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24 juil. 2018, 01:03
Et quand l'espoir rime avec désespoir.  libre 
Il est souvent dit que la parole est d'argent, que le silence est d'or. Qui ne sait se taire ne sait dire, autant qu'il est bon de parler et meilleur de se taire. Il est souvent difficile de trouver la clarté dans tant d'obscurité. Pourtant au commencement de chaque épopée est présente la lumière, qui souvent se ternit continuant son progrès.
Pardonnons à Jacob ces quelques noires pensées mais comprenons pour lui la traversée du désert auquel il fait fasse.

Il est minuit passé presque une heure du matin. Les élèves de Poudlard dorment à points fermés. La légère brise qui siffle à travers les ouvertures du château laisse planer une ambiance douce et sereine. Pourtant pour Jacob, la jeune lune qui se laisse à peine dessiner dans le ciel ne lui permet pas de trouver sommeil. Le jeune Gryffondor n'a pas sommeil et pour cause, celui qui pourtant si mystérieux, réservé et replié sur lui même ne peut laisser enfermé la peine qu'il cache.

Il le sait il ne l'avouera jamais, mais pourtant Jacob est bel est bien tombé amoureux. Il y a un an de cela, avant même d'entrer à l'école des sorciers, le jeune sorcier est tombé amoureux, par hasard, presque inconsciemment.
Jacob avait rencontré la meilleur personne sur laquelle il puisse un jour tomber sur terre. Au début une simple amitié, des moments de partage, de franches rigolades et bien d'autres péripéties laissèrent en ce jeune cœur fragile et encore vide un profond sentiment, inqualifiable.
Jacob a de suite ressenti cette sensation, laquelle vous dicte vos moindres faits et gestes. Toutes ses pensées sont tournées vers cette personne, il ne pense qu'à elle, ne veut voir qu'elle, ne peut pas imaginer qu'elle puisse aller et venir sans lui. C'est là que Jacob comprend qu'il est réellement amoureux.

Il est facile en début de première année de feindre une envie certaine de rencontrer de nouvelles personnes, d'oublier le passer et de commencer une nouvelle vie. Mais parfois ce que l'on croit être réalité n'est qu'illusion. Et ce que Jacob vit vira non pas simplement au cauchemar, mais à une réelle dystopie, une vraie fiction dépourvue de bonheur.

L'histoire pour le jeune sorcier aurait pu tourner au conte de fée mais la vie souvent ne fait jamais de cadeau. Et cette personne, en effet, n'éprouve pas les mêmes sentiments à l'égard de Jacob. Cette personne, c'est celle qui considère Jacob comme étant son meilleur ami, son confident, celle qui rit, joue, passe ses journées avec mais qui pourtant n'ira ni ne voudra jamais aller plus loin. C'est la que l'on comprend que la once d'espoir qui sommeil en chaque être humain peut virer au désespoir et à la tristesse

Jacob est au font du gouffre et pense toucher le fond. Ne souhaitant pas alerter le château, il ère dans les couloirs jusqu'à atteindre les toilettes abandonnées. N'hésitant pas une seule seconde il sait qu'il ne sera pas ou très peu dérangé à une heure aussi tardive dans un tel endroit.
Le jeune homme a la gorge serrée. Il y a quelques heures tout juste il a reçu un hibou de la personne qu'il considère comme l'amour de sa vie. Ne fut elle pas sa déception quand cette dernière lui racontait, tel son confident, ses aventures avec un autre.
Il est très compliqué d'avouer les choses à quelqu'un, lorsque la personne que vous côtoyez presque quotidiennement, qui occupe vos pensées vous laisse croire que vous êtes l'unique personne au centre de son attention, alors qu'en réalité il en est presque tout autre.

Jacob sait qu'il doit prendre ses distances mais c'est plus fort que lui. Le jeune homme est effondré dans les toilettes abandonnées. Soudain, une silhouette se dessina au loin et sembla avoir entendu les reniflements du jeune Gryffondor. A pas de loup la personne s'approcha sans presque aucun bruit.


- Qui est là ? Previent Jacob d'un air triste et peu serein, les yeux larmoyants.

La personne ne répondit pas exactement et se présenta face à lui d'un air étonnée et plaintif à la fois.

- Que t'arrive t-il ? Murmura la silhouette, encore cachée dans la pénombre.

Malgré la tristesse, l'incompréhension et tout autre qualificatif qui sait décrire Jacob, ce dernier adore lorsque quelqu'un le surprend dans un tel moment. Le repli sur soi-même il connaît, mais parler, s'ouvrir à quelqu'un, c'est ce qu'il préfère. C'est alors que le jeune premier année décida de sécher ses larmes et de se prendre en main.

Jacob Smith, Première année, Gryfondor.

01 août 2018, 13:44
Et quand l'espoir rime avec désespoir.  libre 
Pour comprendre pourquoi Dae a été absente pendant 3semaines: Nouveau départ.

Dae venait de passer une longue journée de révisions à la salle d'études pour rattraper le retard qu'elle avait pris lors des trois semaines précédentes. Elle était fatiguée et sa tête lui paraissait lourde de nouvelles connaissances. Elle avait diné seule tout comme la plupart de ses autres repas depuis son retour et était montée rapidement dans son dortoir bleu. Elle n'avait pas vraiment envie de croiser quelqu'un, elle ne savait même pas si elle serait capable de tenir une conversation tant elle avait le cerveau qui tournait au ralenti.

La petite sorcière décida de se changer et de se coucher. Elle passa une bonne partie de la nuit à regarder le plafond de la grande pièce où elle dormait avec d'autres aiglonnes. Étonnamment, elle était fatiguée de ne pouvoir dormir. Elle se leva sans bruit et enfila sa robe de sorcier, attrapa sa baguette et se faufila hors du couloir en toute discrétion. 

Il fallait qu'elle marche, qu'elle prenne l'air... Mais surtout qu'elle arrête de fixer ce plafond qui avait commencé à la rendre folle. A vrai dire, Dae n'avait aucune idée de l'endroit où elle irait cette nuit là. Il faut dire qu'il devait être non loin d'une heure du matin, elle était au moins sûre de ne croiser personne, c'était déjà une bonne chose. La jeune sorcière se laissa portée par ses pas, elle erra dans ce vaste château jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle se trouvait devait les toilettes abandonnés.

**Poudlard est tellement vaste... Pourquoi est-ce que je me suis retrouvée devant ces toilettes?**
Pensa-t-elle, amusée de la situation.

La petite rouquine allait faire demi tour lorsqu'un bruit à l'intérieur attira son attention. Elle n'aurait pas pu dire de quoi il s'agissait sur le coup. C'était un bruit furtif et presque inaudible. Comme un frottement ou... une respiration? De nature curieuse, la petite aiglonne colla son oreille contre la lourde porte en bois et écouta attentivement.
C'est bien ce qu'elle avait pensé. Quelqu'un se trouvait à l'intérieur. Pas de quoi s'inquiéter cependant, il s'agit de toilettes et tout le monde peut avoir une envie pressante au beau milieu de la nuit.
Toute fois, en écoutant quelques secondes de plus, Dae se rendit compte que ce bruit s'apparentait vraiment à des sanglots. Pas de gros sanglots... Mais plutôt des reniflements, et quelques respirations précipitées. Dae ouvrit la porte et s'avança sans bruit dans la pénombre.

Il faisait bien trop noir pour voir de qui il s'agissait, la sorcière voyait seulement une ombre recroquevillée dans la première cabine de toilettes. Elle s'avança encore un peu avant de chuchoter:

- Que t'arrive t-il ?

Elle espérait ne pas avoir fait peur à l'élève presque assis sur le sol glacial de ces toilettes inutilisés. Elle s'excuserait sûrement plus tard si c'était le cas, mais elle n'avait pas pu s’empêcher de parler sans prévenir.
La petite fille s'éclaircit la gorge et reprit un peu plus fort:

-Est-ce que tout va bien?

Elle n'avait pas fait un pas de plus vers l'élève, elle ne voulait pas paraitre trop intrusive et s'en irait au moindre différent.