. Un élève de Serdaigle était venu la voir après son cours. Il avait reçu les informations pour se rendre à cette réunion « contre les Moldus », et puisqu’il avait les chocottes de s’y rendre, il avait fini par cracher le morceau auprès de sa Directrice de Maison. Il y avait même un masque, joint avec l’invitation, lui avait-il dit. Cela lui faisait penser au masque qu’elle portait lors des missions de la Cause. Mais n’est pas la Cause qui veut, n’est-ce pas ?

Par conséquent, les Directeurs de Maison avaient échafaudé leur plan afin de faire échouer en beauté cette réunion-secrète-pas-si-secrète d’élèves aux idées, disons, racistes ? En même temps, il ne faudrait pas longtemps aux adultes pour tuer cette réunion dans l’œuf, et leur faire savoir en même temps la piètre estime qu’ils auraient de leurs élèves par la suite. Tapie derrière une armure, Amy attendit quelques secondes après que le cliquetis de verrouillage de la porte se soit fait entendre pour s’extraire de la pénombre. Comment l’organisateur de cette réunion avait-il pu obtenir une quelconque clé pour barrer les toilettes abandonnées ?

Des éclats de voix se faisaient déjà entendre derrière la porte. Elle commençait bien, leur réunion secrète. Certains propos étaient plus que reconnaissables, et Amy fut même choquée de ce que certains élèves pouvaient dire. *En voilà des sacrément endoctrinés par les parents*. Elle « répondit » à ses collègues d’un hochement de tête avant de lancer un Portaberto informulé qui fit exploser la serrure. La porte, grâce à un coup de baguette, ne tarda pas à aller claquer contre le mur. Ensemble, ils pénétrèrent dans les vieilles toilettes où se trouvaient, comme indiqué par l’élève, un groupe d’élèves. Tous ou presque portaient des masques, masques qui furent retirés par les directeurs de Maison de petits coups de baguette. Seule Elina était restée en retrait, près de la porte.

« Et moi qui pensais que c’était une vaste blague… »

Si Oliver détestait bien quelque chose chez les enfants, et surtout les adolescents, c’était leur caractère de rebelle et leur passion pour enfreindre le règlement. Plus que cela, ceux qui enfreignaient le règlement sans rendre service à l’école faisaient sortir le directeur de Gryffondor de son habituelle bienveillance – mot qui pouvait dire beaucoup de choses en réalité.

Ce jour-là, Amy Holloway lui avait rendu une petite visite afin d’apporter des informations sur un sujet qui n’était pas passé inaperçu dans les couloirs du château. Un élève, dont ils allaient très bientôt connaître l’identité, avait placardé sur les murs des parchemins faisant l’apologie d’une ligue anti-Moldu. Oliver faisait secrètement partie de la Cause, un mouvement de résistance contre le Conseil des Sorciers, qui avait légèrement réorienté sa cible (légitimement selon Oliver), mais cela était tout à fait différent quand il s’agissait d’un groupe d’élèves qui ne réfléchissait pas à ce qu’il faisait, et qui n’avait pas pour première qualité la discrétion. Cela finissait toujours par dégénérer à cause d’idées trop radicales chez certains. C’est pourquoi il valait mieux y mettre un terme dès le début. S’il fallait punir, le professeur Briggs serait implacable, et sanctionnerait les Gryffondor sans hésiter.

Arrivant près des toilettes abandonnées, lieu choisi par cet élève pour sa « réunion secrète », Oliver marchait d’un pas ferme, sa cape de sorcier fendant l’air sans un pli.

« Professeurs, déclara-t-il à leur attention. »

Puis la directrice de Serdaigle lança un Portaberto qui fit exploser la serrure, et d’un coup de baguette ouvrit la porte qui claqua violemment vers le mur à l’intérieur. Les quatre professeurs pénétrèrent alors dans la pièce qui rassemblaient plusieurs élèves. De son propre coup de baguette, Oliver fit retirer les masques aux premiers élèves qu’il avait dans sa ligne de mire.

« L’un d’entre vous a peut-être des explications à nous donner ? déclara Oliver imperturbable, tout en cherchant des élèves de Gryffondor. »

Les élèves de cette école ne tournaient visiblement pas rond. Alors que les moldus semblaient voués à livrer une guerre sans pareille aux sorciers, les rejetons de ces derniers, eux, organisaient des réunions anti-moldus dans les murs de l’école. Après le fiasco du bal d’Halloween, où une élève avait volontairement torturé une autre, les professeurs étaient sur les dents : il était hors de question que les élèves soient en danger dans Poudlard, quel que soit leur statut de sang. Alors quand la directrice de Serdaigle était venue trouver sa collègue de Serpentard, le sang de cette dernière avait tourné. Etait-il improbable que les élèves se contentent juste de l’apprentissage offert par l’école ? Sans penser à faire du mal aux autres ?

Les différents directeurs de maison s’étaient donnés rendez-vous peu de temps après le supposé début de la réunion. Joanne espérait vraiment que ce ne soit qu’une blague, qu’un canular des élèves destinés à piéger leurs professeurs. Bien sûr, elle aurait envie de leur faire passer des idées pareilles mais elle préférait encore mille fois être la cible de ce genre de bêtises plutôt que d’imaginer une réunion destinée à … faire du mal ?

Arrivée dans le couloir menant aux toilettes abandonnées, elle vit rapidement ses collègues et poussa un long soupir pour toutes salutations. S’il y a bien quelque chose qu’elle n’appréciait pas dans son rôle de directrice de maison, c’était bien les remontrances – qu’elle ferait pourtant. La porte des toilettes ne résista guère longtemps à Amy Holloway, sa collègue de Serdaigle. Le battant de la porte alla s’échouer avec fracas contre le mur adjacent, permettant à Joanne et à deux de ses collègues d’entrer dans la pièce, tandis qu’Elina restait visiblement en arrière.

Les baguettes des professeurs se levèrent rapidement et firent voler les masques qui camouflaient les visages. Quelle déception pour Joanne, qui n’eut guère du mal à reconnaître de nombreux élèves de sa maison. Chaque maison portait son fardeau, cela ne faisait guère de doute. Mais Serpentard avait hérité de clichés nauséabonds que les petits étudiants semblaient embrasser à pleine bouche dans une folie aussi dévastatrice que stupide.

Toujours dans un coin de la pièce, à plusieurs pas des autres et de leurs avis violents, Debra regardait la scène sans réagir. La plupart des gens entrés dans cette pièce voulaient voir tous les Moldus mourir... elle ne comprenait pas, elle n'avait peut-être pas assez prit au sérieux le terme "anti-moldus". Le fait qu'Antonn dirige cette réunion cruelle la choquait encore plus mais peut-être ne se rendait-il pas compte des proportions que ça prenait. "Comment peut-on vouloir autant de mal à ses gens... Ils nous en ont fait serte mais ils restent néanmoins des personnes humaines et si nous trouvons hallucinante la façon qu'ils ont de nous traiter, pourquoi faire de même ?" se demandait-elle...

La rouquine ne comprenait pas mais, lorsque la serrure de la pièce sauta et que quatre professeurs y comprit Miss Taylor entrèrent dans les toilettes, là par contre elle comprit tout de suite ce qui se passait.

Debra soupira... de quoi bien clôturer cette atroce soirée pensait-elle... Des explications... Ils demandaient des explications : normal, logique.... mais compliqué. Cependant, ça l'intéressait de savoir ce que les autres allaient dire. Les professeurs jugeraient Debra aussi coupable que les autres donc ça ne servait à rien qu'elle se défende... Elle était visiblement la seule à ne pas vouloir de mal physiquement parlant aux Moldus et pourtant on la mettrait dans le même sac que le monde... "Pardon maman..." songea-t-elle en levant les yeux vers le ciel.